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Faire du ménage

- Washington 1980 -

Terrible nuit, Sahar Ganesan marchait, accompagnée de son fils, de deux de ses amies et de la fille d'une d'elle, dans la rue sous une pluie torrentielle. Le chauffeur de taxi avait eu la désagréable attitude de les déposer devant le mauvais hôtel. L'indienne détestait par avance les états-unis, c'était grotesque de les faire descendre sous cette pluie et de quitter les lieux sans s'assurer que la petite famille soit bien accueillie. Ils se retrouvaient donc à devoir porter tous leurs bagages de nuit dans les rues d'une ville dont l'odeur laissait à désirer. Enfin elle reconnut le bâtiment que son mari lui avait montré en photo. Fronçant les sourcils elle comprit que le chauffeur avait bien fait acte de racisme en les déposant au mauvais hôtel: il n'y avait pas moyen de se tromper sur l'infrastructure. Au milieu de ces bâtiments, certes modernes, la bâtisse avait l'air d'un palace. L'hôtel était privé comme son mari le lui avait précisé et dirigé par un riche lord anglais avec qui les relations étaient fortes et repectueuses: une fois là-bas ils n'auraient plus rien à craindre de l'hostilité américaine.

Quand elle passa les larges portes de l'hôtel elle laissa ses accompagnateurs dans l'entrée pour se rendre immédiatement au comptoir pour récupérer sa clé de suite. L'homme qui lui faisait face devait avoir trente-cinq ans: il était plus vieux qu'elle et donc malgré son impatience elle prit le temps de le saluer correctement avant de demander avec son léger accent: "- Bonsoir, je suis Madame Ganesan, j'ai une réservation au nom du Lord Henry Nicholl."
"- Je vous prie de m'excuser, pourriez vous répéter ?" Demanda le réceptionniste avec un petit sourire insolent.
"- Sahar Ganesan, le Lord Nicholl a réservé une suite pour moi et mon amie. Nous en avons parlé encore hier au téléphone."

Alors que tout semblait aller bien aux yeux de la jeune mère un homme plus âgé fit son apparition:

"- Bonsoir, que puis-je faire pour vous Madame ?" Demanda-t'il souriant en plissant les yeux d'un air forcé à Sahar.
"- Lord Nicholl nous a réservé une suite dans son hôtel privé: Madame Ganesan, je vous prie de me donner une clé, je suis épuisée." Répéta une dernière fois la mère de famille excédée. Elle était trempée et humiliée, son sari lui collait à la peau, ses bijoux froids dégoulinaient et son maquillage avait probablement coulé.
"- Il doit y avoir une erreur, cet hôtel est privé. Je vais devoir vous demander de sortir." Répondit l'homme avec un sourire supérieur.

Sahar tombait des nues, elle était de nouveau discriminée et cette fois au sein de l'hôtel dont on avait vanté les mérites à son mari. Outrée elle comprit qu'en aucun cas cet employé ne dérangeait le Lors Nicholl qui aurait pu confirmer son identité, il ne restait donc qu'une solution.

"- Ne serait-ce pas la moindre des politesses de me laisser utiliser votre téléphone ?" Demanda-t'elle en se disant que c'était la dernière chance pour ces hommes de s'en tirer.

Quelques minutes plus tard Sahar appelait son mari depuis une cabine téléphonique alors que les deux enfants et ses deux amies attendaient sous la pluie avec les bagages.

"- Sohail. Ganesh soit loué vous me répondez. Je suis véritablement outrée par ce qu'il vient de nous arriver. Je vous appelle depuis une misérable cabine téléphonique de rue après avoir du marcher avec les enfants sous la pluie en portant nos bagages pour être refusés à l'entrée de votre fameux hôtel.
- Tout bonnement scandaleux. Avez-vous une idée de la raison de ces outrages ma tendre ?
- Ethniques, ce qui devient donc personnel. J'espère que vous comprenez que je ne peux pas y remettre les pieds sans bonnes raisons et qu'il est hors-de question que nous dormions autre part que dans un lieu charmant.
- Bien entendu. Je vais faire ce que je dois faire. Retournez-y sans craintes ma douce.
- Nous avons à discuter Sohail.
- Nous le ferons à mon arrivée à Washington."

Sahar et Sohail n'avaient pas besoin de s'en dire plus, ils pensaient de la même manière et jamais ils n'avaient été en désaccord. Si elle était véritablement en colère elle devait garder son calme, son mari ne l'avait pas épousée pour qu'elle fasse des caprices. Les accords étaient simples: des enfants, une stabilité, de l'aide pour les affaires et un respect mutuel. Il n'avait jamais été question d'amour mais ils avaient sû devenit tendre l'un envers l'autre. Dans cette situation l'image de Sahar avait être salie et ainsi celle de Sohail aussi, leur couple apparaissait très uni et ils l'étaient: Sohail allait laver l'offense par des moyens drastiques et cela Sahar le savait par avance.

Elle poussa à nouveau les portes de l'hôtel et marcha d'un pas ferme cers le milieu du hall sans cette fois lâcher la main de son petit garçon qui grelottant lui jeta un regard apeuré avant de se blottir contre sa jambe. Dans un autre contexte Sahar l'aurait pris dans ses bras mais là elle voulait s'imposer en tant que femme et non en temps que mère.

Le réceptionniste fit irruption dans le hall et marchant rapidement vers elle il la pointa du doigt en deblatterant des propos choquants : "- Dois-je vous rappeler que vous êtes au états-unis d'amérique, vous ne pouvez pas vous permettre de squatter comme vous le faîtes dans vos villes de détritus ! Je vais faire appeler la police !"

Sahar toisa l'homme de haut en bas avant de repondre calmement: "- Faîtes." Et l'homme n'en eut pas le temps car un vieil homme apparut en peignoir en haut des escaliers. Aussitôt le receptionniste se précipita: "- Mon Lord, pardon pour la gêne, si le bruit était inconvenant je vous prie de bien vouloir nous pardonner nous avons affaire à des intrus."

Le vieil homme fronça les sourcils et dépassa le receptionniste pour se tenir au niveau de Sahar: "- Quelle honte Madame." Le receptionniste esquissa un sourire satisfait qui disparut aussitôt quand le Lord Nicholl poursuivit: "- Si j'avais su que mes employés était d'une telle incompétence je serais moi-même descendu vous accueillir. Vous m'avez manquée Sahar."
"- Vous aussi Henry, ma tenue est misérable en ce moment, si seulement j'avais pu me changer dans une chambre avant de vous retrouver..." Soupira l'indi véritablement blessée.
"- Je vous prie de bien vouloir m'aider à laver cette offense, je viens de terminer ma conversation avec votre mari je suis heureux que vous m'ayez fait cette proposition..." Le Lord prit délicatement la main de Sahar pour déposer sur la paume un baiser "Vous !" Interpella le Lord en claquant des doigts en direction du réceptionniste malpoli qui semblait trembler en realisant sa bourde: "Faîtes préparer notre meilleure suite pour madame et ses suivants."

"- Monsieur, nous sommes complets..." Insista l'homme.
"- Comment pourrions-nous être complets pour les nouveaux propriétaires de l'hôtel. Je vous avais pourtant prévenu de préparer la suite royale !"
"- Les... Les n-nouveaux propriétaires monsieur ?"
"- Bien sûr, monsieur, saluez convenablement Sahar Ganesan la première dame de cet hôtel !" Annonça triomphalement le Lord.
Sahar tourna la tête et toisa l'homme d'un regard méprisant: "- J'espère que vous ne serez pas contre un peu de ménage à l'indienne d'ici quelques jours Lord Nicholl..."
"- Mais bien sûr sur que non ! Les employés sont rattachés à l'hôtel pas à moi, sentez vous libre de reconstituer votre équipe quand vous le voudrez. Suivez-moi !"

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