J'espère que je n'imaginais pas réellement que quelqu'un allait lire et suivre les sottises.

À quel point étais-je naïve pour écrire ce genre de fantasme ? On se moquerait bien d'elle.

Lecteur, oublie tout ce que tu as lu précédemment. Je n'ai pas le cœur à déchirer ces... mes mots. Alors oublie.

Les choses ont changé.

Au revoir.

Je reviens écrire ici. Il ne s'est écoulé qu'une petite semaine depuis ma dernière lecture.

Les trois dernières années me hantent.

Elles me hantent, et je me tais. Ce n'est pas une 'bonne' solution.

J'ai besoin d'écrire. J'ai besoin d'écrire, et tant pis si ceci ressemble de moins en moins à un testament. Ce n'est pas moi qui suis en train de perdre mon temps à le lire.

Tu auras compris cher Lecteur, je suis assez contrariée.

Je ne sais pas si tu liras réellement ces lignes un jour. Je n'en sais rien. Je ne sais plus.

Je vais me contenter d'étaler mes pensées.

Avant j'écrivais des vœux. Maintenant, ce sera des regrets que j'aurais souhaité effacer.

Mon onzième n'est qu'une pauvre dispute. Avec qui tu demandes ? Avec Raincomprix Sabrina.

Elle travaille (comme moi) dans la mode. C'est une de mes collègues. Mais c'était aussi une camarade de classe.

Cette fille a toujours eu la fâcheuse tendance à se laisser manipuler. Le fait qu'elle se rende 'achetable' ne l'aide pas, il faut dire.

Mais bon. La connaissant, j'aurais dû trouver des mots plus doux. Résultat, je me suis attiré les foudres d'un tas de concurrentes pas très sympa. Mais franchement, si ce n'était que ça, je ne me serai pas plainte.

Juste... Désolée pour mes mots durs.

Mon douzième, pour vous, Ivan, Mylène.

J'ai 'raté' votre mariage alors que vous m'aviez nommée témoin.

Me pardonnerez-vous ?

Mon treizième,

'Pour Gabriel Agreste, je ne regrette pas mes paroles, mais sachez que je suis désolée pour votre femme.'

J'aurais dû lui dire cette phrase au lieu de le gifler. Il me provoquait volontairement, et je me suis laissé emporter comme une novice.

Cependant, il ne réalisait pas à quel point ses mots, qui la concernaient, me concernaient également.

Lecteur. Comprends-tu ce que je sous-entends ?

Mon quatorzième,

Ema, je n'aurais pas dû mettre ton doudou au lavage.

Mon quinzième,

Ophélia, merci d'avoir géré le défilé et désolée de t'avoir lâché sur la dernière ligne droite.

Mon seizième,

Papa, maman, j'ai honte de moi.

Vous êtes tellement présent pour moi que j'en ai oublié de vous rajouter, il y a trois ans.

Ne pas vous écrire en considérant que vous ne seriez plus de ce monde devrait être considéré comme un crime.

Je suis horrible.

Mon dix-septième est pour Chloé.

Je me retiens de t'insulter, même aujourd'hui, alors même que je me résous à m'excuser.

On ne s'entendra jamais réellement, j'en ai bien peur.

Je n'ai pas l'envie d'aller vers toi, mais ce serait mentir de ne pas admettre que je n'en ai pas la force non plus. 'Désolée d'avoir mis ton Adrichou dans la merde.', tu me vois dire ça ? Moi non. Et puis tu te moquerais bien de mes excuses.

Je veux bien croire que c'est moi qui ai causé le malheur d'Adrien. Mais je me demande bien comment toi, tu le sais.

Mon dix-huitième, pour Alya.

Je t'ai utilisée. J'en suis désolée.

Mon dix-neuvième, pour Adrien.

À cause de mon mensonge, tu en as eu le cœur brisé. J'ai été jalouse. J'ai été horrible.

Mais ce n'est pas contre toi que j'ai été le plus horrible.

Mon vingtième.

Juleka.

Désolée.

Désolée d'avoir utilisé ta mort pour faire mourir Ladybug.

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Alors... Avez-vous compris ? Si non, bah attendez 10 jours.

Je ne répondrais pas aux questions d'explications. Pas pour le moment. ^^

Sinon, vous avez dû le remarquer : c'est un chapitre court, mais nécessaire. Comme je vous ai dit, la longueur sera très variable.

Enfin bon... J'ai déjà entamé la Cinquième page, voilà.

Je remercie @@Ophélia-Agreste  et @@Purp1eFox  pour leur relecture.

Ah, et merci à vous, chers lecteurs, d'avoir lu ce chapitre. ;3

A peluche !