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Cinquième page

Avant tout... GOMEN NASAI. DESO. CARILLON. PARDON.

J'ai tout bonnement OUBLIE de poster ! Le chapitre était prêt et corriger (par @@Purp1ePox. Mici encore.) Et... Et voilà...  

J'avais sûrement trop de chose en tête, et je m'étais pourtant mit une alarme sur portable... Je comprends pas comment j'ai pu oublier... ;_;

Voici donc la cinquième page, je m'excuse encore plus le retard... J'espère qu'il vous plaira.


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Il s'est à peine écoulé trois semaines (on ne va pas chipoter sur les jours) que me voilà déjà de retour.

L'arrivée de Hugo me rend impatiente, et je me suis rendue à la tombe de Juleka. C'est plutôt rare que j'y aille seule, et pas très élégante. (Mon costume de travail n'est pas ce que j'appelle "élégant".)

Me comprends-tu, lecteur ? Comprends-tu le besoin de s'adresser à une tombe ? Au besoin de parler à un mort ? Je n'espère pas une réponse, mais simplement de soulager mon envie de parler.

Oh ne t'en fais pas, cher lecteur, j'étais bien seule. Pas un chat, pas un héros.

Juste cette tombe et moi-même.

Ça me fait penser qu'au moment même où tu me lis, je dois y être, moi aussi, dans une tombe.

Sa tombe est en granite beige. Ses nom, dates de naissance et de mort sont gravés et recouverts de dorure. Elle repose entre une tombe grise et une autre blanche.

Ton granite me fait penser à tes yeux, Juleka.


Mon trente-huitième :

"Je ne te peux pas te demander ton avis, mais je partage avec toi mes pensées, Juleka.

Sincèrement, j'aurais aimé te sauver.

Malgré ta discrétion, ta présence était réconfortante pour ceux qui t'ont fréquenté. Ton nom résonne toujours dans nos conversations. Nous ne pleurons plus (enfin Rose, encore un peu).

Quelque part, ton enterrement aura fait office de grandes retrouvailles, si tu vois ce que je veux dire.

Mais Juleka, je voulais te demander : est-ce que je mérite le bonheur ? De m'épanouir avec ma famille ? Avec Adrien, ça va "mieux". Il m'a expliqué son trouble de ces derniers temps, mais je ne peux m'empêcher de douter.

Quelque part je regrette le temps où j'étais Ladybug. J'étais libre, forte, et aveuglément amoureuse.

Ça aurait pu continuer ainsi.

Mais jamais je n'aurais pensé que fonder une famille avec celui que j'aime serait un tel bonheur.

Mais encore une fois : est-ce que je le mérite ? Je doute de ma propre vie, de son sens. Qu'en est-il du chemin qu'elle va prendre ?

Juleka, merci de supporter mes plaintes."



Tu n'y peux rien, cher Lecteur, et je t'accable de mes tourments. J'en suis navrée.

J'ai beau récolter du bonheur à tout va, je suis comme cela.

Sincèrement cher Lecteur, j'aimerais que cette partie du Testament soit noyée après que tu l'as lue. Ce serait préférable.

Mon trente-neuvième :

"Pour ma petite Ema,

Mon petit rayon de soleil, tu grandis. Tu grandis, et c'en est presque effrayant. (Je parle bien sûr de la vitesse avec laquelle tu prends en taille.)

《 Un caractère bien trempé comme sa mère, l'humour de son père, et l'énergie des deux réunis.》comme diraient tes grands-parents.

Tu perds tes petites joues bien rondes pour un visage plus fin. Tu n'as plus envie d'avoir les cheveux courts, tu les veux longs, 《comme les grands.》 Tu n'aurais pas gardé les couettes bien longtemps, malgré que ton papa t'ait gentiment implorée. (À recommencer, c'était divertissant.)

Mon trésor, tu vas devenir grande-soeur. Tu es impatiente, n'est-ce pas ? L'attente est longue. Mais je te promets que dans quelques mois, tu n'auras plus à toucher mon ventre en cherchant la présence de ton frère. Bientôt, tu pourras t'amuser avec lui, lui offrir tes plus beaux sourires et t'endormir à ses côtés.

Tu seras une excellente grande soeur, j'en suis certaine.


Ta maman qui t'aime très fort."



Mon quarantième :

"Cher Adrien,

Me pardonneras-tu un jour de t'avoir caché mon identité ? Je ne peux décemment pas te l'avouer. Surtout maintenant.

Tu as cru que Ladybug n'était plus de ce monde, tu étais déboussolé, et je ne comprenais pas pourquoi.

Et puis j'ai fini par croire que c'était parce que tu l'aimais, elle.

Comment devais-je prendre cela ? Je suis la personne derrière le masque, soit. Mais m'avais-tu uniquement choisie pour la ressemblance ?

Mais j'étais stupide de douter. J'aurais dû comprendre.

J'aurais dû comprendre que tu craignais que la mort de la "vraie" Ladybug soit liée d'une quelconque manière au Papillon, ton père. J'aurais dû deviner que ta méconnaissance en ce qui concernait les pouvoirs des Miraculous pouvait provoquer la confusion la plus totale dans ton esprit.

Moi-même je commence à me demander s'il n'y aurait pas une corrélation entre la mort de notre amie et le coup que j'ai porté à Gabriel. Mais c'est stupide. Quand bien même c'était possible, il se serait attaqué à moi, et non à cette innocente.

Innocente.

...

J'en viens à douter de Juleka. Quelle horreur.

Et toi aussi, tu te traitais d'être un monstre de te sentir soulagé que Ladybug soit vivante, et donc que ton père ne soit impliqué nulle part.

Tout comme moi, tu trouves inconcevable qu'on puisse être soulagé d'un événement qui a pour conséquence Juleka.

Elle ne nous hante pas, mais nous ne l'oublierons jamais. La mort ne se déracine pas du cœur.

Malgré tous nos tourments, faisons de notre mieux, d'accord ? Pour notre famille, et pour le bonheur que nous pouvons apporter l'un à l'autre.

Je t'aime. Ça ne changera jamais."



À chaque fois que je reprends l'écriture, j'ai l'impression d'écrire en prévention d'une mort prochaine. Ça me semble absurde, voire beaucoup trop sombre, mais cette manière de faire me va. Elle me va, car la prévoyance m'est agréable.

Cependant, je mets à jour tellement d'informations qu'il est indéniable que toi, mon très cher Lecteur, sais énormément de choses sur moi.

Que devrais-je faire ? Détruire les lettres précédentes ? Elles sont d'une naïveté extrême. Je pensais pouvoir résumer ma vie en 10 vœux ? J'oublie tellement de personnes.

Ou non. Je ne les oublie pas. Mais étrangement, je n'éprouve pas le besoin d'écrire plus sur mes collègues actuels.

Mon temps s'est figé dans l'espace, dans mon enfance. Mon temps n'avance plus sans Ladybug.

Peut-être que je suis devenue dépendante mes pouvoirs. De mon alter ego. Peut-être que je devrais poser des frontières...

Lecteur, prépare-toi, tu vas lire la chose la plus loufoque que tu n'auras jamais lue :


Mon quarante-et-unième :

"Chère Ladybug, super-héroïne coccinelle,

On prône tes exploits, mais tu sais très bien ce qu'il en est. Tu es loin d'être une partenaire sans défaut, de par ton mauvais sens des priorités (surtout quand Adrien est concerné), ton manque de professionnalisme lorsque ton humeur n'est pas la meilleure, mais aussi pour ton manque d'écoute. Petite tête de mule va.

Je ne compte plus le nombre d'erreurs que tu as commises en faisant la maligne. Chat Noir serait hilare s'il tombait sur ce texte. Mais j'assure que je suis sérieuse.

Alors Ladybug, qui es-tu ? Qui es-tu sans ta véritable identité ? Tu n'es rien. Et non l'inverse.

Moi j'existe. J'ai une véritable vie, des proches, des passions.

Toi tu n'es qu'une coquille vide qui a sauvé Paris.

Reste à ta place, et je resterai à la mienne."

...

Du feu. Donnez-moi du feu que je réduise en cendre cette partie-là. J'ai beaucoup trop honte.

Je pensais que Chat serait hilare, mais il se ficherait carrément de moi en fait !

D'ailleurs, un de mes vœux ne s'est pas exaucé, mais pour de bonnes raisons. Tu vois lequel, cher Lecteur ?

Et bien celui-là est la suite logique des choses :

Mon quarante-deuxième :

"Chat Noir,

Pour nos identités, ne t'en fais pas. Je comprends.

Des années sont passées, et nous nous sommes construit une vie chacun de notre côté. Te connaissant, la tienne doit être quelque peu turbulente. (Me demande pas pourquoi, je te vois bien en beau blond à la vie trépidante.) Alors forcément... Forcément, il est nécessaire de chérir ce qu'on a déjà.

Je n'avais pas oublié ma propre famille, bien sûr, mais j'ai été quelque peu déroutée par notre ancienne double vie.

Merci, Chat, de m'avoir remise sur le droit chemin.

Peu importe le nombre d'années qu'il passera, tu resteras 《mon héros》."

La dernière phrase est à prendre avec des pincettes bien sûr. Pour Chat, je n'ai pas besoin de le préciser, mais toi, cher Lecteur, j'espère que tu ne te fais pas d'idées. (Bougre si tu es Alya.)

...

Ma dernière parenthèse me donne une idée. Une idée que j'avais déjà mise en application au début de mon Testament, mais ce dernier s'étend tellement que je divague.


Qu'est-ce qu'un testament en général ? À quoi sert-il en temps normal ?

À léguer des biens. Donc des objets ou des terres. Or je me sens beaucoup trop jeune pour prendre ce genre de décision. Et puis Ema est encore jeune. Hugo n'a pas encore montré le bout de son nez.

Devrais-je arrêter d'écrire bêtement et me résoudre à faire une longue liste aussi froide que le glaçon que m'a fichu Adrien dans la nuque, l'autre jour ? (C'était vraiment désagréable d'ailleurs.)

J'ai envie de dire que oui. J'ai envie de dire que non.

Toi, lecteur, qui lis ce contenu, es-tu déçu ? T'attendais-tu à ce que je te lègue des biens ? Qui es-tu ?

Lecteur, finalement, je souhaite que tu existes. Je le souhaite, et c'est inexplicable. J'espère certainement que tu surgisses dans mon présent pour me retenir de faire les pires erreurs, car j'en ai fait, n'est-ce pas ? Le sais-tu, toi qui me lis dans le futur ?

Que de questions inutiles.

Passons aux vœux suivants.




Mon quarante-troisième :

"Cher petit Hugo,

Je t'écris avant de te rencontrer, je t'écris pour te témoigner mon impatience. Je ne sais pas encore combien de fois je vais le répéter, mais il me tarde de te rencontrer, et de te prendre dans mes bras.

Je poursuis "un peu" ce rêve depuis que je suis collégienne. (Et j'avais beaucoup de rêves, mais tu faisais et fais partie des plus importants.)

Seras-tu blond ? Seras-tu brun ? Auras-tu les yeux légèrement bridés ? De grands yeux verts ? Bleus ? Il me tarde de le savoir.

Avant même de t'avoir dans les bras, je te souhaite le meilleur. Je prendrai soin de toi, comme je prends soin de ta sœur. Vous serez mes trésors, à moi et à ton père.

Rien ne pourra être parfait, mais c'est ainsi qu'on apprend.

Je souhaite simplement... Que tu ne sois jamais impliqué dans une histoire semblable à la mienne."


Et tant que j'y pense...


Mon quarante-quatrième :

"Mon cheeeer grand amour que j'aime très fort, Adrien...


Je veux un hamster. J'espère que tu vas accepter qu'on ait un hamster. Sinon je vais être fâchée. Très fâchée.

En l'honneur de Marinette-collégienne-beaucoup-trop-rêveuse.

Bisous. <3"

Je me prends pour une grande enfant... Ça fait du bien. Ça fait beaucoup de bien.

Je vais avoir un deuxième enfant, un deuxième. Je commence à ressentir le besoin de mettre au clair certaines choses dans l'ordre familial. De mon point de vue, ça me permettrait d'être une "meilleure" mère. Au moins d'offrir une situation stable à mes enfants.

Adrien semble pardonner son père. Il aime beaucoup son père. Un peu trop pour son propre bien à mon goût.

Pour ma part, depuis nos "festivités", je ne lui ai pas reparlé. Mais il faudrait. Alors je vais le faire.

En cas d'échec, je tiens à garder une trace de mes bonnes intentions ici :

"Cher Gabriel Agreste,

Notre dernière rencontre remonte à assez longtemps, n'est-ce pas ? J'espère que votre coccyx s'est bien remis de votre petite chute. Rien de grave ne m'a été rapporté en tout cas.

Passons. Avec vous, j'ai difficilement la patience d'aborder le sujet avec précaution, alors je vais être brève : à mes yeux, vous êtes un père indigne, aveuglé par ses désirs égoïstes et ses fantasmes excentriques. Un fou.

Mais il semblerait que vous ayez réfléchi, voire regretté.

Si c'est le cas, je devrais également faire un effort de mon côté et adopter une vision plus neutre à votre égard dès à présent, mais au moindre écart, le prochain coup ne sera pas qu'une simple gifle. Très honnêtement.

Vous devez bien être le seul avec qui j'ai des limites aussi étroites, et une violence aussi marquée.

Un jour, vous saurez pourquoi. Pour mon plus grand plaisir."

Ladybug a épousé votre fils.

Aaaaah, qu'est-ce que j'aimerais rajouter cette phrase... Mais je n'en ferai rien. Pour la sécurité de tous.


Mon quarante-sixième :

En toute logique, si je fais l'effort de me déplacer jusqu'à mon beau-père, aller du côté de ma meilleure amie sera un pur plaisir, n'est-ce pas Alya ?

"Ma très chère présentatrice préférée,

Bientôt, bientôt j'irai vers toi. Bientôt, je te le promets, on se fera une grosse journée rien que toutes les deux comme avant.

"Avant", c'est attristant d'utiliser ce terme, mais ce n'est que la vérité. Tu me manques, ma grande.

J'ai fait une robe pour toi. Une robe qui te rappellera de très bons souvenirs. Une robe qui va parfaitement avec ta joie de vivre. Une robe d'été. Une robe, qui va de pair avec celle que tu as portée pour ton mariage, mais que tu pourras porter quand bon te semble.


À bientôt, bisous Alya."


J'ai... Pas mal de choses à faire. Entre autres, une réunion parents-profs. Et... Je suis en retard. Super. Et en plus je devrais éviter de courir.

Au revoir, cher Testament.





Hugo n'aura jamais vécu.



~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~


Voili voilou. Je m'excuse encore.


Au lieu de huit jours, il y en aura donc six.

Quelque part, j'ai presque envie de dire tant mieux ? Vu comment je fini ce chapitre... M'en voulez pas, hein ?


Aller, à peluche. Et croyez-moi, je suis vraiment dans le carillon...



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