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Prologue

     La lumière.

     Pour la première fois de ma vie j'avais ouvert les yeux et j'avais vu le faisceau de lumière qui éclairait ma chambre. Je n'avais aucune idée de qui j'étais et de ce que je faisais là, mais je m'étais contentée d'observer les rayons du soleil briller sur ma peau. Une plume dorée était passée par la fenêtre pour se poser sur moi sans un bruit.

     Une femme brune aux yeux bleus profonds m'avait remarquée et m'avait sourit. Il m'avait fallut quelques minutes pour comprendre que j'étais dans ses bras. Elle me fixait, les yeux brouillés de larmes, quand un homme est venu à son tour. Assez grand, roux, il m'avait regardé sans dire un mot, comme si j'étais la pièce la plus importante d'un musée.

     - Tess..., avait murmuré la femme de ses lèvres roses avant de déposer un baiser sur mon front

     Je ne le savais pas à l'époque, je venais de naître, mais c'était mon nom, Tess. L'homme avait sourit à sa femme puis à moi avant de repartir. Ma mère m'avait bercée doucement dans ses bras; mes yeux s'étaient recouverts d'un voile et quelques secondes plus tard, je dormais à point. Je me souviens qu'être dans ses bras était apaisant et rassurant. C'est étrange de le dire, "je me souviens".

4 mars 1980, Londres

     Cela ne faisait que trois mois que j'étais née, j'étais bien trop jeune pour comprendre quoique ce soit sur moi et ma vie. Mais j'avais un frère, un grand frère, deux parents aimants et c'était tout pour ma famille. Mon père, Artémis Dragonneau, était un moldu veillant à la protection des forêts. Ma mère, Laura Dragonneau, était une sorcière magizoologiste spécialisée dans l'élevage des Hippogriffes. Je ne le savais pas, tout ça, mais aujourd'hui je m'en souviens.

     Les jours passaient à ma guise, j'essayais de parler, je riais, tout allait bien. Puis le bonheur a prit fin. Une journée comme les autres avait commencée: j'étais dans mon berceau, près de mes parents et de mon frère qui venait de rentrer de son école. Mais soudain, un vent sombre et puissant est venu dans la ville. Un voile noir à recouvert les murs sans que les moldus ne le remarque. Mon père a accouru à la fenêtre, a penché la tête puis a regardé ma mère avec un visage apeuré. Ce voile, ils le connaissaient, ils savaient ce qui les attendaient.

     - Laura, avait commencé mon père en s'approchant de ma mère pour la tenir par les épaules, Il faut que tu emmènes les enfants loin d'ici, le plus loin possible et que vous trouviez refuge.

     La femme avait secoué la tête.

     - Tu ne l'affronteras pas seul.

     - Nos enfants sont la priorité.

     Mon frère, Norbert, s'était rapproché de mon berceau en signe de protection et après m'avoir adressé un faible sourire, avait regardé notre mère. Elle était en pleine réflexion. Pouvait-elle laisser son mari se sacrifier ici mais sauver leurs enfants ? Ou pouvait-elle se battre mais risquer la mort de toute sa famille ? C'est en le formulant dans ses pensées qu'elle avait dû trouver la réponse qui lui convenait. Pourtant, lorsqu'elle s'était penchée sur mon berceau pour me prendre, il était trop tard. Le grincement de la porte se fit entendre au rez-de-chaussée.

     J'avais essayé de parler, ne prononçant que des sons sans sens. Comprenant qu'il ne servait plus à rien de courir, mon père avait regardé tout le monde avant de déclarer:

     - Je vais le retenir, tu sais ce qu'il te reste à faire.

     Sur ces mots il était sortit de la pièce et avait descendu les escaliers à toute vitesse, sa baguette en main. Ma mère, elle, avait levé les yeux sur Norbert puis sur la fenêtre derrière nous.

     - Ecoute moi attentivement, avait-elle dit à mon frère, Tu vas prendre ta soeur avec toi et ensemble, vous allez sortir par cette fenêtre pour aller à Poudlard.

     Le visage de Norbert s'était décomposé, je me souviens maintenant qu'il était devenu blanc.

     - Lorsque vous y serrez raconte tout à Dumbledore, tout sans rien oublier. Je compte sur toi, tu devras prendre soin d'elle là-bas mais je sais que tu y arriveras.

     Elle avait passé une main douce sur la joue de son fils en laissant une larme couler. Malgré tout, notre mère souriait. Le rouquin avait la bouche entrouverte et tremblait, de peur et de tristesse sûrement. Mais il n'arrivait pas à prononcer un mot, alors ma mère nous a embrassés tous les deux puis m'a prit dans ses bras.

     - Ma chère petite Tess..., avait-elle murmuré, Tu trouveras une famille là-bas, tu te reconstruiras j'en suis sûre...tu verras tout ira bien, tout ira bien...

     A contre coeur, elle embrassa une dernière fois mon front avant de me tendre à Norbert qui me prit contre lui. Il commença à pleurer silencieusement.

     - Je t'aime ! s'était-il alors écrié

     Ma mère avait hoché la tête, pleurant de plus belle.

     - Je vous aime aussi mon fils... Va-t-en maintenant, il le faut...

     Il n'y avait plus de bruit du côté de mon père et du mage noir qui était entré chez nous. Tout s'était passé très vite; comme ordonné par Laura, mon frère était passé par la fenêtre, moi contre lui avant de commencer à courir le plus vite possible. Quitter ainsi mes parents sans raison m'avait fait hurler, je n'avais que trois mois à l'époque, je ne comprenais rien de ce qui se passait. Pour Norbert, ce fut encore pire, car lui avait eu le temps de connaître nos géniteurs, moi les seuls souvenirs que j'ai aujourd'hui d'eux se trouvent dans une fiole. Et c'est ceux que je raconte maintenant.

     Aujourd'hui je peux le dire, ce mage noir était Grindelwald. Lorsqu'il a assassiné Artémis et Laura Dragonneau ainsi que beaucoup d'autres sorciers et moldus, il était âgé, très âgé et souhaitait une dernière fois rappeler au monde entier qui avait été le plus puissant des sorciers avant de mourir. Il n'était pourtant pas mort immédiatement mais on l'avait arrêté et emprisonné dans une prison plus sûre encore que celle d'Azkaban, une prison si parfaite disait-on que personne n'en n'avait jamais entendu le nom. Grindelwald savait qu'un autre sorcier, un mage noir, était de la partie: Lord Voldemort. Et il avait voulu lui faire comprendre que jamais il ne pourrait dépasser le grand Gellert Grindelwald. Du moins c'est ce que nous croyons, car après son emprisonnement il n'avait pas prononcé un seul mot.

     Moi j'étais loin, pleurant sous la pluie avec mon frère qui courrait toujours à la recherche de quelqu'un pour nous emmener à Poudlard. Il avait trouvé une personne, adorable disait-il, un homme, qui nous avait raccompagné jusqu'au château avant de nous confier à Dumbledore. Tout cela, j'aurais aimé m'en souvenir plus tôt, j'aurais aimé savoir ce qui s'était vraiment passé cette nuit, j'aurais voulu entendre lorsque je n'avais que trois mois le nom de l'homme qui nous avait ramené, j'aurais aimé assisté à la discussion qu'il avait eut avec Dumbledore. Mais je n'étais qu'un bébé, tout juste sur Terre, et mes souvenirs, eux, contemplaient déjà les fioles de verre où bientôt, ils seraient rangés.

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