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Chapitre 4 - Home

     Une grande discussion avait commencée entre Anne et moi. C'était assez rare mais je ressentais une grande confiance et facilitée à lui parler, il semblait qu'elle pensait de même. Elle me confia qu'elle avait avec elle quelques niffleurs qu'elle me présenta en s'assurant qu'aucun adulte ne passait près de notre compartiment. Ils étaient interdits, certes, mais ils étaient aussi tellement adorables que j'en oubliais presque le règlement.

     - J'aurais peut-être dû faire la même chose..., soupirais-je en lui rendant un curieux venu renifler mes poches, Mais j'avais aussi que les miennes s'ennuient ou qu'il leur arrive quelque chose.

     Quelqu'un tapota mon épaule, comme pour dire "je compatis, ne t'en fais pas". Je relevai la tête et quelle fut ma surprise quand je le vis lui !

     - Doogle ?! Qu'est-ce que tu fais ici ? Comment tu es monté au juste ?!

     Et puis je me souvins du regard de Norbert sur ma valise.

     Anne explosa de rire et rendit son signe à Doogle qui la saluait de la main. Il se comportait comme un humain, à croire qu'il voulait me faire croire qu'il en était vraiment un.

     - Enchantée Doogle, lança la châtaine avec un si grand sourire que je ne pu en retenir un moi-même

     - Tu n'es pas censé être là, grondais-je en le prenant malgré tout sur mes genoux

     Il s'installa et je compris vite que je n'avais pas d'autre choix que de le garder, il était bien trop tard pour faire demi-tout et Doogle le savait. Il avait tout prévu en sortant à ce moment précis, alors que le train s'était mit en route il y a deux heures environ.

     - Bon...tu n'as plus à regretter au moins, remarqua Anne

     J'hochai la tête en soupirant une nouvelle fois. Au fond, je n'avais jamais été aussi heureuse de le voir à mes côtés.

     Le reste du voyage se passa véritablement sans événement perturbant. La seule interruption que nous eûmes fut une vieille dame avec son chariot plein de sucreries. C'est après cela que nous avions commencé une discussion sur la pauvreté de nos familles respectives qui mena à simplement parler d'eux. Anne avait - comme probablement tout le monde - déjà entendu parler de Norbert et me dit même avoir lu son livre avec beaucoup de plaisir. Je n'avais à l'inverse jamais entendu parler des Niffleurs bien que sa mère - la seule personne de sa famille qu'elle mentionna - semblait tout à fait adorable. Elle tenait une bibliothèque et Anne était déterminée à en devenir la future propriétaire. Elle y arriverait, forcément, tout comme j'étais sûre de réussir à devenir magizoologiste.

     Après un certain temps, le train ralentit et nous eûmes juste le temps de mettre nos robes de sorcières. Parler m'avais complètement fait oublier ce détail malgré tout important. En jetant un regard par les fenêtres alors que nous nous dirigions vers la sortie, je remarquai qu'il faisait nuit noire mais que de jolies étoiles parsemaient le ciel, nous guidant vers le château.

      - Hagrid ! m'exclamai-je presque immédiatement que j'étais descendue en voyant le géant au loin

     Il parlait avec un jeune homme que je n'avais jamais vu: cheveux noirs très courts, des lunettes rondes et ne lui arrivant même pas à la taille.

     - Ah, Tess ! répondit-il en agrandissant le sourire qu'il avait déjà, J'espérais réussir à te voir avant la cérémonie !

     Anne me suivit jusque lui et le garçon se retourna pour nous sourire à toutes les deux.

     - Harry je te présente Tess, Tess je te présente Harry.

     Hagrid nous désigna à tour de rôle puis avec engouement, le dénommé Harry me tendit une main amicale.

     - Salut !

     - Salut, répondis-je en serrant sa main

     - Tu es Harry Potter ? intervint Anne derrière moi

     Il acquiesça d'un signe de tête.

     - J'ai entendu parler de toi dans les journaux, expliqua-t-elle, Et j'aime bien m'intéresser à l'actualité donc... Je m'appelle Anne au fait.

     Ces courtes présentations faites, Hagrid nous incita à tous monter dans un bateau avant qu'il n'en reste plus ou que nous arrivions en retard. Nous n'étions pas dérangées à l'idée de repartir avec Harry et un ami qu'il venait de se faire et qui se présenta comme étant "Ron Weasley".

     La traversée jusqu'au château fut tout simplement magique. Le soleil était depuis longtemps couché mais la lune levée - heureusement pas encore pleine - se reflétait à la surface de l'eau. J'imaginais quel genre d'animaux fantastiques pouvaient se trouver dans ce lac, s'il y avait des strangulots ou un kelpy voire même des boullus, qui sait ? Cette pensée me fit sourire plus que je ne le faisais déjà. Je penchai ma main pour toucher l'eau du bout des doigts. Elle était fraîche mais agréable à sentir. Les petites lumières chaudes provenant de Poudlard étaient de plus en plus nettes tout comme la pierre que j'arrivais à voir de loin. Il fallait dire que mes sens étaient développés, plus qu'ils n'étaient censés l'être bien sûr mais que c'était un immense avantage pour vivre des moments comme celui-ci, pleinement. J'avais maintenant hâte d'être à demain pour pouvoir retrouver la cour, immense, et observer de loin en silence la Forêt interdite dans laquelle je n'avais que très peu de fois pénétré.

     En attendant, les bateaux arrivèrent à bon port et nous pûmes entrer dans le château, ressentant immédiatement une chaleur réconfortante nous envahir.

     - J'ai toujours rêvé de voir ce que ça ferait, me souffla Anne alors que nous avancions

     Je lui souris en coin.

     - Et tu n'es pas au bout de tes surprises, Poudlard a tout à offrir, c'est la définition même de la magie dans tous les sens du terme.

     - Tu es déjà venue ici ?

     - J'ai grandi ici, expliquai-je avant de préciser, Je ne l'ai pas dit dans le train mais mes parents sont morts quand j'étais très, très jeune. C'est mon grand frère qui m'a élevée alors qu'il n'était pas encore majeur et toujours scolarisé ici. Alors j'ai grandis dans la salle commune des Poufsouffle, avec lui, et de temps en temps dans la cabane d'Hagrid et dans la salle de Défense Contre les Forces du Mal.

     Elle hocha doucement la tête.

     - C'est pour ça que tu n'as pas mentionné tes parents...

     Je la vis hésiter un instant, le regard baissé, puis elle releva la tête et me regarda avec grand sérieux.

     - Mon père est mort, à moi aussi. La différence c'est que j'ai eu le temps de le connaître et je me rends d'autant plus compte à quel point c'est une chance.

     Je lui souris doucement avant de prendre sa main. Le fait qu'elle ne m'ai pas non plus parler de son père m'avait mit sur la voie et j'avais envisagé qu'il ai finit comme le mien. Mais l'avoir connu cela voulait dire devoir faire un deuil...ça je ne pouvais l'imaginer.

     - Je n'ai jamais eu de père, seulement mon frère. Mais je suis désolée pour toi, ça a dû être très dur de surmonter ça.

     Elle haussa les épaules sans rien rajouter. Malgré tout, elle ne lâcha pas une seule seconde ma main.

     Nos regards se redirigèrent sur le professeur qui nous avait fait une rapide présentation du château lorsque nous marchions. Bien sûr, je savais déjà tout ce qu'il y avait à savoir et Anne semblait avoir déjà beaucoup apprit sur cet endroit, peut-être grâce à sa mère, me dis-je. En tout cas, notre marche prit fin lorsque nous nous arrêtâmes devant les portes de la grande salle. Soudain mon coeur s'emballa, comme si la réalisation du moment de la répartition venait de me frapper. Il était vrai que je n'en n'avais que très peu parlé avec mon frère, un peu plus avec le professeur Lupin dans mes lettres mais excepté cela, je savais seulement que ma famille était de Poufsouffle depuis toujours. Et je savais aussi que je n'avais pas l'âme d'une Poufsouffle, précisément parce qu'ils m'avaient toujours entourés depuis ma naissance et que malgré sa beauté, je ne m'étais jamais vraiment sentie à ma place dans ce dortoir. Du moins je sais qu'à sept ans - l'année d'où datent mes derniers clairs souvenirs - il y avait quelque chose en moi qui hurlait pour aller voler dehors plutôt que de rester à l'intérieur pour arroser des plantes. Je n'avais rien contre les plantes, bien sûr, juste une préférence pour le vol en tout genre.

     - Alors c'est donc vrai. Harry Potter est élève à Poudlard !

     Le professeur McGonagall - notre professeure référente - c'était visiblement absentée, et une voix me tira de mes rêveries. C'était un garçon de notre âge aux cheveux d'un blond si clair qu'ils penchaient vers le blanc et plaqués avec tant d'attention que je me demandais combien de temps il avait prit pour se coiffer. Il s'était avancé pour faire face à Harry, marchant devant avec Ron. Je ne compris pas exactement tout ce qu'il se passa, mais comme le garçon blond (qui annonça ensuite s'appeler Drago Malefoy) me faisait dos je ne vis que le visage du jeune Potter se crisper. Je crois qu'une sorte de mini dispute avait éclatée sur les amis et qui Harry devait choisir. Tout ça étant, ils se firent disputer par McGonagall lorsqu'elle revint.

     Revenant en arrière, le dénommé Drago me toisa du regard, sûrement humilié par la situation. J'avais eu le malheur de poser les yeux sur lui au mauvais moment. Il cracha:

     - Et toi ? Qu'est-ce que tu regardes ?

     Je le dévisageai un instant pour m'intéresser à son physique puis en souriant, je répondis juste:

     - J'aime beaucoup tes cheveux.

     Déconcerté, il ne sut même pas quoi répondre. De toute manière je n'avais plus de temps pour lui: les portes de la Grande Salle s'étaient ouvertes et nous entrions tous en groupe. En cet instant mon souffle se coupa. J'avais beau avoir passé huit ans ici, le spectacle de Poudlard était toujours le même, et je n'avais pas le moindre souvenir des six premières années de mon existence, c'était comme si celle-là n'était que la troisième dans le château. Un instant, rien qu'un, un tout petit, très court, je cru être l'une de ses élèves qui découvraient pour la première fois la magie du lieu, les bougies suspendues au plafond qui lui-même affichait un ciel étoilé divin. En cet instant rien ne comptait plus, rien à part la main d'Anne qui serra la mienne. Je jetai un regard dans sa direction et souris en voyant son émerveillement.

     Mais en rebaissant les yeux, je parcouru du regard les sièges des professeurs pour s'arrêter sur un homme vêtu d'un bandeau violet bien trop grand pour sa tête, recouvrant ses cheveux et le dessus de son front. Mon coeur se serra dans ma poitrine.

     - Bien, commença McGonagall lorsqu'elle monta sur l'estrade devant laquelle nous nous étions arrêtés, Avant de commencer, le professeur Dumbledore souhaiterait vous dire quelques mots...

     Toute la salle se tourna vers le majestueux directeur qui d'un sourire apaisant se leva. Lui aussi m'avait manqué, avec ses lunettes en demi-lune que j'avais toujours trouvé si belles.

     - Je vais vous énoncer quelques points du règlement intérieur; les premières années doivent savoir qu'il est formellement interdit à tous les élèves d'entrer dans la Forêt. D'autre part notre concierge Rusard (il le désigna d'un signe de la main) m'a chargé de vous rappeler que l'accès au couloir du troisième étage de l'aile droite est catégoriquement interdit à moins que vous ne teniez absolument à mourir dans d'atroces souffrances.

     Le discours habituel. Mais tous les élèves frissonnèrent, ce qui me fit soudain prendre conscience que nous étions observés par ce qui semblait être des centaines d'adolescents de douze à dix-huit ans assis autour des quatre immenses tables qui meublaient la salle. Je déglutis.

     - Merci, termina Dumbledore avant de se rasseoir et de reposer ses yeux sur le professeur McGonagall

     Cette dernière posa un vieux chapeau brun sur un tabouret au centre de l'estrade et déplia un parchemin.

     - Quand j'appellerai votre nom, vous vous avancerez. Je placerai alors le choixpeau sur votre tête et vous serrez répartis dans vos maisons.

     Les consignes étaient très simples, pourquoi me provoquaient-elles donc autant d'angoisse ? Mon coeur ne fit que s'accélérer lorsqu'elle reposa le regard sur la liste de nom et commença à appeler les élèves. Six furent appeler: deux à Serdaigle, un à Poufsouffle, un à Gryffondor et deux à Serpentard. A chaque fois, un tonnerre d'applaudissements se faisait entendre ainsi que des cris de joie et des sifflements de la part de la maison choisie. Quand le boucan cessa pour le dernier, la professeure de métamorphose leva à nouveau le chapeau et balayant la liste d'un regard je la vis retenir un sourire en coin avant d'annoncer:

     - Tess Dragonneau !

     Et je ne parvins pas à déglutir à nouveau, ma gorge était nouée. Je me retrouvai forcée de lâcher la main d'Anne (j'avais oublié que je la tenais encore) et de m'avancer en essayant tant bien que mal de respirer calmement. J'avais l'impression d'entendre mes pas résonner dans tout Poudlard, et mon souffle faire trembler les flammes des bougies. Lorsqu'enfin je m'assis sur le tabouret et que le choixpeau toucha ma tête, des centaines d'images me revinrent en tête.

     Je fus frappée par le nombre de souvenirs que j'avais ce qui m'amena à me demander comment devait être la tête des autres qui les avaient encore tous. Etait-ce ça que faisait le choixpeau ? Je voyais ce qu'il voyait aussi ?

     - Hum...très bien..., commença-t-il à marmonner en me faisant légèrement sursauter de surprise, Un passé dur...très dur...des souvenirs brouillés...une fille forte et courageuse...une famille de Poufsouffle...le choix me paraît assez évident...c'est bien sûr...

     Tout autour de moi se tut, mes yeux se fermèrent.

     - GRYFFONDOR !

     Je les rouvris instantanément. Le bruit revint d'un coup, les gryffondor hurlant de joie, tous debout à applaudir comme si j'étais soudainement le joyaux qu'il leur manquait. Anne se joignit à eux en souriant de toutes ses dents, je ne pu m'empêcher de sourire à mon tour. Les jambes tremblantes sous l'émotion je m'avançais vers ma table. Chaque pas me rendait plus confiante et cela ne fit que se renforcer quand je vis deux jeunes hommes d'environ trois ans de plus que moi me faire signe de les rejoindre. Je me dépêchais de m'asseoir devant eux en remarquant leur ressemblance frappante et leurs cheveux aussi roux que ceux de Ron.

     - Bienvenue à Gryffondor Tess Dragonneau ! me dit l'un d'eux

     - Merci ! Ça fait du bien d'avoir trouvé sa place parmi tous ces gens !

     Ils rirent avec moi.

     - Moi c'est Fred, et lui c'est George, enchaîna le second en se désignant lui puis son frère, On t'a vu toute tremblante et on a eu un peu pitié, tu veux un bonbon pour faire passer le stress ?

     Il me montra une boîte contenant des gelées si étranges que je refusais presque immédiatement. De toute façon je n'avais pas faim, à présent mes pensées n'étaient tournées que sur l'imposteur au siège de Défense Contre les Forces du Mal et sur McGonagall qui se rapprochait petit à petit de la lettre N.

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