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Chapitre 2 - Yellow

     - Alors ? Comment on fait pour y aller ? Et on va où d'ailleurs ? demandai-je en terminant d'enfiler ma chaussure

     Norbert à mes côtés ouvrit la porte et sortit. Dès que je le suivis, il la referma pour commencer à marcher.

     - Nous allons au chemin de traverse, me répondit le rouquin tandis que je le rejoignais dans sa marche

     Je fronçais les sourcils.

     - Le chemin de traverse ? répétai-je, Tu ne m'en as jamais parlé.

     - J'ai un peu oublié pour être honnête, j'étais plus concentré à t'apprendre tout ce qu'il fallait sur les animaux fantastiques, je n'ai pas pensé au reste.

     Il semblait légèrement gêné, c'est pourquoi je lui adressai un sourire rassurant qu'il me rendit. Souvent, il n'y avait pas besoin de mots entre nous, même si j'avais tendance à poser beaucoup de questions.

     - Et donc comment est-ce qu'on va à ce fameux chemin ? repris-je

     - Et bien nous avons la chance d'habiter à Londres alors pas besoin de magie pour se rendre au premier endroit, juste de nos jambes. Et j'insiste sur les jambes, pas d'ailes d'accord ?

     Il me lança un regard sérieux, un de ces regards qu'il n'adressait jamais sauf quand c'était vraiment nécessaire. J'hochai donc la tête avec tout autant de conviction et il sembla satisfait de cette réponse muette.

     - Notre destination s'appelle le Chaudron Baveur, situé au Charing Cross Road, continua mon frère, C'est une sorte de bar, un pub si tu veux, mais comme il appartient au monde des sorciers il est dissimulé des yeux des moldus. Il est entre une librairie et une autre boutique, de musique je crois. Le Chemin de traverse se trouve derrière ce pub mais ne t'en fais pas, tu comprendras quand on y serra.

     Ainsi, j'acquiesçai juste d'un signe de la tête en gardant mon même sourire. Norbert me guida à travers Londres - savant pertinemment bien que même à ses côtés je pourrais me perdre - et ce sur plusieurs longs mètres. Avec le temps, je m'étais habituée à marcher dans les rues avec autour de moi des moldus. Parfois je réalisais que nous étions différents, eux et moi, mais en soit j'étais différente de tout le monde, bien au delà de mon statut de sorcière.
     Qu'importe les différences, Norbert me mena jusqu'à son pub en un rien de temps. Lorsque nous entrâmes, je fus surprise de voir parmi tous ces gens des géants, des elfes de maisons, et juste des sorciers. Je savais bien que mon frère et moi n'étions pas les seuls à Londres mais voir ainsi une telle diversité me fit chaud au coeur.
     Personne ne se retourna lorsque nous passâmes. Norbert me tenait fermement par la main et s'assurait que je le suivais bien tandis qu'il avançait jusqu'au mur du fond. Perplexe, je le regardais les sourcils froncés.

     - C'est derrière ce mur qu'on doit aller ? osai-je demander

     Il hocha la tête avec un sourire avant de lever sa main devant les briques et de chercher quelque chose du regard. Les yeux plissés, il scrutait tout, puis soudain son doigt se posa sur une brique précise qu'il poussa. Un déclic retentit, faisant sourire le rouquin qui recula, moi l'imitant. Lorsque mes yeux se posèrent sur le mur, je fis face à un nouveau spectacle magique: les briques se décalèrent chacune, effaçant le mur, et soudainement une rue était apparut devant nous. J'y voyais de nombreux magasins, tous différents, et de nombreux sorciers marchant devant, tous différents eux aussi. La bouche entrouverte, j'admirais les briques s'arrêter.

     J'avais beau faire parti du monde de la magie, ses oeuvres ne cesseraient jamais de m'impressionner et de me faire rêver tel une petite fille redécouvrant son univers.

     - Le chemin de traverse, annonça fièrement mon frère qui souriait avant de s'engager dans ce fameux chemin

     Je le suivis, souriant à mon tour. En avançant je vis des échoppes de toute sorte décorer la rue, toutes avec des inscriptions et noms originaux qui me poussèrent à me demander comment leur propriétaire les avait choisis. Si certains magasins étaient rouges, bruns ou blanc comme la norme, d'autres étaient bleus voire violets ou dans des mélanges de couleurs fantaisistes qui me donnèrent envie d'y entrer. Cela se voyait que les bâtiments étaient anciens, certains poussiéreux et abimés, mais cela rajoutait un charme à l'endroit. J'avais toujours eu un faible pour les vieilles choses qualifiées de "vintage" par certains, pour moi c'était ce qu'il y avait de plus beau.

     - Donc, reprit Norbert en sortant la liste des fournitures de sa poche, Voilà tout ce que nous devons acheter. Par quoi souhaites-tu commencer ?

     Je regardai la liste d'un oeil curieux puis le Chemin de traverse. Grand comme il était, j'étais sûre de me perdre si je ne restai pas près de mon frère.

     - Etant donné que je ne connais pas vraiment l'endroit, je vais me reposer sur toi, répondis-je avec un sourire d'excuse

     Cela décrocha un sourire au rouquin qui hocha la tête.

     - J'aurais dû y penser. Suis moi, on va faire le tour et s'arrêter là où il le faut.

     Sur ces mots, nous reprîmes notre marche en silence. Norbert ralentissait devant les boutiques pour me laisser admirer leur devanture, des étoiles illuminant mes yeux, puis nous repartions tranquillement. Il me fit aller acheter des livres, plusieurs gros manuels, et un chaudron classique avant que nous nous arrêtions face à un vendeur d'animaux de compagnie.

     - Doogle serait très vexé si je prenais un animal, assurai-je en m'arrêtant pour caresser le pelage d'un persan blanc

     - Ça, c'est certain, sourit mon frère, Mais Doogle est toujours vexé peut importe ce qu'on fait ! Et puis tu ne pourras pas l'emmener à Poudlard avec toi, par conséquent...si tu souhaites quand même prendre un animal autorisé, je ne dis pas non.

     Je m'étais penchée pour mieux approcher mon nouvel ami à poils mais les mots de Norbert me firent me relever. Je sentis mon sourire se dissiper légèrement.

     - Je ne pourrai pas l'emmener avec moi, répétais-je lentement

     - J'ai conscience que ce sera dur, mais je prendrai soin de lui. Et puis tu le reverras à chaque vacances !

     - C'est que...

     Les mots glissèrent dans ma gorge à une vitesse folle, à tel point que ma langue n'eut pas le temps de les rattraper.

     - Enfin... je ne sais pas, on n'a jamais été séparés avec Doogle, jamais.

     Un sourire réconfortant fut tout ce que j'obtenus.

     - Et si...on essayait d'oublier ça pour l'instant et qu'on en reparlait plus tard ? proposa Norbert, Je pourrai toujours essayer de négocier quelque chose avec je ne sais qui pour qu'il vienne, mais là maintenant nous devons terminer les courses, d'accord ?

     - D'accord, répondis-je en prenant une grande inspiration avant de sourire sincèrement, Revenons aux courses, qu'est-ce qu'il nous reste ?

     Mon frère ressortit de sa poche son parchemin froissé et je vis que nous étions allés dans presque chacune des boutiques, à l'exception d'une. Un pic de curiosité naquit en moi, et immédiatement je commençais à m'imaginer ce que je pourrais encore trouver de fabuleux là-bas.

     - Ollivander, me sortit de mes pensées Norbert, La seule chose qu'il te manque c'est une baguette.

     - Bien sûr ! m'exclamai-je avec une soudaine énergie naissante, Oh je me demande à quoi est-ce qu'elle va ressembler ! Le rêve se serait de retrouver l'arbre dans lequel elle a été forgée et de remercier le botruc qui en a prit soin pendant tout ce temps !

     N'importe qui m'aurait regardé avec de gros yeux et des sourcils hauts avant de s'écarter pour se moquer dans un rire dissimulé. N'importe qui sauf Norbert, presque attendrit par mes exclamations.

     - Pardon, pardon, je ne veux pas commencer à m'emporter, me repris-je en m'efforçant de refouler cette émotion, On peut y aller calmement, c'est bon.

     Je souris. En chemin, Norbert me répéta encore que je n'avais pas besoin de m'excuser et que mon rêve était très beau. Peu de gens savent que les Botruc prennent soin des arbres et que depuis toujours, c'est dans ceux qu'ils habitent que sont coupées les branches permettant la fabrication des baguettes. Mais ceux qui savent ceux-ci savent aussi qu'il est très dangereux d'essayer, à moins bien sûr d'offrir à l'animal fantastique quelques cloportes le temps de récupérer le bois.
     Tandis que nous avancions dans la bonne humeur du Chemin de traverse, je me figurais mentalement toutes les formes que ma future baguette pouvait avoir. Je savais que ma réponse serait bientôt mienne lorsque la grande enseigne d'Ollivander se glissa sous mes yeux ébahis et brillants de hâte. Je vis une jeune fille en sortir au moment même où nous nous arrêtions de marcher. Elle était accompagnée d'un jeune garçon probablement de son âge - les deux ayant l'air d'avoir le mien - et d'une femme. Aucun doute, c'était la mère du garçon, mais de la fille ? J'en doutais fort. Ses cheveux châtains contrastaient avec le blond platine des deux autres, et de jolies taches de rousseurs parcouraient son visage clair. Lorsque son regard croisa le mien par hasard, elle sourit timidement et je fis de même. Mais très vite, elle accéléra et je la vis s'éloigner.

     - Tu la connais ?

     Je me tournai vers mon frère.

     - Absolument pas, mais peut-être un jour si on se croise à Poudlard !

     Sur ces derniers mots, Norbert m'indiqua de rentrer seule, près à attendre que je revienne. Je songeais à Doogle en poussant la porte, à quel point j'aurais aimé qu'il soit là pour ce moment important, étant donné qu'il avait toujours été là et puis que nous en avions parlé un peu plus tôt. Et puis un second visage se dessina dans mon esprit, le visage de Lupin. Un sourire étira mes lèvres et me fit refermer la porte derrière moi avant de lancer avec entrain:

     - Bonjour !

     Je ne vis personne. Curieuse, j'avançais tout de même en jetant des coups d'oeils aux alentours.

     - Bonjour, répétai-je un peu plus fort, Il y a quelqu'un ?

     L'espace d'un instant, mon regard se leva sur les immenses étagères remplies à craquer de baguettes. Chaque étui était d'une couleur différente, et rangé de manière désinvolte. A vrai dire, tout l'était un peu ici. L'organisation avait du manquer à l'appel lors de la création de la boutique mais cela rendait à mes yeux l'endroit encore plus merveilleux.

     - Je suis là, je suis là !

     La voix venait de l'arrière-boutique et rapidement, je vis un vieil homme apparaître. Ses habits étaient distingués mais poussiéreux, cela me rappelait Norbert après avoir nettoyé les restes de Serpencendre.

     - Bonjour, me salua l'arrivant qui m'examina avec attention

     Le silence s'installant me fit jouer nerveusement avec mes mains. Il semblait plongé dans une réflexion profonde que je n'osai pas déranger. Mais quand il se réveilla, il abordait un air décidé et sûr.

     - Pardonne mes mauvaises manières, je ne t'ai même pas demandé ton nom ! s'excusa l'homme avant de s'éloigner vers les étagères

     - Il n'y a pas de mal. Je m'appelle Tess, Tess Dragonneau.

     - Tess..., répéta-t-il faiblement en laissant un rapide silence, Tess je crois que j'ai trouvé ce que tu es venue chercher.

     Il revint avec en main un étui, il le posa au milieu des papiers sur son bureau et en sortit une baguette d'environ trente centimètres.

     -  Essayons celle-là.

     Je la pris délicatement sans trop savoir quoi faire puis donnai un petit coup en avant. Un sort en jaillit et atteignit le plafond. Une légère odeur de brûlé enveloppa l'air mais seule une petite trace noire était visible sur le bois. Heureusement, je n'avais provoqué qu'une petite brûlure insignifiante.

     - Désolée, c'était pas volontaire, souris-je nerveusement

     - Je sais bien, ne t'en fais pas. Nous allons en essayer une autre !

     Ollivander s'en alla et revint comme la fois précédente avec une seconde baguette qui me fit cette fois-ci exploser une tasse. Puis la troisième fois, c'est l'objet qui me propulsa en arrière contre la porte. Mais refusant tous deux d'abandonner après ces trois échecs, le vendeur réfléchit attentivement puis me fit signe d'approcher. Je suivis ses ordres et m'arrêtai à ses côtés face à l'immensité de la boutique.

     - A toi de me dire celle que tu ressens.

     Il avait prononcé ces mots très simplement, comme s'il s'agissait d'une évidence. Mais en même temps, je lus dans ses yeux que c'était la première fois qu'il expérimentait cette technique de laisser le sorcier trouver sa baguette. Cette pensée fit s'accélérer mon coeur malgré ma promesse intérieure de ne jamais céder à la panique. Je regardai dans tous les sens les étagères de haut en bas puis je me stoppai.

     - Peut-être celle-là, osai-je en désignant un étui

     Ollivander suivit mon doigt pointant celui juste devant moi, à moins d'un mètre, et le prit. Il en sortit la baguette et me la tendit, attendant. Je ne savais pas ce qui se produirait ensuite mais dans une grande inspiration j'agitai l'objet. Cette fois, rien n'explosa, rien ne brûla, et je n'atterri pas dos contre porte. Une lumière dorée s'échappa du bois de pin, étincelante. Je dû plisser mes yeux le temps qu'elle ne se calme sans pouvoir néanmoins réprimer un sourire laissant apparaître toutes mes dents.

     - Je crois que cette fois, c'est la bonne, sourit Ollivander, Bois de pin, 35,5 centimètres et contenant une plume d'Oiseau-tonnerre.

     Mes yeux se relevèrent immédiatement de l'objet sur le vendeur. Ce dernier marqua une pause.

     - Autrement dit, ta baguette est extrêmement puissante mais difficile à manier.

     - Je pense que pour moi, ça ira.

     Un sourire confiant s'étala sur mon visage tandis que je laissais avec certitude deux grandes et éblouissantes ailes sortir de mon dos. Elles étaient aussi dorées que la foudre tout juste tombée et aussi majestueuses qu'un éclair libre dansant dans le vent. Un battement rapide fit frémir quelques feuilles à l'inverse d'Ollivander qui lui, ne bougea pas. Ses yeux brillaient mais il n'eut pas peur, il était seulement surpris.

     - Oui..., souffla-t-il, Je crois que pour toi, ça ira.

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