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N°11 { Don't annoy a robot }

Dessin de Metapika !

Merci à elle ;)

*** ***

Lorsque Mettaton a décidé de venir rendre visite à son cousin, il n'a sûrement pas prévu de le trouver en compagnie du jeune Papyrus, ce petit squelette qu'il a déjà eu l'occasion de croiser plusieurs fois.

Certes Papyrus est plutôt timide et introverti, mais le robot a toujours vu briller dans son regard une certaine étincelle, une envie de faire ses preuves et d'évoluer. Or, aujourd'hui, le squelette semble éteint, épuisé, à bout. Roulé en boule dans le lit de Napstablook, il n'ose pas regarder Mettaton et garde les yeux rivés vers le sol.

Confus, Mettaton jette un œil à son cousin. Celui-ci lui tourne le dos, étant retourné à la cuisine pour faire une boisson chaude à l'enfant. A dire vrai, celui aux cheveux noirs n'a jamais compris pourquoi son cadet avait voulu emménager dans un si petit studio, alors qu'il pourrait avoir une véritable villa.

« ... Donc, hum ... débute-t-il pour briser la glace. Qu'est-ce qui se passe ? »

Napstablook quitte le plan de travail pour parvenir au lit, invite Papyrus à s'assoir et lui donne délicatement la tasse, avant de revenir vers Mettaton pour chuchoter, histoire de ne pas déranger de trop l'enfant :

« J'ai pris Papyrus avec moi afin de m'occuper convenablement de lui.

- ... Gaster est d'accord ?

- Il n'a pas le choix. »

Mettaton fronce légèrement les sourcils :

« ... Napsta, j'espère que vous ne vous êtes pas disputés. C'est lui qui a créé nos corps robotiques, et il doit encore te faire de améliorations. Je ne veux pas qu'un différend le pousse à ne plus s'occuper de nous, voir à nous retirer nos corps. »

Le cadet le regarde sans la moindre émotion. Il aimerait le fusiller du regard ou bien hausser les épaules, mais comme d'habitude ses membres ne lui obéissent pas comme il veut. Alors il répond de sa voix flegmatique :

« Gaster est plus mature que cela. Ce n'est pas une dispute qui l'empêchera de faire son travail. De toute façon, s'il voulait récupérer son fils, il serait déjà venu le chercher. »

Il lui tourne le dos mais Mettaton lui saisit le bras :

« Napstablook, sérieusement, ne joue pas avec le feu. On est des personnalités publiques, on ne peut pas se permettre d'agir sans réfléchir. Ta cote de popularité a déjà baissé à cause de ...

- De quoi ? Mon comportement ? Lorsque cette fane m'a dragué, j'aurai dû faire semblant de m'intéresser à elle ?

- En partie, oui ! Je sais pas, lui sortir un beau mensonge qui fait rêvé n'importe quel fan : 'Tu es magnifique, mais malheureusement mon âme appartient au show business ! ' Ton impassibilité te donne un côté mystérieux qui les fait toutes craquées, alors comprends bien qu'il y en aura d'autres qui viendront te séduire ! Donc si tu fais comme avec l'autre et que tu sors à chaque nana 'J'ai mieux à faire' avant de continuer ta route en les ignorant, on va perdre la majorité du public ! »

Napstablook dégage son épaule froidement. Il déteste revenir à ce sujet de conversation. Comment le voit Mettaton au juste ? Comme un objet, un accessoire qui lui permet de garder leur succès ? Il n'aime pas penser cela, car il connait son ainé et sait que c'est quelqu'un de bien, quelqu'un dont il a toujours été proche. Mais plus leur carrière avance, plus il a la désagréable impression qu'elle les éloigne.

« ... Je suis désolé, je ne veux pas te mettre dans l'embarra. »

Mettaton l'observe, avant de passer une main dans ses cheveux ébènes en soupirant :

« ... pas de soucis Nap ... on est tous sur les nerfs je pense ... »

L'ainé observe Papyrus un instant avant de revenir sur le robot bleuté :

« S'il vient vivre ici, tu as donc récupéré ses affaires ?

- Pas encore. Je cherche le bon moment pour y aller, mais je ne veux pas laisser Papyrus tout seul pour l'instant.

- ... Je vois ... »

Mettaton lui fait un petit sourire :

« Tu veux que j'aille les chercher moi ? »

Surpris, Napstablook plonge son regard dans celui de son cousin :

« ... Je ... ça ne te dérange pas ?

- Pas du tout, au contraire. Ça me ferait plaisir de te rendre service. »

L'ainé vient lui ébouriffer les cheveux et, comme d'habitude, le plus petit remercie son corps d'être incapable de rougir. Son cousin parvient toujours à tourner la situation en sa faveur, que ce soit voulu ou non ... Mais il faut dire aussi que Napstablook est beaucoup trop faible fasse à son ainé, lui pardonnant un peu tout et n'importe quoi.

« Bon ... Je te laisse faire alors.

- Ahah, compris, j'y vais de ce pas~ »

Mettaton lui sourit une dernière fois puis quitte le studio, de façon à se rendre chez la famille squelette ... sans s'apercevoir que Sans s'est téléporté dans son dos, et qu'il se dirige vers l'appartement de Napstablook chez qui il vient à toquer.

Napstablook qui vient évidemment ouvrir non sans être surpris, puis enragé à la vue du juge :

« Que veux-tu ? interroge-t-il. Sache que je ne compte pas vous rendre Papyrus. »

Sans secoue le crâne :

« Je viens pas le récupérer Nap', mais j'ai besoin de lui parler.

- Ne m'appelle pas ainsi. Et je ne pense pas qu'il soit en état de ..

- Napstablook, sérieusement. Je dois lui parler d'Aggro. »

Le robot se tait quelques secondes, pour reprendre avec – un semblant – de scepticisme :

« Parler d'Aggro ?

- Ouaip. J'ai discuté avec certains monstres, et visiblement ce nouveau gosse n'est pas aussi sage qu'il y parait. Et si c'est bien le cas ... j'ai des raisons de croire qu'il a causé l'état de Pap's. »

La poignée se tord dans la paume de Napstablook, qui n'a définitivement pas envie de rire.

« ... Tu as cinq minutes. »

Sans hoche la tête et entre dans la demeure.

*** ***

Mettaton a toujours apprécié Snowdine. Son corps robotique lui permet de supporter aisément le froid environnant et, malgré la neige, ce petit village est l'endroit le plus chaleureux de tout l'Underground à ses yeux. Bon, cela est peut-être dû à la présence du café de Grillby et Muffet, qui dégage une atmosphère accueillante et festive à chaque instant.

D'ailleurs, le robot ne peut s'empêcher de jeter un œil à l'intérieur lorsqu'il passe devant. Son regard est immédiatement attiré par les nuances azures de l'homme feu, et son corps cesse de bouger malgré lui. Grillby est hypnotisant, comme chaque jour. Pourvu d'une robe à volant mauve et noir, son tendre sourire a de quoi faire fondre n'importe qui.

« ... mm...le vert lui va mieux ... » chuchote Mettaton, davantage pour lui-même que pour quiconque d'autres.

Il ne cesse de répéter qu'il ne comprend pas la popularité de l'homme feu, mais c'est un mensonge. Bien sûr qu'il comprend pourquoi tout le monde l'apprécie : Grillby est gentil, adorable même, irréprochable physiquement et mentalement. Un petit être de pureté qu'on aimerait saisir, posséder, garder pour soi.

Le robot se sent rougir, détourne nerveusement le regard en se mordant la langue. A quoi pense-t-il ? Il tergiverse de trop, comme à chaque fois qu'il voit le barman. Cela l'embarrasse, il s'empresse de reprendre sa route.

Il est bien la dernière personne à pouvoir posséder Grillby. Ils ne se sont parlés que de rares fois, lors de discussions très courtes en compagnie de leurs amis. Et Mettaton a bien vu que son statut de 'star' ne faisant aucun effet à l'homme feu.

Grillby est ... trop 'pur'. Il ne se soucie pas de l'apparence ou du rôle de quelqu'un. Il s'intéresse davantage à la personnalité des gens.

Et Mettaton sait que sa vraie personnalité est ...

Il secoue la tête, cesse une nouvelle fois sa marche lorsqu'il parvient devant la maison de Papyrus. Ce n'est pas le moment de déprimer. Ce n'est JAMAIS le moment de déprimer. Il est Mettaton, la star de l'Underground, celui qui donne le sourire à tous ses fans !

Alors comme chaque jour, comme chaque instant, il reprend son sourire de façade.

Il toque à la porte.

[ Et il tressaille ]

On lui a fait savoir la venue d'Aggro, qui implique l'arrêt de tout RESET pour le moment. Mais il ne s'attendait certainement pas à tomber sur ce gamin un jour où l'autre, encore moins en venant ici. Le petit n'habite-t-il pas chez Toriel, avec Frisk ?

Le robot se sent mal à l'aise, ne le salut pas immédiatement. Les yeux orangés de l'enfant lui rappellent les pupilles intimidantes et impartiales de Gaster. Ces pupilles qu'il trouve terrifiantes.

[Mettaton a peur de Gaster, encore l'un de ses nombreux secrets]

Il y a un silence terriblement pesant qui pousse le robot à secouer la tête pour se reprendre, faire comme si de rien n'était :

« Hey, bonjour ! Tu es Aggro je présume ? demande-t-il avec gentillesse.

- Pourquoi tu souris ? »

Une réponse froide qui déstabilise à nouveau le robot, mais il se reprend bien plus vite cette fois :

« Parce que nous avons là une belle journée et que je fais la connaissance d'une nouvelle personne. N'est-ce pas suffisant pour être heureux ?

- ... Mais toi t'es pas heureux. »

L'âme du robot se serre, mais son visage ne le trahi pas :

« Ahah, bien sûr que je suis heureux ~ Gaster et Frisk sont là ? J'ai besoin d'entrée.

- C'est vrai que les gens ne t'aiment que pour ta célébrité ? »

Cette fois son sourire disparait. Mettaton reste muet, fixe le gamin, se demande s'il a bien entendu ses mots, s'il n'a pas halluciné. Mais le petit le regarde tel un prédateur guettant sa proie, un prédateur qui cherche à effrayer sa cible, qui attend qu'elle se mette à paniquer.

Le robot déteste ce genre de regard.

Il ignore l'enfant, le dépasse, le bouscule même, pour gagner les escaliers qu'il grimpe quatre à quatre.

Aggro l'observe, laisse entrevoir une légère surprise, avant de reprendre rapidement sa neutralité pour se précipiter à la suite du robot, bien que ses petites jambes ne lui permettent pas d'aller bien vite.

« Gaster pourrait s'énerver. Tu n'as pas le droit d'entrer sans permission. »

L'adulte peste :

« Les enfants devraient s'occuper de leurs affaires. »

Mais Aggro l'ignore, voir se présente insistant :

« Gaster va te retirer ton corps si tu le mets en colère. »

Mettaton se fige, pris d'une sueur froide. Pourquoi ce gosse lui sort-il une telle chose ? Pourquoi maintenant, alors qu'il est déjà terrifié par cette idée, surtout en ayant appris que Napstablook était en froid avec le scientifique ?

Il se retourne lentement vers le gamin. S'il avait été humain, il serait devenu livide.

Aggro est ... terrifiant. Ce n'est pas un enfant normal. Ce n'est pas un enfant tout court. Et malgré son apparence humaine, malgré son regard de monstre ... le robot comprend bien qu'il n'est d'aucune des deux races. Ce môme est un être dangereux.

Un chasseur qui se camoufle derrière une frêle apparence.

« ... »

Mettaton est pris d'un frisson. Un frisson qui ternit son regard, qui rend son visage tout aussi impassible que celui de l'enfant, alors qu'une colère sourde émane de son âme, que l'aura autour de lui se fait plus froide, tout comme sa voix qui devient glaciale :

« Qu'as-tu derrière la tête ? » interroge-t-il, faisant un pas vers Aggro.

L'enfant l'observe sans vaciller alors que Mettaton fronce les sourcils :

« Me balancer de telles choses alors que tu ne me connais pas ... Et ne viens pas me faire croire que tu as entendu de tel propos de la part de Frisk ou Gaster. Ils ont tous deux la décence de tenir leur langue, eux. »

Il s'approche encore et cette fois Aggro semble sentir le danger puisqu'il recule d'un pas.

« Je ne sais pas d'où tu sors, et je me moque bien de savoir que Frisk et Gaster t'aient adopté. On en a tué pour moins que ça ici. »

Il saisit brusquement le petit par le col et le soulève, ses pupilles robotiques se changeant en cible alors que sa poigne fait grimacer l'enfant :

« Donc fais profil bas, avant que je ne me mette vraiment en colère. »

Il le relâche abruptement, lui lance un dernier regard emplit de fureur avant de se détourner de lui pour gagner à nouveau la chambre de Papyrus dans laquelle il entre, pour y récupérer les affaires qui lui semblent vraiment nécessaires telles que des vêtements. Il s'empresse de remplir deux-trois sacs, n'ayant plus la moindre envie de s'attarder ici, surtout par peur soudaine de croiser Gaster.

Heureusement pour lui, il repart sans croiser quiconque, pas même Aggro qui a fui il ne sait où.

Mais le regard de l'enfant ne veut plus quitter son esprit ...

*** ***

Chara saisit que quelque chose ne va pas. Évidemment, tout le monde dans l'Underground est sur les nerfs quant à l'absence de Reset, mais il n'y a pas que ça. Ses plus proches amis paraissent distants sans qu'il n'en comprenne réellement la raison.

« Muffet, tout va bien ? » interroge-t-il en voyant sa meilleure amie aussi distraite pendant son service.

Elle semble tirée de ses pensées, hésite, puis fuit son regard, maugréant un faible « ça va » avant de s'éloigner.

Et il comprend encore moins. Lui fait elle la tête ? Il n'a pas souvenir de l'avoir blessé de quelque façon que ce soit. Mais il n'est pas le seul à avoir remarqué son état : Grillby parait également inquiet pour elle, et Frisk a fait savoir que la femme araignée semblait le fuir.

Cela ne fait qu'inquiéter davantage Chara qui n'a aucune idée de comment réconforter sa plus proche amie. Muffet est habituellement celle qui réconforte les autres, et non l'inverse. Il a dû lui arriver quelque chose d'important pour qu'elle réagisse de la sorte, mais le mortel connait sa propre délicatesse et sait qu'il ne pourra pas l'interroger avec du tact, pas sans la blesser davantage.

Il soupir et vient prendre place au bar, où son menton vient prendre appuie sur sa main. Son regard se lève vers Grillby qui l'observe fébrilement :

« ... Tu n'arrives pas à lui parler non plus ? demande Chara.

- ... Effectivement ... Quand je l'interroge, elle détourne le sujet ... »

Le barman jette un œil à la serveuse avant de soupirer doucement et de se reconcentrer sur l'humain. Il lui fait un pauvre sourire avant de lui tourner le dos pour préparer un chocolat chaud, puis refaire face à Chara pour lui donner la boisson.

« Mais ... je n'ai rien commandé ! s'étonne le jeune prince.

- Cadeau de la maison, pour que tu retrouves ton joli sourire ! »

Chara observe l'homme feu avec ahurissement, de douces rougeurs venant s'emparer de ses joues avant qu'il ne se mette à rire :

« Aah Grill, ne t'étonne pas d'attirer des prétendants avec de telles phrases ! »

Le barman bleuit d'embarra :

« Q... Qu'est-ce que tu racontes ... ? Je suis juste honnête ...

- Je sais, je sais ... Ahah, merci, tu es gentil. »

Ils se sourient gentiment, un peu plus détendus, bien que leur inquiétude persiste.

Chara fini par quitter la bar à regret, sans avoir pu reparler à Muffet. Anxieux, ses pas crissent au contact de la neige alors qu'il se frotte la nuque, son soupir émettant une légère buée sous le froid environnant. L'heure bien avancée lui annonce qu'il est temps de rentrer chez lui ...

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