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XII - Intermède Ludique - Partie 1

Printemps 1875 — Arkhess

Les jours passèrent à Arkhess, ramenant avec eux le doux printemps tant attendu des habitants. Mars laissa place à avril, puis mai. Les bourgeons fleurissaient et un timide soleil daignait réchauffer la capitale de ses rayons.

À l'image de la météo, Lunera était radieuse. Avec l'aide de Solèna, elle menait le château d'une main maîtresse, tout en s'attirant les faveurs du peuple. En effet, sous l'impulsion de Solèna, la reine avait lancé des chantiers de grande envergure : des hôpitaux, des écoles, des maisons décentes pour les basses-villes, tout y passait. Le tout grâce au saisissement de la fortune colossale de Sawse et des ministres. De même, les impôts furent baissés à un niveau plus raisonnable, permettant ainsi aux populations les plus pauvres de retrouver un semblant de quotidien.

Des groupuscules hostiles à son égard, sûrement menés par le patriarche Dlavonine, ne manquaient cependant pas une occasion de médire de sa politique, jugée trop laxiste, mais ils étaient minoritaires et leurs voix n'étaient pas entendues.

Ariès n'avait pas eu de nouveaux problèmes avec les nobles, merci pour elle. Parfois, elle recevait la visite de Dame Dediaja, qui venait prendre un thé. Une fois, ce fut même la matriarche Tayitoma qui vint la bénir de sa présence. Cependant, ni Dlavonine, ni aucun de ses comparses sots ne venaient au château. La tante Nani passait souvent, ramenant toujours avec elle diverses brioches et pâtisseries confectionnées par ses soins.

La reine travaillait avec acharnement toute la matinée afin de se dégager un petit temps, en début d'après-midi, qu'elle passait en compagnie des frères majors. Elle organisait même ses réunions, conférences et autres mondanités en dehors de cette heure, aussi précieuse que de l'or à ses yeux. À force, s'en était devenu une routine, si bien quand l'un manquait à l'appel, les autres s'inquiétaient.

Sous l'oeil, tantôt moqueur, tantôt calculateur, d'Akman, Lunera multipliait les duels avec Arkh où ce dernier ne cessait de lui montrer de multiples feintes et coups spéciaux, qu'il jugeait décisifs lors d'un combat. À ses côtés, la reine affinait sa technique. Akman remarquait d'ailleurs que la souveraine se radoucissait aux côtés de son frère, et que celui-ci paraissait plus joyeux également.

Outre ces duels endiablés, les majors conversaient beaucoup avec la reine. Ils avaient toujours de formidables histoires à raconter, et chaque fois que Lunera remontait dans son cabinet, elle avait des étoiles plein les yeux. Le temps passé avec son entourage était précieux. Elle les aimait vraiment de tous son coeur ; Arkh, Akman, Solèna, Aria et tout ceux qu'elle côtoyait au quotidien. De tels sentiments, une telle paix intérieure, Lunera n'avait jamais connu ça. En fait, changer de nom lui avait aussi fait changer de vie.

☾☾☾

16 juin 1875 — Arkhess

Ce fut donc en plein milieu du mois de juin, à l'issue d'un entraînement particulièrement intense du corps d'armes d'Arkhess, que les majors rentraient chez eux, bavardant allègrement. Une fois devant le seuil de la porte de leur humble demeure, Akman fit volte-face.

— J'ai oublié quelque chose au château, je reviens.

— Tu as oublié quoi ? demanda Arkh en introduisant la clé dans la serrure.

— Trois fois rien, juste une dague.

— Bah, elle est ici, non ? répondit-il en désignant son fourreau, dont on voyait nettement le manche bleuté d'un coutelas.

— Non... tu ne comprends pas, c'est mon autre dague...

— Mais tu n'en as jamais eu, de ce que je sache ?

— Oh, Arkh, tu poses trop de questions !

Surpris, son frère se tut. Il s'apprêta à lui proposer de l'accompagner mais à peine fit-il que :

— Non, non... prépare-moi un thé, je ne serais pas long.

Et il s'en alla d'un pas rapide. Arkh resta à observer sa silhouette s'éloigner, les yeux écarquillés. Il poussa ensuite la porte de son coude, en levant les yeux au ciel.

Qu'est-ce qu'il peut être bizarre, parfois !

☾☾☾

Akman pressait le pas vers le domaine royal tout en jetant des regards derrière son épaule, pour s'assurer que son frère ne le suivait pas. Une fois à bonne distance, il bifurqua dans une petite ruelle où il avait convenu un rendez-vous. Dans la petite rue sombre, les rayons du soleil couchant ne passaient même pas. C'était un endroit propice pour conclure quelque magouille.

Fronçant le nez à l'odeur d'urine rance qui flottait dans l'air, Akman s'engouffra dans les ténèbres de la ruelle et marcha vers une silhouette encapuchonnée qui semblait l'attendre.

— Psssst... Aria, chuchota Akman. Je suis là !

— Akman ? C'est toi ? répondit la jeune femme.

Le major s'avança près d'elle et put enfin voir son joli visage et ses belles boucles blondes sous le capuchon noir de sa large cape.

— Tu aurais pu trouver mieux comme lieu de rendez-vous ! ronchonna-t-elle, en faisant la moue.

— Oh, cesse donc tes jérémia-

— Une femme aussi élégante que moi n'a pas à traînailler dans cette rue sale !

— Ma parole, passes-tu autant de temps auprès de Sawse au point de reprendre ses expressions ?

— Hé ! s'écria-t-elle, piquée au vif.

Balayant ses protestations d'un revers de main, Akman poursuivit.

— Je t'ai déjà expliqué pourquoi nous nous voyons ici.

— C'est certain que le château ne convenait pas ! rétorqua-t-elle, cassante. Qu'aurais-je l'air d'être, avec la cape de la reine sur moi ? On me prendrait pour une voleuse !

Elle se prit le visage dans les mains.

— Mon Dieu, mon Dieu... se plaignit-elle. Si l'on s'apercevait que j'ai pénétré les appartements de la reine par effraction...

— Ce n'est pas bien grave, voyons !

— Comment peux-tu me dire ça avec autant de nonchalance ? s'écria-t-elle, effarée de son indolence.

— Je te rappelle que tu étais partante !

— C'était avant que... Oh... Enfin... À quoi bon lutter... que faut-il faire ? demanda-t-elle finalement, résignée.

Elle se radoucit, quoiqu'un sentiment de dépit persistait dans ses paroles et expressions.

— D'abord, je vais transformer ton visage en celui de la reine... Ensuite, tu iras chez nous et je te fais confiance pour le reste.

Aria frissonna à cette idée. Un vol dans les effets de la reine suivi d'une usurpation d'identité... Pourquoi avait-elle accepté de marcher dans le plan d'Akman ?

— J'espère que tes sortilèges sont sûrs... Je n'aimerais pas-

— Je l'ai trouvé dans une section de livres pour enfants, la coupa Akman en feuilletant les pages.

Aria n'eut même pas le temps de crier sa protestation que le major lui lançait le premier charme qui pour résultat de colorer ses cheveux en noirs et de les lisser totalement.

— AH ! Mes boucles ! Mes boucles !

— Arrête de geindre, c'est réversible.

— Tu aurais pu me prévenir avant ! répliqua-t-elle, scandalisée par sa nonchalance absolue.

— Allez, on continue... Nous n'avons plus beaucoup de temps.

Quelques minutes plus tard, Aria se regardait dans un petit miroir, penaude. Akman avait fini son travail et déclarait être satisfait.

— Tu lui ressembles beaucoup là !

— Hum... marmonna-t-elle en s'observant sous tous les angles. La reine a les cheveux un peu plus courts... Et ses pommettes ne sont pas aussi saillantes... Et ses yeux aussi... La couleur n'est pas parfaite.

— Bah, dit-il en haussant les épaules, je te demanderais bien, moi, de parvenir au bon équilibre entre le vert et le violet. Je n'ai jamais vu de pareils yeux de toute ma vie.

Encore quelques minutes plus tard, ce fut au tour d'Akman d'apparaître changé. Il avait revêtu l'apparence de son frère cette fois.

— Passable, commenta Ariès-Aria. Mais Arkh n'est pas aussi grand, ni même massif.

— Ce que tu peux être négative dis donc... Enfin, peu importe. Une fois que j'aurais changé nos voix, nous pourrons passer à la seconde partie du plan. Quand tu rejoindras Arkh, ne tarde pas trop. Va à l'essentiel. Il ne faut surtout pas que les sortilèges se dissipent pendant que tu parles avec lui. Sinon...

Il grimaça et fit un geste éloquent mimant une guillotine qui trancherait sa gorge. Ariès-Aria grogna, mécontente. Si jamais cela devait arriver, ils ne donneraient pas cher de leur peau.

— Allez, vas-y. Quand tu auras fini, rentre directement au château. Écris-moi ce qui se sera passé.

Et Akman, sous les traits d'Arkh, fit volte-face et s'éloigna d'Ariès-Aria.

☾☾☾

Tout en veillant à ce que sa capuche soit bien rabattue sur son visage emprunté, Ariès-Aria avançait d'un pas rapide jusqu'à la maison des frères majors tout en repensant à cette sordide histoire dans laquelle elle s'était laissée embarquer.

Deux semaines plus tôt, Akman était venu d'un air sournois dans son bureau pour lui faire part d'un fait qu'elle avait trouvé - quelle idiote, pensa-t-elle de sa propre personne - très amusant. Apparemment, Arkh et la reine semblaient se tourner autour... Akman lui avait alors intimée de bien surveiller les deux jeunes gens ; le petit rassemblement quotidien en début d'après-midi était tout désigné pour ce faire.

Finalement, elle avait pu constater à quel point la souveraine était d'une extrême gentillesse avec Arkh. Près de lui, on la sentait plus fébrile avec un teint légèrement rosé qui venait rehausser sa peau laiteuse. Par ailleurs, le major n'était pas en reste, lui offrant ses plus beaux sourires et une main secourable chaque fois que cela était possible. Quand Aria eut rapporté ses conclusions à Akman, celui-ci fut ravi que quelqu'un partage son opinion.

La jeune femme retint un rire nerveux.

Dire que Solèna l'a envoyé paître ailleurs... Elle ne s'intéresse pas à ces mièvreries.

Le major lui avait donc exposé son plan : changer d'apparence au moyen d'un traité de métamorphose qu'il aurait déniché à la bibliothèque, afin de se faire passer, lui pour Arkh et elle pour Ariès.

« La reine est bête, elle se comporte comme une adolescente devant Arkh. Et lui aussi, c'est un idiot ! Il est trop timide pour ne serait-ce prendre sa main dans le sienne. Alors... Il faut donner un coup de pouce au destin. » tels étaient les mots d'Akman, accompagnés d'un clin d'oeil roublard. Maudissant sa propre sottise d'avoir accepté d'usurper la reine, voilà qu'Aria devait maintenant feindre un rôle pour attirer Arkh à un rendez-vous au clair de lune.

Ses réflexions firent passer le temps si bien que lorsqu'elle releva la tête, la jeune femme se trouvait déjà dans l'allée qui menait au domicile des majors. Elle soupira.

Quand le vin est tiré, il faut le boire...

Décidée de jouer tout de même son rôle de la manière la plus convaincante qui soit, Aria s'avança, en essayant de mimer le port altier de la reine. Elle s'approcha de la porte et toqua à trois reprises. Elle entendit des bruits de pas s'approcher et une voix masculine ronchonner :

— C'est pas trop tôt !

Ouvrant la porte à la volée, une expression passablement énervée sur le visage, Arkh se présenta à la nouvelle venue comme s'il s'agissait de son frère. Ariès-Aria releva légèrement sa capuche de sorte à découvrir son visage. La froideur d'Arkh se mua instantanément en une stupeur totale.

— M-m-majesté !?

« Essaye d'être la plus aguicheuse possible. » susurra la voix d'Akman dans sa tête. Elle réprima un sourire. En fait, ça allait peut-être être drôle.

— Ariès, voyons... répondit-elle d'une voix mielleuse. Pas de protocole entre nous.

Ses jours s'empourprant quelque peu, Arkh dissipa sa gêne en l'invitant à entrer.

— Pardonnez-moi, marmonna-t-il. C'est une vraie porcherie ici, Akman salit toujours là où il passe...

Aria-Ariès gloussa en tentant de mimer au mieux le rire de la reine. Le major s'empressa de débarrasser les fauteuils et la table basse des divers objets qui les encombraient, tandis que la pseudo-reine s'assit noblement sur un divan, telle une amazone.

— Puis-je vous servir du thé ?

— Ne vous dérangez pas, mon cher Arkh...

Ariès-Aria ne rata pas le coup d'oeil bref qu'il lui lança.

— Je serais brève... Je dois vite rentrer au château, je suis venue ici en incognito.

Elle se leva et s'approcha dangereusement d'Arkh, faisant alors virer son teint au cramoisi.

— Rejoignez-moi à minuit moins le quart dans la balustrade du couloir est, à l'aile nord. Celle du cinquième étage. Nous pourrons discuter tranquillement et observer les étoiles. Je compte sur vous, murmura-t-elle dans son oreille.

Sentant ce souffle voluptueux et chaud caresser la peau de sa nuque, Arkh frémit.

— D'accord, répondit-il, sans même réfléchir.

S'attendant à une voix toute tremblotante, Ariès-Aria fut étonné de la fermeté de cette dernière.

Décidément, vous n'êtes pas les majors pour rien...

— J'ai été très heureuse de vous voir.

Et la pseudo-reine s'éloigna sans un autre mot, laissant un Arkh tétanisé par cette apparition. Avant de sortir, elle lui fit un petit signe de main et s'éclipsa pour de bon. Quelques minutes plus tard, le major sembla reprendre ses esprits et bondit vers la porte. Hélas, sa chère avait déjà disparu.

☾☾☾

Plus loin, dans le domaine royal d'Arkhess, Arkh-Akman attendait devant les larges portes qui menaient aux quartiers de la reine. Après avoir fureté dans les recoins du château, il avait appris que l'Ange avait regagné ses appartements. En sa qualité de major, il avait congédié les soldats affiliés à la garde de la chambre. Il attendit le moment opportun pour se faufiler dans les lieux.

Constatant qu'il n'y avait personne dans son champ de vision, il ouvrit discrètement un battant et s'y glissa telle une couleuvre, sans le moindre bruit. Le vaste domaine de la reine s'ouvrait sur plusieurs salles et avant même que le major ne se demande comment il allait la retrouver dans ce labyrinthe, il entendit une petite musique.

À pas de loup, il traversa un salon, puis un grand couloir, avant de déboucher dans la chambre de la reine. Les fenêtres étaient ouvertes, laissant les rayons du crépuscule inonder la pièce d'une sublime clarté. Un zéphyr tranquille faisait virevolter les rideaux de lin. Sur le balcon, la reine se tenait accoudée au parapet marmoréen, pensive. Un cadre idyllique renforcée par la douce mélodie qu'elle fredonnait.

Doucement, Arkh-Akman s'approcha de la reine sans faire le moindre bruit. À mi-chemin, cependant, elle dit calmement :

— Qui que vous soyez, vous ne me vaincrez pas.

Lunera fit volte-face et brandit sa Lama Jahanama, invoquée du néant, à hauteur de sa tête. Quand ses yeux étonnants virent le visage d'Arkh, elle perdit toute contenance et fit tomber son épée.

— Majesté ! s'esclaffa Arkh-Akman. Attention à ne pas faire cela devant vos ennemis, vous y risqueriez votre vie !

— Arkh ! Je ne m'attendais pas...

— Je vous trouble, c'est ça ? la coupa-t-il.

La reine écarquilla ses yeux, mortifiée, et ses joues s'empourprèrent violemment. Contrairement à Aria avec sa proie, Akman prenait beaucoup de plaisir à tourner la reine en bourrique.

— Je suis tellement surprise, parvint-elle à dire, en haletant presque. J'ai senti une présence écrasante. J'ai cru à Sawse au début, qui serait venue me tuer. Oh, croyez-moi bien que je l'aurais faite passer par dessus bord.

— Ça nous aurait fait des vacances, répondit-il.

La reine lui lança un coup d'oeil amusé, auquel Arkh-Akman répondit par un beau sourire. Lunera l'invita à la suivre dans le balcon.

— C'est vous qui chantiez ? demanda Arkh-Akman. Quelle belle voix...

— Dites-moi plutôt pourquoi vous êtes venus, répondit la reine, non sans un sourire charmé.

— Oh... Une simple visite de courtoisie. Je passais par là, je n'ai pas pu résister à l'envie de vous voir et de vous parler.

Le teint de la reine vira au rouge à nouveau.

Vous faites bien...

— En fait, non, dit-il rapidement en se détournant Lunera.

Celle-ci sursauta, presque effrayée, pensant l'espace d'un instant qu'Arkh avait écouté ses pensées. Arkh-Akman se tenait la joue d'une main et fit quelques pas en direction de la chambre.

— Nous parlerons plus tard si vous le voulez bien. Retrouvons-nous peu avant minuit, dans la balustrade est de l'aile nord, au cinquième étage. La nuit sera belle.

Son pas se fit plus pressé. Confuse, Lunera le regarda fuir, avant de le suivre.

— Arkh ! appela-t-elle. Arkh ! Que faites-vous ?

Ariès accélérait le pas, désireuse d'obtenir des explications. Elle ne comprenait rien.

— Faites-moi confiance, l'entendit-elle.

Le major avait déjà sa main sur la poignée de la porte qui menait hors des appartements de la souveraine que celle-ci apparaissait à l'autre bout du salon.

— Attendez ! cria-t-elle. Est-ce... est-ce un rendez-vous ?

Lui tournant toujours le dos, Akman sourit.

— Oui.

Et il s'échappa, tel un voleur. Lunera ne chercha même pas à le rejoindre. Guillerette, elle regagna sa balustrade. Ce soir-là, elle y sera sans faute.

☾☾☾

Après avoir dévalé tout plein de couloirs et d'escaliers, Akman s'autorisa une pause. Il ralentit le pas, attendant que son corps ne se décharge de l'adrénaline qui l'avait grisé pendant son entrevue avec la reine.

Quelle chance, quelle chance !

Alors qu'il s'apprêtait à taquiner davantage Ariès, il avait senti son nez raccourcir et ses joues se creuser. Pire, une moitié de barbe avait disparu ! Ses charmes de métamorphose s'étaient dissipés l'un après l'autre, il était donc impératif de quitter la reine avant que la supercherie ne soit visible.

Heureusement qu'elle a tout gobé... Suffit qu'Arkh lui demande, et Ariès exécute.

Il esquissa un sourire, amusé.

Ces deux-là iront bien ensemble, en tout cas...

Akman leva ses yeux et vit que ses pas l'avaient inconsciemment mené à la caserne. Il y entra, salua les quelques membres de garde d'un coup de tête et prit une dague qui traînait sur une table avant de la fourrer dans sa poche.

Au moins, Arkh ne m'embêtera pas.

Maintenant, il n'avait plus qu'à rentrer. Il n'avait qu'une hâte : qu'Ariès et Arkh se réunissent ce soir-là, sous la belle clarté de la lune. Il avait tout confiance au succès de son plan.

Au tour du destin d'affiner leur relation.

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