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Chapitre 28

Anémone se réveilla en sursaut, elle avait entendu un bruit. Elle regarda autour d'elle. Il faisait nuit. Pourquoi est-ce que les autres ne m'ont pas réveillé ? Lorsque ses yeux se furent habitués au noir, elle distingua le corps de Flocon à côté d'elle ; et un peu plus loin celui d'Ouragan et de Rivière. Anémone poussa un soupir de soulagement.

Soudain le bruit recommença. Ça ressemblait à des bruits de pas. Son cœur se mit à battre plus vite. Elle tendit l'oreille. Les pas se rapprochaient. Une forte odeur planait dans l'air. Des renards ! Sans un bruit Anémone se rapprocha de Flocon et murmura doucement :

- Hé ! Flocon, réveille-toi !

Le jeune loup entrevit des paupières.

- Qu'est-ce que... ?

- Chut ! le rabroua-t-elle. Il y a des renards qui rôdent autour de nous.

Un éclair de compréhension passa dans ses yeux.

- Sais-tu combien ils sont ?

- Quatre ou cinq.

- D'accord... Je vais aller réveiller Rivière et Ouragan, dit-il toujours en chuchotant. Ne bouge surtout pas.

Anémone acquiesça. Puis laissant son ami rejoindre le plus silencieusement possible Rivière et Ouragan, elle se roula en boule et ferma les yeux.

Soudain elle entendit un craquement tout près d'elle. Elle ouvrit subitement les paupières et vit des yeux jaunes qui l'observaient. Le renard se rapprocha d'elle. Elle pouvait sentir son souffle. Alors pris d'un élan subit, elle griffa le museau du goupil. Celui-ci surpris recula.

Anémone se releva. Son ennemi retroussa les babines et lui sauta dessus. Il tenta de la mordre au cou mais elle fut plus rapide et lacéra son ventre à coups de griffes. Celui-ci s'écroula sous la douleur. La jeune louve jeta un coup d'œil derrière elle. Ses amis aussi se battaient. Elle le savait. C'était de sa faute, c'était elle qui venait de déclencher le combat. Alors à peine avait-elle repris son souffle qu'elle s'engagea de nouveau dans la bataille entre renards et loups.

Elle sauta sur le renard le plus proche et sauva Ouragan d'un terrible coup de griffes. Le rouquin la fixa un instant puis attaqua de nouveau. Il la fit basculer sous lui, laissant son ventre vulnérable. Anémone perçut son geste et roula sur le côté. La patte du goupil l'atteignit en plein front.

A moitié assommée par la douleur, elle ne vit pas le renard s'approcher dangereusement de sa gorge. Heureusement quelque chose percuta son assaillant de plein fouet et l'évita d'une morsure mortelle. Elle entrouvrit les yeux. Flocon à bout de force l'avait sauvé. Il se trouvait à présent lui aussi sous le renard. Quel idiot ! Il va se faire tuer ! Alors d'un ultime effort, elle se releva et fondit sur le renard. Elle trouva sa gorge et le mordit jusqu'au sang. Le rouquin poussa un dernier râle et s'écroula sur le loup blanc.

- Tu... Tu peux m'aider à me relever ? demanda son ami essoufflé par le poids du renard qui l'oppressait.

- Euh... Oui, bien sûr, répondit-elle confuse.

Elle poussa le corps de leur assaillant. Puis elle s'assit à côté de son ami qui peinait à se mettre debout. Anémone leva les yeux. Le ciel s'éclaircissait. Le jour arrivait. Elle soupira. Il s'en était fallut de peu... Une forme noire passa au-dessus d'elle.

- Ça va ?

Elle cligna des yeux pour enlever le sang qui coulait.

- Ouragan ! s'écria-t-elle en se redressant. Oui, ça va...

Elle jeta un coup d'œil à Rivière qui se tenait derrière son ami. Sa camarade avait une belle morsure sur le flanc gauche.

- Et vous ?

Le loup noir s'assit à côté d'elle et soupira.

- Quelques blessures... Rien de grave.

- Je me demande pourquoi ils nous ont attaqués, dit Flocon songeur lorsqu'il eut reprit ses esprits.

Anémone tourna la tête. Le loup blanc était toujours allongé sur le sol et contemplait le ciel.

- Ils avaient peut-être faim, supposa-t-elle.

- Ce serait dangereux alors, commenta Rivière qui s'était assise en face d'elle. Ça voudrait dire qu'ils n'ont plus rien à manger. Je vous rappelle que les renards ne mangent pas les loups .

Anémone opina du chef.

- C'est ce que je pense aussi.

- Ils m'ont paru un peu fous, intervint Ouragan. Peut-être étaient-ils malades ?

- Oui, peut-être... répondit Rivière pensive. En tout cas c'était très bizarre... Comme si cette attaque était prévue.

- Heureusement qu'Anémone nous a réveillée, fit alors Flocon.

La jeune louve croisa le regard du loup blanc. Elle baissa la tête, gênée.

- Hum... Je n'ai pas fait grand-chose...

- Mais si, insista-t-il. Sans toi, on serait probablement morts à l'heure qui l'est.

La jeune louve sentit son visage devenir cramoisi et ne sut quoi répondre.

- Anémone, tu as un sacré coup de griffes au visage, remarqua Ouragan soucieux. Ça pourra le faire ?

Anémone hocha la tête. Oui, ça allait. La douleur était largement supportable.

Oui, ne t'inquiète pas.

- Et toi Rivière ?

La louve blanche lui fit un sourire rassurant.

- Ce n'est qu'une petite morsure. Ça va allez. J'ai connu pire.

Anémone la regarda avec étonnement. Elle se demanda ce que pouvait être sa pire blessure mais elle ne lui fit pas la remarque. C'était indiscret de sa part et de toute façon elle ne voulait pas vraiment le savoir.

- Mais on mange d'abord ! C'est prioritaire ! s'exclama le loup noir avec son plus grand sérieux.

Flocon éclata de rire.

- Tu as raison !

- Ouragan, tu es incorrigible ! murmura Anémone en riant doucement.

Un sourire se dessina sur les lèvres de l'intéressé. Rivière, elle, gardait les crocs serrés pour s'empêcher de rire. Anémone remarqua alors qu'Ouragan n'était plus méchant avec leur nouvelle amie. S'était-il habitué de sa présence ? Elle haussa les épaules. Peu importe, tout ce qu'il comptait c'est qu'il n'était plus désagréable. Rivière se leva et regarda l'horizon.

- Le soleil se lève, on va devoir reprendre la route.

Les rires se turent immédiatement.

-Sais-tu par où on doit passer ? questionna Flocon.

- Oui, on devrait bientôt arriver sur une immense forêt qu'il faudra traverser.

- D'accord...

- Et... Eux, ils sont morts ? demanda Anémone en désignant les corps des autres renards qui gisait un peu plus loin.

Ouragan ricana.

- S'ils ne le sont pas alors ils le deviendront.

Flocon se leva à son tour.

- Bon, très bien, on va chasser quelques lapins, dit-il en jetant un regard malicieux au loup noir. Et ensuite on repart.

***

Rivière avait raison. Depuis qu'ils étaient rentrés dans la forêt, elle avait l'impression qu'elle n'en sortirait jamais. Elle était immense, ça il n'y avait pas de doute. Anémone huma l'air. Ça sentait bon l'écorce des arbres. Sur le sol, les épines de pins s'enfonçaient agréablement sous ses coussinets. Elle agita la queue en entendant des lapins se glisser dans les fourrés. D'ailleurs en parlant de lapins, ils n'avaient pratiquement rien trouvé. Pas parce qu'ils étaient de mauvais chasseurs, ça non. Il y avait autre chose qui poussait les animaux à s'enfuir. Et ça ne la rassurait pas du tout.

Elle regarda devant elle. Rivière menait la marche, suivit d'Ouragan, d'elle et enfin de Flocon. La meneuse s'immobilisa soudainement.

- Qu'est-ce qui se passe ? demanda Anémone inquiète.

- Venez voir, souffla Ouragan en regardant devant eux.

C'est ce qu'elle fit. A travers les branches d'arbres, elle vit alors une dizaine de géants Monstres-de-fer. Ceux-ci coupaient les arbres et les emmenaient. Des souches jonchaient sur toute la partie défrichée. Anémone se figea.

- Qu'est-ce qu'ils font ? s'écria Flocon horrifié. Ils détruisent la forêt !

- Je comprends mieux maintenant pourquoi il y avait peu de gibier, murmura Rivière effarée.

- Ils sont horribles de faire ça ! renchérit Anémone abasourdie.

Ouragan pencha la tête sur le côté.

- Comment on va faire pour traverser ?

La jeune louve plissa les yeux. En effet ça n'allait pas être simple. Les Monstres-de-fer les séparaient de l'autre partie de la forêt.

- On peut peut-être prendre un autre chemin, proposa Flocon l'air inquiet en regardant l'autre côté de la forêt.

- Non, ça nous rallongera, répondit Rivière d'une voix neutre.

- Il faudra faire vite, déclara Ouragan en désignant du menton des Sans-griffes armés de bâtons-feu.

- On va vraiment passer par là ? demanda Anémone d'une petite voix, pas vraiment rassurée.

- On n'a pas trente-six mille solutions : soit on fait un détour ou soit on traverse, répondit Ouragan fermement.

- On traverse, annonça Rivière d'une voix ferme. Si ça se trouve c'est partout pareil.

- Ce n'est pas faux, admit la jeune louve à contre cœur.

Elle soupira longuement. Elle n'arrivait pas à réaliser ce qu'elle s'apprêtait à faire.

- Bon, alors on est d'accord, fit Flocon. On traverse, (il se tourna vers Ouragan). Quel est le plan ? - Euh... bredouilla-t-il un peu perdu.

- Je suppose qu'on court ? ironisa Anémone.

- Les Sans-griffes ne s'attendront sûrement pas à voir débarquer quatre loups, répondit Flocon très sérieux.

- On les prendra par surprise, compléta Rivière. Ils n'auront pas le temps de dégainer leurs bâtons-feu.

- C'est un peu risqué comme plan, remarqua la jeune louve. Mais on a pas vraiment le choix...

- Avec un peu de chance, personne ne sera touché, soupira Ouragan en bondissant hors de la forêt.

Rivière le suivit aussitôt. Anémone s'élança à son tour suivit de Flocon. Son cœur tambourinait sa poitrine. Ses pattes lacéraient le sol couvert de branches. Soudain elle entendit un bruit vrombissant qui se rapprochait. Elle leva les yeux. Un gigantesque Monstre-de-fer avançait vers elle. Elle fit un écart et évita la machine de justesse. Elle jeta un coup d'œil derrière elle. Flocon lui renvoya un sourire rassurant. Il l'avait vu arriver. Rassurée, Anémone se concentra de nouveau sur sa traversée.

A présent elle se trouvait à la moitié. Elle regarda les Sans-griffes. Ils s'apprêtaient à leur tirer dessus ! Alors elle accéléra le pas sans arrêter de les fixer. Elle sauta par-dessus une souche au moment où un retentissant « pan » éclata. Son cœur rata un battement. Ce n'était pas passé loin. Elle riva son regard sur la forêt qui se rapprochait. Elle y était presque. Soudain un deuxième coup retentit. Cette fois-ci, le Sans-griffes qui avait tiré n'avait pas manqué sa cible. Une tache sombre apparue sur la fourrure blanche de Rivière. Devant elle, leur amie était déjà arrivée et venait pourtant de s'écrouler.

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