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chapitre 27

***Dans la peau de sabrina***

Oh non c'est pas vrai... Encore une fois. Je n'en peux vraiment plus de voir sa tête de sainte-nitouche passer en boucle aux informations. Elle a un de ces sourires, ppff j'ai juste envi d'entrer dans la télévision et de lui en coller une bien bonne. J'espère que malick souffre bien là où il est. Ça lui apprendra à larguer les gens. Salle enfoiré...(en éteignant la télé)
C'est avec mon verre de whisky à la main, que je me suis levée gentiment, tranquillou. Je suis bien décidée à effacer cette histoire qui a également commencé à tourner en boucle dans ma tête. Elle a été kidnappé la meuf,quelle heureuse nouvelle.
Je me suis dirigée vers le petit balcon de la chambre d'hôtel où je vis actuellement. La vue est juste subliminale, mon Dieu que c'est beau. D'un côté on a droit à une vue sur la mer, et de l'autre côté c'est beaucoup plus... urbain on va dire. Etant donné le fait que se soit situé à GANHI, le centre ville . C'est vrai qu'avec mes nombreux voyages dans le monde j'ai vu des hôtels bien plus luxueux mais avec L'AZALAÏ PALACE, je sais pas...ya un truc, qui me fait du bien à chaque fois que je viens ici. Peut-être que l'accueil y est pour quelque chose. Le béninois est très accueillant et souriant en tout cas. Il fera tout pour te mettre à ton aise. Ça fait beaucoup plaisir même à vrai dire de savoir que dans mon chers pays le Bénin il y a des merveilles de ce genre. Non mais sérieux il faut vraiment que...(j'ai été coupé par la sonnerie de mon téléphone)...

Moi: hum bizarre, le numéro n'est pas enregistré... (en visionnant l'écran) ... Alloh oui bonjour?

Au bout du téléphone: bboonnjjoouurrr...!!!

Le cri aigu et strident de jeannette a eu raison de mes timpents... Mon Dieu, cette fille est folle..

Moi: ça t'arrive souvent de parler doucement? Tey complètement débile ma parole..
Jeannette: c'est bon ne m'insulte pas nana.. je suis venue en paix..

Moi: déjà c'est pas nana.. mais sabrina..

Jeannette: oui votre maléfique grandeur...

Moi: mdr lol (Un petit sourire en coin)... alors chers petite cousine, que me vaut l'honneur de ton appel? D'abord depuis quand tu sais que je suis à Cotonou?


Jeannette: pardon laisse moi ça..! Cotonou est petit, tout le monde sait tout sur l'autre, t on connaît tous quelqu'un qui connaît quelqu'un qui.. bref... Si je te dis que je sais dans quel hôtel tu es actuellement est ce que tu vas me croire?

Moi: d'accord je vois le genre... après tout le monde s'étonnera du fait que je ne reste pas en famille et que je vive ma vie en solo...

Jeannette: pas si solo que ça cousine, tes descendantes en boîte avec tes...(en se raclant la gorge légèrement pour éviter de dire le mot)

Mon Dieu je déteste quand on fait ce genre de chose, ya quoi de mal à appeler les choses par leur nom?

Moi: mais je dis hein? Tu me veux quoi ce matin?

Jeannette: hhaaa cousine c'est pour affairage, un peu de kongossa comme disent les Camerounais...

Moi: j'ai pas vraiment envie de converser sur vos affaires de voisinage s'il te plaît

Jeannette: mais qui te parle de voisin? Je te parle de coeur, de sentiment et d'amour et tu me parles de voisin?

Moi: donc tu as appris que j'étais en couple c'est cela? C'est de pire en pire dites donc.!

Jeannette: moi même je sais que tu n'es plus avec lui, sinon les désordres que tu fais en boite de nuit la ne...

Moi: ou veux tu en venir s'il te plaît?(En lui coupant la parole).. Parle vite et bien parce que j'ai pas que ça à faire... je risque de perdre patience et de mettre fin à cette conversation démunie de sens..

Jeannette: je suis venue te parler de la copine de ton ex la... Le gar malick ou je sais plus quoi...

Merde...

Moi: et?

Jeannette: tu veux me dire que tu ne regardes pas les informations ? Lol, je sais que tu es au courant de tout ce qui se passe. Et vu que je suis ta cousine chérie, la seule qui d'ailleurs continue de prendre de tes nouvelles de temps en temps, je suis venue te faire une proposition de vengeance...

Elle commence à m'intéresser la petite. ..

Moi: c'est à dire?

Jeannette: laisse moi venir te voir... et je vais tout t'expliquer calmement... je peux venir à l'hôtel...?

Moi: non ( ma réponse à été sec et rapide)

Jeannette: je m'en doutais bien, vue qu'il y a beaucoup de restaurant dans les parages... on peut se voir... je sais pas trop... Le mysotis ça te dis? Tu dois connaître certainement. La vue du haut de la résidence est impressionnante et j'adore leur cuisine. Ou le mojito? C'est....

Moi: on dit myosotis pas mysotis. Bref, peu importe... j'espère que ce que tu as à me dire sera bénéfique pour moi.. je te préviens, je n'ai pas envie de me déplacer pour rien. .. Ta une heure pour venir. Je n'aime pas le retard je te préviens.

Jeannette: c'est bon c'est bon,.. mais en venant amène moi un petit cadeau.. Un sac ou un parfum, je sais pas trop. Je te connais bien, tu voyages toujours bien équipé, avec de très belles choses.. je ne me déplace pas pour rien aussi. Mes informations ne sont pas gratuite.

Puis elle a mis fin à l'appel sans prévenir... Quel culot, petite opportunitiste va...

Aahh malick, malick, malick, je t'avais prévenu. Je t'avais bien mis en garde. Il ne fallait pas me faire honte. Maintenant je vais faire en sorte que tu payes le prix fort pour ton affront. Espérons que ce que cette fille a à me dire en vaille la peine. Autrement je trouverai une autre alternative parce qu'il est temps d'entrer en action et de montrer mes talents dévastateurs...

Une heure et 30 minutes plus tard.......

Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'avez vous faites de nature impatiente? Pourquoi c'est si compliqué pour un africain d'arriver à l'heure à un rendez-vous? Et pourtant elle sait que j'ai une sainte horreur du retard. Je me demande bien quelle excuse elle va me sortir...
Son retard me lasse déjà. J'en étais là quand le serveur est revenu vers moi. Il m'avait déjà apporté un verre de soda... j'avoue, il est super mignon pour un serveur. Il a un petit sourire charmeur en coin, et le petit derrière dans son pantalon, franchement, me fait complètement craquer. Il me plaît bien, je le veux pour une nuit. En plus on dirait qu'il fait de la musculation. Il vient vers moi et je le reluque de plus bel.

Serveur: excusez moi, eeuuhh... Madame....? (En me touchant légèrement le bras pour que je quitte mes pensées..)

Moi: hhuumm??? Oui... oui.. je vous écoute...Que se passe-t-il ?

Serveur: toutes mes excuses madame...je...

Moi: demoiselle...!

Serveur : très bien, ma demoiselle... avez-vous besoin d'autre chose ? Voulez vous prendre votre déjeuner, voici une carte...

Moi: euh, je ne sais pas trop si je vais durer encore ici. Surtout, je ne sais pas si votre chef pourra me servir un bon repas dans les temps...!

Serveur : il suffit de demander ma demoiselle et vous serez très vite servi. Qu'est ce qui vous fera plaisir...

Heureusement que j'ai mes lunettes de soleil sous le nez... Il me lance son sourire de tout à l'heure et je sens mon esprit pervers se réveiller et bruler en moi tel les mille feux. Pourquoi il fait ça?

Moi: je ne sais pas trop, je suis restée longtemps en dehors du pays et à vrai dire, un bon repas typiquement beninois me ferais du bien... j'ai du mal à choisir habituellement sur les cartes. Quel est le menu du jour?

Serveur: nous avons du poulet au menu...! Alors nous...

Moi: non...! Impressionnez moi...! Je vous fait confiance. De toute façon ce n'est pas la première fois que je prends mon repas ici. Par contre c'est la première fois que je vous vois vous.

Serveur: oui, je suis nouveau...! (Avec un gros sourire)

Moi: aaahhh mais voilà, je m'en doutais bien.

Serveur: très bien ma demoiselle, je vous laisse, je vais lancer votre commande

Moi: merci, c'est gentil...!(avec mon plus beau sourire et un regard d'aguicheuse sous mes lunettes de soleil)

Au même moment, ma cousine pointa son nez sur la terrasse... j'ai envi de la gifler violemment...

Jeannette : cousiiinnee....! (en hurlant presque)

Vraiment la fille ci ne connaît pas la honte...!

Jeannette : Vraiment je suis désolé pour mon petit retard. Sérieux j'étais...

Moi: il t'arrive de faire certaines choses doucement et discrètement ? Tu n'as pas vu qu'on était pas toute seule? Qu'est ce qui t'arrive ? D'ailleurs tu débarques avec un retard de 45 minutes et tu as le culot d'appeler ça un léger retard? Ça va mal dans ta tête meuf. Et puis c'est quoi cette tenu courte?

Normale quelle m'énerve sa tenue, je suis venue en boubou wax....!

Jeannette : quoi?(En se reluquant) Elle a quoi ma tenue? Courte certes mais belle non? Elle ne te plaît vraiment pas?

Moi: tes parents savent que tu joues à la pute dans la ville au moins ? D'ailleurs c'est qui ce gar?

J'ai oublié de préciser qu'elle était venue avec quelqu'un, le comble...! Il c'est assis un peu à l'écart de nous.

Jeannette: on va dire que c'est comme mon chauffeur.... hum, grande soeur chérie (avec un clin d'oeil) je peux commander un soda? Nous sommes un peu pressés mon chauffeur et moi...

Je n'ai pas eu à répondre, elle avait déjà appelé la serveuse.

Moi: bref, qu'est ce que tu as à me dire d'aussi urgent...

Jeannette : quelque chose qui va te plaire, quelque chose qui va ramener le bonheur dans ta vie.. quelque chose qui...

Moi: va droit au but...!

Jeannette : alors en fait, tu vois tout à l'heure quand j'étais avec lui (en montrant discrètement du doigt son soit disant chauffeur) , on suivait la télé quand nous sommes tombés sur l'annonce selon laquelle la fille de l'ambassadeur a été enlevé tu comprends? Et bah ça lui a fait rire et il a même murmuré un truc du genre : il a recommencé ses salles coups... j'étais très surprise évidemment. Et après des heures et des heures de demande, il a enfin accepté de m'expliquer pourquoi il disait ça. Et en fait, il m'a expliqué brièvement, oui parce que je n'ai pas tout compris. Il m'a dit qu'il connaissait quelqu'un capable de mettre sur pied une telle escapade. Quelqu'un qui commet habituellement ce genres de forfaits de haut niveau, qui n'a pas peur de la sécurité des hommes de pouvoir et tout. Bref... tu vois où je veux en venir n'est ce pas?

Moi: et...?

Jeannette: comment ça et?

Moi: qui t'a dit qu'il connaissait réellement cette personne? Non mais sérieux, tu as vu à quoi ressemble ton mec? Il n'a pas l'air très futé, comme toi d'ailleurs. Dit moi, tu n'es pas naïve à ce point quand même?

Jeannette: c'est vrai il n'a pas l'air malin mais l'apparence est trompeuse grande soeur...

Moi: franchement... et pourtant je t'avais dit que je ne voulais pas que tu me perdes mon temps inutilement... je te l'ai dit oui ou non?

Je me suis levée, prête à partir...

Jeannette : oui...effectivement... tu me l'as dit.. mais je t'en prie...

En me retenant par le bras...

Jeannette : accorde lui juste une chance afin qu'il t'explique mieux... s'il te plaît...

Moi: très bien... appel le (je me suis assise à nouveau)

Elle lui a fait signe de la main pour qu'il vienne... Il est venu presque en courant. C'est pas possible, c'est deux gamins.

Le mec: coucou les filles...

Il m'a saoulé direct...

Moi: Bon écoute petit, ne me prend pas pour une conne et ne me fait pas perdre mon temps. Dit ce que tu as à me dire pour qu'on en finisse.

Le mec: pas la peine de sortir les griffes... j'ai vraiment des informations intéressantes. Mais...

Moi: attend il fait exprès ou quoi ton copain? Vous avez décidé de me mettre en colère c'est ça! ? Si oui c'est réussi... vraiment...! (En m'adressant à Jeannette)

Jeannette: mais toi aussi arrête de tourner au tour du pot et dit lui...

Le mec: mais ça va te coûter chers...

Moi et Jeannette : qquuooiii? ??

Le mec: 100.000fcfa...!

J'ai éclaté de rire... c'est un rêve c'est sur...!

Jeannette: Dylan..!

Moi: alors petit con, je vais être gentil. On va remettre les compteurs à zéro. Je veux bien te donner 10.000fcfa. Et si ce que j'entends comme information me plaît. Je pourrai ajouter plus de billet. Donc, pour la toute dernière fois, qu'est ce que tu as à me dire...?

Le mec: mais ce que vous ne comprenez pas c'est que je risque ma vie la... si tout ça remonte à moi, ils vont pas me louper... et...

Moi: sinon je pourrai à moi toute seule avancer ce qu'ils vont te faire, en te réduisant à zéro...! Faire en sorte que tu passes quelques jours en prison ou je sais pas trop... on pourrait aussi oublier pour un bon moment que tu es en prison... entrain de pourrir... comme complice dans le kidnapping de la fille de l'ambassadeur. Tout dépendra de ce que je vais demander à mon ami commissaire... Il me doit beaucoup de services. Qu'est ce que tu en penses?

Jeannette: je t'ai dit non? Que ce n'est pas n'importe qui au Bénin. C'est ça même qu'il lui faut sabrina...! Tchip, voleur va.

Moi: bon toi déjà va t'asseoir à une autre table... on dirait bien qu'on va maintenant parvenir à un accord

Il avait baissé la tête et moi j'avais un sourire de diable aux lèvres

Jeannette : mais... je...

Moi: j'ai dit... dégage...!

Elle s'est levée gentiment...!

Le mec: écoute, moi je ne suis qu'un maillon faible... je suis tout en bas de la chaîne alimentaire... les autres se sont des gros bonnets... Ils n'ont peur de rien, ils agissent parce qu'ils ont aussi du pouvoir et les armes qu'il faut. Ce n'est pas la peine de me menacer. Je veux juste m'en sortir indemne de cette histoire. Tu comprends...? Et peu importe ce que tu vas me donner, je vais prendre... pardon...

Je ne disais plus rien...

Le mec: en fait ce qui s'est passé c'est que j'ai déjà eu à travailler pour une organisation criminelle à l'occasion d'une opération de braquage... La plus grande que le Bénin a connu depuis ces 5 dernières années... Entant qu'informaticien... je devais leur trouver le plan de la banque pour qu'ils puissent tout organiser. Je les ai aidé aussi pour le dérèglement momentané du réseau Internet de la banque... bref, j'ai fait tout ce qui ressortait de mon domaine..

Moi: comment je peux savoir que c'est réellement cette organisation qui a kidnappé la fille? Comment je fais pour savoir que ce n'est pas un tissu de mensonge? C'est une question de confiance et...

Le mec: fait moi juste confiance..

Moi: je vais faire un effort. Et comment faire pour rencontrer un d'entre eux?

Le mec: je m'en occupe... laisse moi juste une semaine...

Moi: tu as 2 jours...!

Le mec: t'es pas sérieuse toi... Que 2 jours? C'est trop peu... tu sais... Ces gens aiment se terrer... c'est difficile de les contacter.. Ils sont trop suspicieux et craintif de leur entourage... et...

Moi: c'est normal... regarde toi par exemple... tu n'as pas hésité à tout avouer. Et pourtant tu disais avoir peur de ce milieu... n'avoir pas d'influence. Tu vois, c'est ça mon problème avec ce que tu me racontes. Tu ne peux pas me jurer une chose et son contraire en moins de 5 minutes. Et tu penses vraiment que je peux te faire confiance...

Le mec: la preuve c'est que je n'ai pas demandé la raison pour laquelle tu veux prendre contact avec eux. D'ailleurs, quel est ton lien avec la fille en question...?

Moi: écoute, si tu tiens vraiment à tirer profit de cette petite requête que je te demande tu ferais mieux de ne pas te mêler à l'histoire. Très bien, on a fini... tu peux partir.

Le mec: juste comme ça ? Fait un geste quand même. Faut me motiver dans mes recherches grande soeur...

Moi: bon... d'accord... tient...(en lui tendant un billet de 5.000fcfa)... Dieu seul sait comment ces gens la t'ont trouvés pour un tel travail..

Le mec: ah, ma chère les temps sont durs...

Moi: j'oubliais, tient ce sac et remet le à l'autre là-bas. Dit lui de te remettre mon contact aussi... Bon allez-vous en! J'ai des choses à faire...

J'avais aperçu entre temps le serveur de tout à l'heure qui revenait avec mon repas...

Le mec: très bien, merci pour tout

En voyant le sac à main, Jeannette me fit un bisou de loin... je n'ai pas hésité à faire de même. Au fond je l'aime bien cette petite. Un peu casse-pieds mais très adorable. Je sais que dès qu'elle va rentrer elle va m'appeler pour me remercier parce qu'avec ce gros sourire qu'elle me lance, je n'en doute pas une seconde. Ils sont partis et moi, mon esprit était prêt à se consacrer entièrement à ce serveur. Il me le faut pour ce soir. Reste à savoir s'il ne va pas trop faire le difficile. J'ai horreur de ce genre de mec.

Il déposa mon assiette et j'étais agréablement surprise. Il m'a fait un très bon choix culinaire. Je suis aux anges et je vais me régaler. Ils m'ont fait un repas typiquement béninois que j'affectionne beaucoup. Le fameux AMIWO, un genre de PATE DE MAÏS fait avec du bouillon de poulet et de la tomate écrasé, ce qui donne une couleur rouge à la pate, accompagné d'un jus d'oignon et de tomate avec un peu de piment.

Moi: magnifique, superbe... merci c'est gentil...! Je peux te demander quelque chose?

Le serveur: oui bien sur, je suis à votre service...

Moi: assoit toi s'il te plait, le temps que je mange.

Le serveur : pardon ?

Il était très étonné de ma demande

Moi: Habituellement je prends mon repas seule et là... j'ai envi qu'on me tienne compagnie... si ça ne te gêne pas...

Le serveur: à vrai dire oui...! Ça me dérange beaucoup. Notre règlement intérieur nous interdit d'avoir tout contact avec les clients du restaurant pendant le service. Nous ne pouvons que les servir et répondre à leurs attentes dans la limite du raisonnable. Je suis nouveau ici et je ne veux pas avoir de problème.

Moi: et si j'en parlais avec Madame AÏNA? Tu sais, je la connais bien... je pourrai lui dire que tu es un très mauvais serveur, que tu fais mal ton job, que tu n'es pas serviable et ça, juste si tu me tiens tête et tu pars. Et si, par contre, tu choisis de gentiment t'asseoir à ma table, tu pourrais même avoir une promotion... alors qu'en dis-tu?

Il avait un sourire aux lèvres que je ne comprenais pas... Mes menaces ne sont pas clair et limpide ou quoi?

Le serveur: ah oui..

Moi: tout à fait... alors fait ton choix (en coupant un bout de ma pate)

Il avait pris place devant moi...

Moi: très bon choix (Un sourire aux lèvres)

Il avait un gros sourire maintenant, on voyait toutes ses dents... mais? Pourquoi il fait ça...

Le serveur: avec ton sourire, tu es satisfaite je suppose? Très bien je suis content pour toi. Cependant, pour que les choses soit clair, si je me suis permis de m'asseoir ce n'est pas parce que j'ai peur de toi ou de tes menaces. Bien au contraire, elles me font rire et j'ai pitié de toi. J'avoue, tu es une très belle femme. Et c'est vraiment dommage que tu ais un aussi salle caractère. En venir à des menaces juste pour que je te tienne compagnie pendant que tu manges c'est vraiment très petit de ta part. Je ne connais pas tes réelles intentions et je ne veux pas les connaître. Tout ce que je sais, c'est que de part ce que je viens d'entendre sortir de ta bouche, tu n'es pas une bonne personne. Et les femmes fausses, très peu pour moi. Cela dit, je te laisse terminer ton repas tranquillement.

Puis il se leva..

Moi: s'il te plaît...ne te..

Le serveur: j'oubliais... une dernière chose. si tu arrives à joindre madame AÏNA pour te plaindre de mon service, parce que je n'ai pas fait les choses comme tu voulais, dit lui bien que c'est florian qui a agis ainsi.... très bien, je vous laisse... ma demoiselle

Il s'en alla tranquillement... j'étais choquée. Ce n'est pas possible, je n'en reviens pas. Comment il m'a cassé... j'en ai perdu l'appétit.

Une serveuse passait, et je l'ai interpellé...

Moi: s'il te plait miss... c'est qui celui là? Il est nouveau ici n'est ce pas?

La serveuse: oui madame, il est nouveau... pourquoi? Est qu'il a d'une façon ou d'une autre mal fait son travail?

Moi: non... non... je voulais juste savoir. Est ce qu'il a un titre particulier en dehors d'être serveur ? Il ne ressemble pas à un serveur...

La serveuse: ah... oui... effectivement, c'est le fils de notre patronne, celle qui a la résidence, Madame AÏNA...

Merde...

Moi: quoi?

La serveuse : oui oui, c'est son fils... je ne sais pas pourquoi il est à ce poste... mais il est là et au même titre que nous autres. Il est rentrer du canada récemment. Mais à mon avis il a sûrement du faire une chose que notre patronne n'a pas aimé et pour le punir on le fait travailler ici... évidemment, se sont mes hypothèses (petit sourire).. mais peu importe la raison pour laquelle il est là, enfant de boss est boss. On reste à carreaux de lui. On ne sait jamais, il peut raconter chacune de nos actions à sa mère.. et...

On venait de l'appeler à la réception... et elle s'en alla...

Je me sens conne. J'ai cru que c'était juste un serveur de rien dutout, quelqu'un que je pouvais manipuler... je me sens vraiment bête sur ce coup. Il faut que je fasse quelque chose pour rattraper mon erreur.

J'ai écrit sur un bout de papier, *désolé du fond du coeur* et j'y ai ajouté mon numéro.. je ne pouvais plus finir mon repas tellement j'avais envi de fuir.
Il était debout au bar, et je suis allée vers lui en disant:

S'il vous plaît, j'ai fini mon repas, et mis l'addition dans le coffret sur la table, veuillez bien le retirer... merci...

Il m'a juste regardé droit dans les yeux et m'a dit : très bien madame, puis il est parti retirer ce que j'ai laissé. J'ai attendu qu'il ait vu le message dans le coffret et je suis partie.

Merde, j'ai fait une gaffe. J'espère qu'il va voir mon mot....

**** Dans la peau de Henry ****

Lola: papa s'il te plaît...

Le père : Toi tu te tais...

Lola : Papa je t'en prie ne fait pas ça ne lui fait pas de mal..

Le père :tu la fermes et tu me laisses faire j'ai dit

Lola: Papa... c'est le père de mon enfant...

Le père: Qui te dit qu'il sait même ce que ça veut dire être père

Lola: Papa même si tu ne veux pas le faire pour moi fait le pour l'enfant qui grandit en moi.. ne te met pas en colère pour si peu

Le père: Pour si peu? Si peu de chose tu dis? Tu as vu où nous sommes? C'est de sa faute et bien plus de la mienne j'allais dire parce que j'ai cru que je devais te laisser gérer ta vie comme la femme que tu es... mais non, regarde le désastre dans lequel nous sommes?

Lola: Mais il n'y a pas mort d'homme...

Le père : ooh non pas pour le moment (en serrant mon cou un peu plus fort)

Lola: Papa pitié... on ne pourra rien régler dans la violence..

Moi : non lola..! Laisse.. ton père a tout à fait raison.. d'ailleurs si je suis là Monsieur, c'est pour assumer Toutes mes responsabilités. Peu importe celles que vous aurez décidé qu'il me revient de droit Monsieur, je les assumerai. Mais avant tout donnez moi une chance, une seule, pour pouvoir expliquer ma situation..

Le père : Parce qu'en plus tu as eu selon toi une bonne raison d'abandonner ma fille..! Ah bon hein?

Moi : Non Monsieur, ce n'est pas ce que je voulais dire... s'il vous plaît, accordez moi juste 10 minutes..

Le père: Tu as 5 minutes mon petit... 5. Pas plus mais peut être moins en fonction de ce que je vais entendre.

Moi: Cela me convient amplement.

Lola: papa....

Le père : C'est bon je vais juste l'écouter qu'est ce qui t'arrive?

Puis, nous sommes sortis...

Il me fixait droit dans les yeux. De son regard, aucune émotion ne transparaissait. Lola m'a toujours parlé de son père. Elle le décrivait comme l'homme le plus bon qu'elle ait pu connaître. Mais face à lui, en cet instant... les mots me manque pour expliquer la peur que je ressens. Il faudra pourtant que je trouve les mots juste pour lui expliquer toute mon histoire...

Le père : tu comptes parler ou rester là devant moi à me fixer...? parle je t'écoute. Les minutes s'écoulent...

Moi: je... je.. je m'appel Henry... je suis...

Le père: bon écoute petit, je ne veux pas une présentation de ta vie, je veux juste savoir pourquoi... pourquoi tu as abandonné ma fille pendant qu'elle était enceinte de toi?

Moi: mais non voyons je ne savais même pas qu'elle était enceinte... si je l'avais su, jamais je n'aurai attendu aussi longtemps pour prendre mes responsabilités.

Le père : alors pourquoi?

Moi : à cause de vous...!

Le père : quoi?

Moi : vous avez très bien entendu Monsieur. Tout est de votre faute. Tout ça, le pétrin dans lequel vvoottrree fille est, nos problèmes, tout ce qui arrive.. c'est de votre faute. Vous êtes l'unique responsable.

Le père : je te demande pardon???? (L'air totalement ébahi)

Moi : vous avez très bien compris Monsieur.

Le père : attend petit c'est de moi que tu parles? Tu sais à qui tu t'adresse ainsi? Tu as envi de mourir hein ?

Moi : je m'adresse à l'homme qui est le père de la femme que j'aime de tout mon coeur, la seule femme pour qui j'ai envi de me battre contre tout le monde entier, la femme qui a donné un sens à ma vie, la femme qui a été là pendant les mauvais moments de ma vie, celle pour qui j'ai décidé de mettre tout en oeuvre dès maintenant pour qu'elle ne manque de rien, pour qu'elle voit en moi ne serait-ce que le tiers de ce que son père représente à ses yeux. Cet homme dont elle me parlait souvent des expériences de sa vie. Toute la pression que j'ai eu depuis qu'on c'est remis ensemble parce que je l'ai revu et j'ai compris que c'était juste elle qui me fallait pour compléter le vide en moi. J'ai tout fait Monsieur, tout ce dont j'avais la capacité de faire...mais ce n'était jamais suffisant pour elle. J'avais toujours comme lot de consolation <<oohh mon père a eu déjà à faire ca, et il a eu de meilleure résultat>> ou des <<oohh non papa m'a déjà amené dans ce pays>> ou des 《 oohh dommage j'ai déjà ce truc, pas la peine de me l'offrir》... la seule fois où j'ai pu la faire voyager c'était parce qu'elle n'avait pas encore visité la chine. Et vous savez ce qui s'y est passé ? Et bien j'ai tout fait merder, tout simplement. L'avoir à mes côtés là-bas pendant que je menais mes activités n'a pas dutout été productif pour moi. Bien au contraire, mes affaires n'allaient pas bien et je ne pouvais même pas lui en parler. A votre avis pourquoi? Parce que je n'avais pas envi de voir en elle de la pitié. Alors je la laissais seule à l'hôtel de plus en plus longtemps en prenant le soin de mettre tout à sa disposition. Un jour je suis rentré à l'hôtel, j'étais épuisé, mais heureux de la voir dans le lit, couché tranquillement. Pour moi tout allait bien à mon avis, mais non, elle a juste pété un câble, fait ses bagages et a sauté dans le premier avion. Comment pouvais-je l'arrêter? Le ciel venait de me tomber dessus. Par la suite je suis rentré également. Je n'ai pas cessé de la joindre sans succès, elle ne voulait rien savoir de moi. J'ai insisté puis lâché prise. J'avais compris que c'était encore fini. Je vais pas vous mentir Monsieur, j'ai beaucoup bu, oohh oui, je me suis beaucoup saoulé. Dieu seul sait comment j'ai pu faire avancer mes activités dans un tel état. J'avais juste la rage, l'envie qu'elle entende parler de mes réussites. Et il y a aussi un ami, que je considère comme un frère.. c'est lui qui d'ailleurs a été ma force dans cet abysses où j'ai lâchement sombré.. Monsieur, vous avez tellement bien éduqué votre fille, que j'ai peur de ne pas être à sa hauteur... certes pour elle l'argent ne compte pas vraiment, mais je dis qu'il en faut quand même dans la vie... je viens de vous résumer mon histoire avec votre fille Monsieur. Je n'ai pas la prétention d'être tout blanc dans cette histoire, non. Mais je laisse tout entre vos mains... si vous jugez par le peu que je viens de vous dire que j'aime vraiment votre fille et que jamais je ne lui ferai du mal, j'en serai heureux. Mais si au contraire vous jugez que non, alors je n'en ferai pas plus. Mais je tiens à reconnaître tout de même mon enfant, à en prendre soin, et à faire tout ce qu'il faudra pour lui afin qu'il ne manque de rien...c'est tout ce que je tenais à dire...

Le père: hhuumm.... (il venait de prendre une longue et profonde respiration)

Moi : je vous présente toutes mes excuses si mes propos vous ont heurtés, mes émotions ont pris le dessus...

Le père : ton histoire me rappelle la mienne... celle avec la mère de lola... à bien d'endroits

Moi: pouvons-nous prendre place? En montrant du doigt des chaises placées dans le couloir pour les visiteurs...

Sa réponse fut immédiate, et nous y sommes allés.

Le père : avec la mère de lola, nous avons eu lola très jeune tu sais. Elle avait 16 ans et moi 18 à peine. Nous étions jeune, amoureux, on avait pas de soucis... on rêvait beaucoup du futur, de nos enfants de notre maison, des métiers qu'on ferait. C'était une belle période tu sais.. ooh oui, les meilleurs moments de notre jeunesse. Puis un jour, le ciel s'est assombri sous notre tête lentement sans qu'on ne s'en rende compte. Elle est tombée enceinte de moi. Moi j'étais super heureux, elle, elle était très effrayée mais je la rassurais. Je l'ai toujours fait, jusqu'au jour où tout a basculé. Sa mère avait compris qu'elle était enceinte. Très vite ses parents l'ont mise à la porte. Son père était un homme riche, et c'était sa seule fille sur 7 enfants.... et la benjamine

Moi : waaoooh, la seule fille sur 7 enfants? vous aimez les problèmes Monsieur...

Le père : j'étais surtout très amoureux oui... je remercie Dieu parce que ses parents n'ont pas mêlés la justice à cette histoire. Je pouvais banalement me retrouver en prison,  vu qu'elle était encore mineure. Mais bon.. moi je voulais cet enfant. Il était hors de question qu'elle avorte. Je suis quelqu'un de très croyant et j'aimais bien l'idée d'être père. Vu qu'on l'avait mise à la porte, j'ai pris la décision de l'amener dans la maison de mes parents. Ils n'étaient pas très riche certes mais ils avaient un grand coeur et ils l'ont acceptés. Je ne pouvais pas malheureusement rester avec elle. Il fallait que j'aille à l'université d'Abomey-Calavi pour mes cours d'architecture. Il a fallut que je travaille 3 fois plus pour tout assumer. Elle, le bébé et ma famille. Ce n'était pas facile. J'ai vraiment eu de sérieux moment de galère mais j'ai toujours gardé espoir. Puis elle a accouché. C'était mon trésor, ma perle rare, mon diamant tout ce que j'avais de plus chers au monde. J'ai juré en la voyant, dans ces conditions de pauvreté que j'allais réussir ma vie et la rendre toujours heureuse, qu'elle n'allait pas souffrir comme nous, qu'elle irait dans les meilleurs écoles, en bref j'étais heureux. Sa venue était très bénéfique pour nous finalement. Elle nous a apporté beaucoup de chance parce que j'ai pu décrocher une bourse d'étude pour étudier au Canada. C'était en même temps une grande joie mais aussi une grande tristesse parce que je devais abandonner ma fiancée et ma fille pour y aller. J'y suis allé le coeur très lourd de chagrin. J'ai enchaîné des petits boulots comme je le faisais déjà à cotonou en plus de mes études. Tout allait pour le mieux pour ma petite famille parce que le peu que je gagnais là-bas, converti ici devenaient une grande somme d'argent. Tu t'imagines, je n'avais que très peu de nouvelles d'elles, on avait pas de réseaux sociaux rien, hormis les lettres. Là-bas je suis tombée sur un Monsieur formidable. Il m'a pris sous son aile et m'a aidé à devenir ce que je suis. Il a su voir en moi l'étincelle de la réussite comme il aimait si bien le dire. Tout est allé très vite, j'ai gravi les échelons en un temps record parce que de notre temps le metier d'architecte était en pleine croissance. Puis j'ai fait venir ma petite famille au canada auprès de moi. J'ai épousé ma femme avant tout. Et tu sais pas quoi ? Ses parents ne sont même pas venus. Convaincu que j'étais toujours le misérable d'entre temps. Puis le temps est passé, j'ai rempli toutes les promesses que j'avais fait à ma femme concernant notre fille. Évidemment dès qu'il a fallu rentrer nous l'avons fait. J'ai ouvert mon cabinet d'expert en architecture, j'ai créé pleins d'autres activités.. C'était mon apothéose, ma famille se portait bien, mes activités bien, et moi aussi...

Je venais de comprendre pourquoi lola prenait son père comme idole. Cet homme est juste formidable. Une grande source d'inspiration et de réussite... je regrette d'avoir vu en lui un genre de rival. Je me sens con, je le suis d'ailleurs. Quel con je suis...

Moi: Monsieur franchement votre histoire est hallucinante...

Le père: et ce n'est pas tout...

Moi: j'en suis sur Monsieur...

Il me regarda droit dans les yeux et me fit un petit sourire...

Le père: tu peux m'appeler papa simplement maintenant, Monsieur, ca fait trop officiel à présent.

Moi : je ne sais pas quoi vous dire papa... merci... merci infiniment pour la confiance que vous m'accorder et surtout pour votre écoute attentive.

Le père: ne me remercie surtout pas. J'aurai aimé qu'on m'écoute également de mon temps. Donc, je t'en prie ne me remercie pas.

Moi: papa, je ne cesserai jamais... cela me touche profondément.

Le père : mais laisse moi te dire une bonne chose... écoute moi très attentivement...

J'avais l'impression que mes oreilles s'ouvraient largement...

Le père : lola, c'est une jeune femme formidable. J'avoue en y repensant que j'ai basé son éducation sur trop de rigidité. Je l'ai éduqué comme un garçon. A vrai dire je voulais vraiment un petit garçon pour qu'il puisse reprendre mes activités à ma retraite. Mais sur ce coup Dieu ne m'a pas écouté. Il m'a donné une fille formidable. Pour moi une femme peut faire tout ce qu'un homme peut faire, il lui faudra juste du courage et de la détermination. D'où son fort caractère...

Moi: à qui le dites-vous... Elle m'en fait voir des vertes et des pas murs. Mais c'est ca que j'aime en elle...

Le père : la devant moi elle fait la gentil avec toi pour pas que je t'en colle une. Mais au fond je sais qu'elle doit être beaucoup en colère... tu vas ramer longtemps si tu veux la reconquérir petit est ce que tu le sais au moins ? (Avec un gros sourire)

Moi : oohh je vais faire le canard longtemps j'en suis sur, mais ne vous inquiétez pas. Elle va se calmer.

Le père : je suis ravis pour vous... bref... retournons la voir... faut pas qu'elle pense que je suis entrain de cacher ton corps (avec une petite tape sur les épaules)

Moi: ha ha ha... effectivement... les femmes ont l'imagination fertile...

Puis nous sommes retournés voir lola...

Lola: alors.....

Le père : alors rien... on s'est expliqué.

Lola : et...

Moi: et rien ma reine...

Lola : comment ça rien... avec tout le bruit que vous avez fait devant moi... vous partez et revenez comme des fleurs... déjà toi ne m'appelle plus jamais ta reine okai...? Je suis assez clair?

Le père : très bien les amoureux... je vous laisse...

Lola : papa...!

Le père : je dois aller voir ta mère... nous avons beaucoup à dire... ooh oui, beaucoup de choses. Très bien les enfants... henry.. c'est bien ca?

Moi : oui papa..

Lola: papa s'il te plaît ne rentre pas maintenant. Je préfère que tu attendes le matin ...

Le père : non mais minuit ce n'est pas tard voyons.(en jetant un coup d'oeil rapide sur la montre à son poignet.) En plus j'ai déjà appelé le chauffeur. Heureusement qu'il ne vit pas loin de la maison. Et de plus je ne pouvais pas demander à malick... Il est certainement venu avec Henry...

Je faisais les gros yeux... comment il a capté que malick et moi sommes amis?

Le père : très bien... je te confie ma fille.. et toi princesse essaye de l'écouter...

Nos regards se sont croisés... elle me lançait un regard noir...! Puis il est sortit...

Moi : il faut vraiment qu'on parle princesse...

Lola : Henry.... sort...!

Moi: mais pourquoi? Qu'est ce que je t'ai autant fait pour mériter tant de mépris?

Lola : quoi?

Moi : tu me laisses aucune chance, tu veux pas m'écouter ni me voir encore moins me sentir... excuse moi mais faudrait que tu te calmes à un moment meuf.. regarde moi quand je te parle

Lola : pardon? Ta dit quoi la? (En me regardant soudainement)

Moi : tu as très bien compris.

Lola : de quelle chance tu parles Henry? De quoi tu parles mec? C'est fini entre nous... qu'est ce que tu n'as pas compris?

Moi: et si je veux pas? J'ai quand même le droit de...

Lola : de quel droit tu veux parler? Un droit? Sur qui? Sur moi? (Rire nerveux)... c'est la meilleure...!

Moi : j'ai tous les droits! Non seulement sur toi... mais également sur mon fils...

Lola : parce que tu penses vraiment que c'est le tient peut être ? Quelle preuve tu as? (Rire nerveux)

Moi : je n'ai pas besoin d'une preuve... je le sais et puis c'est tout...

Lola : vraiment tu n'as pas changé malgré ces quelques mois de distance. Tey toujours aussi con...

Moi : pourquoi tu fais ça lola?

Lola: quoi?

Moi : mettre ma paternité en doute...

Lola : parce que toi la... debout où tu es là.. tu penses que tu es capable de mettre une femme enceinte...?

Moi: en plus tu l'as dit devant ton père tout à l'heure

Lola : tu es sérieux là? Avec tout ce qui se passe actuellement, tu penses que je peux lui annoncer que le soit disant père qui c'est présenté pour assumer des responsabilités imaginaire ne l'est pas réellement? J'ai juste joué le jeu pour pas qu'il soit plus triste que maintenant... mais c'est normal que tu ne comprennes rien. Garder les relations, tu ne sais pas le faire.

Moi: arrête s'il te plait...

Lola: non, non, non. Je ne peux plus arrêter.(en se redressant légèrement )... tu es venu pour entendre toutes les vérité n'est ce pas...? Très bien je vais tout te dire.

Moi: il n'y en a pas plusieurs... Il n'y a qu'une seule qui est que je suis le père de l'enfant que tu portes. J'en suis sur et certain et on me l'a dit.

Lola: on? On te la dit? Parce que c'est la personne qui te l'a dit qui a couché avec moi peut être ? Et bien je suis désolé, la personne n'est pas bien informée... désolé ce n'est pas le tient... La preuve, regarde mon ventre, il n'est pas sorti.. si c'était le tient, il serait bien gros tu ne penses pas?

Je sens mon coeur se serrer...

Moi: je sais que c'est le mien lola. Rien de tout ce que tu diras ne pourras me faire changer d'avis.

Lola : je n'essaye pas de te faire changer d'avis. Je veux juste que tu comprennes un truc aussi simple. C'est pas difficile pourtant. Et d'ailleurs, même si il était le tient. Tu penses vraiment pouvoir disparaître et réapparaître puis réclamer des droits sur lui comme tu le dis si bien? Non. Impossible... Henry, tu as perdu toutes tes chances avec moi, et voilà en plus l'enfant n'est pas de toi.

Moi: très bien si il n'est pas à moi, à qui il est donc? Arrête de mentir lola, ne me prend pas pour un con rhooo...!

Lola : à moi

Moi: faut vraiment que tu te fasses soigner de la tête lola... ppff

Lola: à moi et au mec avec qui j'ai eu des rapports en Chine pendant que ttuuuu, m'avait abandonné...

Moi: pourquoi tu te forces à mentir lola? N'invente pas des trucs invraisemblable, ça ne te ressemble tellement pas...

Lola: parce que tu penses vraiment me connaître? Genre je suis vraiment incapable de le faire? (En me regardant droit dans les yeux)

Moi: il se peut que tu aies été déjà enceinte avant notre séparation

Oui parce que son mensonge est trop gros... c'est impossible qu'elle m'ait fait ça... impossible

Lola: ppff... bref, je dois me reposer... va-t-en je t'en prie...

Moi: mais il fait nuit lola, tu vas quand même pas me laisser rentrer à cette heure? Je pensais rester avec toi, te tenir compagnie et partir très tôt voyons...

Elle regarda rapidement le pendule de la pièce... qui affichait 00h30

Lola: donc avec tout ce que j'ai dit, tu veux rester? Attend tu comptes me tuer par la tension ou c'est comment au juste? Je parle chinois ?

Moi: très bien...très bien... je vais partir. Mais soit sur d'une chose, je ne vais pas abandonner de si tôt. Je vais me battre pour vous deux. Rien y personne ne pourra plus nous séparer. J'irai jusqu'à organiser une réunion entre nos deux familles pour qu'on parle de nos problèmes. Je ne lâcherai rien. Tu peux me croire. Et si réellement tu m'as trompé pendant notre séjour là-bas et tu es tombée enceinte, pas de problème aussi. Je t'ai prévenu maintenant. Prend soin de toi! Je pars..

Lola: non, attend, une dernière chose.... Moi aussi je te mets en gardes contres toutes tes futurs allégations et tentatives. Tu n'as pas été capable durant notre relation d'organiser ce genre de réunion pour informer officiellement nos familles de nos fiançailles alors je t'interdit formellement de faire ce genre de chose pour régler tes soit disant problèmes alors qu'on ne partage plus aucune relation. Je t'en prie Henry, pour une fois dans ta vie, écoute moi et laisse moi en paix. Juste ça, je ne veux rien d'autre.

Elle a dit tout ça calmement. Dans un tel calme que ça m'a touché profondément. Pourquoi elle fait ça? Pourquoi elle veut tout arrêter ainsi? Pourquoi elle ne veut pas me pardonner simplement ? Vraiment... les femmes sont incroyables. Je sais que je fais le con souvent mais je mérite une dernière chance. Elle ne voit pas ma douleur? elle ne voit pas que je fais tout ce que je peux pour revenir? Mais je ne désespère pas. Je ne vais pas laisser cette histoire finir ainsi. Pas une seconde fois non. Je n'ai pas dit mon dernier mot. Je la laisse se reposer pour le moment et récupérer complètement.

****** DANS LA PEAU DU PÈRE DE LOLA *******

Du retour de l'hôpital, aux environs de 1h du matin...

Mon Dieu, toute cette histoire... tant de peine et de douleur en une journée. J'ai toujours cru que mes jours heureux ne finiront jamais. Faut vraiment croire que rien ne dure jamais longtemps. Ce n'est pas facile pour moi de vivre tout ça à mon âge. Mon enfant enceinte, hospitalisé à cause d'une balle perdue, et une femme.... ppff... une femme qui pète les plombs. Qu'est ce qui pourrait m'arriver de pire? En entrant dans le salon, je revois la scène de la veille et je souffle fort en montant les escaliers, traînant autant que possible. J'ai une de ces migraines, j'ai l'impression que ma tête va exploser. D'ailleurs où est elle? Pourquoi la maison est si calme? Arrivée sur la dernière marche une foulée de question traverse mon esprit déjà perturbé...
Dans le couloir à l'étage, il y a la chambre de lola. Mon coeur se serre lorsque je repense à comment elle m'a supplié de rester à la maison au moment d'aller chez fèmi.... j'aurai du l'écouter, la culpabilité s'empare de moi mais je résiste. Juste en face, on a la chambre des jumeaux. Je ne peux même pas leur dire ce qui se passe. Je ne vais pas aller les voir maintenant. Leur mère doit gérer ça. Je ne vais pas me prendre la tête pour tout dans cette maison quand même. Ou si?
Je longe gentiment le couloir et ouvre la chambre du mileu au bout.

La pièce est plongée dans le noir. On ne distingue aucune forme...

Le père: chérie...?

Personne ne répond...

Le père : je sais que tu ne dors pas...! Pourquoi tu ne me réponds pas ?

Toujours aucune réponse...

Le père: très bien, comme tu ne veux pas répondre, je vais allumer. Moi je n'ai pas des yeux de chat ni la sorcellerie pour marcher dans le noir...

Elle était là, assise dans le canapé de la chambre. Il y avait 3 boîtes de médicaments alignés devant elle. A côté de chaque boîtes, tous les comprimés étaient sortis. On aurait dit qu'ils ont été spécialement placés pour faciliter l'absorption. Sur le lit il y avait ses affaires et des sacs de voyage. On dirait qu'elle a eu à faire ses valises entre temps...

Le père : C'est quoi tout se remue ménage dans la chambre? On peut savoir où tu comptes aller cette nuit et ce que tu comptais faire avec ces comprimés ?

Elle ne disait rien...

Le père : hhooo...? Je te parle la... tu as 2 minutes pour me répondre sinon je te jure que je ne réponds plus de rien... qu'est ce que tu as voulu faire ?

Elle s'était pris la tête entre les mains, fermant ses oreilles...

Le père: alors maintenant tu ne sais plus parler (en la levant du canapé, la retenant par les 2 bras et en la secouant vigoureusement)... hein répond?

Elle leva ses yeux vers moi... on sentait qu'elle avait beaucoup pleuré. Ses yeux commençait à briller... mais je ne me laisse pas atteindre.

Le père: et bien comme tu ne veux rien dire, je vais répondre. Tu voulais partir de la maison en douce n'est ce pas ? Ou te suicider... n'est ce pas ? Hein? Répond... j'ai tort ?

La mère: oui.. oui.. oui.. tu as raison.. c'est exactement ça.. (en haussant le ton et en me regardant droit dans les yeux)

En entendant sa réponse, mon coeur s'est brisé en une fraction de seconde et je l'ai lâché...J'étais choqué pour ne pas dire abasourdi et dévasté... à quel moment on en est arrivée là... à cet extrême ? Elle s'était laissé tomber sur le sol à mes pieds : elle pleurait à chaude larmes. J'ai envi de lui donner une gifle, pour qu'elle se réveille. Mais je n'ai jamais levé la main sur elle, et ce n'est pas aujourd'hui que je vais m'y mettre. Je résiste.

Je me suis assis dans le canapé.... Elle était toujours là, à mes pieds, assise...

La mère: qu'est ce que je pouvais bien faire? L'angoisse était trop forte, tu es parti si soudainement de la maison en colère, me menaçant au passage. C'est la première fois que je te voyais dans cet état. Toi un homme doux patient et affectueux... je me sentais coupable et j'ignorais ce qui c'était passé avec lola... je me suis préparée au pire.. parce que... parce que tout était de ma faute... je... je...pensais qu'elle c'était suicider.. qu'elle était morte, ou qu'elle avait eu un grave problème.. je ne le supportais plus...

Le père: et donc tu as conclu que le suicide était une solution envisageable pour toi...?

La mère : oui... enfin, non, non, non... je n'y suis pas parvenu...

Le père : et si tu y étais parvenu...? Qu'est ce que j'aurai fait? Moi, les enfants... tu y as pensé?

La mère : je ne l'ai pas fait chéri... je vous aime trop pour vous laisser...

Le père: ah...! Tu nous aimes donc. Mais cela ne t'a pas empêché de préparer tes valises...

La conversation se déroulait à présent dans le plus grand calme. Comme si la communication nous vidait les forces petit à petit...

La mère: je...non... En fait je...!

Le père: stop...! Tu n'as aucune raison, aucun argument valable et solide. Tu me déçois juste...!

La mère: non.. non.. chéri (elle c'était agenouillé à mes pieds, et me tenait le visage)

Le père: je ne savais pas que j'avais comme épouse une femme fragile. J'ai toujours cru que tu étais la plus courageuse d'entre nous 2. Pendant toutes ces années c'est de toi que je tirais mes forces pour avancer. Encore et encore, tomber et me relever. Près de 30 ans de mariage. Et voilà... voilà le sort que tu réserves à ta famille... Un suicide. Qu'est ce que tu veux que je te dise d'autre?

La mère: rien... rien... je t'en prie... ne dit rien de plus. J'ai compris et jamais je ne referai cette erreur....

Je la regardais droit dans les yeux... j'étais juste déçu. Je n'avais plus de force. J'avais trop d'émotion. Je me suis juste levé, j'ai pris une couverture sur le lit et un coussin et....

Le père : fait comme tu peux et comme tu veux. Je vais juste me coucher...

J'étais près de la porte, prêt à ouvrir quand....

La mère: et lola...

Le père : à l'hôpital, elle va bien. Tu sais, intuitivement, Je lui ai dit qu'elle devait être tranquille parce que je suis là pour être fort pour nous deux... Sans savoir que ma phrase aurait eu tout son sens en rentrant à la maison. Passe une bonne nuit.

Nous n'avons plus parlé jusqu'au lendemain matin.

Je me suis réveillé aux environs de 10h du matin. Il y a vraiment longtemps que je me suis permis de faire une grâce matinée. Parfois l'esprit est motivé et prêt pour rebondir mais le corps lui... Il n'arrive juste pas à suivre le rythme. Pour mon plus grand bonheur, les rideaux empêchent les rayons du soleil d'entrer dans la chambre. Tout y est tamisé.

Quelqu'un toqua.... je pense savoir qui ça peut être. Vu que je ne répondais pas...

Ma femme: je... je peux entrer...?

Moi: eeuuhh... oui, oui.. vient...

Je me suis assis sur le lit... elle avançait lentement...

Moi: oui...?

Elle s'agenouilla à mes pieds

La femme: chéri... chéri, Je te demande pardon du fond du coeur... pardon pour tout. Je ne sais pas comment m'excuser... je.. je..

Entre deux souffles je lui dis...

Moi: princesse...

Elle a fondu en larmes... et j'ai senti mon coeur se serrer. Je suis convaincu du fait qu'elle regrette réellement les événements passés...

Moi: Lève toi s'il te plaît...depuis quand tu fais la femme soumise même ?

Elle sourit légèrement...

Ma femme: Depuis que j'ai senti que mon comportement de ces derniers jours peuvent me faire perdre l'homme de ma vie...

Moi: je sais que tu en es consciente, tu es une femme formidable et intelligente, et se sont tes qualités qui m'ont séduit dès le depart... mais

Ma femme: mais...

Moi: mais il faut qu'on parle sérieusement... je tiens à te dire ce que je pense vraiment de tout ça et je veux que tu m'écoute religieusement parce que je ne veux plus jamais avoir à en parler dans cette maison. En finir avec sa vie ne peut en aucun cas être une solution envisageable. Au contraire c'est se créer d'autres problèmes. Pas pour nous même mais pour notre entourage, pour ceux qui nous aiment. Tu imagines la douleur des gens qui perdent quelqu'un dans ces circonstances affreuses?. Dans la vie tout n'est pas rose et tu le sais très bien. Nous avons déjà vécu difficilement autrefois et nous avons pu nous en sortir par la grâce de Dieu. Nous n'avons pas abandonné, nous nous sommes battus jusqu'à la victoire. Tu sais princesse, je t'aime beaucoup et tu le sais. Je ne vais jamais t'abandonner. J'étais, je suis et serai à jamais ton complément, ta force quand tu seras faible, ton épaule quand les difficultés t'empecheront de tenir debout. Je ne laisserai jamais rien t'arriver et tu le sais. Je ne t'ai pas choisi avant pour te lâcher aujourd'hui. Peu importe notre destination finale, nous n'avons qu'une seule gare. On a commencé le voyage ensemble et on va le continuer aussi longtemps que la vie va nous le permettre. Mais pour ça il faut que tu m'aide. Je ne peux pas être là à me battre pour toi et les enfants si toi dans ton coin tu comptes abandonner en cours de route. Tu ne peux pas faire ça. Je te l'interdit formellement. Pense à tous les jeunes dont on parle dans les informations. Le suicide n'est pas la solution. J'espère que tu me comprends...

Ma femme: je suis vraiment désolé... je comprends... et jamais je ne referai une telle chose.

Moi: je l'espère bien... et je te fait confiance.. bon maintenant j'ai faim... on mange quoi ce matin la?

Ma femme: plein plein plein de choses... aujourd'hui c'est toi le roi...

Moi: j'aime quand tu me prends par les sentiments princesse...

Elle éclata de rire...

Ma femme: toi et la bouffe franchement, c'est une longue histoire.. je vois d'où lola tient ça...

Moi : tu vois, tu vas faire et je vais me facher encore... vraiment les femmes c'est pas la peine.

Ma femme: aaahhh je blaguais.. détend toi...

Elle riait...

Moi: vient dans mes bras... tu m'as manqué tu sais...

Ma femme: toi encore plus... tu sais quoi...?

Moi: non dit moi...

Ma femme: tu penses qu'elle va me pardonner?

Moi: je ne sais pas

Elle se redressa pour me regarder. Son visage s'est décomposé...

Moi: il va falloir que tu sois convaincante, vraiment beaucoup. Elle a un sacré caractère de cochon. Comme toi d'ailleurs..

Elle me donna un coup à l'épaule...

Moi: non mais sérieux, il suffit de voir comment elle a traité le père de l'enfant, il me fait pitié..

Ma femme: en parlant de lui, on ne le connaît pas nous... vraiment ces jeunes sont impossible. Normalement si il voulait vraiment de notre fille, il aurait du entreprendre des démarches pour venir faire la cérémonie de connaissance. On ne sait même pas si il est le bon pour notre fille.

Moi: moi je pense que c'est le bon. En tout cas, il m'a donné l'impression d'être quelqu'un de bien. Tout dépendra de notre fille. On ne peut pas la forcer à se marier. De toute façon nous, nous serons là pour la soutenir.. et..

Ma femme: tu t'imagine? Nous allons être grands-parent...

Moi: ne m'en parle pas, ça me donne des sueurs froide...

Ma femme: pppéééépppéééé....

Moi: aahh non, je préfère papi...! C'est plus classe...

Ma femme: très bien papi chéri... tu crois que je devrais aller avec toi à l'hôpital? Je sais pas comment m'y prendre avec elle. Elle doit vraiment être fâché contre moi. Je ne sais pas pourquoi je lui ai demandé de faire ses bagages. J'ai reproduit ce que mes parents ont fait sur elle. Je suis une horrible mère...

Moi: non, arrête de penser à tout ça, tout ira pour le mieux je te le promets. Tu me fais confiance n'est ce pas?

Ma femme: plus qu'en moi même..

Moi: alors croit moi, tout ira bien. Maintenant lève toi, et va te préparer. Je vais me brosser rapidement et descendre manger

Ma femme: très bien...

Je me suis levé... Elle me retena par le bras...

Ma femme: je t'aime tu sais...

Moi: je t'aime aussi..

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Coucou mes amours..... vous allez bien ? Je tenais vraiment du fond du coeur à remercier tout un chacun de vous pour toute la patience que vous avez montré... j'espère que vous avez aimé ce chapitre. Vos avis compte pour moi ainsi que vos votes.

Je reste disponible à tout moment pour vous, écrivez moi aussi pour tout ou rien en message privé...

Au passage je voulais vous dire que les deux premiers chapitres de ma troisième chronique《 Short Storry By "MySa" 》sont prêt.  Je vous tiendrai au courant dès la publication

N'oubliez pas que :

"LE MEILLEUR RESTE A VENIR DANS TENTATION"

bisou...

Samy....

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