chapitre 26
DANS LA PEAU DE FÈMI......
Mes paupières s'ouvrent lentement, je suis couchée face vers le plafond, qui au passage est très beau. Dans ma tête et dans la pièce tout me semble flou, mal éclairé. Une ambiance tamisée règne dans la pièce. Non..! Se sont plutôt les premiers rayons du soleil qui lors de leurs entrées dans la pièce donnent cette impression. J'ai l'impression d'avoir dormi toute une vie et que pendant mon sommeil un camion a roulé sur moi à plusieurs reprises. J'ai une de ses migraines, j'aurai besoin d'une aspirine pour calmer mon mal de crâne c'est urgent.
Lentement, tout en étant toujours coucher, je porte une attention à la pièce dans laquelle je suis ; je ne reconnais pas cette chambre en tout cas. Je trouve le lit dans lequel je suis, super confortable et douillet. Une douce odeur de parfum de rose s'échappe des draps où je siège en reine, au milieu du lit de trois places. J'ai l'impression d'être au paradis. Tout est beau dans cette pièce. Simple, mais joliment décoré... Un mélange de vintage et de modernité on va dire.
Mais...où suis-je? Quel est cet endroit? Qu'est ce qui m'arrive...
Petit à petit, je me suis souvenue entièrement des événements qui ont marqués la fin de ma soirée hier... Le dîner avec ma famille et celle de Malick, la venue de lola à la maison...la discussion dehors avec Christopher...puis...puis...puis... j'ai senti une énorme pression à la pointrine. J'ai du mal à respirer en comprenant ce qui m'arrive en ce moment. La première chose qui me vient en tête c'est de me demander si j'ai mal quelque part.
Non..! Pas particulièrement à un endroit. J'ai soulevé la couverture pour vérifier ce qui se passait dessous. Je porte encore mes vêtements de la veille et la je suis soulagée. Sa aurait été horrible de me faire violer par de parfait inconnu pendant que je dormais comme une marmotte.
Attend, Je me demande pourquoi je ne suis pas attacher. La logique voudrait que je le sois non!? Ou se sont les feuilletons que je regarde habituellement qui mentent au sujet des kidnappings? Franchement, c'est pas le moment de penser aux novelas, il n'y a aucune logique à suivre. Kidnapping c'est kidnapping... Et je suis mal barrée c'est sur.
Que dois-je faire... j'ai tellement peur. Cet endroit, c'est comme une prison dorée. Il faut que je me lève et que je fasse quelque chose. Je suis une grande fille, et je ne devrais pas trembler comme actuellement. Si mes calculs sont exacts, celui ou celle à l'origine de cette escapade ne me veut concrètement aucun mal. J'ai même comme impression que cette dernière voudrait que je sois à mon aise. Du coup une petite visite discrète et insoupçonnée de mes hôtes ne serait pas mal vue...n'est ce pas ? ...à moins que....cette personne ne soit...... schizophrène, psychopathe, sociopathe ou machin chose...
Putain fèmi arrête de te faire peur...respire...respire profondément...respire...c'est pas le moment de faire une crise d'anxiété...respire calmement...! Alors je me lève ou je ne me lève pas....???
les idées venant de ma tête et de mon coeur jouaient au ping-pong quand soudain j'ai entendu deux voix : celle d'homme vue quelles étaient bien affirmées. J'ai pas eu d'autre choix que de continuer à faire la princesse endormie
Kidnappeur 1: putain de merde, elle dort encore...tey vraiment qu'un gros con, tu pouvais pas aller doucement sur le chloroforme? Ya quoi dans ta tête? De l'eau? Ou du vent?
Kidnappeur 2 : il y a dans ta tête, la même chose que tu penses trouver dans la mienne. Évite ton cinéma la avec moi hein, ta surtout pas intérêt à me faire porter le chapeau devant le boss sinon la vie de ma mère que tu vas rien comprendre à ce qui va t'arriver.
Kidnappeur 1 : non mais ça n'assume même pas sa putain d'erreur. Tey vraiment cramé du cerveau toi... je te signale que c'est à moi le boss a confié la mission. Même pas tu l'attache aussi.. et si elle avait fuit?
Je vais pas m'gener...
Kidnappeur 2 : hhuumm, ta pas tord sur ce coup...mais en même temps..pourquoi tu stresses...tu as vue où nous sommes? Même si elle parvenait à s'échapper de la maison... va falloir qu'elle parcours toute une distance à la nage... ce que je la vois mal faire même si elle devait préparer un championnat...donc...
La nage? De l'eau ? Putain mais je suis où?
Kidnappeur 1: n'empêche, va falloir qu'on fasse gaffe mon frère. Ni notre boss ni celui pour qui on fait le boulot ne sont des enfants de coeur...Ils vont pas se gêner pour nous faire disparaître si on foire ce coup. Faut vraiment te ressaisir et essayer de suivre mes instructions...on a tous les deux besoin d'argent... tu vois où je veux en venir?
Kidnappeur 2: très bien...! On fera comme tu voudras...je suis OK
Et moi je suis foutue...
Kidnappeur 2 : hum..! Cette fille elle a un putain de beau corps.... j'ai jamais vue ce genre de meuf d'aussi prêt... qu'est ce que je ne donnerai pas pour me la faire, rien que pour trente minutes même je pourrai tuer n'importe qui. Elle met mes sens en ébullition rien que par sa bouche...laisse la moi juste quinze minutes...s'il te plaît....
Moi fèmi ? Tey malade toi essaye voir, mythomane va...!
Kidnappeur 1 : ne t'avise pas à toucher la meuf du boss. C'est un conseil d'ami que je te donne...
La meuf du what? La vie de ma mère que c'est une grosse blague....
Kidnappeur 2 : ok...ok c'est bon je me retiendrai. Mais tu sais elle a de la chance que de nous deux tu sois le boss actuellement... sinon je ne me serai pas gêner pour me mettre bien...
J'en doute pas goujat va....
Kidnappeur 1: je n'en doute pas une seconde. Bon. Nous devrions peut être aller faire une ronde...En attendant la venue des chefs..
Puis, les deux sont sortis de la chambre, me laissant dans une confusion énorme et total sur tout plein de choses....cette histoire de deux chefs, de nage, de femme du boss. Une chose est sur, mes kidnappeurs ont l'air d'être de parfait idiot. Physiquement je ne les ai pas encore vue mais mentalement, ils ne font pas le poids. Bon c'est le moment de commencer mes investigations...
Je me suis levée du lit sans faire de bruit. La première chose qui me vient en tête c'est de vérifier les fenêtres de la chambre. Malheureusement, elles sont toutes fermées à double tour...Bon, il me reste toujours celle de la salle de bain...Sans plus attendre, je me suis dirigée vers la porte. Belle salle de bain, mais les fenêtres sont trop petite pour que mon gros cul passe.
C'est dans ce genre de moment qu'on regrette d'avoir abandonné tous les régimes qu'on a essayé...
Il va falloir que je prenne mon courage à deux mains, et que je sorte de cette chambre.
Toujours dans le calme le plus profond, j'essaye d'ouvrir la porte, qui n'est même pas fermé au passage. Franchement c'est quoi ces faux kidnappeurs? Même pas fichu de faire leur boulot proprement, ce qui m'aurait au moins permis de trouver des techniques de dispersion. Qu'adevienne que pourra, je sors d'ici c'est décidé.
La chambre donne sur un petit couloir éclairé. Super, mais il y a une chose qui m'inquiète, pourquoi il n'y a pas de bruit?
Je n'ai fait que marché tout droit, prête à sauter sur la gorge de qui voudra m'agresser avec pour seule arme mon talon. Vous voyez la scène? Je sais que vous voyez la scène donc pas de moquerie, j'ai pas vraiment le choix la du coup...
Au bout du couloir à droite....je me suis juste tournée quand....
Kidnappeur 1: tu en as mis du temps...pour tenter ta première fugue...Bien essayer.(Un sourire en coin)... On a failli attendre....! Fèmi Wilson.
J'étais tétanisée rien que par le gabarit des trois hommes juste devant moi...seul celui du milieu souriait de sa victoire. Les autres ressemblaient plutôt à des statuts vivante. Aucune émotion ne transparaissait sur leur visage. Si c'était possible de mourir de frayeur, je crois que ça aurait été le cas là tout de suite.
Kidnappeur (celui du milieu) : j'avoue que j'ai eu du mal à croire le client lorsqu'il m'a demandé de rester vigilant vis à vis de cette opération. Il m'a dit que tu pouvais te révéler être un peu plus intelligente que les autres personnes que j'ai déjà kidnappé. Et j'ai eu trop envi de pousser ma curiosité un peu plus loin. Et j'avoue surtout que je suis...Un peu déçu. Tu es tombée un peu trop vite et surtout bêtement dans mon piège. Cela dit, tu m'a quand même impressionné de par le calme dans lequel tu es restée malgré tout ce que mes hommes disaient. Toutes les femmes que j'ai eu à rencontrer jusqu'à présent auraient déjà pété un câble comme on dit et...
Moi : hhaaa c'est bon avec le monologue. Vous m'épuiser avec votre discours... j'en ai rien à faire moi de ce que vous pensez, de vos émotions et autres. D'abord, je suis où ici? Qui êtes vous? Qui sont les commanditaires? Croyez-moi vous ne perdez rien à attendre. Vous n'allez pas me garder indéfiniment ici...vous ignorez peut être qui est mon père mais je suis sur qu'en ce moment toutes les mesures sont prises pour me retrouver.. j'espère que j'ai été assez clair.
Kidnappeur (celui du milieu) : on ne peut plus clair...! Tu as du répondant. J'aime les femmes au fort caractère. On va bien s'entendre je crois...
Je sais pas pourquoi il continuait à sourire.... mais plus il le faisait, plus j'avais envie de lui en coller une en pleine face. J'aime pas quand on se la joue influent avec moi... ça me motive trop à être impoli, j'ai jamais compris pourquoi d'ailleurs.
Moi: vous pouvez toujours rêver si vous croyez qu'on va faire ami ami...
Kidnappeur (celui du milieu) : le temps nous donnera raison......ou pas.! (Un petit sourire moqueur aux lèvres)
Moi: ce n'est guère drôle. Je veux rentrer chez moi et maintenant.
Kidnappeur (celui du milieu) : pour le moment tu rentres dans cette chambre tout de suite et sans faire de bruit.... MAINTENANT...! (avec une voix autoritaire)
Voilà qu'il change de visage...
Moi: et si je ne veux pas? Et si j'en ai pas envie ? Tu vas me faire Quoi? Me frapper? Me tuer? Si oui tue moi maintenant et qu'on en finisse. Car une chose est sur...je ne me laisserai pas faire (en le regardant droit dans les yeux et en croisant mes bras, rien que pour l'affronter)
Je sais pas d'où me vient ce courage... mais franchement s'il doit m'arriver un truc de moche dans ma vie c'est bien maintenant où jamais. Donc autant pour moi garder la tête haute et affronter la situation.
Kidnappeur (celui du milieu) : je n'aurai juste pas d'autre choix que d'utiliser les grands moyens...
Il sorta son arme et la pointa dans ma direction... mais...
Moi: très bien alors tire...(en me rapprochant à petits pas)
Kidnappeur (celui du milieu) : parce que tu n'as pas peur des armes en plus...je vois...
Bien sûr que j'ai peur des armes triple idiot. Qui n'a pas peur d'une arme?sauf que la je sais qu'il ne se passera absolument rien à cause de la façon dont il me tient en joue. J'ai eu à recevoir un petit cours vite fait sur les armes grâce à un ami. C'était un peu après mon agression dans la boîte de nuit. Il est un jeune commissaire de police. Il m'a expliqué à quel moment il fallait paniquer ou non lorsqu'on est dans ce genre de situation. L'ironie dans cette histoire c'est que ce jour là, je n'étais pas vraiment intéressée par tout ce qu'il me disait car il était tout à fait improbable pour moi de me faire agresser une seconde fois ou autre. Tout comme quoi, jamais un sans deux. En bref si j'ai bien retenu le cours, tant qu'il n'a pas la main posé sur le détonateur, je peux respirer un coup. Mais s'il déglingue l'arme et pose son doigt sur le détonateur, la, la situation devient critique et à tout moment une balle peut partir... est ce qu'il pourra me tirer dessus effectivement? Seul Dieu sait jusqu'où ce genre de personne peut aller.
Moi: je n'ai rien à perdre apparemment; ni à gagner d'ailleurs... tout ce que je sais ou plutôt pense savoir c'est que si il y a quelqu'un qui aura des comptes à rendre si je perd même un cheveux, c'est bel et bien vous trois. Surtout toi au milieu qui se la ramène en jouant au faux chef. Pourquoi aurais-je donc peur? (Sourire mesquin au coin oblige)
Kidnappeur (celui du milieu) : tu as tout à fait raison... on m'a chargé de te kidnapper et de veiller sur toi pendant ton séjour dans cette villa. De te maintenir surtout calme et sereine comme toute bonne petite femme. Cependant dans le contrat que j'ai signé, il n'est nullement fait mention de l'état dans lequel tu devrais être à la fin de cette opération. C'est à dire au moment où il viendra te récupérer. Autrement dit j'ai un petit avantage sur la situation dans tous les cas. Et je pourrai également mentionner au client d'autres raisons tout à fait légitime pour lesquelles j'aurai eu à te faire subir... comment dire... des sévices corporels auxquels tu n'es clairement pas habituée vue la famille d'où tu viens...
Il marqua un cours silence. Sûrement pour marquer son assurance dans ses paroles et certainement pour s'assurer du fait que son discours ne soit pas tomber dans les oreilles d'une sourde. Dans tous les cas ça a l'air de marcher car il sourit de plus belle en voyant mon visage décomposé par la peur. En même temps j'ai toujours eu du mal à cacher mes émotions surtout celle qui font intervenir mes expressions faciale. OUI, Je suis un emoticone grandeur nature...
Kidnappeur (celui du milieu) : je vois que tu as très bien compris où je voulais en venir.... tu vois que j'avais raison ? On sera de très bons amis si tu veux...
Je disais plus rien du coup... à quoi ça me servirait de discuter du beau temps avec un fou? A rien. Donc je crois que je vais me la jouer super discrète, coul et très calme. Jusqu'au moment où je vais trouver une échappatoire.
Kidnappeur (celui du milieu) : raccompagnez la demoiselle dans sa chambre... ne l'attacher plus comme prévu. On va lui donner une seconde chance. Histoire de remettre les compteurs à zéro...(ordonna t-il à ce que j'appellerai ses chiens de garde..ppff)
Les deux hommes se sont avancés vers moi... et m'ont retournés dans la direction de la chambre pendant que l'autre resta pointer là au milieu du couloir, en observateur aggueri...
Moi: attendez... (en me retournant) puisqu'on va être ami (Sourire de façade)....est ce que je peux au moins savoir qui est votre client? Je veux dire... c'est la moindre des choses non... où pas?
Kidnappeur (celui du milieu) : tout à fait la moindre des choses... Il m'avait demandé de rester discret sur son identité le temps que tout se calme en ville..... mais vue qu'on va être ami, je vais te le dire... c'est quelqu'un de ton entourage à mon avis...qui t'aime comme un fou apparemment. Car moi je ne pense pas pouvoir faire ça pour une femme un jour... Il m'a juste donné un nom et un prénom...je ne sais pas s'ils sont vrai..
Quand il a dit nom et prénom, mon coeur s'est mis à battre à la chamade...Le suspense est digne d'une intrigue policière...quand...
Kidnappeur (celui du milieu) : je crois que c'est...eeuuhh (en mimant un temps de réflexion)... Christopher AZAMA...
Mon coeur a manqué un demi battement je crois....
Moi: quoi....? Chris....Christopher??
Le bâtard... L'enflure
...''''LE LENDEMAIN MATIN, DANS LE BAR OÙ HENRY A PASSÉ LA NUIT''''....
Les employés de la boîte de nuit étaient en plein ménage.....
Serveur 1: il est encore là lui (en regardant Henry couché à même le sol, entre deux canapés)...décidément hein, tous les samedis il viendra faire le show ici, finir bourré à mort et nous, nous serons obligés toutes ses fois de prendre sur nous et de veiller sur lui...
Serveur 2: arrête de te plaindre pour une fois...tu as de l'argent gratuit tous les dimanches venant de son ami la non... c'est quoi son nom déjà? Le mec avec la grosse caisse la...
Serveur 1: malick....!!!??? écoute ce mec, il distribue de l'argent comme des petits pains..si seulement je pouvais avoir un ami qui pouvait veiller sur mes arrières...croit moi, ya longtemps que je ne serai plus serveur ici...
Serveur 3: on appel ça des gosses de riches frères... c'est ça et rien d'autres. Entre pauvre ça se fait pas. Limite on te soutiendra ou on te donneras des conseils...
Serveur 1: peu importe comment on appel ça...tant que j'ai une petite récompense après avoir fait le baby-sitter...Moi ça me gêne pas du tout... Ils ont de l'argent à partager...qu'ils le fassent, nous, nous sommes là...ou bien?
Serveur 2: tu as tout dit..
Serveur 3: oui mais c'est quand même dommage de se retrouver dans cette situation..
Serveur 2: très dommage.... on sent en le voyant que c'est quelqu'un de bien avec un bon avenir, intelligent et tout...mais l'alcool et les putes qui circulent ici gacheront tout...ppff quel gâchis..!
Serveur 1: c'est sur que tout ça c'est l'oeuvre d'une femme... wallah...je suis prêt à parier un billet de 500f que c'est ça...
Serveur 2: quel radin...ppff voilà les pauvres dont on parlait..
Serveur 1: et bien oui, pauvre oui... je vais quand même pas dépenser mes pauvres revenus sur les mauvais choix d'un jeune et ivrogne...c'est l'oeuvre d'une femme je vous dit...
Serveuse: qu'est ce que nous avons fait...(regard soutenu, un léger timbre vocal colérique)
Serveur 3: qu'est ce que vous n'avez pas fait plutôt....vous êtes le centre des problèmes du monde...et...
Serveuse: le nez avant la honte...ne vient pas nous raconter des bêtises ici. Tous autant que vous êtes vous avez des soeurs des mères et bientôt des filles... mais ça ne vous empêche pas de critiquer les femmes en général. On a pas toutes la même éducation et les même perceptions de la vie...les expériences varient d'une femme à une autre. Elles définissent celle que nous allons être ou plutôt celle que nous désirons être..je veux dire...
Serveur 1: toi il va falloir que tu te calme un jour..Il y a un petit égo en toi qui te dérange et qui refuse de te laisser vivre normalement..les hommes n'aiment pas ça ma soeur croit moi... Il faut toujours que tu nous sortes des discours en mode féministe 2.0 franchement quoi...
Serveuse: je ne suis pas féministe. Je suis juste outrée de la façon dont vous attribuez tous vos malheurs à nous les femmes... c'est quand même pas drôle à la fin. Il y en a qui bosse dure pour élever seule leurs enfants, des femmes battantes et courageuses qui n'ont pas peur d'affronter des montagnes pour le bonheur de leur famille.. c'est vrai que à côté de cela il y a des femmes qui s'en foutent et vous mènent la vie dure. Mais c'est pas une raison pour nous mélanger... arrêtez ça un jour,... La femme la femme... et puis quoi!? Vous vous êtes saint? Tchip, même pas honte.
Serveur 2: ma soeur, ce n'est pas la guerre... c'est juste des hypothèses que nous émettons au sujet de notre client VIP...
Serveuse: en tout cas....vous avez mon avis, arrêtez ça...Bon
Le Barman: en bref qui va le réveiller cette fois?
Serveur 2: je l'ai fait la dernière fois, je passe mon tour...
Tous les regards se sont tournés vers....
Serveur 3: ne me regardez pas comme ça....je ne compte pas faire le salle boulot
Serveur 1: honneur à la dame (Sourire aux lèvres)
Serveuse décidément quoi...vous êtes quels genres d'hommes? Bref..j'y vais pas pour vous faire plaisir mais parce que j'ai pitié pour lui...
Serveur 1: normal....! Aujourd'hui c'est le jour du Seigneur ma soeur en Christ.
La serveuse se contenta de leur adresser un regard bien violent et pris la direction de l'arrière boutique... Elle revena avec un saut d'eau dont elle avait pris le soin de remplir avec l'eau venant des glaçons fondus.....
Elle se dirigea vers Henry avec un regard mesquin.....Arrivée à son niveau, elle s'abaissa puis le tapota doucement...
Serveuse: monsieur...? Monsieur vous m'entendez? Il se fait jour déjà, nous nous apprêtons à appeler votre ami pour qu'il vienne vous chercher.. réveillez vous... Monsieur?
Henry se contenta de lui faire un geste de la main qui voulait certainement dire....fichez moi là paix je veux dormir...
Serveuse: bon à vue d'oeil...Il va falloir utiliser les grands moyens....
Elle lui versa en pleine face tout le contenu du sot.... l'effet escompté a été instantané et efficace....
Henry: ppuuttaaiinn c'est quoi votre putain de problème....(en s'essuyant le visage avec la paume de sa main droite)... Le respect vous connaissez pas ça ici?
Serveuse: déjà ici, c'est pas un hôtel... on veut bien vous laisser dormir 1h ou 2 après la clôture de la boîte....mais la venez pas abuser... c'est comment....? Et venez pas me parler de respect..vous en avez pour vous même?
Henry: le comment vous allez l'expliquer à votre patron, je crois qu'il voudra certainement comprendre pourquoi vous traitez mal vos clients...
Serveuse: je te l'appel si tu veux petit con...(en le regardant droit dans les yeux)
Henry faisait les gros yeux...comme d'habitude....
Serveuse: et oui, sérieux sérieux...(En faisant les gros yeux en retour...)
Henry: vous êtes quel genre de femme? Vous n'avez pas de coeur (en se levant et en s'asseyant sur un canapé. Il grelottait à vue d'oeil.)... vous êtes toutes pareil...toutes sans exception...
La serveuse voulait lui en coller une, et profiter pour lui apprendre le respect dont il parlait, mais elle se désista... à quoi bon discuter avec quelqu'un qui n'a pas toutes ses idées en place? Une simple énorme perte de temps. Elle se leva gentiment. Mais il était hors de question qu'elle s'en aille sans ajouter un petit piment...
Serveuse: tu sais, si tu es dans cet état à cause d'une femme, si tu cherches au fond de toi, je suis sur que le problème vient de toi...
Puis elle s'en alla....
Henry: quoi?.... revient ici, tu te fout de moi? Attend je te parle(en la suivant)...d'où tu parles sur ma vie? Tu es qui toi pour me donner des leçons?
Il arriva à son niveau et lui attrapa violemment le bras devant les autres employés...
Henry: rrhhoo je te parle là, d'où tu me moralises?(En la secouant)
Serveur 1: lâchez la Monsieur...
Henry: si vous, vous tenez à votre petit poste de serveur ici ne vous en mêlez surtout pas...compris? Et toi? Tu as perdu ta langue? A qui tu parlais?
La serveuse pris sa seconde main et lui administra une bonne gifle...
Serveuse: à toi idiot... maintenant quoi ? tu vas me frapper c'est ça?
A ce moment là malick entra dans la boîte de nuit. Lorsqu'il a vue ce qui se passait, il se précipita sur les deux. Il libéra la serveuse des mains de Henry et administra à celui ci un coup de point en pleine face et puis, il le saisit par le col
Malick: maintenant quoi? Tu vas t'en prendre aux femmes sans défense? Hein? Répond? C'est quoi le projet? Foutre le reste de ta vie en l'air? Hein? (En le secouant vigoureusement)
Henry ne disait plus rien...C'était mieux pour lui car malick n'est pas quelqu'un de violent habituellement. S'il s'est mis dans cette méchante colère c'est certainement parce que cette histoire d'alcool allait un peu trop loin ou parce qu'il était à bout. C'est ce que Henry c'était dit intérieurement en tout cas...
Malick: maintenant tu ramasses tes affaires ainsi que le peu de dignité qu'il te reste et tu vas te calmer dans la voiture (il lui tenda les clés de sa voiture)
Henry ramassa sa veste qui traînait au sol, pris la clé chez malick et s'en alla en regardant la serveuse qui lui adressait un regard rempli de colère... Le plus difficile à comprendre en ce instant là, c'est l'émotion qu'il a ressenti. Peut-être était-il désolé d'avoir été con?
Quand Henry s'en alla, Malick pris son portefeuille...
Malick: je suis vraiment désolé du comportement de mon ami les gars...sincèrement...Il est allé un peu trop loin cette fois...
Il distribua à chacun des employés un billet de 5000fcfa.... arrivée au niveau de la serveuse, il lui tenda le billet quand...
Serveuse: je n'ai pas besoin de votre argent monsieur. Je gagne ma vie ici au fruit de mes efforts. Je n'ai pas besoin qu'on m'offre un lot de consolation pour quelqu'un qui a failli m'agresser. Vous allez m'excuser, mais c'est pas possible que je prenne ça. ..oohh non, c'est trop facile...
Malick: je suis d'accord avec vous madame, et je suis vraiment désolé pour ce qui vient de se passer..Il n'aurait jamais du tenter de vous faire mal...jamais. c'est juste qu'il traverse une période assez rude, et ce n'est pas facile pour lui...
Serveuse: et? Et ? C'est pour cela que vous allez arranger derrière lui tous les dégâts qu'il va poser? En faisant taire les gens avec vos billets vert? Jusqu'à quand vous allez le faire? Jusqu'où vous allez le laisser s'enfoncer? Et lui trouver des excuses?
Malick: j'ai tout fait pour qu'il s'en sorte...mais ce n'est vraiment pas facile...je vous en prie calmer vous (avec une voix calme)
Serveuse: en bref, je refuse votre argent. Vous pouvez le garder.
Malick se mit à sourire légèrement...
Malick: en tout cas maintenant je comprends pourquoi il s'est mis en colère contre vous... vous avez autant de répondant qu'elle. Il a certainement vue en vous celle pour qui il est dans cet état...
Serveuse : Maintenant moi je vous laisse..contrairement à certains, l'argent se mérite vraiment...(en dévisageant ses collègues)
Elle s'en alla...
Malick : oouuff, vous avez une sacrée collègue les gars...Elle ne se laisse pas intimider..
Le Barman: à qui le dite vous...
Malick: en tout cas merci beaucoup...
Le Barman: il n'y a pas de quoi....
Malick : j'oubliais... pour sa voiture j'enverrai...quelqu'un la retirer...
Puis malick leur adressa ses derniers remerciements et s'en alla....
________________ DANS LA VOITURE DE MALICK _______________
Le silence régnait en maître dans la voiture.......
Malick serrait de temps en temps son volant et bien sûr, Henry savait que c'était un signe pas rassurant. Il était clairement entrain de contenir sa colère. Oui, Malick savait très bien le faire. Mais cette fois, c'était celle de trop. Henry n'aurait jamais du tenter de frapper cette femme...
Henry: malick...je...je suis....
Malick: désolé n'est ce pas? Oui Henry tu peux l'être...comme d'habitude..
Henry : je ne voulais pas en arriver là tout à l'heure... cette serveuse elle m'a vraiment mis en colère... et tu sais bien que je ne pourrai jamais lever la main sur une femme..
Malick ne disait plus rien....Il conduisait le véhicule simplement...mais il ne serrait plus le volant.. Henry en profita pour accentuer ses excuses...
Henry: je fais vraiment des efforts malick...je fais tout pour la sortir de ma tête, oublier notre stupide rupture mais je n'y arrive pas...j'ai tenté d'y arriver en me mettant à fond au travail. Mais rien y fait. Elle est là, ancré dans ma tête...c'est alors que comme on dit la bouteille est devenue mon seule réconfort...les sorties en boîte de nuit..ppff pleins de choses débile....je le reconnais, j'ai besoin d'aide...j'ai besoin d'elle... et...
Malick: je t'ai appelé cette nuit...est ce que tu as la moindre idée de la raison pour laquelle je l'ai fait...?
Henry: tu m'a appelé cette nuit ? Je ne m'en souviens pas...
Malick: normal...vue ton état au réveil. .on imagine clairement comment tu t'es mis ainsi...
Henry: je suis vraiment désolé...
Malick: tu es désolé tu dis? Non....c'est moi qui suis désolé pour toi. Ce n'est pas à moi que tu devras rendre des comptes... mais au père de lola... ooohhh oui la, la je serai bien désolé pour toi. (Sourire mesquin au coin)
Henry : le père de lola ? De quoi tu parles? Que vient-il faire dans cette histoire ?
Malick : en bref fèmi a été kidnappé hier nuit, lola était venue chez fèmi et qui malheureusement a reçu une balle perdue parce que ses parents l'ont chassés de la maison apparemment. Elle est à l'hôpital actuellement, je ne connais pas son état actuel vue que je devais venir chercher son ex petit ami qui est devenu ivrogne et agresseur..... et ah...! J'oubliais.... Tu vas être papa Henry...! (Il s'est exprimé dans son calme légendaire)
Henry: quoi?
Malick : qu'est ce que t'as pas compris? Je parle chinois ou quoi?
Henry n'en revenait pas...Il est totalement estomaqué....
Malick se retourna deux secondes pour voir sa tête. Enfin, enfin il l'avait touché.
Malick : je te dépose chez moi... tu vas prendre une très bonne et longue douche.... manger si tu peux avaler quelque chose puis tu vas te reposer....quelqu'un va t'amener ta voiture... tu as intérêt à faire tout ça car croit moi ou non, tu auras besoin de force car ton gosse et ta femme.. oui ta femme lola car que tu le veuille ou non, tu vas l'épouser, ils auront besoin d'aide d'amour et de toi surtout. Je me suis fais compris j'espère..
Henry: ............... (il n'arrivait plus à articuler)
Malick : profite pour faire une petite rétrospection... car le papa de lola, je crois qu'il va vouloir un responsable à tout ce qui arrive à sa fille. C'est tout à son honneur d'ailleurs... donc...j'espère pour toi que tu ne décevras personne..
Henry: ................. (toujours aucun son ne sortait de sa bouche).
Malick : tu sais Henry, tu n'es pas le centre du monde. Tu es encore jeune..tu auras beaucoup d'autres difficultés dans la vie. Je te répète tous les jours qu'il faut te ressaisir, faire face aux problèmes comme un homme. Tu t'imagine, avec tous mes problèmes actuels, si j'avais déchanté qu'est ce que ma famille aurait pensé? Tu vois où je veux en venir.. c'est compliqué mais bon..
Henry: s'il te plaît amène moi directement à l'hôpital...
Malick: quoi?
Henry: je ne peux pas rentrer à la maison et faire comme si de rien n'était..me reposer et autres... je ne peux vraiment pas.. j'ai besoin d'être là-bas..
Malick: non mais tu as vue l'état dans lequel tu es? Tu n'es pas complètement sur pied, et tu pues l'alcool. Soit sérieux un instant, qui voudrait d'un alcoolo comme mari de sa fille? Tu vas foutre en un éclair le peu de chance qu'il te restait.. croit moi le père de lola..Il a l'air calme et sympa et tout, mais tout à l'heure quand il m'a parlé j'ai eu froid dans le dos... on aurait pas dit que c'était le Monsieur calme d'y à un instant qui me faisait cet effet...d'ailleurs je ne discute pas avec toi tu rentres t'arranger histoire de faire bonne impression... c'est vrai qu'on est pote mais la mon image aussi est en jeu.
Henry: et pour fèmi... qu'est ce qu'on fera...tu as pensé à quelque chose...
Malick je ne sais pas vraiment par où commencer. Je suis à cours d'idée et une chose est sur, je ne peux vraiment pas compter sur les forces de l'ordre ou sur les contacts de son fameux père... je sens que cette histoire cache quelque chose de pas bien. Ils ne feront que ralentir les recherches ou s'embrouiller les méninges et les nôtres aussi au passage... si seulement je pouvais attraper l'un d'entre eux...je vais lui faire passer un salle quart d'heure Dieu m'en est témoin...
Henry: je pourrai peut-être te venir en aide... enfin...je pense avoir une idée. ..
Malick le regarda une seconde, intrigué par ce qu'il venait de dire puis il continua de rouler...
Malick: une idée?
Henry: oui... une idée... mais ce n'est pas très...comment dire..... conventionnelle. Vue que tu ne comptes pas trop sur la police ça m'est venu en tête...
Malick : au point où j'en suis... j'accepte toutes sortes d'aide...
Henry: celui dont je te parle est réputé pour être un véritable génie dans le domaine de l'illégalité, du vol, des braquages, kidnappings mais au haut niveau... Un génie du mal en bref... je crois que si on négocie bien un montant il pourra nous aider.
Malick: hum...je ne sais pas trop... laisse moi réfléchir à cette proposition... je ne voudrais pas que fèmi se retrouve mêler à une guerre de gangs ou autres...
Henry: c'est d'accord... réfléchi y soigneusement, mais garde à l'esprit que plus elle sera gardée prisonnière, plus elle sera en danger...
PLUS TARD DANS LA SOIRÉE, À L'HÔPITAL.... Dans la peau de Henry.
Moi: bonsoir madame
L'infirmière: bonsoir Monsieur, comment puis-je vous aider..
Moi: oui.. euh.. je suis venu voir...eeuuhh une amie.. Elle a été conduite d'urgence ici hier parce qu'elle a reçu une balle...Elle est enceinte aussi.. Elle s'appelle..
L'infirmière: lola...? Effectivement c'est bien une de nos patiente... mais malheureusement, je ne pense pas qu'elle puisse recevoir de la visite. Les médecins l'ont mise sous surveillance et elle a besoin de beaucoup de repos vue son état... de plus son père depuis leur présence ici est venu formellement nous interdire l'accès d'une personne autre que sa famille à sa chambre... et quand je parle de famille ça se résume à sa mère l'homme et la femme qui les accompagnent, et lui. Aah oui il y aussi un jeune homme avec eux. Bref...
Moi: je comprends parfaitement... mais j'aimerai vraiment. . Non j'ai besoin de la voir et de n'avoir plus de doute sur son état de santé... je vous en prie.... madame... Sandrine (en jetant un coup d'oeil rapide sur son badge)
Elle m'a fixé droit dans les yeux pendant une seconde afin de déceler je ne sais pas quoi... puis..
L'infirmière: okay je veux bien vous aider parce que vous m'avez l'air sincère.. mais je vous préviens, si on vous demande qui vous a laissé entrer.. vous et moi, on se connaît pas c'est clair? J'ai entendu dire que le père de la patiente est un peu trop rigoureux... je veux vraiment pas de problème donc faite attention.. c'est clair? Je tiens beaucoup à mon job. Elle se trouve dans la chambre D5 au deuxième étage.
Moi: on ne peut plus clair...mais s'il vous plaît où se trouve actuellement ses parents.. vous en avez une idée...?
L'infirmière: évidemment que non... mais dite donc vous..! Vous voulez le beurre, l'argent du beurre et la crémaillère au passage c'est ça? je ne suis pas sensée tout savoir ici.. donc débrouillez vous..!
Moi: merci infiniment... merci merci....(Un gros sourire aux lèvres)
Je déteste trop les hôpitaux. Cette odeur est juste dégoûtante. Je plains les médecins, mais vraiment vraiment. Avant de me lancer à la recherche de la chambre où elle se trouve, il faut que je mette mes idées au clair. A croire que malick avait vraiment raison, c'est maintenant que je sens la pression de ce qui pourrait arriver...
J'hésite à prendre les escaliers ou l'ascenseur. L'infirmière à dit que les médecins veulent que lola se repose beaucoup, et à mon avis ses parents doivent être à la salle d'attente du bas vue qu'il y en a qu'une seule dans l'hôpital. Je croise les doigts pour que ça soit le cas. J'aimerais d'abord discuter avec lola avant d'avoir la fameuse grosse discussion avec son père. Si elle, elle veut pas de moi, au moins je saurai qu'avec son père on aura qu'à parler du bébé.
Arrivée au deuxième étage, j'ai fait profil bas, je me suis fait super discret. Même si il n'y a presque personne dans les couloirs, on ne sait jamais...
J'arrive devant la porte D5 et je tape... une fois, deux fois... mais personne ne me demande d'entrer ni de patienter... et je me gêne pas... j'entre lentement en faisant entrer d'abord ma tête. . Histoire de prendre la température.
Je m'avance vers elle à petits pas.
Mon Dieu... Elle est là, couchée, elle dort à poings fermé... je la regarde et je la trouve juste magnifique. je trouve bizzare qu'elle n'est pas de ventre... mais la tout suite, il n'y a qu'elle qui compte, pas de questions idiote.
A ce moment, il y a une seule phrase qui me vient en tête en boucle 《 Henry, tu as été super con...!》
Je la regarde et je sais, j'en suis sûr qu'elle va jamais me pardonner de l'avoir abandonné. Ça serait vraiment un miracle si elle arrivait à faire table rase vue tout ce qui s'est passé ses derniers mois. C'est de ma faute, rien que ma faute. Mon coeur se met à se serrer, et je sens mes yeux commencer à se mouiller. J'ai juste envie de repartir dans le passé et de l'empêcher de quitter cette chambre d'hôtel où se fut la dernière fois qu'on s'est vue... putain, je suis dans une grosse merde, et son père aura tous les droits du monde de me le faire payer chers. Il n'y a aucune autre issue.
Je me sentais toujours aussi con là, debout à son chevet, la contemplant quand elle s'est mise à pleurer dans son sommeil. Ses larmes coulaient, des yeux vers ses oreilles... qu'est ce qui lui arrive?
En voyant cela, je n'ai pas pu supporter, je lui ai pris la main et je me suis mis à genou, la tête contre le lit, en chialant limite...
Moi: oohh mon Dieu... mon Dieu, qu'est ce que j'ai fait... pardon lola...je t'en prie pardonne moi, j'ai toujours été con, tu as toujours eu raison. J'ai toujours été faible, et toi la force qui me tire vers le haut... (pleins de trucs dans ce genre...)
Puis à un moment j'ai senti qu'elle avait bougé son second bras, et l'avait posé sur son ventre... Elle avait les yeux entrouvert, comme si elle se sentait perdu...
Lola: mon bébé... comment.... Il...il est...
Moi: là...! Notre enfant est là. Rien ne lui ai arrivé, il va très bien, aussi fort que sa mère (en essuyant mes larmes)...
Quaand j'ai dit ça, elle a ouvert ses yeux complètement et les a tourné vers moi lentement. Puis elle a dit toujours dans le même calme, en mettant l'accent sur chaque mot...
Lola: mon E-N-F-A-N-T Henry, M-O-N enfant...!
Ça a été violent. j'avais la bouche ouverte mais aucun son n'en sortait. Sa phrase ma complètement refroidi... je m'y attendais pas...
Puis elle continua en disant...
Lola: qu'est ce que tu fais ici? Qui t'a laissé entrer? Qu'est ce qui t'arrive? tu es venu faire quoi? Voir si j'étais morte de chagrin ? Après m'avoir abandonné dans un pays qui n'était pas le mien? Ou quoi? Qu'est ce que tu veux? Achever le travail..? Je veux pas te voir Henry, sort... sort Henry, j'ai dit dehors... ( elle c'était mise à sangloter, en hurlant sur moi)
Je voulais la calmer quand la porte c'est ouverte derrière nous, laissant voir le visage d'un homme, passé d'un sourire à une mine furieuse...
L'homme: je peux savoir qui vous êtes? Qui vous a laissé entrer ici? Vous voulez quoi à ma fille? (En s'approchant dangereusement vers moi, puis en attrapant mon col..!)
Lola: personne papa, ce n'est personne...! D'ailleurs il s'est trompé de chambre il s'en allait quand tu es venu...
Quoi.......?
Le père: alors pourquoi tu sanglotais? (En me lachant, la mine toujours serrer)
Elle allait placer une phrase quand j'ai repensé à malick et tout ce qu'il me disait sur le fait qu'il fallait que je prenne mes responsabilités, et que j'assume mes erreurs comme un homme...!
Moi: non Monsieur, je ne me suis pas trompé de chambre. Je suis bel et bien venu voir lola, votre fille. Je m'appelle Henry et je suis le père de son enfant...
Le père: aaahhh donc c'est toi, le fameux homme sur qui ma fille est tombée .. (Un sourire aux lèvres)
J'ai eu à peine le temps de répondre oui, qu'il m'avait envoyé un coup de poing en pleine face...
Lola avait crié dans le même temps《 papa 》
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Cc..vous allez bien ? Je tenais vraiment du fond du coeur à remercier tout un chacun de vous. Aujourd'hui TENTATION a dépassé les 18k. Oulaaalaaaa, sa fait super chaud à mon petit coeur. A la base j'ai décidé de me mettre a l'écriture de TENTATION, uniquement pour me libérer de la pression de mon mémoire que j'écrivais au même moment. Sa paraît paradoxal non? Pourtant c'est vrai. Le résultat est édifiant et motivant... Tout simplement merci, car sans vous, hhuumm...j'aurai abandonné depuis hein...
Mis à part mes remerciements je crois que vous avez droit à des excuses vue le nouveau retard dans la publication de cette partie.. je suis tellement désolé.. je me met une pression folle lorsqu'il s'agit de rédiger tentation juste en voyant le nombre de lecteurs qui augmentent... j'ai tellement envie de bien faire qu'au final je me perds et la magie s'estompe...et de plus avec mes cours en Master du droit des affaires..... ppff.. je vous dit pas..... je suis tellement désolé.. veuillez accepter mes excuses réitérées.......
Pour finir, J'ai une nouvelle à vous annoncer. J'ai décidé d'écrire une nouvelle chronique en plus des deux autres. Le titre c'est "SHORT STORRY By MySa" entendez "PETITE HISTOIRE de MySa"... dès que je serai prête pour la publication je vous ferai signe... j'espère que vous y ferai un petit tour...
NB: j'aimerais que pour cette nouvelle chronique, tous mes lecteurs et lectrices mettent leur grin de sel... ça serait bien si je pouvais partager en plus des histoires que je vais rédiger moi même, vos histoires, vécue ou imaginaire si vous ne savez pas comment vous y prendre... Bien sûr, vous me les enverrai dans ma boîte de messagerie directement pour plus de confidentialité ou si vous le souhaitez par mail ([email protected])... tout sera fait dans l'anonymat complet... j'espère que l'idée vous plaît...
Je reste disponible à tout moment pour vous, écrivez moi juste pour tout ou rien...
N'oubliez pas que :
"LE MEILLEUR RESTE A VENIR DANS TENTATION"
bisou...
Samy....
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