Je mets fin à ce baiser puis je le repousse comme avant.

Malik : On ne change pas les vieilles habitudes à ce que je vois, et pour le téléphone je t'en veux pas t'inquiète.

Alizée : C'est quoi ça ? Dis-je un bout de papier à la main.

Malik : Ça ce n'est rien t'es pas obligé...

Je l'ouvre.

Malik : ... De l'ouvrir

Alizée : Trop tard.

Malik : C'est une lettre que j'ai écrite au cas ou tu ne te souvenais pas de moi ou si tu ne me croyais toujours pas.

Il vient se glisser derrière moi pour la lire avec moi. Une fois que j'ai fini de la lire, je sais que c'est fini, nos destins sont scellés.

Malik : Mais attends, je n'ai pas finis, tu veux t'asseoir ?

Alizée : Par terre.

On s'assoit face à face sur le béton qui est devenu herbé.

Malik : Après ton réveil, j'ai eu les médecins au téléphone tout les jours et ils m'ont dit de m'éloigner un peu de toi. J'ai reçu des menaces du chef qui a détruit le téléphone qui me servait à communiquer avec toi, Raphaël m'a aussi fait la promesse que si je m'approchai de toi je le regretterai.

Mon regard s'assombrit, on m'a manipulé, ils ont profité du fait que m'a confiance en moi ai baissé pour me dire ce qu'ils voulaient que je crois.

Malik : Mais écoute moi, j'ai conscience que si je n'aurai pas été moi, j'aurai fait exactement la même chose ne leur en veux pas. Je ne suis pas venu là, pour te dire de venir avec moi, j'ai juste besoins de toi à mes côtés.

Alizée : Tu ne comprends pas. C'est les seuls personnes en qui j'avais confiance et ils m'ont manipulé pour que je pense ce qu'ils veulent, ils ont profité de ma faiblesse.

Malik : Je comprends princesa.

Il me prend dans ses bras quand mon téléphone sonne, je me détache de lui et je réponds. C'est Tyron qui m'appel en face-time, comment je vais faire.

Tyron : Allô ?

Alizée : Salut, ça va ?

Tyron : Ça va et toi ?

Alizée : Super, alors qu'est-ce que tu fais de beau ?

J'essaie de détourner son attention pour pas qu'il remarque où je me trouve.

Tyron : Qu'est-ce que tu fais là ? T'es toute seule ? Attends-j'appel mon frère !

Alizée : Non ! Tyron écoute moi ! Et fais moi confiance je vais bien et je dois te laisser, je te rappel bisous.

Et je raccroche, je tourne la tête et je sens déjà le regard interrogateur de Malik.

Alizée : Un ange mais très protecteur pour son âge. Dis-je avec un léger sourire sur les lèvres.