Chapitre 30 : Début d'une nouvelle amitié
Alizée : Je promène le chien, il avait besoin de prendre l'air et moi aussi je pense. Et toi, t'es toute seule ?
Mia : Pareil, oui ma marraine ne voulait pas .
Alizée : Ta marraine ?
Mia : Oui, ma mère est morte et je ne connais pas mon père...
Un brin de tristesse apparaît dans son regard, elle le détourne directement vers la mer, mais son sourire reprend vite le dessus, j'ai du mal à cerner cette fille. Elle à l'air trop gentille et trop joyeuse pour être vrai.
Alizée : Et t'es toujours aussi...
Mia : Aussi quoi ?
Alizée : Je ne sais pas, comme ça, joyeuse ?
Mia : Oui pourquoi toi t'es comment ?
Alizée : Bah, je ne sais pas, normale.
Mia : Non toi t'as l'air triste et en colère tout le temps,..., mais ce n'est pas grave je t'aime déjà bien comme ça et je vais vite te redonner le sourire.
Elle me prend dans ces bras comme si on se connaissait depuis toujours, un sentiment de surprise m'envahit et me tire un léger sourire. Cette fille est complètement barge à faire des câlins à des inconnus, mais, j'aime bien. Elle me lâche et me regarde avec ces yeux verts bleus.
Mia : Tu vois ! J'ai réussi à t'arracher un sourire...
Alizée : Euh...
Mia : Je suis sûr qu'on va bien s'entendre !
Alizée : ...
Mia : Et t'as quel âge ?
Alizée : 15 bientôt 16, et toi ?
Mia : 17 ans. Et t'es dans quel Lycée ?
Alizée : Aucun.
Mia : Ah bon ?
Alizée : Oui je pars bientôt et je ne sais pas quand je reviendrai donc j'ai arrêté l'école en milieu d'année dernière, parce que je suis partie.
Mia : Tu voyage beaucoup donc ?
Alizée : On peut dire ça oui.
Mia : Non moi je suis dans le lycée le moins cher de Marseille, c'est-à-dire le lycée publique, j'ai clairement pas envie d'être là, j'ai rien à faire là bas.
Alizée : Je comprends.
Mia : T'as l'air particulière toi aussi, ça se voit t'as vécu des trucs super dur mais que dans le fond tu montre juste cette façade pour te protéger, mais je suis sûr que dans le fond t'es une pur gentille, je le sens. Dit-elle en pointant mon cœur avec son index.
Alizée : Je ne sais pas... Et t'aimerais faire quoi plus tard ?
Mia : Je ne sais pas trop, j'aimerai d'abord intégrer une école de danse et de musique qui est à l'autre bout de la planète...
Ça se voit qu'elle est un peu déçue de ne pas pouvoir intégrer cette école.
Mia : J'aime tellement danser et chanter...
Alizée : Et elle est où à l'autre bout du monde cette école ?
Mia : Buenos aires.
Alizée : Oh mais c'est tout prêt, regarde tu traverses la rue et t'y ai. Dis-je en rigolant, je me surprends avec cet humour qui renaît mais je sais qu'en vérité c'est juste pour refouler une vague de souvenir qui me revient Buenos aires, Malik y est peut être en ce moment même.
Mia : Ouais ce serait super ! Cette fille à une joie de vivre communicative incroyable.
Mia : Et toi tu fais quoi ?
Alizée : Moi, je bosse.
Mia : Ah oui dans quoi ?
Alizée : C'est compliqué à expliquer, on va dire que je travaille à la défense et à la sécurité de l'état.
Mia : Non ! Tu déconnes ! Genre t'es vigile !
Alizée : Pas vraiment...
Mia : Militaire ?
Alizée : Je n'ai pas l'âge.
Mia : Non je sais comme dans les films, t'es agent secret !
Alizée : Euh...
Ce n'est pas possible cette fille est voyante ou quoi.
Mia : C'est ça ?
J'hoche la tête pour confirmer, on m'a toujours dit que la sincérité paye, j'espère pour une fois que c'est le cas sinon je suis très mal tombé.
Mia : J'en étais sûr !
Alizée : Comment ça t'en étais sûr ?
Mia : Je ne sais pas, quand je t'ai vu, j'ai tout de suite remarqué que tu es une personne spéciale entre guillemet.
Alizée : Mais...
Mia : Je ne sais pas tu dégages quelque chose de particulier.
Alizée : Ecoute, tu ne sais même pas comment je risque gros avec ce que je viens de faire...
Mia : Ah mais t'inquiète pas je ne dirai rien et puis de toute façon j'ai personne à qui le dire à part ma marraine et mon chien...
Alizée : Ok je dois, y aller...
Mia : Mais tu ne vas pas me laisser tomber comme ça, pour une fois que je rencontre quelqu'un comme moi, por favor. Dit-elle en me suppliant du regard.
Alizée : Hablas espagnol ?
Mia : Claro y tu también?
Alizée : Si.
Mia : Encore un point commun, alors là tu ne peux pas nier qu'on ne peut pas s'entendre...
Alizée : Je dois vraiment y aller...
Mia : Escucha, je te donne mon numéro et comme ça tu m'appels...
Alizée : Euh...
Mia : Da me tu teléfono...
Je lui tends mon téléphone et elle rentre son numéro.
Mia : Voilà ! Dit-elle ne me tendant le téléphone.
Mia : Je suis sûr qu'on peut bien s'entendre. Elle me regarde dans les yeux tout en tenant le téléphone comme moi.
Alizée : Si tu le dis.
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