Chapitre 17 : Négocier son binôme
Alizée : Bonne nuit.
Et je claque la porte.
Je me change puis me laisse tomber sur le lit, je suis épuiser mais je n'ai aucune envie de dormir. Je repense à ma journée, aux nouvelles connaissances que j'ai faite en si peut de temps et je me rend compte que le chien est le seul avec qui je n'ai pas encore passer un moment.
Je sors de ma chambre et descends au salon et je vais à la cuisine ou je découvre un couloir, j'avance et je vois le chien couché là tout seul dans le noir éloigné de tout.
Alizée : Jambo, viens ...
Il se réveille et vient vers moi.
Alizée : Aller on monte dans la chambre.
Je prends un verre d'eau à la cuisine au passage, le chien me suit toujours. Je monte les escaliers et à ce moment Luis sort de sa chambre.
Luis : Si tu étais descendu pour savoir si je vais bien, je vais bien.
Alizée : Non j'étais juste venue chercher un verre d'eau.
Il voit le chien derrière moi et me lance un regard noir.
Alizée : Il faudra qu'on reparle de la façon de traiter les animaux.
Luis : Alizée, tu ne peux pas débarquer et changer les règles. Jambo panier !
Le chien commence à faire demi-tour la queue entre les pattes.
Alizée : Non ! C'est quoi ton putain de problème a toi ! T'en veux un deuxième ?!
Luis : Ça sert a rien de t'énerver, c'est un chien de défense tu ne peux pas l'aimer et le traiter comme un chien d'appartement.
Alizée : Mais je t'emmerde ! Jambo viens on va lui montrer ...
Le chien se retourne et viens se coller à moi.
Luis : NN...
Alizée : Tu dis un truc et tu as mon point une deuxième fois dans ta face.
Je pousse Luis qui recule et on rentre dans la chambre. Jambo monte sur le lit et on s'endort.
Le réveil est difficile mais quand Jambo aboie tu te réveil vite.
J'étais prête à affronter cette journée et Luis au passage, je me lève et descends à la cuisine. Je trouve sur la table un mot : Je suis parti, je reviens. Luis
Je me mets donc à chercher le paquet de croquettes pour le chien mais aussi une tasse et la cafetière qui je me rends compte après quelques secondes est intégré à l'énorme armoire a glace qui sert de frigo mais pas que apparemment. Je me fais un café tout en me perdant dans mes pensées, j'en sors rapidement lorsque la porte s'ouvre sur Luis. Une baguette et un sac en papier à la main il s'avance vers l'îlot central où je suis.
Luis : Bonjour.
Alizée : Mm...
Il dépose ce qu'il a acheté sur l'îlot et il dépose son manteau sur le canapé juste derrière, avant de tirer un tabouret pour s'asseoir juste en face de moi.
Luis : Ecoute, je pense qu'on a commencé sur de mauvaises bases toi et moi ...
Alizée : Sans blague...
Luis : J'aimerai recommencer a zéro ça te dis ?
Alizée : Si tu veux mais je n'oublie pas. Repars à zéro toi, si tu veux mais pas moi...
Luis : Alizée, si tu n'y mets pas du tien ça va être compliqué ...
Alizée : Compliqué pour toi ouais, mais ça ce n'est pas mon blème ...
Luis : oh tu m'énerves déjà...
Alizée : Toi aussi, bon j'y vais !
Je dépose ma tasse dans l'évier et monte en haut en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire.
Luis : Tu vas où ?... OK merci pour la réponse.
POINT DE VUE DE LUIS
C'est mal partie avec Alizée j'ai l'impression. Cette gamine est d'une insolence, horrible à supporter. Je fais un effort en venant vers elle et reconnaissant que ça a mal commencé et elle me rejette. Je ne vais pas non plus me mettre à genoux pour elle. Je ne comprends toujours pas pourquoi l'agence m'a mis en duo avec elle, vu les dégâts qu'elle a déjà fais je pense que si je vais les voir en leur montrant mon visage déformé par le point qu'elle m'a collé ils reviendront sur leur choix de nous mettre ensemble. Elle ne peut pas débarquer dans ma vie comme ça et déjà mettre le bordel en une nuit même pas, j'aurais l'air de quoi en disant à ma femme que je me suis fais frapper par une gamine de 15 ans qui vient de sortir d'un coma. Bref, je mange un peu et je vais voir l'agence, c'est décidé j'en ai déjà marre d'elle.
POINT DE VUE D'Alizée
Je suis prête, je vais voir le chef ce matin mais d'abord faut que j'établisse les règles avec Luis. Je descends et je retrouve le mot sur l'îlot central.
Alizée : Oh il m'énerve avec ses mots il ne peut pas parler comme tout le monde.
Donc je décide d'aller à l'agence je rajoute « moi aussi » sur le mot et part (sans fermer mais je le dis à la concierge au passage).
Je commande un taxi et je redescends dans la rue de l'agence. J'arrive tout le monde me regarde avec un grand sourire comme si ils étaient vraiment heureux de me voir. Je passe devant les bureaux et je vois Luis et l'adjoint de l'agence sortir d'un bureau et il se dirige vers le bureau du chef. Je les suis discrètement, ils entrent, j'attends quelques minutes avant de moi-même faire irruption dans le bureau. Je rentre accompagnée d'un grand fracas de porte suivis de la voix de Luis.
Luis : Qu'est ce qu'elle fout là ?!
Pas le temps de parler, je le choppe (toujours) par le col et le menace de mon crochet droit qui risque d'arriver dans sa face.
Alizée : Tu en veux un deuxième ?
Chef : Calmez-vous ! Alizée la violence ne résout rien ...
Alizée : Toi, ta mère la violence !
Luis : ...
Alizée : Ecoutez moi bien tous, je veux trois choses : 1-Avoir un appart et partir avec le chien...
Luis : Mais ...
Alizée : Mais quoi ? C'est ton chien c'est ça ? Ah pardon, j'ai cru que ce n'était qu'un meuble pour toi, abruti, je ne sais pas ce qui me retiens de te frapper... Je veux aussi changez ou même ne pas avoir de duo et pour finir je ne veux plus jamais voir cette face au risque que mes envies de meurtres prennent le pas sur la réalité ...
Chef : D'autres choses à ajouter ? Dit-il sur un ton trop calme pour être vrai.
Je lâche Luis qui se laisse dégouliner contre le mur pour y finir en bas.
Luis : Je veux démissionner... Ajouta-t-il en dans un chuchotement.
Chef : Oh non ! Ça suffit là !
Luis se lève, il vient vers moi et le chef, je claque mes deux mains sur le bureau en bois massif du chef pour qu'il prenne la mesure du problème.
Alizée-Luis : Je veux changer de partenaire !
Chef : Ça vous fait déjà un point commun !
Je décroche rapidement de la conversation et je fixe l'arme qui est accrochée a la ceinture du chef, si il faut faire du bruit pour ce faire entendre, on va faire du bruit.
Je contourne discrètement le bureau et me retrouve à côté du chef.
Chef : Alizée êtes vous d'accord avec ceci ?
Je sors de mes pensées et joue le bluff pour pas qu'il comprenne ce que je souhaite faire.
Alizée : Je suis totalement de votre côté, regardez. Dis-je en montrant mon déplacement.
Il ne remarque rien et poursuit ça conversation, Luis trop absorbé à négocier avec le chef ne remarque pas ma main qui ce glisse entre la ceinture du chef et l'arme. Je retire l'arme d'un coup sec et tire dans la baie vitrée à côté. Tout le monde se stoppe les agents arrivent leurs armes braqués sur moi. Je mets alors le canon de l'arme contre la tempe du chef et me plaça derrière lui.
Alizée : Fin des négociations ! C'est moi qui tranche ! Dis-je avec un sourire en coin.
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