Chapitre 1 : Le réveil et le retour...
1erMai
J'ouvre les yeux, je regarde autour de moi, quelque chose bip. Une infirmière arrive, je ne comprends pas ce qui m'arrive c'est comme si mon âme était sortit de moi et regarde mon corps couvert de capteur et de perfusion en tout genre. Je regarde la femme, ces lèvres bouges, je les vois juste bouger, je ne comprends pas et surtout je n'entends qu'un brouhaha de ce qu'elle me dit.
Point de vue Infirmière
Je suis en train de m'occuper d'un patient quand mon alarme sonne. Je me dépêche et je vais à l'accueil pour demander dans quelle chambre faut-il que je me rende, on me répond la chambre 120. Je me dépêche de courir dans le couloir, c'est une jeune fille qui est dans cette chambre. Elle est arrivée il y a 3 mois exténuée puis elle à plongé dans un coma léger mais dont on ne pouvait pas la sortir pourtant ces résultats d'examens sont bons. Son sort est entre ses mains et j'espère qu'en franchissant cette porte j'aurai une bonne nouvelle. J'arrive devant la porte et je l'ouvre, je la vois les yeux légèrement entre ouvert qui regardent dans le vide. Je m'approche et je commence les examens pour vérifier que tout va bien, je lui parle elle ne me répond pas, elle est totalement ailleurs. J'appel les médecins pour qu'ils approfondissent les examens.
Point de vue Alizée
La femme sort de la chambre puis elle rentre au bout de quelques minutes accompagnée de beaucoup trop de personne selon moi. Je ne sais pas ce qui m'arrive, j'ai envie de crier mais ça ne fonctionne pas. Je reste allongée dans mon lit d'hôpital à regarder ce qu'il se passe comme un légume. Ils me regardent tous en me touchant et en me parlant beaucoup trop près. J'arrive à articuler une phrase dans un souffle.
Alizée : Est-il mort ?
Je les vois tous se regarder les uns entre eux puis ils sortent.
Point de vue Chef de l'agence
Mon téléphone portable sonne, je décroche sans trop prêter attention.
Chef : Allô ?
Voix : Bonjour monsieur
Je décale mon téléphone de mon oreille pour savoir s'il est marqué sur l'écran le nom de mon interlocuteur, je lis et découvre avec appréhension que c'est l'hôpital.
Chef : Bonjour...
Voix : Je vous appelle pour vous prévenir que la jeune fille c'est réveillée, elle ne parle pas et elle reste dans un état assez végétatif mais elle à les yeux ouverts.
Chef : J'arrive ! Dis-je ne prenant les clés de la Mercedes et en raccrochant.
Je me lève et sors de mon bureau, j'informe rapidement mes équipes que je pars et que c'est urgent, beaucoup plus urgent que tout les rendez-vous que j'avais prévu pour aujourd'hui. Je monte et démarre, je roule à une vitesse non autorisé mais ce n'est pas grave je préfère avoir des PVS que de la louper. J'arrive très vite à l'hôpital et demande à la voir.
Dame : Je m'excuse monsieur mais les visites ne sont pas acceptées à cette heure.
Chef : Il est midi où est le problème qui empêche les visites.
Dame : Les patients mangent
Chef : Ok, voici ma carte.
Je la lui tends, elle l'a prend et son regard change dès qu'elle voit ma carte.
Dame : Allez-y chambre 120.
Chef : Merci
Je rejoins l'ascenseur et je monte au premier étage. Je suis les indications, déambulant dans les couloirs blancs et j'arrive enfin devant sa chambre. J'entre, et je la vois les yeux ouverts, elle tourne légèrement la tête vers moi et un petit sourire naît sur ces lèvres. C'est le sourire qui veut dire plein de chose celui qui dit pas de pitié s'il te plaît mais à la fois qu'est-ce que je fais là. Je lui souris en retour et m'approche, je pose ma mains sur la sienne, elle la retire immédiatement et son regard se détourne aussi rapidement, ces lèvres s'entrouvre et dans un souffle elle prononce.
Alizée : Est-il mort ?
Point de vue Alizée
J'ai qu'une question qui tourne en boucle dans ma tête et je n'arrive qu'à la poser, cette question qui me hante. Le chef de l'agence rentre dans la chambre, je ne m'y attendais pas, il a l'air content de me voir. J'espère juste qu'il à la réponse à ma question, la réponse qui me redonnera vie, je repose la question et j'attends patiemment la réponse.
Chef de l'agence : Oui tu l'as tué de tes propres mains il y a maintenant trois mois.
Mon souffle se coupe et le flash-back revient, je ferme les yeux et une larme solitaire coule sur ma joue. C'est une larme de haine, de rage, mais aussi de libération et je prie pour que ce soit la dernière larme qui coulera à cause de lui. Je rouvre les yeux...
Point de vue chef de l'agence
Quand elle rouvre les yeux, je suis un peu sous le choc, je n'ai jamais vu un regard avec autant de haine puis elle répond d'un simple hochement de tête, comme si ce que je venais de lui dire l'a libéré, un déclic c'est fait. Je décide de la laisser se reposer et surtout réfléchir.
Chef de l'agence : Je vais y aller, repose-toi bien et puis on verra après avec l'agence ce qu'on fait...
Elle me regarde partir de ses yeux bleus qui sont presque devenus noir au vu de la haine qu'ils contiennent ...
Point de vue Alizée
Je l'ai tué mais putain qu'est-ce que j'ai fais ! Pourquoi je l'ai laissé partir aussi facilement ! J'aurais pu le torturer, lui faire subir ce qu'il m'a fait subir, le faire souffrir comme j'ai souffert. La mort est beaucoup trop gentille pour lui. J'ai cette haine qui tambourine dans ma poitrine, tel un démon qui aurait prit possession de mon corps.
Alizée : T'inquiètes pas papa on se retrouvera en enfer...
Une infirmière rentre dans la chambre avec un plateau repas, je la regarde avancer et plus elle avance plus elle se décompose, son visage devient blanc, elle me jette un coup d'œil mais elle détourne vite ses yeux des miens. Elle pose le plateau avec précaution puis elle part beaucoup plus vite qu'elle est arrivée. Un médecin rentre ensuite, à croire que ma chambre est le tapis d'un grand défilé, je le fixe et il détourne vite lui aussi le regard se cachant derrière ces feuilles.
Médecin : Alors, euh.., Alizée tu as fais un long coma dû à un choc physique et émotionnel, il faudrait un peu de rééducation et qu'on étudie ton cas plus en profondeur pour cela mes collègues et moi aimerions que tu restes une semaine de plus pour être sûr que tout soit bon.
J'éclate de rire ce mec me parle mais ne me regarde même pas dans les yeux et il croit que moi je vais rester mais n'importe quoi, c'était déjà 3 mois de trop.
Alizée : Non je sors demain !
Médecin : Euh... Demain les sortis sont pas autorisées...
Alizée : Je m'en branle !
Une semaine après...
Je me réveille, les infirmières viennent m'enlever les perfusions, elles ont toutes peur de moi sauf une qui me parle gentiment.
Infirmière : Attention ça peut faire légèrement mal.
Alizée : Je suis habituée à la douleur.
Infirmière : Je sais.
Je ne dis rien et la laisse terminer son travail puis avant de partir elle me lâche,
Infirmière : Créeme, te conozco mejor de lo que piensa. (Crois moi je te connais mieux que tu le penses)
Et elle part sans rien rajouter, je ne sais pas si je dois le prendre comme une menace mais j'ai l'impression que le passé me rattrapera toujours. Le médecin rentre pour enfin me dire que mon état et stable et que ma sortie de l'hôpital est envisageable. Je peux partir maintenant si je le veux la décharge est signé quelqu'un l'a signé. Je ne relève pas le fait que je ne sache pas qui est ce quelqu'un, je rassemble le peu d'affaires que j'ai et je sors enfin. Je trouve un taxi dans le quel je monte au moment ou je me penche pour annoncer la destination au chauffeur il prend la parole.
Conducteur : L'agence, je sais...
Je passe ma tête entre les deux sièges avant et je découvre Mehdi.
Mehdi : Alors on a oublié son chauffeur préféré ?
Il me regarde dans les yeux quelques secondes.
Mehdi : Woo...
Alizée : Quoi ?
Mehdi : Tes yeux... ils sont ... bizarres.
Alizée : ...
Je fais le tour de l'intérieur du taxi et découvre un jeu de bébé sur le tapis passager avant, j'en déduis qu'il est papa.
Alizée : T'es papa ?
Mehdi : Ouais, elle s'appelle Léa.
Mon souffle se coupe je me revois petite.
Mehdi : Aller, attache toi ma belle on y va !
Je reste quelque secondes figé encore choqué du flash-back et une voie résonne dans ma tête « tu sais Alizée, ton père était ta dernière famille, maintenant c'est finit, ton cœur est partit avec lui. » Mais Mehdi me sort vite de mes pensées.
Mehdi : Allô princesse, ça va ?
Mon regard dérive vers lui.
Mehdi : Bah, tu t'attaches, je t'attends.
J'hoche la tête en m'attachant comme il me l'a demandé. Le trajet est long, il me parle je ne réponds que par oui ou non, jusqu'au sujet que je ne voulais pas aborder.
Mehdi : Alors avec Malik ?
Alizée : C'est fini. Dis-je avec un ton encore plus froid que d'habitude qui me surprend.
Mehdi : Ah bon ? Mais pourquoi ?
Alizée : Il n'est pas venu me voir une seule fois durant mon coma, surement trop occuper par sa mafia donc c'est terminer et puis les mecs ce n'est pas pour moi.
Mehdi : Je suis sûr qu'il pense à toi princesse !
Alizée : Ne m'appelle pas comme ça ! Et puis je m'en branle qui pense à moi, moi je pense plus à lui c'est terminé !
Mehdi : Ok, ok, tranquille...
Le reste du trajet ce fait en silence, ce que j'apprécie. J'ai l'impression que j'arrive enfin à gérer cette colère à l'intérieur de moi, mais cette impression me laisse aussi un mauvais goût, ce lui de l'oubli, j'ai oublié pas mal de chose durant mon coma.
J'arrive à l'agence, le taxi se gare, je paie avec de l'argent qu'on m'avait laissé sur la table de chevet surement le chef de l'agence.
Mehdi : Merci princesa.
Alizée : Ne m'appel pas comme ça je t'ai dis !
Mehdi : Mais pourquoi ?
Alizée : Parce qu'il m'appelait comme ça !
Mehdi : Qui ça ?
Je sors et claque la porte pour éviter de répondre à sa question. Une larme solitaire coule sur ma joue, le problème est que je sais que quelqu'un m'appelait comme ça mais je ne sais pas qui. J'essuie cette larme et je me répète cette même phrase que je connais depuis que je suis toute petite.
Alizée : T'es une guerrière ! Alors, relève la tête. Dis-je à moi-même dans un chuchotement quasi inaudible.
Puis j'avance un pied après l'autre, je remarque que la rééducation a bien fonctionné, j'arrive devant la porte et j'entre.
Alors comment va se passer ce retour à l'agence ?
Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro