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Nous étions allongés sur la plage, nos chaussures emplis de sable, nos esprits emplis de rêves plus fous les uns que les autres, sous le ciel étoilé.
Nos conversations étaient diverses et variées, souvent ponctuées de débats, qui nous menaient à des rires incontrôlables.

Mais, soudainement, tu te retournas vers moi.
Ton air était bien plus solennel que durant le reste de la conversation. Tu semblais chercher les mots, l'air sonné.

— Tout va bien Minho ? T'as l'air pâle d'un coup ?

Ta bouche s'entrouvrit, mais tu avais l'air incapable d'en faire sortir quoique ce soit.
J'allais de nouveau m'interroger, mais tu ne m'en laissas pas le temps.

— Lorsque nous ne serons plus dans la vie l'un de l'autre, tu penseras à moi ?

Je me souviens avoir froncer les sourcils, interloqué par cette question. Je m'imaginais pas te quitter, ça me semblait être une question sans queue ni tête.

— Tu penseras à moi pas vrai ?

Tes yeux étaient larmoyants, tandis que soudainement j'étais celui à la bouche entrouverte, cherchant ses mots.

— Je ne compte pas te quitter de sitôt mon cœur, mais oui, si cela est le cas, je penserai à toi, toujours. Tu es bien trop dans mes pensées pour que je t'oublie. Tu resteras toujours dans mon cœur, tu en es le possesseur tu sais ?

Tu avais acquiescé, toujours les yeux embués de larmes. Mais, tu ne poursuivis pas la conversation plus loin, me demandant de te dire qu'elle était la constellation au dessus de nous.
Je n'avais pas relevé, ne souhaitant pas te brusquer, et laissant ainsi cette conversation sombrer dans l'oubli.