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Je me sentais tellement fautif. Je ne voulais pas te laisser partir. J'ai pleuré pendant des mois, faisant tout pour comprendre, ce qu'il s'était passé pour que tu t'en ailles de ma vie si subitement. C'était une douleur viscérale : mon cœur se serrait dès que je pensais à toi, comme entravée par des barbelés, poignardé par un pieu.

Je me souviens avoir eu une certaine conversation, avec ma psychologue. Je cherchais des réponses, avide de comprendre comment tu avais pu te lasser alors que je tombais de plus en plus amoureux de mon côté.

— Tu sais Jisung, tu ne peux pas contrôler ce quoi t'entoure, ce que les autres ressentent. Le problème n'est pas ta personnalité, n'est pas ce que tu pouvais ou non lui apporter. Le problème vient de lui. Parfois, il n'y a pas d'explication. Peut être qu'il y en a, mais qui ne concernent que lui.

– Mais ça me concerne aussi, c'est moi qui me suis fait quitter ?

– Sauf que certaines choses ne peuvent pas être révélées. Certaines choses sont trop honteuses aussi.

– Sauf que dans tous les cas, je suis toujours celui qui est abandonné donc ça change pas grand chose. C'est de ma faute, car je suis pas assez bien.

– Tu penses tout le temps que cela est de ta faute ? Tu es comme ça depuis quel âge ?

– ... Depuis toujours, j'ai jamais été vraiment bien dans ma peau. Et je comprends pas comment c'est possible de m'aimer, donc je pense qu'on me ment en permanence. Finalement, je comprends Minho.

– Il s'agit juste d'un mécanisme lié à l'enfance. Regarde, je vais t'expliquer.

Elle avait donc pris une feuille, et avait dessiné un rond central, dans lequel elle avait marqué « Enfant », ainsi que deux ronds au dessus de ce dernier, représentant les parents.

– Tu vois, là il y a l'enfant. Petit, il ne connaît pas le monde, donc il va penser être le centre de ce dernier. Cela n'a rien d'égoïste. Ainsi, lorsque des problèmes vont subvenir auprès de ses parents, il va se sentir responsable. Car, tout est de sa faute, vu qu'il est le centre.
En toute logique, ce sentiment est sensé s'estomper, car l'enfant apprend le monde qui l'entoure. Sauf que, dans certains cas, ce sentiment est accentué, à cause de certaines actions, certaines paroles. Lorsque les frères et sœurs par exemple vont lui dire « c'est de ta faute ». L'enfant ne va donc pas évoluer de cette position de fautif, sombrant dans quelque chose de négatif. Donc, non Jisung, ce n'est pas de ta faute. Certaines choses ne dépendent pas de toi, et ce n'est pas à cause de toi.

– ... Il me manque.

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Je ne fais pas habituellement de message à la fin des chapitres, mais j'aimerais traiter de plusieurs choses :

1. Merci encore pour l'attention que vous apportez à cette histoire, ça me touche vraiment <3

2. Je n'ai plus de chapitre prêt d'avance, je risque d'être irrégulière..

3. Eh, plutôt sad end ou happy end ? 👀