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Chapitre 2: sentiments changeants

××××

Depuis toujours, j'ai l'oreille plus fine que la moyenne. Même en dormant j'ai conscience de ce que disent les gens. Ça leur faisait peur. Je n'entends plus le démon, Tanjirô à dû le vaincre. Je discerne Tanjirô, les petits et des bruits de pas étrangement lourds.

-Zen'itsu? Zen'itsu! Vous êtes réveillez. Vous aller bien? On est tombés par la fenêtre et on a chuté du 1er étage.
-Ah bon?
-Et vous avez amortis ma chute, donc je n'ai rien dit, mais vous-
-Ca me rassure, mais pourquoi tu pleures alors?

Je mets ma main sur ma tête et-

-Je saigne!! Je comprends mieux! Je suis tombé sur la tête! Je sens que je vais m'évanouir...

Un rire, puis tout s'enchaîne. Je suis en train de protèger la boîte de Tanjirô. La tête de sanglier veut tuer le démon qu'il y a dedans. Je le savais depuis le début, les démons produisent un son différent des humains. Mais venant de Tanjiro, je n'entends qu'une douce et triste mélodie. Une bienveillance tout à fait unique. Chaque êtres-vivants émet un rythme, ils sont fait de tant de sons divers. Si je me concentre, je peux même savoir ce que quelqu'un pense. Je me suis souvent fait duper, j'ai toujours fait confiance aux gens de manière subjective. Je suis sûr que Tanjiro a une excuse pour transporter un démon sur ses épaules! Sa mélodie est franche. Quand je l'entends je me vois en train de voler dans le ciel. Dans un ciel bleu avec des nuages, certes, mais ils sont immaculés, ils ne servent qu'à rafraîchir et rendre l'air plus appréciable. Je ressens une luminosité, qui pourrais être aveuglante, pourtant elle est contenue et est comme une étoile: pas aveuglante néanmoins assez éblouissante pour se faire remarquer en plein jour.

****

Ce n'est meme plus de la colère que je ressens. C'est de l'animosité pur et dur.

-Ne les touche pas.

Je l'affronte jusqu'à ce qu'il perde son masque de sanglier à cause d'un coup de tête de ma part. Il a un visage si fin, si bien proportionné en vérité et... légèrement efféminé.

-Hors de question! Je ne me bats plus!

Hachibira Inosuke, de son nom, finit par s'évanouir sur le coup. J'ai la tête dure je crois bien.
A la fin de la mission on, nous a envoyés dans un centre de repos pour les pourfendeurs de démons. Lorsque nous nous sommes couchés, Nezuko a demandé à sortir de sa prison. Zen'itsu s'est mis à courir partout pour pouvoir se cacher.

-Une cachette vite! Il va me bouffer!!
-Zen'itsu, voici ma sœur Ne-
-Tanjiro... tu... tu... pourquoi t'as autant de chance? Tu voyages avec une fille aussi jolie! Pas étonnant que tu sois toujours joyeux avec elle à tes côtés chaque jours
-Quoi mais non! C'est-
-Rends moi le sang que j'ai versé! Tout ce que j'ai fait, c'était pas pour que tu passes tes journées à te bécoter.
-Calme toi, qu'est ce qui te prend??

Il a commencé à me sortir des choses incompréhensibles et il me poursuit avec son sabre. Jusqu'à ce qu'on tombe, il est sur mon dos et moi à plat ventre.

-Tu l'aimes c'est ça? Tu aimes un démon aussi mignon hein?

Je crois percevoir un sanglot, je ne comprends pas. Et au pire si c'était ma petite amie et non ma soeur, où serait le problème?

-Mais qu'est ce qui te prends? Pourquoi tu pleures?
-Si tu la protège et l'aime, qui va me protéger moi?

Hein?

-Zen'itsu?
-Oui?
-Malgrès ton côté répugnant, insupportable, insultant pour les pourfendeurs et totalement coureur de jupons, je voulais te remercier d'avoir protège la boîte même en sachant qu'il y avait un demon dedans. Merci de m'avoir fais confiance. Tu as été attentif avec mes mots "plus précieux que ma propre vie" et tu l'as protègée comme si c'était la tienne. Quand je t'ai vu pour la première fois, ton odeur m'a tout de suite mis en confiance malgré notre rencontre quelque peu étrange. Et ton regard, lui, si peu confiant mais qui pourtant a deux miroirs qui reflétent ton courage pour ce qui vaut vraiment le coup. Alors s'il te plait épargne-moi! Je rigole un peu à la fin pour alléger mes paroles qui rimaient avec une déclaration.

J'essaie de tourner la tête vers lui pour lui sourire et revoir ses yeux. Mais il détourne la tête alors je ne peux pas l'apercevoir.

-Tu es jaloux parce que tu aimes Nezuko c'est ça? Tu es un peu esthète d'ailleurs... Mais n'approche pas ma soeur!
-Ca ne risque plus.

Il se relève et va se coucher dans le dernier lit, dos à moi. Alors je fais de même, la tête vers le plafond. En fait non, j'esquisse un regard vers lui. Il a toujours la tête tourné. Il a un odeur de... de tristesse.

Je ressens quelque chose près de moi, c'est Nezuko. Je lui souris et pars dans les bras de Morphée, malheureusement elle me sert un peu trop fort.

****

-Zen'itsu?

Je le vois dans les bras de ma soeur, il l'embrasse et il commence à enlever sa veste puis son kimono.

-Zen'itsu, lâche la!
-Ca te dérange Tanjirô?

Je ne comprends plus, je suis à la place de Nezuko, et le blond me surplombe avec un sourire carnassier puis il réitère sa question.

-Ca te dérange tant que ça?

Il commence à descendre dans mon cou, en laissant des légères traces puis il remonte ses lèvres tout en baissant mon haori et en ouvrant ma tenue. Ses cheveux me chatouillent le bas de ma joue et font bouger mes hanafudas. Je respire son odeur, son odeur que je n'ai jamais jamais senti d'aussi près d'ailleurs. Je sens mes joues brûlées, elles sont rouges ça j'en suis sûr. Ensuite j'ose à la rencontre de sa bouche avec la mienne de manière impatiente.

-Zen'itsu...

××××

Je dormais tout en écoutant les bruits autour, de ce que j'ai pu comprendre, Nezuko est repartie dans sa boîte car le soleil osait pointer le bout de son nez. L'autre débile ronfle comme un train et Tanjirô, il fait des sortes de drôles de bruits et je cru discerner mon prénom. Vu que je suis curieux, j'ouvre un œil et là j'entends mon prénom, c'est sur. Je me rapproche, je ne comprends pas, il paraît affolé et heureux. Je décide de me centraliser pour savoir ses pensées intérieures. Son cœur s'affole, son sang circule à une vitesse inouïe partout dans les moindres parcelles de son corps. Il est en pleine apogée ou quoi? C'est une blague? Il est en train de-

-Zen'itsu.

Comment peut on avoir un subconscient et une mélodie si pur, mais avoir des rêves aussi ardents! J'aimerai arrêter d'écouter, je me sens gené, mais en même temps je veux juste continuer pour voir comment ce rêve va aboutir. Je sens quelque chose naître en moi, un sentiment ineffable. Il brûle dans mon estomac et carbonise mon intestin. C'est pas agréable, mais ce n'est pas si douloureux. Mon cœur bat aussi vite, il est en plein marathon, mes jambes se collent et mes mains se serrent. Ma température si haute laisse apercevoir des gouttelettes sur mon corps rouge d'envie. Je me deconsentre d'un coup, et je pu apprécier le calme et la fraîcheur de l'air matinal. Faut que je sorte d'ici maintenant. Pendant que je marche je réfléchis à hier. J'étais jaloux. Mais de qui exactement? Je pensais que c'était dû au fait qu'il cache une bombasse pour pouvoir fricoter avec elle. Donc je serai jaloux de lui. Mais clairement, c'est elle que j'envie le plus. Toujours sous protection d'un garçon aussi joviale et athlétique que lui. Il est une bouffée d'air frais... habituellement, pas comme ce matin. Je me sens si calme avec lui, même la mer ne m'appaise pas autant.

****

Je me réveille, en sueur, je suis en nage même. J'ai d'ailleurs un petit problème que je ferai mieux de régler avant d'aller manger. C'est la première fois que ça m'arrive, c'est déstabilisant. Je me dirige vers les toilettes rapidement puis je décide de finir mon utopie de façon directe et je vais à table. Il est là. C'était normal, et prévisible, mais son regard fatigué son kimono mal mit et ses cheveux en bataille n'étaient pas prit en compte lors de ma préparation mentale! Je m'assois, en face de lui et on mange en silence. Jusqu'à l'avant dernière minute, pendant que je buvais un jus de fruit.

-Bien dormi?

Il en a pas plus fallut pour que ma gorgée de jus finisse sur ses cheveux. Mes souvenirs de cette nuit me sont revenus d'un seul coup, je ne suis pas d'humeur affable ou bavard avec des souvenirs aussi érotiques plein ma tête.

-Je suis désolé! J'étais ailleurs, et tu m'as surpris. Je vais réveiller Inosuke et puis on part d'accord?

Je deguerpis vraiment rapidement pour aller réveiller Inosuke. Ce dernier a commencé à me charier en me disant que le dernier habillé était une poule mouillée.

-Ha j'ai gagné! Tu es nul hein?
-Oui tu es rapide c'est vrai, allé va manger maintenant!
-Mais!

Je finis de m'habiller puis je vais faire un petit tour dans le jardin. Je m'assois sous un jeune saule pleureur. Puis je décide de réfléchir un peu. Hier l'apologie que je lui aie faite, elle était vraiment réfléchie, chaque mots étaient pensés. J'aime bien son odeur, elle est forte mais ne prend pas à la tête. Elle est calmante même quand il panique. J'aime beaucoup quand il a peur puis qu'il se surpasse parce qu'il essaie de faire mieux à chaque fois. J'aime tout chez lui, sauf son côté coureur de jupons avec les filles bien sûr. Pour qu'il n'y ai aucun problème je vais juste laisser le temps faire les choses, je n'étais pas trop gêné ce matin, alors ça devrait aller pour la suite.

××××

-Qu'est ce que tu fous là?
-Oh Inosuke, je regardais le jardin et je réfléchissais mais en quoi ça te regarde?
-On dirait que tu espionnais Tanjirô, là.
-Non mais n'importe quoi! C'est toi qui m'espionne là!
-Qui tu traites d'espionneur la?

Il me fait peur, très très peur même.

-Tanjirô! Aide moi s'il te plaît! Je le supplie en larme après m'être caché derrière lui.
-Qu'est ce qu'il se passe?
-Zen'itsu m'a traité d'espionneur!
-T'as insulté Inosuke?
-C'est lui qu'à commencé.

Je le vois réfléchir pour en fin de compte me faire un sourie béa et me laisser seul, à mon sort.

Fin

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