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34-Aaeron

Résumé des chapitres précédents

Tami et Gwendal sont dans les deux camps rivaux. Les deux se retrouvent enfin, mais chacun est censé trahir pour son groupe. Le camp de Tami ne sait pas pourquoi les sorcières harcèlent les druides. Tami a appris une information importante, il a découvert qu'Armogen est le frère de Michel. Les deux camps restent sur leurs positions.

Tami est en mission à Brest pour enquêter sur l'entrepôt qui a été attaqué dans lequel il y avait du sang de goule. Il rencontre un seigneur sorcier de son passé.


***

Tami

Dans un des quartiers résidentiels de Brest, la maison du propriétaire de l'usine est moderne, avec des murs en baie vitrée. Ce gars aime la transparence, pour ma part je trouve qu'on se croirait à son usine, la végétation dense autour sauve les lieux.

─ On procède comment ? demande Erwan en grimaçant.

─ Au feeling !

Une petite mamie ridée, nous annonce qu'il n'est pas là, quand nous avons sonné.

─ La vérité ! exige Erwan en lançant un sort basique de la police sur la pauvre femme qui se redresse les yeux dans le vide.

─ Il est là, mais je n'ai pas le droit de vous laisser rentrer. J'ai vraiment besoin de ce travail.

D'un mouvement de la main, je déclenche l'alarme incendie dans la maison. Elle se précipite pour aller voir et nous la suivons.

Monsieur faisait apparemment du sport. Il arrive en essuyant la sueur de son front avec une serviette. Son expression est terrifiée quand il nous découvre.

─ Qui êtes-vous ?

─ Ils m'ont suivi, explique la pauvre femme, qui ne sait plus où donner de la tête.

Je fais cesser la sonnerie et fixe l'homme en lui tendant notre fausse carte de police humaine.

─ Nous voulions vous interroger !

─ Je n'ai rien à vous dire !

Il regarde inquiet autour de lui. Signe qu'il sait qu'elles peuvent débarquer à tout moment. Il est sous leur emprise, c'est évident.

─ Allons dans votre salle de sport, nous parlerons tranquillement.

Erwan lance un sort de secret, dès que nous pénétrons dans la pièce et j'essaye de rassurer le pauvre homme qui s'est liquéfié.

─ Personne ne saura ce que vous dites ici.

─ Vous n'imaginiez pas le pouvoir de ces femmes !

─ Si, nous l'imaginons très bien ! Ce sont des sorcières !

Erwan a sursauté que je dévoile notre monde, il ne dit rien me laisse faire les choses à ma façon.

Le patron humain semble se décider d'un seul coup :

─ Elles m'obligent à faire des livraisons. Il ricane amer. J'ai souhaité la richesse et voilà, je l'ai obtenu, mais à quel prix ! Je suis leur esclave et dès qu'elles sauront que j'ai parlé, elles m'exécuteront, ainsi que ma famille.

─ Si vous le voulez nous pouvons vous mettre à l'abri. Nous avons besoin de savoir ce qu'elles font comme trafic. Elles ne sauront jamais d'où vient l'information.

Nous devons l'avoir convaincu :

─ Je ne sais pas tout ! loin de là ! Elles ont mis en place un trafic avec un liquide étrange. Nous devons désormais le livrer dans un entrepôt de la zone nord de Carnac. Je crois qu'elles vivent en mer, parce qu'elles viennent en bateau.

Erwan et moi nous regardons. Donc elles vivent au large de Carnac et elles continuent avec le sang de goule. Elles ont l'air d'en avoir besoin, qu'est-ce qu'elles fabriquent encore !

Nous avons essayé d'obtenir d'autres renseignements, sans succès, les chipies ne lui ont dit que le strict minimum. Après la discussion, je lui lance un sort d'oubli et pour faire bonne mesure, je fais la même chose avec la femme de ménage.

─ Personne ne saura que nous nous sommes rencontrés, donc agissez normalement et tout ira bien. Si vous avez le moindre doute, demandez une évacuation à ce numéro. Je lui donne une carte d'une pizzeria JeanJean que je viens de fabriquer et qui donne sur mon portable. J'encre le souvenir en lui d'appeler le numéro et quand ses pupilles s'étrécissent puis s'agrandissent je sais que j'ai réussi mon sortilège.

Erwan rentre chez lui, moi j'ai quelques heures à tuer avant mon rendez-vous avec le seigneur Falquambert. J'en profite pour trainer dans les bars magiques de la ville, prendre la température des bas quartiers.

Une prostituée nymphe m'interpelle quand je passe devant elle.

─ Tu montes chérie, je vais te rendre heureux !

─ Tu n'es pas la bonne personne pour ça, dommage. Tu t'appelles comment ?

─ Rosana, je suis une élémentaire de l'alcool.

Les élémentaires de l'alcool sont à part, leur pouvoir est leur faiblesse. J'agite une liasse de billets devant elle.

─ Je peux te faire gagner quelques billets facile, dit moi un truc qui pourrait intéresser les flics et qu'ils ne savent pas ?

─ Quelle drôle de demande !

Elle réfléchit, concentrée, attirée par l'argent, dépendante complétement de l'alcool et des drogues des sorciers.

─ Que veux-tu, je suis un drôle de gars ! Au passage, tiens voilà la carte d'un centre qui peut t'aider.

Elle sourit et la prend.

─ La rumeur enfle que les portes magiques sont ouvertes pour rejoindre les lieux de nos origines. Il y aura un endroit indiqué où on pourra se rendre, si on veut foutre le camp pour retourner dans l'autre monde. Il faut se dépêcher avant que les portes se referment.

─ ...

Je reste complétement abasourdi par sa réponse.

─ Je t'ai coupé le sifflet. Je pense que je les ai mérités, s'extasie t'elle ravie en m'arrachant les billets des mains.

─ Je n'ai pas dû comprendre ?

─ La rumeur enfle. Juré ! Il parait qu'on pourra retourner dans l'autre monde. D'ailleurs, j'hésite à tenter l'aventure.

Elle me fait un signe d'adieu et se dirige vers un autre client.

─ Rosana ? fait attention à toi ma belle, n'oublie pas si tu veux aller dans le centre, il te suffit d'appeler un sorcier de transport et le voyage sera payé par l'association.

Mine de rien, son info avait l'air super sérieuse.

J'ai trainé ensuite dans une fumerie d'herbes, les affaires vont mal chez les magiques. Les pollutions humaines causent des dégâts, dont nous pâtissons aussi. Des voix, de plus en plus véhémentes parlent d'attaquer les humains, pour reprendre le contrôle sur certaines terres avant qu'il ne soit trop tard.

Il va être l'heure de me préparer pour mon rendez-vous avec le sorcier. Je m'arrête dans un bar humain et grimace en me rendant dans les toilettes miteuses. Je claque des doigts et les transforme en un endroit net. Je tente ensuite de changer de tenue. J'ai encore réussi, car je porte désormais un pantalon à pince et une veste noire sur une chemise bleu marine. Je grimace, déçu, car les vêtements font ressortir la couleur de mes cheveux.

Le barman me regarde partir surpris, conscient que je n'avais pas cette tenue, quand je suis rentré. Il sera encore plus étonné quand il aura une envie pressante. Mine de rien ma magie a fait des étincelles, les lieux sont flambants neufs. Je ne pense pas qu'il se plaindra à la police qu'un gars est lustré ses lavabos. Je n'ai pas eu le cœur de les remettre dans le sale état dans lequel je les ai trouvés.

***

Des couples attendent devant le restaurant, j'entends la fille qui se charge d'accueillir les clients que le restaurant est complet et les réservations se prennent plusieurs jours à l'avance. Je suppose que la nourriture est bonne, mais du coup je suis bon pour rentrer chez moi. Le sorcier n'aura pas obtenu de table.

Quand les deux couples devant moi s'éloignent dépités, je m'approche de la fille qui ne me lâche pas du regard et semble me trouver à son gout. Ses yeux naviguent sur mon visage, insistants.

─ Bonjour Monsieur, est ce que vous avez réservé ? demande t'elle doucereuse, alors qu'elle a méchamment envoyer promener les couples avant moi.

─ Est-ce que vous avez une réservation au nom de Falquanbert ?

─ Oui bien sûr, votre table est prête, susurre t'elle, radieuse.

Un serveur empressé me guide parmi les tables aux nappes blanches et vaisselles fines. Les lieux sont raffinés avec des boiseries et des peintures au mur, des immenses lustres qui éclairent doucement et donne une ambiance feutrée. Il m'installe le long de la baie vitrée qui donne sur l'océan. Je n'ai rien commandé, mais il apporte du champagne, des amuses bouches. Le sorcier arrive, magnifique dans un costume noir. Il touche mon verre avec le sien, me distrayant de mes pensées, tournées vers les paroles de la prostituée.

─ Tu es bien songeur ?

─ Merci pour ton invitation Aaeron. Je voudrais profiter de l'occasion pour m'excuser pour mon attitude. Cela remonte à loin, mais quand même, je n'ai pas vraiment d'excuse si ce n'est l'inconscience de la jeunesse.

─ Tu as tellement changé ! tu es devenu posé ! Je me rappelle d'un Tami déchainé et tout foufou.

─ J'ai vieilli. Je te rassure quelque part le Tami foufou est toujours là ! Jamais bien loin derrière le raisonnable.

Je ne songe pas à lui parler des épreuves que j'ai subies. Nous nous plongeons dans la lecture des plats et je me décide pour un plateau de fruit de mer et le sorcier m'accompagne.

─ Je t'ai cherché un moment ! J'étais fou amoureux de toi. Tu ne m'avais pas dit d'où tu venais, j'étais persuadé que tu étais anglais et j'ai écumé ce pays à la recherche d'un garçon aux cheveux verts.

Je passe la main dans mes cheveux, Gwendal ne m'a connu qu'avec des cheveux gris. Finalement, ce n'est plus tout à fait moi !

─ Rassure-toi, maintenant que je t'ai vu avec les cheveux gris, je crois que je préfère cette couleur. Tami tu es toujours aussi beau et adorable.

Il me surprend avec cette remarque, interrompant mon geste.

Un silence s'installe, je cherche que dire. Je stresse un peu et mon pouls s'accélère, je garde une mine impassible de joueur de poker.

─ Dinons, je t'emmènerais dans ma propriété ensuite, elle devrait te plaire !

Ça ne sera pas possible, mais inutile de gâcher le repas.

─ Je ne savais pas que tu étais un des seigneurs...

─ J'ai bien vu que l'insouciant Tami s'en moquait comme d'une guigne. Nous avons voyagé à bord de l'imperator, le vaisseau le plus puissant et tu n'as rien remarqué ?

─ Rien du tout !

Il éclate de rire. J'en profite pour l'interroger sur sa présence dans la zone de turbulence :

─ Tu es dans le coin pour travail ou tu vis ici ?

─ Je vis ici.

Il se prête au jeu de bonne grâce.

Tu n'as pas de souci avec des trucs bizarre en ce moment ?

─ C'est le policier qui m'interroge ?

─ Penses-tu ! Je faisais la conversation.

Je suis un excellent menteur. Il me parle de ces affaires du monde magique qui semble secoué. Il m'explique qu'il vit principalement en Angleterre, mais sa propriété familiale est ici à Brest.

─ Tu n'es pas embêté par les sorcières de Carnac ?

─ Ce sont des puissantes sorcières, parlons plutôt de toi, alors la PMN ?

Je remarque qu'il élude le sujet et qu'il ne semble pas les dénigrer, ignorant que je suis une de leur victime.

─ Oui servir et protéger, tout cela !

─ J'adorerais te voir avec ton uniforme ! Tu dois être à tomber ! Et si nous reprenions là où nous en étions restés ?

Je me rengorge, conscient d'aimer séduire, c'est plus fort que moi.

─ J'ai un mec, je tiens à lui !

─ Le veinard !

Alors que le repas se termine, nous sortons tous les deux pour nous retrouver face à l'océan dans la nuit étoilée. La brise marine me décoiffe les cheveux. Un doute m'assaille, est ce que Gwendal me surveille ?

─ Tu m'accompagnes chez moi pour un dernier verre ? Mon beau Tami aux cheveux verts encore plus beau aux cheveux gris, insiste Falquambert.

─ Non désolé, j'ai accepté de te rencontrer car je voulais m'excuser de mon inconduite, mais ....

Il claque des doigts et c'est le trou noir. Plus tard, je me réveille, le vent me presse chaud, réconfortant. Une pression sur mon sexe me réconforte définitivement, il est à avec moi ! Cependant, je n'en mène pas large à l'idée d'être retombé entre les mains des Rockdern.

Je suis allongé sur un lit extérieur, sur un belvédère face à l'océan. Au sol des pierres anciennes et plus loin des murs crénelés protégés avec des rangées de canons, puis des jardins en terrasse qui vont jusqu'à l'océan. Je dois être dans la maison seigneuriale de Falquanbert.

Ces demeures ne sont visibles que si le maitre des lieux l'autorise ou si on est propriétaire d'un objet à l'intérieur. Je manipule le fer, puisque j'ai du sang de vampire en moi. Mentalement, sur un des canons, je grave un truc alambiqué pour me l'approprier : Homo homini lupus MC. La maxime en latin m'a guidé toute mon enfance et MC pour Markalan Charlaix, ma signature, car je fais partie de la meute de l'est malgré tout. Je suis un Markalan et le fils de André Charlaix. Je le veux, ce canon est à moi et je veux pouvoir le retrouver plus tard.

Aaeron arrive avec un verre de liqueur à la main qu'il pose au sol en s'installant à côté de moi. Il ouvre ma chemise :

─ Tami ! cruel Tami ! Qui m'a fait si mal. Tu mérites une punition. Je suis face à un dilemme mon choux, ta tête est mise à pris par mes associées et je devrais te livrer.

─ Associées au féminin ?

Il incline la tête.

─ Je t'ai immobilisé, je veux que tu restes sage.

Il faut que j'en sache plus, quand Gwendal apparait derrière lui. Des yeux, je fais non et il disparait il a compris. Mon mec est super cool.

Le sorcier m'embrasse le cou. J'appelle ma magie pour qu'elle me libère et contre toute attente cela fonctionne. Je m'étire et m'assoit à ses côtés.

─ Tu travailles pour les Rockdern ?

Il recule surpris, ne comprenant pas comment j'ai pu me libérer des entraves psychiques.

─ Je leur ai cédé une terre à moi, une ile ! Je ...

Il brule vif, sans avoir le temps d'en dire plus. Encore faible j'ai du mal à m'éloigner, je suis tombé du lit et me recule en poussant sur mes fesses comme un bébé.

Gwendal est si cruel ! Il se tient devant moi, menaçant.

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