Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

3-Rencontre

Tw : chapitre aussi coquin que Tami

Résumé du chapitre précédent

Le policier indiscipliné Tami Charlaix a été assigné à la surveillance d'artefacts magiques au parlement de Nice, où une menace étonnante a été détectée : une tentative d'intrusion humaine.

C'est inédit et normalement impossible, car des sortilèges puissants empêchent les humains d'approcher des lieux magiques.

Personnage principal :

Tami Charlaix, fée aux ailes déchirées, inspecteur de police à la PMN.

Personnages secondaires :

Ses collègues de la PMN : Shane- la sorcière du Nord, Horio - l'orc, Irène Lanala son capitaine et le commissaire Tabor.

*****

Je suis déjà mort une fois et me voilà revenu pour écrire des rapports !

J'aurais peut-être dû rester dans la forêt vierge aux feuilles géantes qui était mon paradis à moi et d'où Martial m'a tiré.

Je m'étire en baillant, d'humeur tristoune. Bosser autant n'est pas bon pour ma santé mentale.

Le coucou de ma pendule sort pour changer furieux qu'il est trois heures du matin.

D'un mouvement de la main, je fais apparaitre un lit confortable, dont je teste le matelas en m'asseyant dessus. Il a un cadre de lit en bois et une épaisse couette à tartan.

Où est ce que j'ai été cherché ce truc ?

Mes capacités magiques fonctionnent parfois, contre toute attente. Mes bourreaux ont fait des expériences sur moi, avec du sang d'orc et de vampire, du sang-sève d'Elborn, le peuple arbre et ils m'ont greffé un foie de sorcier.Le résultat c'est une magie défaillante, jamais présente quand j'en ai besoin.

Je tente de me changer magiquement, poussant ma chance et me voilà en caleçon long rose et haut de pyjama gris, ce n'est pas si mal.

Je tapote l'oreiller et m'installe sous la couette, en poussant un grognement de satisfaction. Cependant, ce sentiment de bien-être est de courte durée, car un bruit m'alerte, alors qu'une corde de nylon bleu tombe devant moi. Les alarmes clignotent en hurlant que des humains franchissent l'enceinte magique, avant de s'éteindre brusquement.

La dernière fois qu'elles se sont déclenchées, remonte à l'antiquité romaine.

Je passe une main dans mes cheveux essayant de remettre de l'ordre dans mes idées.

Il s'est passé quoi là ? Est-ce que le bureau des mages a pu être prévenu alors que l'alarme a déjà stoppé ?

Le parlement est attaqué !

Une dalle du haut plafond saute, une silhouette, puis une autre descendent le long de la corde.

Les assaillants sont en uniformes, pour une opération commando : tout de noir vêtu, en treillis et pull, des cagoules. Des armes le long des cuisses. Des miliaires !

Les humains ont fait tellement de progrès avec leurs technologies.

Ça va mal, et j'ai usé mon énergie bêtement en faisant venir un lit. Je dois être efficace et procéder par priorité, déjà protéger mon travail : Je renvoie mes dossiers et mon ordi au commissariat, pas envie d'avoir tout perdu.

Ouf ça a marché !

Par contre quand j'essaye de me rhabiller, force m'est de constater que je n'ai plus de jus.

Je ne suis pas un costaud, j'espère vaguement du fait des manipulations de mes tortionnaires, avoir une rapidité supérieure comme les vampires. Quand je dis ça, mes collègues se foutent de moi et selon eux, j'ai plutôt récupéré leurs lenteurs.

Les vampires, contrairement à ce qu'on peut lire dans les romances humaines, ne sont pas des hommes sexy, mais des créatures androgynes et éthérées plutôt indolentes, liés à nous par des contrats de sang. Par contre quand ils daignent enclencher le mode combat, ce sont des guerriers puissants.

Les humains sautent au sol et me font face.

─ Ils ont collé un vieillard dans la pièce, s'exclame un des soldats.

Je réalise, vexé, ce qu'il est en train de dire.

Un vieillard ! Mais ils ont quoi tous avec ce délire de me trouver vieux !

Ils s'approchent de moi. C'est le moment pour moi de mettre en œuvre ma spécialité, ce que je sais faire de mieux : être très vilain !

Je m'empresse de toucher le sceptre, le résultat ne me déçoit pas, car en déclenchant les sorts de protection la grille qui le protège s'abaisse. Avant, pour faire bonne mesure, j'éjecte l'artefact hors de la cage. Parfait, les voilà prisonniers, l'objet qu'ils convoitent hors de leur portée. Non d'une pipe, ils m'ont vexé quand même !

Bon, l'ennui c'est que je suis enfermé avec eux.

Je me tasse quand l'un s'approche prêt à me frapper. Ils sont furieux, réalisant que leur opération est foutue.

─ Pépé, tu vas payer pour tes conneries, rage l'inconnu.

─ Petit insolent ! Respecte tes ainés !

Je le nargue, me demandant encore une fois d'où je tiens ce côté kamikaze-suicidaire, qui m'en a valu des coups. Quand l'alpha est fâché après moi, il rouspète qu'il le fera graver sur ma tombe.

Mon père André, lui, pense que c'est lié au traumatisme de l'attaque que j'ai vécu bébé, dont je ne me rappelle pas. Rien, ni de l'agression, ni de mes parents fées, rien, nada !

L'autre arrête son copain en interposant son bras, ce qui me permet d'admirer les muscles puissants des biceps, juste sous mes yeux.

─ Remonte ! Il faut savoir se replier.

─ Désolé pour le dérangement, ce n'est pas de chance !

Je ne peux pas m'empêcher d'ouvrir ma grande gueule, c'est ma marque de fabrique. Je suis très doué pour énerver comme une guêpe. J'ai même détruit une armée !

Le chef calme regarde son copain remonter, puis il revient vers moi tel un léopard et m'attrape par les cheveux.

─ Je ne frappe pas les vieux, mais tu es pénible dans ton genre ! On ne t'a jamais appris à la fermer ?

Il me dévisage surpris, réalisant ma jeunesse sous les cheveux gris et se perd dans l'examen de mes traits. Je souris malicieux, tandis qu'il retire sa cagoule en grognant de frustration.

C'est à mon tour d'être surpris, ce ne sont pas des soldats, sauf si les dreadlocks et les cheveux aux épaules sont autorisés désormais. Je me perds dans ce que je découvre. Il est métis avec des yeux sombres, superbes et virils. Son allure décidée et un air moqueur mettent en valeur ses traits taillés à la serpe, on en mangerait.

─ Je ne suis pas vieux ! j'insiste.

Nous sommes face à face comme dans un duel. Il est remonté et moi aussi. Pendant ce temps son copain est déjà remonté avec la corde.

Les sorciers qui ont conçu les sécurités ont oublié de prévoir une cage fermée, c'est bête pour éviter une attaque du plafond. Trop présomptueux sans doute et persuadés que nos forteresses sont imprenables, voilà le résultat.

─ Mais tu es quoi toi ? rouspète-t-il.

Il va être temps de nous battre, je vais tenter de l'arrêter et lui va essayer de me tuer, histoire de ne pas laisser de témoin.

Je ne peux pas m'empêcher de faire de l'esbroufe, j'ai toujours annoncé gros au poker.

─ Tu vas prendre peur !

J'ai pris un air assez inquiétant, très réussi.

─ Dit toujours ?

Lui est calme. Ho ! mais merde, c'est lui l'humain, la victime ! QUE MOI je protège, non, mais pour qui il se prend !

─ Une fée !

Je ne grimace pas, honnêtement, c'est vrai que ça ne fait pas super cool. Son sourire s'élargit.

Il va vraiment me vexer pour de bon. C'est ce que je craignais, je ne lui fais pas peur.

─ Une fée très sévère ! j'insiste. Tu n'imagines pas et normalement pour m'avoir dérangé il faut te faire pardonner.

─ Pardonner comment ?

Sans réfléchir, je lui fais rapidement un petit bisou en effleurant ses lèvres. Voilà c'est bien fait pour lui. Il s'est foutu de mon espèce et m'a traité de vieux, alors je l'ai mérité mon dédommagement.

Il me tient toujours les cheveux et ne m'a pas repoussé.

J'ai l'habitude de susciter la haine, je ne m'attendais pas à découvrir un vrai intérêt et de l'amusement. C'est l'arroseur arrosé, c'est comme si j'avais ouvert les vannes avec mon léger baiser, car il se presse contre moi pour m'embrasser, me pressant contre les barreaux de la cage.

─ Gwendal ? Tu fous quoi ?

L'autre l'appelle du plafond.

─ J'arrive ! J'ai un petit truc à régler, réplique mon bel inconnu, qui répond au doux nom de Gwendal. Il me laboure la bouche, me faisant gémir de bonheur.

─ Tu t'appelles comment la fée ?

─ Tami, hummm pour te servir.

Tami ? Il repousse mes cheveux, de sa grosse main.

─ Tu es étonnant, je croyais que tu étais vieux et maintenant je te vois tout jeune. Tu n'es pas trop jeune ?

─ Promis, j'ai l'âge pour faire toutes les choses cochonnes que tu veux !

Nos bouches se dévorent et se savourent, notre rencontre est inespérée et nous en sommes aussi conscient l'un que l'autre. Enlacés, nos yeux se fixent ébahis. Chez lui, j'y lis de l'intelligence, de la tendresse, de la malice. Il marmonne, continuant de me caresser, si j'avais mes ailes je frétillerais.

Là, un truc étonnant est arrivé, un truc de fée ! Je revois d'ailleurs la frustration que je ressentais, quand j'étais un gamin, trop menu, entouré de loups costauds. Je sais bien peu de choses sur mon véritable peuple, je ne me suis jamais intéressé à mes origines. Je peux puiser dans ma poussière de fée pour endormir quelqu'un ou faire pousser des végétaux...jusqu'à cet instant !

Je me perds entre la découverte de Gwendal et cette ...cette sorte d'étrange branche verte inattendue qui sort de mon torse, c'est quoi ce bordel ?

Ce n'est pas que moi. Elle va rejoindre une tresse identique qui sort du corps de Gwendal. Autour de nous, c'est un feu d'artifice de paillettes et de poussières de fée comme je n'en ai jamais vu.

Lui, n'a pas l'air d'avoir remarqué, il est occupé à me peloter.

Il m'embrasse après m'avoir coincé contre les barreaux, c'est aphrodisiaque. Je voulais retirer mon haut de pyjama avec un sortilège, ça n'a pas marché et à la place, tous les boutons ont sauté...le faisant sourire. Il me caresse, me faisant frémir à naviguer ses mains sur mon torse, mes hanches. Les lianes se lient entre nous deux et grossissent, et j'ai aussi un instant de lucidité à cause de mes épouvantables cicatrices. Ce sont les traces des appareils qui me traversaient le corps quand les monstres m'ont transformé en générateur de pouvoir. Je redoute sa réaction de dégout, mais lui continue de me toucher, sans s'en émouvoir.

Je supplie pour avoir ses caresses.

Nos lianes s'accouplent, je ne trouve pas d'autres mots, c'est si intense alors que le lien grossit. J'ai peur et en même temps, tout me va, tout simplement car c'est lui.

Je voudrais lui parler de l'étrange phénomène et lui rappeler qu'il y a son copain dans le coin. Soudain je réalise que nous sommes toujours au parlement, dont je distingue les peintures au plafond et les dalles carrées, mais il nous a déplacé jusqu'au lit, sans que je comprenne comment. L'air qui nous entoure semble former un mur de brouillard nous rendant invisible à l'extérieur.

Je cligne des yeux, l'autre gars n'a pas perdu de temps, il est dans la pièce à côté, occupé à récupérer le sceptre.

─ Je l'ai ! C'est bon ! dit-il.

Tout s'est passé très vite.

─ Super j'arrive, répond Gwendal, dont la voix raisonne contre mon oreille.

─ C'est dégueulasse ! J'y crois pas t'a baisé le vieux ! s'extasie l'autre en remontant avec le sceptre.

Il me repousse et grimpe en deux mouvements de bras, déjà inatteignable, entrainant la corde avec lui. Je ne pourrai pas le suivre. Si seulement j'avais mes ailes ! Avec ma poussière de fée je peux faire un bond d'environ deux mètres, loin de suffire pour les rattraper.

Notre lien a disparu, pourtant je sens qu'il est toujours là.

Me voilà prisonnier, le looser complet, comme cela m'est déjà arrivé à de nombreuses reprises.

─ Tu voulais le sceptre ? Tu m'as embrassé pour m'occuper ! Et c'était quoi ce lien ?

Pas de réponse, il est déjà loin.

Je suis horriblement vexé, plein de spermes, sans savoir si c'est moi, lui ou nous. Il me semble que je les entends ricaner. Je suis fâché à mort, conscient de m'être fait baiser jusqu'à l'os et couillonné.

Diable ! diable ! Les affaires vont mal !

J'essaye de faire fonctionner ma magie sans succès, j'ai remarqué que si j'en ai vraiment besoin elle ne répond plus. Me voilà enfermé jusqu'à ce que la sécurité arrive. Je remets mon pyjama honteux, repoussant mes cheveux.

Ça doit être à cause de leur couleur que je ne lui ai pas plu !

Je tente à nouveau, sans succès, de faire disparaitre le lit, qui va horriblement énerver mon chef et tourne en rond dans ma cage.

J'imagine sans mal, la rouste que je vais me prendre quand il va découvrir le sceptre volé et son policier bredouille.

L'heure tourne et finalement quelques minutes avant que les gardiens arrivent, j'ai réussi à faire disparaitre le lit et à changer mon pyjama contre des vêtements.

Il va me falloir chercher cet humain et lui faire payer cette humiliation.


Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro