Résumé des chapitres précédents

Tami et Gwendal sont dans les deux camps rivaux. Chacun se demande s'il a trahi.

Le scientifique de la meute de l'Est a été enlevé ainsi que les bébés. Les analyses démontrent que les coupables de l'attaque dans les Alpes sont ceux qui ont attaqués les commissariats.

Décision est prise de les attaquer, mais la bataille se révèle un fiasco complet, tous les magiques sont piégés d'un seul coup et envoyés dans le désert.

Personnages principaux :

Tami Charlaix, fée, inspecteur de police à la PMN.

Gwendal Tiersen, le druide du vent

Merlin Charlaix, bébé fée

Baboo, petit papillon humain du monde magique

Personnages secondaires :

Jeanne, la sœur du curé et Léopold le curé

Michel le Quenec l'enfant sauvé.

Les collègues de la PMN : Shane la sorcière du Nord, Horio l'orc, Irène Lanala son ex capitaine, Le lourd son nouveau capitaine et le commissaire Tabor. Boniface le policier qui a disparu. Rosa l'experte scientifique.

Les policiers de la PMN de Bretagne : le capitaine Landerneau, l'inspecteur Erwan Rosdof.

Les Goursez Vreizh, les druides de Bretagne : le grand druide Loeiz pouvoir du feu, Alban pouvoir du temps, Mannekan électricité, Armogen vision, Nolwenn prévision, Anton charme, Boubacar médecine, Mehdi les animaux

La meute de l'Est : André Charlaix, son père. Martial Markalan le Bersek et lra Champelier le futur couple d'alpha. Jason Markalan, l'alpha de la meute de l'Est. Liam Daguerre, le scientifique de la meute et le beau-père d'Ira, marié à Frédéric Champelier, le père d'Ira. Tom et Luis les changeants loups, le vampire Klino et Nouria la nourrice Orc du bébé.

***

Gwendal

J'ai dirigé le bateau aérien, jusqu'à notre cible, en Australie. Le druide des roches Javier, me confirme qu'une pierre est bien là. Les humains ont mis la main dessus et l'ont placé dans un coffre de leur banque centrale, un lieu drôlement sécurisé. Je fais un rapport à Loeiz qui m'a demandé d'attendre, il envoie le second bateau avec du renfort. Le temps s'est écoulé interminable, à l'autre bout du monde, quand enfin, le deuxième navire s'est accroché au mien.

L'attaque a été un jeu d'enfant. Manekann avec ses dons en électriques a manipulé toutes les protections en un seul geste. Pendant ce temps, Darius a passé sa main à travers le coffre et en a sorti la pierre. Je n'ai servi à rien du tout ! Comme si le vent était un élément trop simple. Ajouter à cette impression d'être inutile, le fait que mes copains ont décidé de me priver de mon mec, j'ai déclenché involontairement un cyclone.

Pour eux ce n'est pas grave de séparer deux hommes. Ils ne comprennent pas et je n'ai même pas le droit au chagrin d'amour !

─ Je vais prendre la barre. Rentrons ! je marmonne dépité.

J'ai déchainé le vent dans les voiles et navigué toute la nuit.

Quand nous arrivons, tout le monde est en tenue de combat et Boubacar prépare des potions de force. Darius se dépêche d'aller porter notre nouveau trophée avec les autres.

─ Que se passe t'il ? demande Manekann.

─ Les magiques se préparent à nous attaquer. Armogen a lu leurs esprits.

Je passe une main sur mon front. Nous sommes pris entre deux feux, d'un côté les sorcières qui sont déterminés à nous avoir pour envahir le monde que nous protégeons et cet autre groupe qui vient nous prendre en tenaille.

─ Enfilez vos armures, exige Loeiz. Armogen a retourné leur espion. Gwendal, tu vas être sollicité cette nuit, prends de la potion de force.

Je secoue la tête, pas de problème pour moi, mon désespoir, ma frustration sont des excellents moteurs de mon énergie.

Armogen nous a rejoint, contrarié. Il me jette mon sabre.

Je bois de la potion de force. Souffle un coup satisfait. Mon vent pourrait raser la planète.

Leur espion leur a dit que nous étions là. En réalité, nous sommes derrière eux.

Ils sont nombreux, en uniforme avec manteau noir et casque de samouraïs. J'admire Tami, effroyablement sexy ainsi.

─ Le gros est puissant, c'est le Bersek et à ses côtés, il y a un des nôtres, un druide qui est aussi un des leurs, marmonne Armogen.

Loeiz préfère qu'on se concentre sur le costaud. Il sera temps d'interroger le druide plus tard. Nous comptons une centaine de d'hommes déterminés à nous affronter, quand Armogen demande à Alban de figer le temps.

─ Qu'est-ce qu'il se passe ? demande Loeiz.

─ Ils ne sont pas dangereux. Le flic insolent est amoureux de Gwendal, il préfèrerait mourir que de lui faire du mal. Ils veulent nous interroger et nous poser des questions. Ils n'ont pas les mauvaises intentions des sorcières.

Je me rengorge fier d'avoir inspiré l'amour, c'est plaisant, très plaisant, inattendu, cool, wow !

J'ai l'impression de ne plus toucher le sol et brule de poser d'autres questions à Armogen. Je voudrais qu'il me répète ses pensées, mot par mot, ce n'est juste pas le moment.

─ Surprenant ! remarque Loeiz qui se tourne vers moi. Gwendal ? Envoie les bien loin, dans le désert du Sahara et ensuite tu construis un dôme d'air autour d'eux, dont ils ne pourront s'échapper.

Je hoche la tête satisfait, je peux ainsi protéger Tami. Parce que je l'admets immédiatement, les sentiments sont réciproques, moi aussi je tiens à lui.

─ Je peux construire des colonnes de roche pour l'illusion, propose Anasse.

─ Bonne idée, qu'ils ne puissent déterminer ce qui les retient prisonnier, approuve Loeiz.

Mettez juste le gros à part.

Loeiz fait signe à Alban de libérer le temps, pendant que je les expédie au fin fond du désert, un endroit pratique, isolé avec de l'eau, au pied d'une montagne, mais rien à l'horizon sur des centaines de kilomètres. Ils n'en sortiront que quand je le déciderais.

Ensuite, nous déplaçons le puissant Bersek dans une de nos caches. Alban l'avait figé, mais il ouvre les yeux.

─ Qu'avez-vous fait de mes bébés et des petits Allemands ? De Liam ?

─ De quoi parlez-vous ? marmonne Armogen, furieux de ne pas lire en lui.

Bienvenu au club de la vraie vie ducon on ne sait pas ce que pense l'autre !

Il me regarde agacer, oups il a lu mes pensées. Je lui fais un petit geste d'excuse.

─ Où sont les autres ? Ils vont bien ? continuent le gars autoritaire.

─ Nous n'avons pas tes bébés ! Rassure-toi, les autres vont bien, explique Loeiz.

Est-ce que je suis papa ? Pourquoi il parle de bébé.

─ Putain Gwendal ! jure Armogen, arrête de penser !

─ Gwendal ? c'est toi Gwendal ? demande le gars. Je connais Tami, il fait partie de ma meute. Si tu savais comment il nous a bassiné à nous parler de toi.

Je m'approche du brun barbu, il n'a pas l'air bien puissant en le regardant comme cela. Je ne sais pas ce que j'aurais dit, mais Loeiz m'a devancé, il a sans doute décidé de leur faire confiance :

─ Je suis le grand druide.

Le gars écarquille les yeux, regarde nos tenues militaires et visiblement ne nous croit pas.

─ Cela m'existe plus les druides, se contente t'il de répondre.

Loeiz lui met un coup de poing dans le ventre, par la pensée, qui le fait se plier en deux.

─ Cela existe, tu le sens non ?

─ Oui, dit comme cela ! je m'appelle Martial Markalan, je suis le Bersek.

Nous ressentons tous un crochet dans le ventre en même temps, nous faisant nous courber de douleur. Nous nous redressons en jurant.

─ De quel bébé parles-tu ? demande Loeiz.

─ Une attaque dans les alpes. Le village de Tami, fait-il à mon intention.

─ Nous n'avons pas attaqué dans les Alpes. Il a précisé, car nous avons attaqué ailleurs un clan de vampire sanguinaire et mon excursion en Océanie. Le Bersek reste silencieux à nous observer. Loeiz continue de tenter de le faire parler.

Donc, dans les alpes on vous a pris des bébés ?

Il hoche la tête.

─ On a enlevé un savant aussi.

─ Nous n'avons enlevé aucun savant et nous allons libérer vos amis. Ne vous ne faites pas, il y a juste un gars que nous voulons interroger. Celui qui était près de toi hier soir.

─ Le grand mince ? demande Martial.

Loeiz acquiesce.

─ Ce ne sera pas possible ! grogne Martial plus du tout amical. C'est mon mari.

─ Comment avez-vous eu ces bébés...heu... si votre mari est ....

Il va s'embrouiller dans sa question, alors il s'arrête, de toute façon, on a tous compris l'idée.

─ Je ne vous répondrais pas ! tonne Martial.

Nolwenn fait signe à Loeiz, mais celui-ci secoue la tête. Inutile de parler de sa vision étrange, il n'est pas question de trop en dévoiler.

Cela ne ressemble pas à un gars interrogé par une bande, on dirait que c'est lui qui nous reçoit en audience.

─ Essayons de faire preuve de bonne volonté ! Nous n'avons rien contre vous, fichez-nous la paix et nous vous laisseront tranquille, exige Loeiz.

Le regard déterminé de Martial lui fait tenter autre chose.

─ Transigeons, j'ai quelques questions, vous en avez sans doute aussi, est ce que nous pourrions discuter un peu ?

Le bersek hoche la tête et commence.

─ Vous dites ne pas avoir attaqué les Alpes. Par contre, Tami affirme que vous êtes bien derrière les attaques des épiceries ?

Je cligne des yeux, Tami m'a balancé, il a choisi son camp. Nous sommes presque des Roméo et Juliette des temps modernes. Notre histoire à l'air aussi mal partie que celle de nos prédécesseurs.

─ Oui, cela nous a paru normal de chasser les magiques détestés, admet Loeiz.

─ Comment pouvez-vous détester les magiques et être de si puissant magique.

─ Je le compte en question ou pas ? demande Loeiz narquois.

─ Non c'était une remarque en l'air ! Un policier boniface a été tué et ...

J'interviens et explique que je l'ai répondu à Tami sur le sujet : Nous n'y sommes pour rien.

─ À mon tour, décrète Loeiz. Pourquoi nous attaquer ? Si vous êtes des peuples amicaux. Pourquoi vous être rassembler ici ?

─ Pour vous arrêter ! Vous êtes suspecté de nombreux crimes, dont l'assassinat d'un policier, des enlèvements d'enfants et nous voulons vous interroger tous. Vous dites ne pas être impliqué dans l'attaque dans les Alpes, mais elle est similaire à celle des commissariats de Bretagne.

─ Putain ! Nous avons été piégés et vous aussi ! hurle Loeiz comprenant de quoi il retourne.

Nous sommes des druides et nos pires ennemis sont des nanas de votre camp : des sorcières. Est-ce que vous pouvez comprendre que vous êtes manipulés ?

Le gars le regarde glacial, sans le croire visiblement.

─ Quelles sorcières ? comme dans tous les peuples, il y a du bon et du mauvais en nous.

─ Nous sommes en guerre contre les sorcières de Carnac,

─ Les Rockdern ?

Loeiz approuve en hochant la tête. Le prisonnier ne se doute pas de ce que nom évoque en nous.

─ Nous aussi, reconnait simplement le Bersek et depuis longtemps c'est une plaie. Le coven de Rockdern a été condamné à la destruction. Nous les pourchassons.

─ Ce sont des meurtrières que nous avons condamnées au glamm dicinn.

─ Il y a encore des questions, beaucoup de questions. Je vais vous poser encore une. Des enfants ont disparu à Rosnoën dans le passé et des scientifiques de nos jours avez-vous quelque chose à voir avec cela ?

La mention à notre passé nous sidère tous. De quel scientifique il parle ?

Loeiz secoue la tête, amusé. Le Bersek insiste :

─ Les enfants de Rosnoën, leur avez-vous fait du mal ? Savez-vous s'ils sont prisonniers des sorcières.

Il secoue la tête, amusé.

─ Nous savons ce qu'ils sont devenus. Ils ont grandi et ils vivent leur vie.

Pourquoi parle t'il de nous ?

─ Et les scientifiques ?

─ Nous ne savons pas de qui vous parler ! Pourquoi rechercher vous les enfants de Rosnoën ?

─ Pour les sauver !

─ Il est un peu tard ! intervient Armogen amer.

─ Je vais réfléchir, pour déterminer si nous pouvons prévoir une éventuelle alliance ou un cessez-le-feu. Ne nous attaquez pas et nous ne vous attaquerons pas ! Vous êtes prévenu nous rendrons coup pour coup, conclut Loeiz qui m'a fait un signe de tête discret.

Je l'endors, puis l'envoie avec les autres. Ensuite je nous déplace tous jusqu'à notre ile.

─ Est-ce qu'on interroge l'autre ? demande Armogen.

─ Non, il ne nous dira rien de plus, j'ai besoin de réfléchir à comment gérer les choses avec eux, tranche Loeiz.

─ Tu leur fais confiance et pourtant tu n'as pas développé sur les sorcières, remarque Alban. Nous aurions peut-être pu faire une alliance contre elles ?

─ Je ne voulais pas parler du monde chamanique. Eux aussi sont sans doute à sa recherche et je ne suis pas encore sûr que ce ne soit un piège de ses garces alors méfiance.