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2-Alerte au parlement magique

 Résumé du chapitre précédent

Tami abuse dans son travail et se prend une engueulade mémorable de la part de sa chef.

On découvre son caractère extraverti, insolent, inconscient aussi. C'est un bon policier, il a un bon fond mais une tendance désastreuse à aimer les comportements à risque.

Personnage principal :

Tami Charlaix, fée aux ailes déchirées, adopté par une meute de loup, inspecteur de police à la P.M.N.

Personnages secondaires :

Horio, l'orc son collègue.

Irène Lanala capitaine de police, Anasse son époux un élémentaire de l'eau.

*****

...Pour terminer ce rapport, le suspect changeant a reconnu les faits et accepté de restituer le véhicule ensorcelé à l'autre meute en réparation. Le policier requiert auprès du juge-mage ....

Je m'écroule sur mon bureau après avoir terminé mon quatrième procès-verbal sur les opérations de l'année dernière. Il m'en reste encore une trentaine de retard. Ce serait presque à me dégouter d'arrêter des suspects, en effet, si je ne les arrête pas, pas de compte-rendu à faire ! Arghhh si ma conscience ne me titillait pas, s'il n'y avait pas les victimes qu'il faut aider ! Je serais le plus peinard des hommes, occupés à profiter de la vie.

Nous ne sommes pas nombreux, dans le commissariat.

─ Tu viens boire un verre avec nous, après la permanence ? propose Shane, une sorcière du Nord, aux cheveux de glace, qui adore se mettre en avant.

Je refuse en secouant la tête. La pile de rapport parle pour moi.

Elle espère obtenir bientôt sa promotion pour devenir notre prochaine capitaine. Je n'y suis pas trop favorable, car c'est une sacré fayotte. À côté d'elle, il y a un bleu qui m'a dans le pif, un élémentaire de l'air, un peu coincé. Je lui ai fait une petite blague de rien du tout. Je l'ai envoyé dans le quartier souterrain, chez le gang des orcs. Ce sont mes indics, il ne risquait rien du tout, mais il s'est pissé dessus et depuis m'en veut. J'ai eu beau m'excuser, rien n'y a fait !

Ils sont occupés à choisir le bar où ils iront quand le commissaire Tabor arrive dans notre bureau, il semble soucieux, en fixant les locaux vides.

C'est plutôt tranquille pour un vendredi soir de décembre, mais les choses vont se gâter dans la nuit. La plupart des policiers sont en patrouille dans les rues.

─ Bonsoir, c'est calme ! il s'adresse à Shane.

─ Commissaire, glousse Shane en se redressant.

Elle ne fait pas l'erreur de lui demander ce qui l'amène dans les bureaux du peuple, lui qu'on ne voit jamais. Ce serait vexant ! Manque de bol, c'est ce que j'ai eu le malheur de faire, la dernière fois qu'il est venu. Depuis, il me regarde comme un cancrelat dans une salade périmée.

─ Nous avons une alerte, que je prends au sérieux sur le parlement. Il y a eu une tentative d'intrusion humaine ce matin et du mouvement anormal dans la journée, commence-t-il.

J'ai levé la tête, car ce qu'il vient de dire n'est pas banal.

Au parlement des affaires magiques, il n'y a pourtant pas grand-chose à voler, certes le hall sert de musée pour des objets historiques, mais rien de valeur. Même le sceptre d'or, qui n'est pas en or d'ailleurs n'a aucun pouvoir magique.

L'artefact viendrait du monde chamanique, le lieu de nos origines à nous les magiques. Car nous venons forcément d'ailleurs avec nos pouvoirs ? Nous ne savons pas pourquoi les magiques ont quitté leur monde premier, où tout devait être magie, ni pourquoi nos légendes évoquent certains objets, comme le sceptre d'or ?

J'ai lu assez de textes anciens, tous flous et contradictoires, pour être persuadé que cet endroit n'existe plus, s'il n'a jamais existé. Longtemps, les scientifiques ont cherché ce monde, désormais ce sont les chasseurs de trésors et les doux rêveurs qui tentent d'en trouver l'entrée.

Quand je suis bien bourré, il parait que je peux déclamer une thèse complète sur le sujet, dans les bars où je traine, un vestige de mes études d'histoire, dans ma jeunesse.

Faute d'en savoir plus, l'objet est explosé dans le grand hall du parlement, permettant à tous, de l'admirer. Il est bien protégé, il n'y a pas de raison de s'inquiéter. J'ai fait ma thèse dessus, mais je pas question de faire du zèle, au risque que le commissaire se rabattre sur moi.

─ Je veux quelqu'un cette nuit, pour aller surveiller le parlement. Qui s'y colle, Shane ?

Elle accepte toujours ce genre de mission.

─ Non, commissaire désolée, j'ai un empêchement, j'ai déjà quelque chose de prévu ce soir, sans doute que Tami peut y aller pour dépanner, hein, Tami ?

Mais what ? Dediou ! Je vais l'étriper !

Je l'agonise d'injures, dans ma tête.

─ Non ! Enfin heu, désolé... je fais un mouvement de la main englobant mon bureau. Trop de paperasses à faire ici.

Les yeux du commissaire se rétrécissent, on dirait qu'il vient de voir une punaise, puis il exprime un grand sourire.

─ Bon et bien ce n'est pas mon premier choix ! Cependant, dans une salle de musée, entre quatre murs, je ne vois pas ce que monsieur Tami Charlaix pourrait faire comme dégâts ! Alors Tami, direction la salle du parlement, vous y passerez la nuit !

─ Je ne peux pas non plus, j'ai un empêchement...

J'ai sorti la même excuse que Shane, mais il ne me laisse pas terminer.

─ Annulez vos plans !

Je n'en reviens pas, c'est dingue quand même ! Deux poids, deux mesures ! Je proteste pour la forme.

─ Mais ce n'est pas juste ! Commissaire, je...

─ Charlaix, exécution ! Emmenez votre ordinateur ! Vous ferez œuvre utile en rattrapant votre retard ! D'ailleurs, en y réfléchissant, je ne suis même pas sûr de devoir vous payer vos heures supplémentaires. Après tout, vous ne ferez que récupérer du travail que vous nous devez.

J'ai ouvert la bouche et l'ai refermée, comme une carpe. Bordel, je n'aurai pas le dernier mot ce soir. Dire que je comptais aller trainer dans les bars et lever un joli mec. À la place je vais bosser la nuit entière, enfermé et en plus, ce tyran a menacé de ne pas me payer. Je suis tombé bien bas ! Mon charme naturel agit de moins en moins, si jamais il a déjà agi un jour !

Les autres ricanent, tandis qu'ils enchainent sur les affaires en cours. Avec un sort, j'ai déplacé mon bureau de bois, tous mes dossiers et mon ordinateur pour aller m'installer dans le hall du parlement.

L'immense salle des pas perdu, est haute de plus de trente mètres, et permettrait d'accueillir plusieurs terrains de foot humain. J'avoue qu'assis à mon bureau, je me sens bien seul.

En journée, les touristes magiques viennent pour y admirer les artefacts mystérieux exposés, comme un casque d'une matière étrange brillante, une épée dont certains disent qu'elle serait la fameuse Excalibur des légendes humaines, divers bijoux et le sceptre.

Il brille d'une lumière douce et selon les légendes, il garantit la paix entre les magiques. Au vu des évènements du passé, il est sacrément défectueux !

L'objet lévite protégé par des sortilèges.

J'admire satisfait, les légères traces au sol, indétectables pour un novice. C'est l'endroit où les grilles magiques tombent, enfermant quiconque tente de toucher l'artefact. Je fais bien attention à ne pas installer mon bureau dessous.

Le parlement évoque un temple à pagode aux grandes colonnes blanches et au fronton vert doré. Il est invisible aux yeux des non-magiques, eux voient une minuscule boutique de dératisation en faillite.

Tous les siècles, des sorciers réfléchissent sérieusement en commission, sur l'allure repoussante que doit avoir le charme. D'autres sortilèges l'accompagnent pour faire bonne mesure : comme l'envie d'aller faire une course, la flemme de rentrer, le besoin urgent d'une chose.

La légende raconte qu'il y a plus d'une centaine de sorts imbriqués, qui garantissent que jamais un humain n'approchera de l'endroit. Sans compter les alerte anti-intrusions.

Le parlement des magiques se réunit tous les trois mois sous l'autorité du procureur, le responsable des magiques. Cependant je suis tranquille, il n'y aura personne car nous approchons du solstice d'hiver, il n'y a pas de séance pendant cette période hautement propice à la magie.

J'irais peut-être admirer en doute la salle des délibérations, c'est un hémicycle de bois et de velours. Par contre, même si ce n'est pas l'envie qui m'en manque, je n'irais pas fouiller dans les suites des parlementaires. Ils ont chacun la leurs quand ils siègent. Il parait qu'elles sont extra confortable, et adapté à chaque occupant. Ainsi, le représentant des sirènes a une suite sous-marine et les orcs une suite dans les montagnes. Je n'irais pas car les protections contre les intrus sont à hauteur des occupants. Je ne tiens pas à me retrouver transformer en poisson pour le reste de ma vie.

Avec de la chance, je pourrais m'éclipser vers trois ou quatre heures du matin, ni vu ni connu, en jurant que je suis resté jusqu'à l'aube.

Je retourne vers mon bureau et les objets sacrés.

─ Je fais des heures sup à cause de toi ! je souffle au sceptre.

Parler à des objets n'est pas grave, dit mon père en rigolant.

Lui, il parle aux animaux. Il ajoute toujours malicieux, ce qui est grave c'est quand ils te répondent !

Je souris en pensant à mon vieux, je l'aime, pourtant je lui en ai fait voir.

Les yeux posés sur les objets exposés, je réalise que cela me changequand même sacrément de ma vocation initiale d'historien. À la place, j'enquêtemettant en lumière les bassesses de toutes les créatures, y compris les humains.Parfois, le crime est si horrible, qu'il semble magique, mais non ! Les humainspeuvent faire aussi moche que nous.

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