Chapitre 38
Lauren
Sur la couverture du magazine, il y avait une photo de moi et Jules entrain de s'embrasser. Il y avait aussi des photos du café avec Mike. En gros, il y avait écrit : " Miller sèche un match des six nations".
Je m'effondre sur la table et quand Jules essaye de me rassurer, je lui crie dessus. Je m'échappe de la cafétéria, de l'hôtel. Je recommence à courir pour aller au centre. Je sais qu'il est assez loin mais je m'en fiche. Je cours.
Jules
Lauren est partie ou plutôt elle s'est enfuie. J'en ai marre. Quand quelque chose ne va pas, elle fuie la situation plutôt que d'y faire face et de s'expliquer. Mais ce n'est pas la bonne solution. Je ne veux pourtant pas la perdre, je tiens trop à elle. Je monte donc dans ma Porche et je la rejoins sur la route au bout de quelques minutes.
- Monte, ordonnais-je.
Elle s'exécute et s'assied sur le siège passager. Elle ne parle pas.
- Lauren, je sais que tout ça est nouveau pour toi mais cela ne sert à rien de t'enfuir à chaque problèmes. Ce n'est pas comme ça que tu vas les régler. Je veux t'aider mais tu me rejettes à chaque fois. Tu vas leur dire la vérité à ces horribles journalistes mais attend, on doit organiser la fête.
- Je sais que tu as raison mais je n'arrive pas à faire face. J'en ai marre d'attendre. J'aimerai que tous mes problèmes soient réglés avant mon retour en France. Il faut que je m'explique avec Lucas, que je dise la vérité aux journaux peoples et que je trouve l'inconnu.
- Demain, on a un jour de repos. Je t'emmène à Toulouse et le problème Lucas sera réglé. Tu ne diras pas que tu joues au rugby, juste que lui et toi, c'est terminé.
Pour les journalistes, je m'en occupe et je te tiendrais au courant. L'inconnu, je ne sais pas quoi te dire. Il faut que tu essaies de le trouver pendant notre journée en France.
- Très bien, merci pour tout Jules. Et pour la fête, on va la faire ici pour fêter nos victoires dans le tournoi dès que celui-ci sera fini.
Lauren
Il hocha la tête. Je savais très bien qu'en m'enfuyant, j'avais un comportement d'enfant. Je l'aime tellement, c'est une perle rare ce mec.
- J'irai à notre retour en France au restaurant avec mes parents pour leur faire croire que je leur ais tout pardonnés.
On continua notre route vers le centre en silence. Seule, la musique provenant de l'auto-radio brisait celui-ci.
On arrive au centre après une vingtaine de minutes. Il m'embrasse tendrement avant de me laisser. J'avais entraînement tout le matin et l'après-midi, on avait deux heures de cours. Après, j'avais promis à Jennifer, d'allée faire du shopping avec elle.
- Lauren ! Ta présence dans la chambre m'a manquée ces derniers jours, me dit Jennifer.
Je la serre dans mes bras et on se dirige vers les vestiaires pour se changer. En arrivant, la réalité revient brusquement.
- Lauren, tu peux m'expliquer pour le match d'hier ? Tu nous as abandonnées.
- Je suis désolée, je vais...
Elle ne me laisse pas finir ma phrase et continuèrent leur remarques cinglantes. Je pris mon courage à deux mains et je ne fuie pas comme à mon habitude.
- Stop, hurlais-je. Je vais vous expliquer mais vous devez garder ça pour vous car la presse n'est pas encore au courant.
Elles se calmèrent aussi tôt pour m'écouter.
- J'ai appris lors de la mi-temps, une nouvelle horrible à entendre. Je me suis sentie trahie et je n'ai pas supporté. Je me suis enfuie et je suis désolée de vous avoir laissez sans explication. J'ai appris que mes parents m'ont menti tout ma vie et que Jerry était ma demi-sœur.
Après mes révélations, le vestiaire était redevenu extrêmement bruyant. Puis comme par miracle, elles me firent un câlin collectif. Je pouvais à peine respirer !
Jerry vient nous chercher et on commença l'entraînement intensif.
***
L'entraînement et les cours s'étaient bien passés. Les filles m'avaient pardonné mon abandon du match. J'avais eu un cours d'histoire et de français. C'est mes deux matières préférées donc j'étais contente. Là, j'étais entrain de marcher dans la rue portant un chapeau et des lunettes pour me protéger des paparazzis. Je les évitais comme la peste. Jennifer voulait aller dans le centre de Londres pour pouvoir trouver une tenue chic. Elle devait rencontrer les parents de Léo ce soir. Je comptais également m'acheter quelques tenues pour Toulouse.
- Eh, faîte attention où vous marchez.
Je venais de bousculer une fille de mon âge qui était accompagnée de deux autres filles. Cela me fit peur. Je savais que je n'étais pas tombée sur les bonnes personnes. Pourquoi ? Tout simplement parce que je me reconnaissais en cette fille. Une populaire avec ses deux larbins.
Coucou mes lecteurs !
Désolé de ne pas avoir postée hier. Enfaîte j'attendais quelques votes en plus, mais je me suis rendu compte que cela ne servait à rien. Je n'en demande plus maintenant. Votez si vous le souhaitée ! J'espère que cela ne vous a pas trop vexé. Bref, le prochain chapitre, c'est demain normalement.
Chez moi, il neige ! Et oui, un premier mai !
Votez, commentez et partagez.
Bisous
- Celierugby01-
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