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Précédemment...
Je me dirige vers son bureau et toque à la porte.
Yoanès : Entrez.
Je rentre et direct je sens la fraîcheuur de la pièce. Il était sur son ordinateur, il me sourit quand il me voit rentrer. Je referme la porte derrière moi et je vais le smacker avant de m'asseoir devant lui.
Yoanès : Je finis ça et on y va.
- D'accord bébé.
« Chapitre VI : Vous êtes en état d'arrestation »
Il range son ordi, ses papiers ainsi que toutes les affaires qui étaient disposées sur son bureau. On sort de son bureau qu'il ferme à clé avant de la remettre à l'accueil et de se diriger vers le parking.
Yoanès : T'as prit la tienne ?
- Ouais, tranquille on se rejoint là-bas.
Yoanès : Vas-y.
On s'embrasse et rentront dans nos voitures respectives, je le suit tout le long et on arrive devant un resto chinois. Non, devant mon resto chinois préféré : Yummy Sushies. On rentre dedans et on s'installe. On vient nous donner le menu.
Yoanès : Elle m'fait peur l'autre là.
- Qui ça ?
Yoanès : Jeanne.
- Elle a du vivre un truc horrible, arrête.
Yoanès : Elle t'a pas dit quoi ?
- Non, tu sais toi ?
Serveur : Vous avez choisi ?
- Des crevettes, du riz, des sushies et de la sauce Taï.
Yoanès : Pareil pour moi.
Serveur : Bien, vous désirez une boisson ou un dessert ?
- De l'eau pour moi.
Serveur : Et pour monsieur ?
Yoanès : De l'eau aussi.
Je souris.
Serveur : Bien, ça arrive. Excusez-moi.
Il s'en va.
Yoanès : Pourquoi tu souris ? *sourire*
- Tu manges comme moi maintenant.
Yoanès : Normal, on a les mêmes goûts.
- T'aimais même pas les sushis avant !*sourire*
Yoanès : Au moins si on se quitte je t'oublierai pas si je mange des sushis *rire*
- Comment ça si on se quitte ? *air sérieux*
Yoanès : Orhh, j'rigole !
- T'as intérêt !
On rigole et nos plats arrivent.
- Alors c'était comment ta journée en tant que boss ?
Yoanès : V'la des suceurs.
- T'en auras beaucoup maintenant.
Yoanès : Grave. Avant ils m'calculaient même pas.
- Ta promotion c'est un majeur en l'air que tu leur fait.
Yoanès : On dirait les posts sur Facebook 2015 là. Un like = Un câlin pour ce chat
- Mdrrr ! *rire*
On mange en discutant de tout et de rien, c'était un bon moment comme d'hab. On finit, il paye l'addition et on retourne à la maison pour s'brosser les dents quand même. Les sushis autant c'est bon, autant tu pues d'la gueule après. On se gare dans le parking et on monte à l'étage. Dans les escaliers, on tombe nez-à-nez avec des policiers. Donc on montait sans les calculer, on leur a juste dit bonjour et on se rend compte qu'ils s'arrêtent devant notre porte, c'était gênant.
Policier : Êtes-vous Jeanne Tamara Jafar ?
- Euh... non, c'est une amie à moi.
Policier : Alors vous devez être Maluna Mattia Diallo ?
- Oui c'est moi.
On les regardait bizarrement.
Policier : Vous allez devoir nous suivre au poste de police.
Yoanès : On peut savoir pourquoi ?
Policier : Vous êtes son mari ?
- Oui.
Policier : Elle est soupçonnée d'héberger la fugitive Jeanne Tamara Jafar.
Faut savoir que j'ai les larmes faciles, j'ai directement commencé à pleurer.
- Qu-quoi.. ? Pardon ? Je.. j'vous jure j'en savais rien !
Yoanès : Calme-toi, t'as rien fait. Attends on va la chercher.
Il me caresse le dos pour me réconforter puis ouvre la porte et nous le suivons, les policiers et moi. Soudain, Jeanne surgit couloir avec un couteau dans la main.
- AHHH !
Un policier l'attrape et lui prend son couteau. J'ai eu la peur de ma vie carrément !
- Putain mais tu fous quoi là Jeanne ??!
Jeanne : Tu m'as vendu ! Tu m'as vendu à la police !
- Co-...
Yoanès : *en criant* Comment ça elle t'a vendu?! Tu débarques de nulle part et t'es recherché par la police, tu lui dit rien et tu l'accuses de t'avoir vendu ?! Tu sais qu'elle peut avoir des problèmes là ?
Policier : Enfin bref, vous êtes en état d'arrestation pour vols d'enfants et séquestration. Vous avez le droit de garder le silence.
- Vols d'enfants ?! Jésus Christ ! Seigneur venez-moi en aide.
Je pleure encore plus.
- J-je dois vous suivre ?
Policier : Pas pour l'instant, mais vous devrez nous déposer une décharge ; nous vous rappellerons, vous n'avez pas le droit de quitter le pays pour le moment.
- Merci...
Yoanès me prends dans ses bras et je me sens en sécurité. Ils sortent avec Jeanne menottée. Yoanès me porte et m'amène dans la chambre et nous pose sur le lit, toujours dans ses bras.
Yoanès : Ça va aller, t'inquiètes, tu savais pas.
- Je suis trop naïve..
Yoanès : Non, comment tu pouvais savoir ?
- Mhh..
Yoanès : Je t'aime.
- Moi aussi mon coeur.
Yoanès : ...
- Yoanès ?
Yoanès : Mh ?
- Repars pas stp.
Yoanès : Au boulot ?
- Oui.
Yoanès : T'inquiètes, j'allais pas repartir.
- Viens on regarde un film ?
Yoanès : Vas-y mais c'est moi qui choisit.
- Naan c'est tout le temps toi qui choisit.
Yoanès : Bah oui quand je choisis ça nous plaît à nous deux, mais quand c'est toi obligé tu prends un film d'amour.
- Mais on est amoureux non ?
Yoanès : *souffle*
- Mdrr, bon ok choisis.
Il a choisi et au final on a regardé Get Out, j'ai trop aimé ça parle genre de l'esclavage moderne, woah, j'ai kiffé. On a fait une sieste après ça puis je me suis réveillé vers 18h, Yoanès dormait toujours. Je suis allée dans la cuisine faire des lasagnes pour lui et de la salade pour moi. Je lui ai fait un plat et j'ai gardé le reste dans le frigo puis j'allais le réveiller quand je reçois un appel de... ma sœur ? Waw. Dans ma famille il n'y a que des filles : Maëlle, ma grande sœur de 27 ans, elle est en couple et elle vit en Martinique avec son mec. Lohanne, ma grande sœur de 25 ans, elle vit encore chez mes parents et elle et moi on ne s'entend pas, elle est trop en sang sur moi. Puis y'a Amarys, ma petite sœur de 17 ans, elle vit aussi chez mes parents. Mes parents et moi on se parle plus trop à cause d'un scandale qui a éclaté dans ma famille, et qui nous a divisé.
F L A S H B A C K
Aujourd'hui on avait un dîner de famille, c'est Laeticia, ma cousine qui nous avait convoqué. Elle doit sûrement vouloir nous dire qu'elle va se fiancer, elle voyait quelqu'un depuis un certain temps mais personne ne l'a jamais vu mdr. Donc Amarys, Maëlle et moi on était dans la voiture en train d'aller chez ma cousine. J'avais grave forcé pour que Lohanne vienne pas avec nous parce qu'elle allait me les casser sinon. On met « Téré » de Toofan, la chanson venait de sortir.
Amarys : NANIIII !
Maëlle et moi : Turu turu tutu.
Amarys : NANEEE !
Maëlle et moi : Turu turu tutu
Amarys : TOOFAAAN !
Maëlle et moi : Turu turu tutu
Nous : Come on, come on babee.
- C'est moi daddy sugaaar.
Amarys et Maëlle : Love me, love me babe.
- Itéréré ganagola !
Maëlle : Eh, pardon tu veux aller où avec ton ganagola là ?
Amarys : Grave t'as tout gâché cousin.
- Orhh laissez-moi.
Amarys : Toute sa vie elle sabote les chansons !
Maëlle : On devrait t'enfermer même.
***
On se gare devant la villa des parents de Laeticia, c'est trop petit chez elle pour accueillir ma famille nombreuse là. On sonne au portail et tout ça. Quand on entre y'avait déjà tout le monde, on va direct dans le salon.
Papa : Vous pouviez pas faire plus vite ? On est là on vous attend comme si on attendait Obama, orhh !
Maman : De vraies noires celles-là ! Qui vous a éduqué même ?
- Maëlle, Amarys et moi : Vous ! *rires*
On salue tout le monde et on s'asseoit sur la table à manger, y'avait plein de bouffe, mhh, magique.
Tonton Samba : Bonn, petite Ticia tu nous dit pourquoi on est convoqués même ?
T. Driss : Toi Samba vrai affamé ! C'est pour manger que tu presses les gens comme ça, on a compris ton jeu. Ma fille prend tout ton temps.
On a rigolé.
T. Samba : Ahh moi je suis venu pour manger deh !
- Tu vas manger tonton, doucement. *rire*
Lohanne : Qui t'a demandé toi ?
- De quoi tu te mêles ?
Maman : Commencez pas les filles.
Lohanne : C'est elle qui a commen/
- Mhh d'accord mama.
Toujours elle ouvre sa bouche elle.
Tantie Laurie : Mais Samba a raison orhh. Petite Ticia veut faire suspens ici comme si on avait pas famille qui nous attend.
Papa : Wallaye billaye.
Laeticia : Mdrr, attendez on attend quelqu'un.
Elle est fiancée ? Je savais !
T. Samba : Maëlle est plus affamée que moi, regardez comment elle fixe le poulet ! C'est mieux personne mange, on va tous diarrhée.
Maëlle : Je vais attaquer le poulet jusqu'à il aura même plus d'os.
Maman : Samba on est à table tu parles de diarrhée, canalise-toi !
- Moi je vais le pincer jusqu'à il décède encore.
Damia (cousine) : Je vais le mordre jusqu'à il aura des traces.
Ca sonne au portail.
Laeticia : C'est bon, l'invité est là.
T. Driss : On attend ici même.
- Où on va attendre ailleurs toi aussi tonton ?
Lohanne : Mais ta gueule toi.
- Qui parle ? J'entend un murmure du seum mais c'est pas assez fort pour m'atteindre.
Mes cousines et mes sœurs on rigolé, le reste (mes cousins et mes autres oncles et tantes) parlaient entre eux ou étaient sur leurs portables.
Maman : Vous deux j'en ai marre.
Papa : Faut bien les cogner.
T. Driss : Uppercut, droite et gauche direct elle se calment.
Papa : Toi aussi tu es trop sauvage !
Nous : Billaye !
Laeticia revient avec une fille, elle était bronzée et elle avait des beaux yeux châtains, des cheveux bouclés et une robe noire, une bombe.
Laeticia : Je vous présente... *souffle* Ma fiancée.
T. Driss : PARDON ?!
Papa : Idrissa parle à ta fille, sa blague n'est pas drôle du tout deh !
Laeticia : C'est pas une blague.
Tonton Driss bondit de sa chaise, l'action était trop drôle mais on pouvait pas rire en ce moment.
T. Driss : LAETICIA TU TE FOUS DE MOI ?! DONC TOI TU CONVOQUES MA FAMILLE POUR M'HUMILIER ? HISTOIRE DE FIANCEE DE N'IMPORTE QUOI LA ! TOI JE T'AI TROP LAISSE DE CONFIANCE, MAINTENANT C'EST FINI.
Tantie Laurie : Driss...
T. Driss : QUOI LAURIE ?! TOUT CA C'EST MARIE. ON M'AVAIT PREVENU, ON M'AVAIT DIT DE PAS EPOUSER DE TOUBAB, J'EN AI FAIT QU'A MA TÊTE MAINTENANT REGARDE, REGARDE MA FILLE.
- TONTON DRISS !
Papa : TOI TU TE TAIS.
- MAIS ECOUTE CE QU'IL DIT DE TANTIE MARIE, IL EST ENERVE, OK, MAIS IL DEPASSE LES BORNES.
PAPA : TA GUEULE J'AI DIT.
Mon père m'avait jamais parlé comme ça de ma vie.
T. DRISS : TOI TU FERME TA BOUCHE, JE T'AI PAS DEMANDE ET PUIS TU SORS DE CHEZ MOI.
Laeticia, moi, mes sœurs, mes cousines, Tantie Marie, ma mère, tout le monde pleurait. La fiancée de Laeticia elle la reconfortait juste.
- *voix tremblante* JE SORS PAAS ! VOUS C'EST CA VOTRE PROBLEME, LAISSEZ LES GENS S'AIMER NON ? LAETICIA AIME LA FILLE LAISSEZ LA, C'EST VOUS LE COUPLE OU ?
Maëlle : Je te conseille de te taire *chuchotant*.
- NON JE ME TAIS PAS MAËLLE, REGARDE CA, C'EST NORMAL !?
Amarys : FERME TA BOUCHE MALUNA.
- TOI JE T'AI PAS DEMANDE.
Papa : Maluna sors d'ici.
- Mais../
Papa : MALUNA SORS D'ICI, NE REVIENS PLUS. DONC TOI TU CAUTIONNES CE GENRE DE CHOSES ? SORS, NE REVIENS PLUS JAMAIS, NI ICI, NI CHEZ MOI OK ? C'EST FINI, TOI TU ME CRIES DESSUS DEVANT MES FRERES, ALORS QUE JE SUIS LEUR GRAND FRERE ? HEIN MALUNA ? SORS, VA T'EN, DEGAGE.
Je prends mes affaires et me précipite vers la sortie en pleurant, je vais direct voir Yoanès, je sais pas qui peut m'héberger à part lui. Léa, ses parents ils accepteront pour une nuit c'est tout.
F I N
Bref, depuis lors j'ai pas revu mon père et mes sœurs. Mon père, lui il ne voulait plus me voir, et mes sœurs c'est moi qui ne voulait plus les voir, elle ont même pas cherché à prendre de mes nouvelles quand je déambulais de maisons en maisons. Ma mère, on se voit de temps en temps, elle prend de mes nouvelles quand mon père n'est pas là, parce qu'il ne veut pas qu'elle me voit aussi. Il veut que je retire ce que j'ai dit d'abord, alors que ce sont mes convictions. Bref, je disais ma sœur m'appelait, Maëlle.
Maëlle : ...
- ...
Maëlle : ...
- ...
Maëlle : Salut...
- Salut.
Maëlle : ça...-tu vas bien ?
- Mh oui et toi ?
Maëlle : Tranquille. Ecoute, j'ai organisé une rencontre avec la famille au complet. Ça ne peut plus continuer comme ça Malu, tu nous manque, tu manques à papa aussi mais il veut pas te laisser toute seule.
- Attends, t'es en France ?
Maëlle : Oui, Théo (son gars) a décroché un boulot ici, ça doit faire 3 mois.
- Mhh.. Bah d'accord tiens moi au courant.
Maëlle : C'est ce soir.
- Et pourquoi on me prévient que maintenant ?
Maëlle : J'avais... honte.
- Mhh, bah on se voit tout à l'heure.
Maëlle : Oui, et viens sans Yoanès stp, maman m'a dit que t'habitais avec lui mais papa le sait pas encore, et ce serait trop en une soir/..
- Mhh oui t'inquiètes.
Maëlle : Je t'aime sœurette.
- Mhh ok, bye.
Maëlle : Bye, c'est chez les parents.
Je raccroche, je me retourne et je vois Yoanès les yeux ouverts en train de me regarder.
Yoanès : Tu vas où ?
- Chez mon père...
Yoanès : Ah bon ? Vous vous reparlez.
- Non, c'est Maëlle qui organise un diner de « réconcilliation ».
Yoanès : Tu veux que je vienne ?
- J'aimerais bien mais Maëlle veut pas.
Yoanès : Pourquoi ?
- D'après elle mon père sait pas qu'on vit ensemble et que ça ferait trop pour une soirée.
Yoanès : Mhh, t'y vas maintenant ?
- Oui, je vais prendre une douche.
Je prends ma douche et je décide de porter une robe de maison, j'vais pas me casser la tête quoi. Je me parfume et j'attache mes cheveux, je mets mes claquettes et je retourne dans les chambre.
Yoanès : T'y va comme ça ?
- Ouais pourquoi ?
Yoanès : Ouais non, va te changer, ils vont s'dire tu t'en bat les couilles. Mets toi bien Malu.
- Mais j'm'en fous d'eux !
Yoanès : Tu mens qu'à toi.
Je souffle et je vais me changer, je mets un jean noir, un débardeur noir avec un bomber bleu et mes Air Jordan bleues. Je me maquille légèrement. Je vais le voir.
- C'est mieux ?
Yoanès : Peut mieux faire, 7.5 sur 10.
Je rigole et je vais lui faire un bisou, il me prend par les hanches et me fait pleins de petits bisous.
- Bon j'y vais, bisous bébé.
Yoanès : Kiss.
Je sors de l'appart avec mon portable et mes clés puis je prends ma voiture et roule jusqu'à chez mon père. J'avais la boule au ventre, j'appréhendais de les revoir. Ils m'avaient trop manqué n'empêche. J'arrive devant chez mes parents et je sonne à la porte, Amarys ouvre direct. Je la regarde, elle avait grave changé, elle était encore plus bonne et belle qu'avant ! Elle s'était coupé les cheveux et les avait lissé, elle est trop belle ma sœur. Sans réfléchir, elle me saute au cou. Les souvenirs remontent et mes larmes coulent, j'ai les larmes faciles j'vous ai dit ! On se lâche pas, je met ma main autour de son cou.
- T'es grave bonne maintenant.
Amarys : Je l'ai toujours été, arrête.
- J'avoue.
Amarys : Alors ça dit quoi madame le mannequin ?
Je rigole et lui fait signe qu'on parlerait après, y'avait vraiment pas de malaise entre nous deux, on parlait normalement jusqu'à ce qu'on arrive au salon. Touus les regards se sont posés sur moi, je les avait grave boycotté. Mon père il avait laissé pousser sa barbe j'étais choquée. Il détestait ça avant, il était trop beau. Il avait le visage froissé mais ça se voyait il voulait sourire mon homme❤. Ma mère, elle avait pas changé, elle était toujours aussi belle. Laeticia était là, seule dans un coin. Bref tout le monde était là sans exception, tous ceux qui étaient présents le soir du drame... Je me suis assise sur le canapé avec Amarys, Maëlle était loin avec Théo.
- Bonsoir.
Eux : Bonsoir.
Maëlle : Bon maintenant que tout le monde est présent on peut commencer à parler. J'aimerais dire que je suis déçue. Oui, je suis déçue à votre comportement à tous. Surtout toi Lohanne.
Elle a fait quoi ?
Lohanne : Tshiiip.
Maman : Cadenace bien ta bouche toi !
Maëlle : Nous avons toujours été une famille unie, qu'est-ce qui se passe ? Dites-moi ? Vous trouvez ça normal ? Ca fait 3 ans que j'ai pas vu vos têtes, trois ans ! Jamais rien ne nous avait abattu à ce point. Y'avait la langue des gens, on a surmonté, y'avait l'œil des gens, on a surmonté, y'a même eu du shour ! On a surmonté. Maintenant pour histoire d'amour et de mauvaises langues *en fixant Lohanne* on s'abat ? Moi j'aimerais qu'on se pardonne et qu'on passe à autre chose maintenant qu'on sait ce qui s'est vraiment passé avec Maluna. Merci, si quelqu'un a quelque chose à rajouter qu'il prenne la parole.
Qu'est-ce qui s'est vraiment passé ?
Papa : Tout d'abord j'aimerais m'excuser, Maluna. J'étais vraiment énervé après le dîner mais j'allais revenir te chercher avant que Lohanne ne me corrompe, wallahi au début j'y croyais pas...
- Croire quoi ?
Papa : Ah elle ne sait pas ?
- Savoir quoi ?
Papa : Qui veut lui expliquer ?
Eux : ...
Papa : Bon, je pense que je vais le faire alors. Le soir, quand on est rentrés à la maison, Lohanne nous a montré une vidéo trafiquée de toi... *tousse* de toi avec des hommes entrain de faire du n'importe quoi, elle a caché des choses dans ta chambre aussi pour qu'on y croit tous.
J'ai commencé à pleurer et j'ai regardé Lohanne, qui n'avait même pas une once de regret sans son regard.
Papa : Vraiment ma fille je suis désolée, et on l'est tous.
T. Driss : Moi j'ai juste à te remercier parce que je ne me contrôlais plus ce soir là, et j'ai dit des choses que je ne pensais pas *en regardant Tantie Marie* et si tu ne m'aurais pas coupé j'en aurait sûrement rajouté d'autres, et j'aurais regretté. Tu m'as aussi fait réfléchir sur le cas de Laeticia. *à Laeticia* Ticia, tu fais ce que tu veux, c'est ta vie, c'est ton cœur. Peut-être que toi tu aimes d'une autre manière mais on aurait du respecter ton choix et t'épauler, excuse-moi aussi.
Eux : Excuse-nous petite Ticia.
Laeticia elle souriait juste, elle devait être soulagée.
T. Samba : Moi les mensonges de Lohanne là j'y ai jamais cru, je vous ai laissé juste pour pas entrer dans les embrouilles. Mais j'avais dit à Lohanne de te dire de venir dormir chez moi, car je ne savais pas où te trouver mais apparemment elle ne t'a rien dit, mais grâce au Seigneur tu vas bien, je ne peux qu'être heureux pour toi.
Lohanne : Même si la vidéo était trafiquée ça reste une grosse pute, vous savez pas vous.
Samuel, mon cousin, allait parler mais j'ai prit les devants.
- Toi Lohanne y'a quoi ? Ce que tu m'as fait ne t'a pas suffit ? Qu'est-ce que t'as contre moi, qu'est-ce que je t'ai fait pour mériter ça ? Ne suis-je pas ta petite sœur ? N'es-tu pas sensée me protéger ? Lohanne j'en ai marre ! Laisse-moi tranquille merde. Tu m'as fait devenir une SDF, c'est pas assez pour toi ? Où tu veux que je meurs devant tes yeux ?
Lohanne : Belle proposition.
Mon père se lève et la prend par le bras comme un mouton puis la glisse dans le couloir comme une serpillière. Amarys rigole et ça nous fait tous rire. Je pense que c'est une façon de destresser pour nous. On entendait Lohanne crier, mon père n'a jamais levé la main sur nous, jamais insulté. Enfin, juste le « ta gueule » qu'il m'a lancé lors du scandale. Donc là ça se voyait qu'il était enervé, j'arrive pas à croire que Lohanne m'ait fait ça, je comprends pas comment sa haine a pu grandir comme ça pour moi. Moi je pense que c'est l'internat qui la rendu comme ça. On l'avait mit à l'internat parce qu'elle faisait n'importe quoi et mes parents en avait marre. Bref, le reste de la soirée a été superbe,j'ai retrouvé mes sœurs et j'étais trop contente ! J'ai dormi comme un bébé tellement j'étais contente...
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All the love, Ilshara
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