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Précédemment...
Je passe le trajet. On arrive chez ses parents à 18h11. On se gare dans l'allée et je me remet du parfum, je me regarde dans le miroir, regarde mes dents, tout.
Yoanès : On y va, elle va pas te manger !
- Je stresse toujours quand je dois rencontrer ta famille.
Chapitre IV : « Veux-tu m'épouser ? »
Yoanès : Y'a pas de quoi, t'es magnifique.
- Ownn merci mon bébé. Toi aussi t'es trop beau.
Yoanès : Merci. On y va ?
- Oui let's go.
On sort de la voiture et on sonne à la porte de la maison, son frère, Isiah, ouvre la porte et on entre. En fait j'avais déjà rencontré son père, son frère et sa mère mais le reste de sa famille non donc c'est un peu pour ça que je stressais.
Yoanès : Ah ça fait longtemps toi.
Isiah : Grave, on se voit pas assez. Maluna ça va ?
- Super et toi *sourire* ?
Isiah : Tranquille on gère.
Yoanès : Faut passer à la maison.
Isiah : Ouais t'inquiètes, j'viendrais vous voir un jour.
- Elle est où maman ? (yes I did call her mum)
Isiah : Dans la cuisine, allez-y.
On va dans la cuisine et on la trouve dedans avec des tantes et des cousines à Yoanès, la cuisine était pleine. On fait la bise à tout le monde et je donne à sa mère le paquet de ferreros, heureusement il a prit celui de 36 parce qu'on est beaucoup là.
Belle-Maman : Yoanès, Maluna ! Vous vous faites rares, ça va ?
- Ca va et toi maman ?
Yoanès : Tranquille.
Belle-Maman : Oui ça va, allez dans le salon.
Ça, c'est un test, retenez-le bien. Si tu vas dans le salon, t'es disqualifiée d'office. Si tu dis ''non non je vais vous aider'', là tu peux espérer un mariage ou la suite de votre relation.
- Non non je vais vous aider *sourire*.
Elle me sourit aussi, test réussi. Je mets un tablier et j'aide les cousines à éplucher les oignons et à les couper, je rappe la carotte et y'en a une qui me parle.
Cousine : Maluna c'est ça ?
- Oui *sourire* et toi ?
Cousine : Ryan. *sourire* T'es congolaise? t'as une tête de congolaise mdrr. *rire*
- A 25% oui. *rire*
Cousine : Et le reste t'es ?
- Martiquinaise.
Cousine : Bah bienvenue dans la famille lol.
- Mercii c'est gentil.
J'ai fait connaissance avec ses autres cousines aussi. Y'avait Ryan, Destiny, Ruby et Tiphaine. Ça va elles sont bon délire en général. J'étais contente parce que pour Léa c'est très dur avec les cousines de Karim. Bref on finit d'éplucher les légumes et on met le gâteau dans le four, elles avaient déjà préparé la pâte.
Belle-Maman : C'est bon merci les filles, vous pouvez aller vous reposer.
Tiphaine : D'accord.
Ruby : Derien tata.
Destiny : *sourire*
- Merci *sourire*.
On va dans le salon et je trouve Yoanès sur un fauteuil, je m'asseois près de lui.
Yoanès : Voilà c'est elle, Maluna. Présentez-vous waye.
Gars 1 : Lucas.
Gars 2 : Robbie.
Gars 3 : Liam.
Yoanès : C'est mes cousins, Isiah tu connais déjà. Mon père et mes oncles ils sont en haut.
- Enchantée *sourire*.
Eux : Enchantés.
- *en murmurant* On va voir ton père.
Yoanès : Ok viens.
Il me prend la main et on monte les escaliers jusqu'à un deuxième salon où y'a son père et 2 autres hommes qui je suppose sont ses oncles.
Yoanès : Bonjour.
- Bonjouur *sourire* .
Beau-Papa : Ah ma fille est là !
- Papa ça va ?
Je donne la main à ses oncles aussi.
Yoanès : Moi aussi je suis là mais bon.
Beau-Papa : Tais-toi toi ! Ca va et toi Maluna ? Justement je parlais de toi aux oncles de Yoanès. Lui c'est Patrice et l'autre c'est Lance (ça se lit léns)
- Enchantée *sourire*.
T. Patrice : Enchanté.
T. Lance : Enchanté.
Yoanès : Bon nous on descend.
Beau-Papa : D'accord, à tout-à-l'heure.
- A tout-à-l'heure.
On descend les escaliers pour retourner dans le salon et je vois que les filles sont entrain de mettre la table, mon alarme de belle-fille sonne. Je vais dans la cuisine et je commence à prendre des plats pour amener et me fondre à la masse comme si j'avais toujours été là. J'ai les plans en tête vous voyez ? On finit de mettre la table et tout le monde s'asseoit.
Belle-Maman : Maluna, tu peux aller appeler les autres en haut ?
- D'accord.
Je monte dans le salon.
- Papa ? Venez manger.
Beau-Papa : D'accord on arrive.
Je redescends et je vais me mettre à table près de Yoanès, de l'autre côté y'avait Ryan et en face de moi y'avait Ruby. Les oncles et le père de Yoanès descendent et on commence à manger. Dans cette situation, il faut pas trop manger sinon t'es une goinfre et assez manger sinon c'est malpoli. Donc j'ai prit une cuisse de poulet, beauuucoup de légumes alors que Dieu sait que je n'en mange pas mais c'était juste pour faire genre mdrr, et de la purée. Le diner se passait dans la joie et la bonne humeur puis la mère de Yoanès se lève.
Belle-Maman : Merci d'être venus ça me fait plaisir, même si Tantie Cassie n'a pas pu venir je suis très heureuse. Et je vous ai tous réuni pour vous annoncer qu'on va faire le tour du monde avec Roy (le père de Yoanès). Et ça durera 6 mois donc on voulait vous voir avant de partir. On s'en va après-demain, vous pouvez venir nous voir entre temps si vous voulez.
Tout le monde applaudit.
Belle-Maman : Et j'aimerais que tout le monde souhaite la bienvenue à Maluna dans notre famille.
Yoanès : Sinon j'ai une promotion.
Belle-Maman : Ah oui ? Quel grade ?
Yoanès : Directeur Général.
Sa mère sourit et tout le monde applaudit, elle met ses mains devant sa bouche et s'approche pour lui faire un gros câlin, j'étais trop émue c'était tellement mignon. Je sais pas pourquoi mais elle m'a fait un câlin aussi donc je la serre aussi, j'étais vraiment trop contente pour lui. Donc on a continué le repas dans la joie et la bonne humeur et je faisais le service avec Ryan. Je sentais que j'avais gagné leur bénédiction, et ça me rendait vraiment heureuse. Je sais pas comment j'aurais fait s'ils s'opposaient à ce mariage, parce que Yoanès est très familial et moi aussi.
T. Lance : Alors à quand le mariage Yoanès ?
Yoanès : *rire* Bientôt, bientôt.
T. Patrice : Oui on est très impatients.
Beau-Papa : Moi je me suis marié avec ta mère à 18 ans, dès que tu as trouvé la bonne n'hésite pas fils.
Je souris et ma belle-mère aussi.
Yoanès : Ouais tranquille c'est en chemin.
Because I'm happyyy, clap alone if you feel like, happiness is the truth ! On est restés jusqu'à 21h puis on s'apprêtait à rentrer.
Belle-Maman : Maluna ? Je peux te voir s'il te plaît ?
- D'accord.
Elle va dans la cuisine et je la suit.
Belle-Maman : Je suis contente que mon fils t'ait trouvé, je vous donne ma bénédiction car je vois bien que tu le rends heureux. Prends soin de lui, et viens me voir si quelque chose se passe.
- Merci maman, c'est gentil.
Je la prend de mes bras et on s'étreigne longtemps avant de sa lâcher.
Belle-Maman : Aller je te laisse, prends soin de toi.
- Merci, bon voyage.
Belle-Maman : Merci *sourire*.
On retourne dans le salon et je fais la bise à tout le monde avant de rejoindre Yoanès à l'entrée. Il me sourit et me prend la main, on va vers la voiture et on rentre dedans avant de rouler vers la maison.
Yoanès : Elle t'a dit quoi ma mère ?
- Qu'elle nous donnait sa bénédiction *sourire*.
Il me sourit puis prend ma main et y dépose un baiser, je lui sourit et il roule mais pas vers la maison.
- On va où ?
Yoanès : T'inquiètes.
Y'avait beaucoup d'amour entre nous et ça se sentait. On en était arrivé à un point où on avait même plus besoin de se dire qu'on s'aimait parce que c'était évident. Mais on se le disait quand même parce que c'est bien d'extérioriser ses sentiments de temps en temps. On roule dans un silence complet mais pas malaisant. Je crois reconnaître le chemin parce qu'on roulait vers... notre ancien lycée ? C'était notre lieu de rencontre, ici, en première, la pire année de ma vie. Pourquoi la pire année de ma vie ? Parce qu'avant, en seconde, j'étais une fille qui rabaissait tout le monde, avec ma bande, on rabaissait tout le monde, même ceux qui nous admiraient. Et non je n'étais pas la chef de ma bande, mais une des suceuses de la chef qui s'appelait Leyla. Elle sortait avec le plus beau mec du lycée, Kais, et je l'aimais en secret mais c'était un connard. Il a remarqué qu'il me plaisait, qui ne l'aurait pas remarqué ? Donc il m'a accosté une fois qu'on m'avait collé et après ça je ne pouvais plus me passer de lui. On entretenait une relation malsaine mais qui n'allait pas plus loin que des bisoux par ci, par là. Mais un jour, chez lui il s'est passé cette-chose là.
Flashback :
« Kais et moi on était dans une salle de colle, pendant que tout le monde était en classe.
Kais : On va chez moi ?
- Pourquoi ?
Kais : Rien juste pour y aller, t'as peur ou quoi ?
- Ptdrr, moi, peur ?
Kais : Bah viens alors.
- Ok, on y va.
On prend nos sacs et on sort du lycée discrètement puis on va dans le parking du lycée prendre sa voiture. Il avait déjà 19 ans et avait passé son permis. Il roule jusqu'à chez lui et durant le trajet il posa sa main sur ma cuisse. J'aimais pas trop ça mais je n'ai rien dit pour qu'il ne me prenne pas pour une coincée. On arrive chez lui et c'était une grande résidence, je n'étais jamais venue avant mais c'est super beau. On monte dans sa chambre et je m'installe sur son lit.
Kais : Tu veux quelque chose ?
- A boire s'il te plaît.
Kais : Ok j'arrive.
Il sort de la chambre et pendant ce temps je regarde sa chambre, les murs étaient noirs avec des posters de joueurs de basket, un bureau bien rangé, une bibliothèque et deux armoires. Elle était plutôt bien rangée, je ne l'imaginais pas comme ça lol. Il revient quelque temps après avec mon verre d'eau qu'il renverse sur moi. Mon tee-shirt était blanc donc on voyait bien mon soutient, j'avais tellement honte.
Kais : Oups désolé, je peux t'aider si tu veux.
- Non ça va merci, où sont les toilettes ?
Kais : Là. *il me pointe du doigt une porte*.
Je vais dans les toilettes et ferme la porte, j'enlève mon tee-shirt pour l'essorer mais il rentre. Par reflexe, je le pose sur ma poitrine mais il s'avance vers moi et le retire. J'étais tétanisée, je ne savais pas quoi faire. Il m'embrasse et je ne le repousse pas, il m'enroule de ses mains puis se rapproche de plus en plus de moi. Je pose mes mains sur son torse pour mettre un peu d'écart entre nous et il prend ma main pour la poser sur son entre-jambe. C'est à ce moment que je me suis rendu compte que je faisais une grave erreur donc je le pousse et remet mon tee-shirt.
- Désolée je dois y aller.
J'allais sortir de toilettes mais il me tient fermement par le bras.
Kais : Si tu pars c'est fini.
- Tant mieux.
Kais : Ok alors je dirais à Leyla que je t'ai soulevé.
- Non fait pas ça stp.
Leyla pouvait pousser une fille au suicide si elle le voulait, et je sais que j'étais vulnérable.
Kais : Je dis rien, je te laisse partir et j'oublie cette histoire.
- Et tu veux quoi en échange ?
Kais : Laisse-moi te toucher.
J'ai l'impression d'être une sombre pute. Ce n'est même pas une impression ; c'est la réalité. Je hoche la tête avec la gorge sèche. Il me soulève et me dépose sur son lit puis ferme la porte à clé. Il m'enlève mon tee-shirt et s'apprête à enlever mon legging.
- Tu fais quoi là ?
Kais : Tu veux que je parle à Leyla ?
Je me suis tu et je ferme les yeux espérant être dans un autre lieu à ce moment. Il me retire complètement mon legging et je regrettais d'avoir porté des sous-vêtements en dentelle. Je le sens se relever un peu donc j'ouvre les yeux pour voir ce qu'il fait. Il retirait son tee-shirt et son pantalon pour laisser place à un boxer noir. Je me sentais ridicule. Je referme les yeux et je le sens se coller à moi. Il me palpe les seins et du dégoût s'empare de moi. Il dégrafe ensuite mon soutient puis je sens sa langue humide sur mes tétons qui durcirent immédiatement, je m'en voulais d'être excitée. Il retire ma culotte et je le sens presser son entre-jambe au mien que je sentais dur. Il me caresse un peu partout puis prend mes deux seins entre ses deux grosses mains. Je m'en voulais, je me haissais d'avoir laissé ça se produire, je pensais à comment se passerait ma vie après ça ? D'un coup je me lève et reporte mes habits d'une traite avec les larmes aux yeux.
- Je t'ai laissé me toucher ! N'en parle pas à Leyla et fais comme si tu ne me connaissais pas, je te déteste !
Je prends mon sac, porte mes chaussures et me précipite vers la sortie sans le laisser dire un mot. »
Une semaine après cette humiliation, la nouvelle s'était répandue et j'avais une réputation de pute. Quand je passais dans les couloirs tout le monde me regardait avec dégoût ou chuchotais, ceux qui me connaissaient évitaient mon regard et Leyla et sa bande qui était autrefois la mienne me faisait vivre un enfer. Cacher mes habits après le gymnase, me verser de l'eau ou du jus au self, me faire tomber dans les couloirs, me cracher dessus ou même me battre parfois. J'en voulais tellement à Kais de m'avoir touché et d'avoir quand même tout dit. Mais j'ai apprit plus tard que ce n'était pas lui, mais ma meilleure amie de l'époque qui l'avait dit à tout le monde. Je m'étais confiée à elle et elle m'avait trahie.
Je m'étais renfermée sur moi-même et arrêtait de me faire belle, je n'utilisais plus mon portable, venait à l'école en pyjama et avec des cernes, je fais tout mon possible pour oublier cette période de ma vie. Il y a avait mes soeurs pour me soutenir, mais c'était pas pareil, je ne leur avait pas tout dit parce que j'avais honte. C'est en 1e que Léa et Yoanès sont arrivés dans le lycée. Au début ils me calculaient pas et faisaient leurs vies ; ils étaient déjà amis. Mais un jour Kais voulait me frapper devant tout le monde parce que je l'avais bousculé accidentellement mais Yoanès a pris ma défense et s'est battu avec lui. Après ça on s'est liés d'amitié et il m'a présenté Léa. On a toujours eu une relation amicale mais avec quelques bisous qu'il me volait pour faire comme si rien ne s'était passé deux secondes après. Karim, lui, est arrivé en Terminale et cette année je ne l'oublierais jamais. Karim et Léa se sont tout de suite mis ensemble et depuis lors ils le sont. On a tous gardé contact à la fin du lycée et après nos études on se revoyait souvent et j'ai même habité chez Yoanès, longue histoire. Puis on s'est mit ensemble Yoanès et moi il y a 6 mois.
Le bruit de l'alarme de la ceinture de sécurité me sort de mes vappes et je regarde Yoanès qui avait ouvert sa portière. Il fait le tour et m'ouvre la mienne puis me tend la main pour que je sorte. Je sors et je lui fais un gros câlin avec un bisou sur la tempe.
Yoanès : Viens, monte sur mon dos.
- Yasss.
Je monte sur son dos et il me porte jusqu'au parc derrière le lycée. C'est ici qu'on se voyait tout le temps après les cours quand tout le monde était rentré. Je le regarde et je lui souris. Il y avait toujours la table en bois sous l'arbre où on s'allongeait et on parlait jusqu'au crépuscule. Ça m'a rendu vraimeeeeeeeent nostalgique, on a évolué deh. Il me pose sur le table et on s'allonge en se tenant la main. Je tourne ma tête vers lui et je le regarde. Mamaa, il est tellement beau. Il me regarde aussi donc on a nos deux têtes tournées en se regardant dans les yeux éclairés par la pleine lune. Il m'embrasse longuement, passionnément et avec tout l'amour qu'on avait l'un pour l'autre. On s'arrête et on regarde la lune, sans rien dire. Il se relève donc moi aussi.
Yoanès : Maluna ?
- Oui bébé?
Yoanès : Ecoute, tu sais que je suis pas doué pour faire des discours donc j'vais la faire courte. Je te veux dans ma vie, j'arrive pas à l'imaginer sans toi. Tu es tout ce qu'il me manquait, on se complète toi et moi. Tu m'as appris à aimer tes défauts et à être moi-même. Je voulais te le demander y'a longtemps mais je voulais d'abord l'avis de ma famille. A la fin du diner, mon père et ma mère m'ont isolé, et m'ont dit qu'ils te voulaient comme belle-fille. Donc voilà, veux-tu m'épouser ?
Je le regarde pour voir s'il était vraiment sérieux et je voyais tout le sérieux dans son regard. Mes larmes coulent à flot et je hôche la tête. Il me prend par la nuque et m'embrasse. Il efface mes larmes, ouvre une boîte et je vois une bague super simple en or avec un diamant super beau, c'était tellement beau. Il sait que j'adore les choses simples, j'aurais choisi la même. Il la met sur mon annulaire.
Yoanès : Me quitte jamais.
- *sourire* Toi aussi.
Je me blottis dans ses bras.
Yoanès : Tu te rappelles du jour où on t'avait balancé dans la piscine ?
Je rigole.
- Comment je pourrais oublier ça ?
Flashback :
« On a natation aujourd'hui mais je suis dispensée parce que j'ai mes règles. J'étais assise au bord de la piscine avec Léa le temps que le cours commence ; les autres étaient en train de se changer.
Léa : Regarde comment elles bougent pour que les gars les mattent.
- J'étais comme ça l'année dernière mdrr.
Léa : Bah tu faisais pitié alors.
- Grave, heureusement que j'ai changé.
Léa : Oh my good regarde Karim il est trop beau.
Je regarde les gars et je vois Karim avec Yoanès.
- Yoanès aussi.
Léa : Ouais, ses abdos marquent bien hein.
- Mdrrr la vie.
Tout d'un coup je me sens éjectée dans la piscine avec mes habits. Je remonte à la surface et je vois Kais et sa bande rigoler.
Leyla : Bien fait sale pute.
Je sors de l'eau et essore mes cheveux, je vois tout le monde entrain de rire puis Léa qui m'entoure de sa serviette.
Le prof : KAIS TU ARRÊTES LA, CE N'EST PAS DU TOUT FAIR PLAY. TU PEUX JOUER AVEC TES AMIES MAIS PAS COMME CA TOUT DE MÊME !
Léa : *chuchote* T'as tes règles ?
- *chuchote* Putainn comment tu sais, ça se voit ?
Léa : *chuchote* L'eau a mouillé ton pantalon du coup le sang aussi.
Je commence à pleurer en allant vers les vestiaires, suivie de Léa.
Léa : Pleure pas bébé, ça leur ferait trop plaisir.
- J'en peux plus, j'en ai marre. Je les déteste tous, putaiin.
Léa : Arrête de pleurer Malu, ça sert à rien, l'année prochaine on se casse d'ici, tu feras ta vie et t'entendras plus parler d'eux.
- (snif) T'as raison.
J'efface mes larmes et je me déshabille.
- Comment je fais pour mon pantalon moi maintenant ?
Léa : T'as de la chance j'en ai apporté deux pour me changer, je savais pas lequel mettre.
- Putain merci Léa je t'aime trop.
Je la prends dans mes bras.
Léa : Parcontre pour le tee-shirt je sais pas comment tu vas faire.
- Je vais essorer celui-là, c'est pas grave. Heureusement que j'ai apporté une culotte.
Léa : Qu'est-ce que tu fais avec une culotte dans ton sac *rire* ?
- J'en met tout le temps une, au cas où.
Léa : C'est bizarre mais j'aime bien.
- Parcontre j'ai pas d'autre soutient.
Léa : Bon c'est très déguelasse mais j'en ai deux aussi.
- Tu me sauves la vie, c'est pas grave je te le lave après *rire*.
Léa : Non tranquille tu peux le garder ou le jeter, c'est trop deg.
- Tship.
Je met une serviette hygénique, porte les habits et je range le reste dans mon sac après l'avoir essoré. Je pose mon tee-shirt sur le banc en espérant qu'il sèche.
Léa : Viens on va le sécher dehors, y'a du soleil.
- Et je sors en soutif ?
Léa : Bah on est à la piscine c'est pas très grave. Mais si tu veux je te passe ma serviette ?
- Je t'aiiime Léa.
Léa : Ownn moi aussi mon cœur.
Elle me passe sa serviette et je l'enroule autour de moi puis on retourne vers la piscine mais cette fois-ci on se met sur un gradin. On peut pas me pousser d'ici à moins de me porter. Les autres étaient en train de faire cours et j'ai posé mon tee-shirt sur un gradin. Je regardais Yoanès plonger, il est tellement beauu, damn it. Le cours se finit et ma classe sort de l'eau. J'essayais d'éviter leurs regards au maximum, tout le monde savait que j'avais mes règles maintenant. Kais viens vers moi quand le prof est allé se changer.
Kais : Pourquoi tu mets une serviette, tu fais la timide maintenant ?
Léa : Ferme ta gueule tu parles trop. Puis quand tu t'es pas brossé tu prends des pastilles ça pue là.
Je ne réponds pas et baisse le regard, je sentais les yeux de tout le monde sur nous, mais je ne voyais ni Karim ni Yoanès, ils devaient être allés se changer.
Kais : Ferme ta bouche toi. *à moi* Tu réponds pas ?
Il m'arrache ma serviette et quand j'allais prendre mon tee-shirt une pute de Leyla me devance et Léa commence à se battre avec elle. Je pose mes mains sur moi et commence à pleurer mais il me les tient et d'un coup il est propulsé en arrière puis je vois Yoanès sur lui entrain de lui donner des patates.
Karim : Vous regardez quoi vous ? Aller cassez vos mères de là.
Les gens s'en vont en rallant et Karim me passe son tee-shirt que je porte.
- Merci Karim.
Karim : Te laisse plus faire comme ça. Elle est où Léa ?
Je regarde autour de moi et je la vois au fond vers le grillage en train de déglinguer l'autre fille, elle avait la rage.
Karim : *rire* OH LEA C'EST BON TU L'AS ASSEZ NIQUÉ LÀ.
Elle s'arrête, dit un truc à la go, lui crache dessus et revient vers nous.
Karim : Yoanès aussi lâche-le miskine *rire*.
Kais : OUAIS LÂCHE-MOI FILS DE PUTE.
Karim : Non frappe encore c'est pas assez. »
Yoanès : Depuis ce jour je t'ai promis que personne te ferait plus de mal. Crois-moi je tiendrais ma promesse.
- Je sais *smack*
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