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Chapitre 21 :

Ma mère ne mit pas longtemps à revenir mais déjà mes peines s'étaient taries pour ne laisser place qu'à l'impassibilité sur mon visage alors que je regardais pensivement à travers la fenêtre et qu'elle finissait de mettre les courses dans le coffre. Quand elle fut au volant, elle me jeta un coup d'œil à travers le rétroviseur en souriant, tentant d'oublier l'ambiance pesante de la voiture.

- Tu sais qui j'ai croisé, Alex ? me demanda-t-elle alors qu'elle bouclait sa ceinture

Je soupirais en tournant mon visage impassible vers elle, je n'avais pas du tout envie de parler, je voulais au contraire rester dans le silence, ça me réconfortait.

- Qui ça, maman ? répondis-je en faisant semblant de m'y intéresser

- Eve ! Ton ami d'enfance tu te souviens ?

Je clignai des yeux avant de sourire légèrement, alors que les souvenirs me revenaient en mémoire. C'était un merveilleuse époque lorsque je fréquentais encore mon meilleur ami, c'était vraiment un bon gars.

- Bien sûr que je m'en souviens maman... et il préfère que l'on dise Evan tu sais.

Car oui c'était un garçon mais ma mère adorait l'appeler Eve pour la simple raison que mon meilleur ami collectionnait les peluches de "Eve" la jolie robot dans Wall-E, assez étrange comme passion n'est ce pas ? Néanmoins elle ne dit rien de plus et je me fit rapidement oublier aussi... Cela faisait longtemps que je ne l'avais plus vu et il me manquait un peu. On avait toujours été là l'un pour l'autre. De vrais frères inséparables, lui et moi. Je regrette ce que je suis devenu... il aurait si honte de moi. Il disait toujours que j'étais une sorte de petit guerrier, une vraie tête de mule mais... Regardez-moi maintenant. Je suis la pire lopette de l'univers. Une fois à la maison, ma mère s'occupait de déballer les courses alors que j'attrapais le fixe pour composer le numéro de l'agence de déménagement, il ne fallait surtout pas que j'oublie mes cartons avec toutes mes affaires !

Il fut donc convenu que les cartons arrivent le lendemain en fin de journée par camions, satisfais, je raccrochais. Je me levais ensuite pour aller voir ma mère dans la cuisine.

-Maman ?

-Oui mon poussin ?

-J'ai appelé les déménageurs et ils viendront demain en fin d'après midi

Elle hochait la tête alors que je me penchais un peu plus au-dessus du comptoir pour voir ce qu'elle faisait, car j'avais toujours apprécié regarder ma mère cuisiner. C'était assez enfantin pourtant je ne comptais pas m'arrêter de regarder jusqu'à que ma mère dépose de la sauce tomate sur le bout de mon nez alors que j'étais dans mes pensées.

- Alex tu es un grand garçon maintenant, arrête de fixer ta pauvre mère ainsi ,dit-elle moqueusement

- Maman ! râlais-je pour la forme alors que je souriais de toutes mes dents en essuyant la sauce sur mon visage

Plus tard je partais à la douche laissant ainsi ma mère le plaisir de cuisiner en paix alors que mon père rentrait du travail. Et quelques heures plus tard, nous étions tranquillement en train de dîner, lorsque mes parents se lançaient des regards incertains et moi je faisais comme si je ne voyais rien car je savais très bien ce qu'ils voulaient faire; me parler de Kaleb, mais moi je n'en avais pas du tout envie alors je les ignorais autant que possible en engageant aucune discutions. Mais lorsque mon père m'interpella, je fus plus qu'obligé de répondre.

- Alex ? me demanda-t-il, et je relevais rapidement la tête de mon assiette pour le regarder.

- Oui papa ? Les mots lui semblaient difficiles à sortir alors je fronçai les sourcils.

je ne voulais pas me disputer avec mes parents, pourtant s'ils s'engageaient dans ce genre de discutions cela ne pouvait que arriver. Mon regard se concentrait de nouveau sur mon père qui me regardait en se tortillant les mains nerveusement.

- Tu sais... ta mère et moi sommes inquiets pour toi et... nous aimerions vraiment que tu consulte un médecin et un psychologue... Dans la semaine à venir, on ne veut pas te presser évidemment. Mais plus tôt tu seras remis, mieux ça sera, n'est ce pas ?...

Tout au long de son monologue je me retenais de lui couper la parole. J'allais bien, d'accord, pas vraiment physiquement mais mentalement oui. J'étais assez surpris qu'ils me parlent de cela alors je ne pouvais m'empêcher de soupirer de soulagement dans ma tête. Ne voulant pas froisser mon père qui avait sur son visage aux yeux marrons, un vrai air d'inquiétude, j'acquiesçai alors doucement en souriant légèrement.

- Bien sûr, Papa...

Mais sans plus attendre, voulant prendre l'air, je me levai de table en essuyant ma bouche avec une serviette.

- Excusez-moi

Je débarrassai mon assiette et mes couverts, pour ensuite m'enfermer doucement dans mon ancienne chambre sans un regard pour mes parents, m'installant à la fenêtre . Retourner au foyer familial avait quelques mauvais côtés, après tout. J'avais juste besoin de me changer les idées... Tout de suite.

(POV KALEB)

J'étais assis sur le canapé du salon, une cigarette à la main, et je regardais, un peu perdu dans mes pensées, la fenêtre qui laissait apercevoir un beau soleil d'été. Ça me mettait encore plus en rogne alors j'écrasais rageusement la cigarette dans le cendrier avant de me lever pour me mettre un coup d'eau sur la figure. Mine de rien, tu me manque tu sais. La maison vide et silencieuse, me donne des envies de meurtres, si bien que j'imagine ta mort et maintes souffrances au moins mille fois dans mes pensées. Où es-tu? Où as-tu pu foutre ton petit cul de putain, par tous les dieux ? Je ne sais même pas par où commencer pour te traquer ! La soirée d'hier est encore assez floue dans ma tête, pour que je puisse analyser calmement les faits. Tu as juste commencé à débloquer en hurlant des choses bizarres et sans aucun sens.

Tu semblais vraiment mal, alors que moi j'étais en colère et puis nous avions assez bu alors j'imagine que le dérapage était inévitable. Et dire que je dois réfléchir d'une manière censée avec un mal de tête et mon haleine alcoolisée qui ne s'est toujours pas dissipée rajoutant à cela une chemise à moitié déchirée et couverte de sang. Le tout me donnant l'air affreusement négligé et quelque peu sauvage.Ce qui avait le don de me mettre les nerfs en pelote... Pas que cela change de mon humeur habituelle. En plus de la cigarette, j'ai un goût horrible dans la bouche, me donnant presque envie de vomir... Si Alex m'entendait me plaindre, je suis sûr qu'il prendrait cette moue incroyablement craquante de gamin chiffonné en me faisant remarquer qu'il y avait pire misère dans le monde que mes petits problèmes, et moi je lui répondrais froidement de se la fermer avant que je ne lui arrache toutes ces jolies petites dents une à une.

Que ces scènes me manquent... En parlant de toi...Tu m'avais dit que tu allais partir... Partir loin de moi. Et que jamais, et au grand jamais, je ne te reverrai. Je ne t'ai pas cru, mais le fait est que ce matin, tu n'étais plus là. Je me demande où tu as bien pu aller... Je sais que tu ne connais personne ici. Enfin à part ce docteur que tu es allé voir quelques fois, j'imagine, en traître. Je suis ton unique centre du monde et cela devrait te suffire. Tu dois te planquer chez ce connard de docteur, peut-être.... Quel putain tu fais. Il veut encore de toi, même avec ce "mine" dans ton dos ? Il doit vraiment beaucoup aimer ton cul, celui-là. Apparemment, tu n'as pas retenu la leçon. Tu m'appartiens et ce jusqu'à ce que tu en crève et pas avant... Sinon... À cause de toi, j'ai une énorme bosse sur le front. Tu m'avais sommairement assommé et en plus de l'alcool, j'étais tombé raide endormi. Je n'avais aucune coupure...

Alors le sang sur mes vêtements me laisse perplexe.Ce matin, allongé dans la cuisine, j'en étais couvert... Cet idiot a dut se prendre le revers de poêle dans le nez ou une connerie du genre... Tout ce sang m'avait assez amusé, puisque je sais qu'il ne venait pas de moi. Je lui pardonnerai d'avoir complètement foutu ma meilleure chemise... Tu es juste... l'esclave de mes humeurs, souvent mauvaises... Et tu t'en prends plein la gueule à chaque fois. Mon regard se tourne tout à coup vers un coin de la pièce. Alors que je suis accoudé à l'évier, un tendre sourire prend possession de mes lèvres. Ce coin me rappelle une de nos violentes disputes, et je me rends compte à quel point je suis juste accro à la douleur. À ta douleur. Tu as profité d'hier pour t'enfuir... Mais tu ne pourras jamais aller bien loin de moi... Je te retrouverai toujours... Et quand cela sera fait, je vais t'enchaîner encore plus qu'avant et beaucoup mieux, beaucoup plus sournoisement. C'est avec ces belles pensées que je partis me doucher. Cet enfoiré de docteur allait devoir m'expliquer quelques petites choses en plus de soigner ma bosse, évidement.

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Premier point de vue de kaleb alors vos avis ? Publication en avance juste pour vous faire plaisir 😂❤

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