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Chapitre 17 :


Tout au long du mois, je m'attelai à la tâche de faire cinq cartons maximum par semaine, même si je trouvais cela trop peu en sachant toutes les affaires que j'avais entassées ici en trois ans, mais je ne pouvais pas me permettre plus pour ne pas attirer l'attention de Kaleb. Alors deux ou trois fois par semaine, quand j'étais sûr qu'il rentrerait tard, avec le double des clés de l'appartement que j'avais découvert par hasard en haut d'une armoire, je pouvais faire quelques aller-retour pour déposer mes cartons à la société de déménagement que j'avais employé, qui les conserverait le temps que les déménageurs envoient le tout pour de bon en Californie. Cela ne servait a rien de faire petit à petit.

Mais pour que Kaleb ne se doute de rien, sur la disparition de beaucoup de choses, je faisais des sacs poubelles de choses que je voulais réellement jeter, et il allait les jeter en bas de l'immeuble avant d'aller au travail.Niveau écriture, en un mois, je devais rédiger les vingt premiers chapitres de mon livre car j'étais sûr qu'en allant chez mes parents, mon écriture serait en pause pour quelques mois. Sauf que j'avais un contrat à honorer et aussi que ça me plaisait d'écrire. Alors pour concilier les deux, je prenais de l'avance, car je pensais vraiment que « My good star » serai un bon livre. Pour faire rapide, c'est l'histoire d'un gars qui se laisse porter par le courant de la vie, sans vraiment trouver un but à son existence, poussant ses limites à l'extrême, jusqu'à ce qu'il rencontre une personne formidable, sa bonne étoile, qui va le sauver des autres mais surtout de lui-même...

C'est une belle histoire, et j'aimerais qu'elle soit la mienne. Mais je suis apparemment resté bloqué dans le niveau "Bad". Pourtant je rêve, parfois, que Kaleb change, que je change... que tout change. Je sais, je suis un éternel utopiste.Bref, j'avais d'ailleurs envoyer un mail à mon éditrice pour lui indiquer ma future adresse et elle fut contente pour moi de ce changement d'air même si elle en ignoré les véritables raisons, notamment que je n'avais pas inclus mon compagnon dans mon déménagement. Oh non ! Il resterait là où il est ! En dehors de ça, je n'étais toujours pas retourné voir tom, parce que je n'avais finalement pas passé la radio et que je pourrais très bien demander une autre ordonnance à un médecin en Californie et puis kaleb l'avais renvoyer de son poste de médecin personnel alors la question étais close. Et puis je ne le connaissais pas assez et n'avais pas assez de courage, ni de temps pour venir lui dire que je déménageais. Je le regretterai certainement dans ma nouvelle vie mais je lui en voulais d'avoir sans le vouloir vendus la mèche à Kaleb.

À cause de lui j'aurais une cicatrice indélébile entre les omoplates à tout jamais. Sinon, à défaut de pouvoir avoir ma mère au téléphone, je lui envoie des mails plusieurs fois par semaines. Pour lui faire part des avancées des cartons, ou juste pour donner et prendre des nouvelles. Je ne sais pas pourquoi, je n'y avais jamais pensé avant... Peut-être qu'inconsciemment, le fait de me sentir enfermé... Je n'envisageais pas de pouvoir communiquer avec le monde extérieur, même si j'envoyais mes chapitres à mon éditrice. Pour en revenir à ma mère, elle m'avait dit avoir fait un brin de ménage dans la chambre ou je dormais étant adolescent, mais que sinon elle n'avait touché à rien, et j'en étais soulagé. Cette chambre avait accueilli tellement de choses... mes premiers chagrins, mes premiers baisers, mes premières déceptions. Absolument tout. Cette maison était tout pour moi et j'aurais été triste si ma mère avait dérangé le moindre grain de souvenir.

Je me languissais de retrouver tout ça. D'autant plus que mon déménagement définitif était prévu pour dans quelques jours. Kaleb serait normalement déjà parti au travail et une voiture de location m'attendrait au portail de la villa. En attendant, j'étais actuellement dans la cuisine, sirotant un verre d'eau depuis une bonne dizaine de minutes, perdu dans mes pensées. Je soupirais en fermant les yeux quelques secondes. Je suis un assez fatigué en ce moment, le déménagement, mon livre et Kaleb me causent beaucoup de stress, stress qui se transforme ensuite en fatigue... Kaleb m'interrompit dans mon monologue intérieur en posant un baiser sur ma tempe. Je sursautais en me renversant un peu d'eau sur mon pull et pestais légèrement en déposant mon verre dans le lavabo.

Son baiser me brûle, il me fait mal au cœur car je me rends compte... que je n'ai plus la moindre parcelle d'amour pour lui, bien qu'une certaine tendresse persiste, dû à nos trois ans de vie commune. Et pourtant, un sourire hypocrite naquit sur mes lèvres alors que mes pupilles rétrécissent. Et je ne dis rien. Cela fait quelques semaines que j'agis ainsi, je faisais encore plus semblant que d'habitude. Je souriais, jouais et couchais. Tout était un bon prétexte pour l'enfoncer un peu plus dans le mensonge. Il ne m'avait plus battu. Cela peut paraître ridicule mais je savais et il savait que quelque chose se tramait alors je souriais encore un peu plus pour faire illusion.

- J'ai fait quelques courses, dit Kaleb d'une voix tranquille en posant les sacs sur le plan de travail.

Alors par automatisme, je me détachais de lui et commençais à ranger les produit, en sifflotant légèrement. Alors qu'il avait fait demi-tour, sortant de la cuisine pour aller poser sa veste, je crois. Je me mis sur la pointe des pieds pour ranger une certaine boite de café avant que je ne sursaute tout à coup en sentant des chatouilles sur mes hanches, et je me retournai en gigotant légèrement, un sourire involontaire aux lèvres à causes des chatouillis .

- Kaleb ! Tu m'as fait une de ces peurs ! Dis-je alors que je posais une main sur mon cœur.

Il souriait légèrement avant de me pincer la joue doucement

- Trouillard.

Je lui souris aussi avant de reprendre mon rangement, mais il posa une de ses mains sur ma joue pour me faire signe de l'écouter.

- Alex, j'ai... une sorte de réception entre personnes du monde littéraire comme je suis ton manager et que je gère l'imprimerie et je me suis dis... Que ça te ferait plaisir de m'accompagner ?

Je tournai légèrement ma tête vers lui. C'est la première fois depuis longtemps qu'il me propose ça. Il est vrai qu'au début, je l'accompagnais toujours, étant écrivain moi-même, puis... j'y suis allé de moins en moins à cause de mes lèvres fendues ou de mes bleus, jusqu'à ne plus y aller du tout. Je ne pus m'empêcher de hocher la tête.

- Oui, j 'aimerai beaucoup ! Répondis-je réellement enjoué.

Mais je sentis une sorte de pierre me tomber dans l'estomac... Pourquoi... Pourquoi il me fait ça ? J'ai l'impression qu'il change juste quand je m'apprête à partir pour de bon. Oui j'ai mal au cœur mais... et je me sens coupable dans un certain sens,  de bientôt le laisser tout seul, je veux passer ne serait-ce q'une dernière bonne soirée en sa compagnie. Une fois les courses rangées, je montais à l'étage. Je pris rapidement une douche avant d'aller dans notre chambre alors que kaleb prenait ma place dans la salle de bain. Bien que ça paraisse assez frivole, j'adorais ce genre soirée, non pas pour me pavaner mais pour rencontrer de nouveaux éditeurs, écrivains ou même imprimeurs comme kaleb, et des responsables de département de vente. Je sortais mon costume deux pièces, soigneusement rangé dans un emballage de protection que j'enlevais. Je décrochais la serviette de mes hanches, la laissant tomber par terre pour ensuite aller prendre un boxer dans mon armoire.

Je boutonnais ma chemise quand j'entendis l'eau cesser de couler. Kaleb ne tarderai pas à sortir, alors je finis rapidement de m'habiller en mettant mon pantalon, ma veste et mon nœud papillon que j'avais un peu de mal à parfaire. Alors quand mon amant arriva dans la chambre seulement habillé d'un boxer et les cheveux encore mouillés, il me gratifiât d'un petit compliment qui me fit à peine sourire, alors qu'il s'approchait pour bien disposer ce foutu nœud papillon alors que je regardais ailleurs, dérangé par notre certaine proximité. Il ne méritait même plus de m'approcher et pourtant, je devrais le supporter, mais plus pour très longtemps, une semaine au maximum. Quand il eut finit, je le remerciais du bout des lèvres avant de sortir de la chambre, je descendis dans le hall d'entrée pour me mettre devant un miroir. Plus aucuns bleus ou coupures ne venaient tacher mon visage. Je suppose que c'était pour cela qu'il me proposait de venir. Avait-il déjà emmené la femme que j'avais eu au téléphone là-bas ? Certainement. Lorsque Kaleb descendit aussi, je le détaillais de haut en bas, amusé.

- Tu es très élégant, ce soir.

- Tu n'es pas mal non plus, répondit-il du tac au tac en souriant;

Ensuite, pendant qu'on sortait de la villa, on se parlait d'une conversation banale que nous avions, puis on monta dans la voiture et il démarra. La réception avait lieu à quelques kilomètres de là mais cela me fit bizarre : ça me rappelait le début de notre relation avec Kaleb et... Ça me rendit un peu euphorique. Je vais voir des gens... De vraies personnes, qui parlent et respirent. C'est vraiment une sensation étrange, la semi-liberté.


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Suite à une erreur de ma part, voici la vraie suite

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