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Chapitre 10 :

Plusieurs heures plus tard, je me redressai tout à coup, alors que mon cœur battait à cent à l'heure dans ma poitrine... Je clignai les yeux, choqué par un rêve dont je ne me souvenais nullement, malgré mes essais pour m'en rappeler. Je regardai par la fenêtre ; la lune était déjà là, je devais avoir dormi un certain moment. Je me levai rapidement en baillant, j'avais encore sommeil. Je me dirigeai alors lentement vers les escaliers, bien décidé à terminer ma nuit dans le lit, bien plus confortable que le canapé. Une fois dans la chambre je remarquai que j'étais encore entièrement habillé, alors sans allumer la lumière je retirai mon écharpe ainsi que mon manteau tout en avançant lentement vers le lit.

Puis ce fut le tour de mon pantalon de partir, faisant tinter les clés toujours dans la poche avant, puis mon haut. Mes cotes me gênaient, bien que je n'aie pas mal après avoir avalé de nombreux antidouleurs comme un drogué. Cela avait au moins eu pour mérite de me shooter suffisamment pour que j'oublie la douleur. Je me couchai alors dans le lit, me retenant de soudainement pleurer comme un enfant. C'était si dur d'exister chaque jour, sans avoir aucun soutien moral ou physique. Je n'avais plus de famille... Kaleb m'en avait éloigné petit à petit jusqu'à que même pour Noël ou le nouvel an, avec mes parents, on en oubliait de s'envoyer des vœux par texto... Et comme je n'ai jamais été très social de naissance, et que j'avais mon métier qui ne me demandait pas de sortir, je pouvais faire une croix sur de quelconques amis.

Les derniers que j'avais eus, c'était... au lycée. Et encore, c'était si loin maintenant, et puis je n'ai plus aucun numéro, noms ou visages en tête de cette période d'insouciance. Je m'enfouis plus profondément sous les couvertures encore froides, fermant les yeux le plus possible alors que je désirais désespérément dormir pour oublier l'espace de quelques heures tout...ça. Je restai suffisamment réveillé pour sentir à un moment en pleine nuit, Kaleb se coller contre mon dos. En même temps je décidai de sortir demain. Oui demain sera un bon jour pour sortir aller chercher mes médicaments.Le lendemain matin, je me réveillais doucement, clignant lentement des yeux. 

Je laissais une de mes mains venir tâter les draps à mes côtés... Mais je ne touchai rien. Kaleb était déjà parti. Et cette constatation me détendit immédiatement. On ne s'était pas parlé depuis ce fameux jour...je me doutais qu'il s'en voulait...mais pour une fois, moi je n'étais pas enclin à lui pardonner. J'étais d'un côté soulager, je ne serais pas forcé d'écrire des chapitres aujourd'hui mais d'un autre côté, je souffrais que Kaleb me fuie ainsi. Je me levais lentement, prenant garde à ne pas faire de faux mouvements à cause de mes côtes. Je marchais en direction de mon armoire, quand je trébuchais sur mon pantalon de la veille et les clés firent un doux tintement. 

-Tiens... Elles étaient encore là . J'aurai pensé que Kaleb allait fouiller puis les récupérer mais apparemment pas... Tant mieux pour moi.  

 Je me baissais légèrement et ramassais toutes mes affaires d'hier, les gardant sous le bras. Puis je piochais quelques vêtements dans mon armoire, et me dirigeais vers la salle de bain... mais dès que je pénétrais dans la pièce, je fus frappé par mon reflet. Alors je détournais assez rapidement les yeux, préférant me déshabiller plutôt que de rester là à me morfondre sur mon sort devant cet énorme miroir sur pied. J'hésitais à poser une serviette de bain sur la surface lisse du miroir pour être sûr de ne plus me revoir mais...ce serait me voiler la face alors à quoi bon ? Je jetais mes affaires de la veille dans la panière de linge sale, sans oublier de récupérer les clés que je posais sur le lavabo, en même temps que mes affaires propres pour m'habiller aujourd'hui.

Je me glissais lentement dans la cabine de douche et commençais à me laver, réfléchissant à ma future expédition dehors. Je savais que si je commençais à sortir, un jour je partirai... si loin que je ne rentrerais plus à la maison. Et Kaleb serait tout seul...il attendrait que je rentre peut-être... Je soupirais, chose que je faisais souvent ces derniers temps. Puis je sortis de la douche, attrapant une serviette pour me sécher. Je m'habillais plutôt vite, glissant les clés de l'appartement dans la poche arrière de mon pantalon, pour ensuite descendre au salon et peux-être même travaillé un peu sur mon livre avant de sortir car sans la pression écrasante de Kaleb, écrire était un réel plaisir pour moi, un moment de détente. Mais comment écrire une belle histoire d'amour alors que moi-même j'étais fatigué de la mienne ? Je lançais un coup d'œil à mon ordinateur, puis je roulais des yeux en souriant légèrement. 

- Alex ! Aller reprends-toi mon pauvre vieux ! 

Mon regard dériva sur la porte d'entrée. Kaleb travaillait aujourd'hui, jusqu'à dix-neuf heures, il me semble. Mais je ne devais pas espérer le voir avant une heure avancée de la nuit...alors niveau temps, je n'étais pas réellement soucieux. Les seules fois où mon amant rentrait tôt, c'était soit qu'il avait une envie démesurée de baiser, soit qu'il voulait juste se défouler...sur moi, évidemment. Espérons que ce ne sois pas un jour comme cela. après quelques heures de travail, un thé posait sur la table basse, un doux air de piano flottant dans les airs que je me décidais à arrêter et je m'avançais vers ma porte d'entrée après avoir enfilé ma veste, une lourde écharpe et des lunettes noires. 

Je restais planté devant la porte quelques minutes avant d'enfin me décider à sortir. Une fois devant mon portail, un stress sortit de nul parti part me compresser le cœur. Je respirais un bon coup avant de m'avancer vers la rue. Me laissant porter par mes pensées pendant le trajet, je repenser au rendez-vous chez Tom mon médecin qui s'était, d'un certain côté, passé mieux que prévu, et j'en étais ressorti pas trop traumatiser. Reprenant pied dans la réalité, je partis chercher mes médicaments, l'ordonnance de tom entre mes mains et c'est seulement lorsque je sortis de la pharmacie que je fus étonné de la couleur orangée du ciel, je ne pensais pas avoir passé autant de temps chez moi. 

Il devait être dans les dix-sept heures mais je n'avais aucune envie de rentrer, surtout pour me retrouver tout seul à ne rien faire. Et puis respirer l'air frais de la ville, me faisait du bien. Je repérai alors à quelques pas de là un banc vide et je décidai de m'y asseoir pour faire le point. Je me permis de souffler enfin quand je posais mes fesses sur le banc, passant une main dans mes cheveux en soupirant. Ce docteur était... Étrange en y repensant.

Et je me sentais très mal à l'aise en sa présence. Pour dire, je l'admirais, d'une certaine façon, autant que je me méfiais de lui. S'il n'avait pas eu à peu près le même âge que moi, je l'aurais volontiers pris pour un vieux pervers, au travers plus que tordus. Sauf qu'il n'était pas si vieux que ça... Et que personne normalement constitué ne devrait regarder quelqu'un avec un regard si inexpressif. Je soupirais, commençant à regarder les passants pour me distraire, enfilant mon écharpe et ma veste que je n'avais pas pris le temps de remettre, il commençait à faire légèrement froid en cette période d'automne. Au bout d'une dizaine de minutes, je me levais à nouveau, pour marcher un peu au hasard, passant le plus clair de mon temps dans mes pensées.

Puis sans que je ne m'en rende compte, mes pas, me menèrent juste à l'entrée d'un parc que je n'avais jamais vu, il était encore ouvert, alors je sautais sur l'occasion et m'engageais dans l'allée. Tout était paisible et silencieux. Un léger vent se levait, venant caresser délicatement mon visage en venant faire bouger mes cheveux, ce qui me détendait grandement . Cette sortie n'était pas une si mauvaise idée que ça finalement, je commençais même à me languir de la prochaine fois. Mais je ne devais pas baisser ma garde et continuer à agir prudemment, si jamais Kaleb se doutait de quoi que ce soit... le connaissant il serait furieux et jamais plus je ne pourrais espérer mettre le petit doigt dehors.

Je n'étais pas idiot et savais bien que cette situation était loin d"être normale, on ne prive pas un être humain de sa liberté, ni même aucun être vivant tout court, ça le rendrait fou, comme ça a déjà commencé avec moi. Mais le fait d'être là aujourd'hui m'a permis de décompresser, et je me sentais heureux de cette simple chose. Je restais bien deux bonnes heures à sillonner le parc, la nuit commençait déjà à tomber et j'étais littéralement congelé, je ne sentais plus du tout le bout de mon nez, ni même mes joues et je ne peinais à réchauffer mes mains même dans mes poches . C'est pour éviter une congélation instantanée que je me décidais enfin à rentrer chez moi. 

J'avais étiré au maximum mon temps passé dehors mais là je n'en pouvais tout simplement plus. Je fis alors rapidement demi-tour et quittais peu à peu l'allée principale du parc.Quand ce fut fait, je marchais plus rapidement jusque chez moi... sauf que je sentais que quelque chose clochait... Comme s'il me manquait quelque chose. Je n'y prêtais plus attention, jusqu'à que je pénètre dans mon appartement et que je m'apprêtais à enlever mes lunettes de soleil... Lunettes... que je n'avais pas prises, ce qui était étonnant. Je paniquais un peu et fouillais dans toutes mes poches et tous les tiroirs de l'entrée en posant mon sac de la pharmacie mais... rien. Je finis par hausser les épaules, me disant que j'étais fatigué et que j'avais dû mal chercher ou alors simplement que je les avais oubliées quelque part hier.

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Alala déjà le chapitre 10, j'espère que cela vous plait toujours autant

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