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Chapitre 2

Je passe la porte de chez moi et j'ai à peine le temps d'enlever mes chaussures que ma mère me saute dessus.

_ Alors ? Cette première journée ? Raconte !

J'adore ma mère mais parfois, j'ai juste envie qu'elle me laisse respirer. Rien qu'un peu. Un tout petit peu. Elle me prend le bras et, arrivés dans le salon, appuie sur l'une de mes épaules pour que je m'assois. Mon père vient juste de rentrer également et ma mère repart dans la cuisine pour chercher le dernier plat à mettre sur la table.

_ Eh fils, me salue ce dernier, comment ça s'est passé aujourd'hui ?

_ Les gens sont-ils gentils ? Me demande ma mère en revenant.

Elle nous sert et prend place à côté de moi. Je réprime un bâillement.

_ C'était fatiguant, je finis par répondre. Mais les gens sont sympas. J'ai pas à me plaindre.

_ As-tu beaucoup de cours à rattraper ?

_ Non, pas vraiment. Tout va bien.

_ Et ton professeur titulaire ? Il est gentil, non ?

_ Ouais, super gentil.

_ Et les gens de ta classe ?

_ Mon voisin de classe, Kim SeokJin, m'a intégré dans son petit groupe. Y a Min YoonGi qui est un peu réservé et Jeon JungKook qui plaît beaucoup aux filles. J'ai rapidement fait connaissance avec le voisin aussi, Kim NamJoon, mais il préfère rester seul. C'est le meilleur élève apparemment mais il n'est pas dans ma classe.

_ Je sais que les premiers temps sont loin d'être marrants, reprend mon père, mais ça va aller.

_ Je m'en fais pas pour ça, ne vous inquiétez pas.

Je souris pour les rassurer puis préfère diriger la conversation vers leur journée. Mon père raconte ce qu'il s'est passé au bureau et ma mère nous décrit surtout les petites voisines qu'elle a rencontrées. Je ne suis même pas étonnée qu'elle ait fait du porte-à-porte pour se présenter à tout le quartier.

_ Certaines ont été vraiment surprises d'entendre que la maison était vendue, ajoute-t-elle.

À ce moment-là, mon père lui fait les gros yeux. Ce que je trouve bizarre parce qu'elle n'a rien dit de mal en soi.

_ J'ai beaucoup discuté avec madame Kim, continue ma mère. Sûrement la mère de...comment tu as dit qu'il s'appelait ?

_ NamJoon.

_ Oui. Elle est dans un club où les mères de famille font plein d'activités pour passer le temps. Elle m'a proposé de venir demain.

_ C'est une bonne idée, sourit mon père.

Ma mère continue de parler, encore et encore, mais je n'écoute que d'une oreille. Sauf lorsqu'elle parle des anciens propriétaires et se tait soudainement. Je n'ai pas fait attention à ce qu'elle vient de dire mais mon père la fusille du regard à nouveau. Étrange...

_ Il y a quelque chose de particulier avec les anciens proprios ? Je demande.

_ Non, pas du tout, pourquoi tu dis ça ? Me lance ma mère, sa voix partant légèrement dans les aigus. Quelle drôle d'idée. Pourquoi y aurait-il quelque chose de bizarre ? Tout va bien mon poussin.

_ M'man. Dès que j'ai dit où j'habitais, les gens m'ont regardé de travers et ont changé de sujet. Et tu mens mal.

_ Leur fils est mort, intervient mon père.

Pour plomber l'ambiance, y a pas mieux.

_ C'est pour ça qu'ils ont vendu la maison.

_ Et on ne doit pas parler d'eux seulement pour ça ? Je m'étonne. Des gens meurent tous les jours.

_ Nous ne sommes pas au courant du reste, me répond-il. Changeons de sujet. As-tu beaucoup de devoirs pour demain ? Ils repassent un super film à la télé ce soir.

Quand il me dit le titre, je repousse mes devoirs, trop content de pouvoir le revoir. Aucune raison ne serait valable pour que je le loupe.


Lorsque je monte me coucher, je ne peux m'empêcher de bailler en montant les escaliers. Mais ma bouche ne se ferme pas. Il y a de la lumière dans ma chambre. J'étais pourtant persuadé de l'avoir éteinte avant de descendre. Mes parents derrière moi, je me presse d'aller dans ma chambre pour refermer la porte derrière moi. Mon père ne manquerait pas de me rouspéter pour l'avoir laissée allumée. Je sais qu'on ne roule pas sur l'or alors on doit faire des économies partout. Et je sais que ce n'est pas parce qu'on a cette nouvelle maison que les règles doivent changer.

Je ferme la porte juste devant eux après les avoir salué et pousse un soupir. Pourtant, je reste tendu lorsqu'un bruit retentit dans mon dos. Je reste interdit un instant avant de prendre mon courage à deux mains et me retourner. Ma fenêtre est ouverte. Je n'ai pas le souvenir de l'avoir ouverte aujourd'hui. Alors à moins que ça ne soit ma mère qui l'ait fait pour aérer la pièce, je ne vois pas qui d'autre aurait pu le faire. Sauf qu'elle n'oublie jamais de la refermer.

Je m'approche donc, prêt à la fermer, mais c'est à cet instant que je remarque quelque chose. Il y a quelqu'un dehors, juste devant le portail. Sauf qu'il n'est pas dans la rue mais sur notre terrain.

C'est un homme, de taille moyenne. Je ne peux pas plus le décrire parce qu'il fait trop sombre pour le distinguer correctement. Le seul truc que je sais c'est qu'il a la tête levée vers moi. Et ça me fiche la trouille. Quand je m'apprête à ouvrir la bouche pour l'interpeller, il disparaît. Non, il ne bouge pas, ne fait pas un pas sur le côté pour sortir de mon champ de vision. Il disparaît. Purement et simplement.

Je cligne des yeux, me disant que j'ai certainement rêvé. Je ferme la fenêtre et c'est là que je me souviens de l'épisode de ce matin : je reste persuadé qu'il y avait quelqu'un sur la balançoire. Alors soit je deviens fou, soit je manque cruellement de sommeil. Sur ce constat, je rejoins mon lit, me disant que dormir me fera le plus grand bien.


Je réprime un grognement quand mon réveil sonne. J'ouvre les yeux, prêt à bailler mais suis coupé par un imprévu. Sur le rebord de ma fenêtre, à l'intérieur de la pièce, il y a un gars assis. Il a l'air d'avoir mon âge, a des cheveux châtains, plutôt clairs pour un Coréen, et me regarde avec lassitude. Je crois un instant faire un cauchemar mais je suis bel et bien éveillé. Et je suis quasiment sûr qu'il n'est pas une hallucination.

_ Qu'est-ce que tu fais dans ma chambre ?! je crie. Comment t'es rentré ?

_ C'est ma chambre à la base, me répond-il, en haussant un sourcil.

Sûrement le fils des anciens propriétaires. A-t-il conscience de la gravité de sa présence ici ? C'est une violation de domicile quand même.

_ Sauf que t'as déménagé. C'est plus chez toi ici.

_ Faux. Ma famille a déménagé, moi pas.

_ Écoute, je comprends rien à tes histoires et je m'en fiche. Je veux juste que tu sortes de chez moi. Va-t'en.

_ J'aimerai bien mais je ne peux pas.

Agacé, je prends un pull et décide de sortir de ma chambre. Sauf qu'à l'instant où j'ouvre ma porte, je sens quelque chose frôler mon bras. Je me retourne et sursaute quand je le vois à un pas de moi.

_ S'il te plaît, aide-moi.

_ Je peux rien faire pour toi vieux. C'est plus chez toi ici.

_ Mais je suis coincé.

_ Arf, tu commences à me gonfler ! je m'énerve.

_ Et si je fais ça, tu me crois ?

Il s'apprête à me donner un coup de poing dans le ventre, que je n'ai même pas idée d'esquiver tellement je suis surpris, mais sa main traverse mon corps. Son bras semble s'enfoncer en moi mais je ne ressens pourtant rien. Il le refait, recule d'un pas et réitère le geste mais dans le mur cette fois. Son bras disparaît dans la cloison, sans causer aucun trou. Je reste éberlué par ce qu'il se passe.

_ Je ne peux pas partir d'ici. C'est chez moi pour toujours. T'es le seul à me voir, tu dois m'aider.

_ Je dois rien du tout à part me préparer pour aller en cours. Tu vas me mettre en retard avec tes conneries.

Irrité, je sors et referme la porte sur lui. Je descends les escaliers et à peine un pied en bas qu'il se retrouve devant moi. Je sursaute à nouveau.

_ S'il te plaît.

Je ferme les yeux, continue ma route et me retrouve dans la cuisine où ma mère m'accueille avec un sourire.

_ T'étais bien long, j'ai cru que tu avais oublié de mettre ton réveil.

_ Non, c'est pas ça.

_ Oh, t'es bougon ce matin. T'as mal dormi mon poussin ?

Outre le fait que je déteste ce surnom, je vois du coin de l'œil le gars étrange qui se marre silencieusement. Je jette un coup d'œil à ma mère, un autre vers lui. Elle se tourne, regarde dans la même direction que moi puis revient sur moi.

_ Qu'est-ce qu'il y a ? Demande-t-elle.

_ Il n'y a que toi qui me voit, me dit-il.

_ Non. Rien, je réponds.

Elle me sert et je me mets à manger, en essayant de l'ignorer. Mais c'est pas facile parce qu'il parle. Beaucoup.

_ Oh, j'adore mettre du miel dans mon thé moi aussi. C'est con, je peux plus rien avaler. Ça a l'air super bon. Ta mère cuisine super bien, elle met des épices dans ses plats. La mienne cuisinait comme ses pieds, on avait de la chance quand c'était pas trop cramé.

Il me gave tellement que j'avale tout en vitesse et remonte. Sauf que là encore, il me suit.

_ Ah bordel, arrête ça tout de suite !

_ Tu vas m'aider ?

_ Ouais mais pas maintenant. Je dois aller en cours.

_ Ce soir ?

_ Ouais, si tu veux.

Je me brosse les dents, enfile mon uniforme, prends mon sac de cours, dis au revoir à ma mère et sors de la maison. En passant le portail, je le vois encore dans mon dos.

_ Si tu croises Kim NamJoon, ne lui parles pas. Il répond jamais quand on lui parle. Et raconte-moi ta journée quand tu rentres, ça me fera plaisir.

Je soupire pour ne pas lancer un "Casse-toi" au vide. Si les gens me voient, ils vont croire que les nouveaux voisins ont un fils taré et je ne voudrais pas peiner mes parents.  

Arrivé à l'arrêt de bus, je suis vite rejoint par mon voisin. Suivant le conseil du gars fantôme, je ne lui parle pas. Je suis donc étonné de l'entendre parler.

_ Tu devrais mettre des rideaux à tes fenêtres.

Je lui lance un coup d'œil, juste pour être sûr que c'est à moi qu'il parle. Quand ses yeux croisent les miens, je comprends qu'effectivement, c'est à moi qu'il a parlé. En même temps, nous sommes seuls à l'arrêt. Que t'es con HoSeok parfois !

_ Oui, j'y penserai, merci.

Il détourne le regard et plante ses écouteurs dans ses oreilles. Fin de la discussion.

Et dès que j'aurai cinq minutes à moi, j'appellerai Mamoun. Parce que "voir des fantômes, c'est pas héréditaire" qu'elle m'a dit. Alors pourquoi j'en vois un maintenant ?

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