9 Action
⛔️🔞🔥Scènes de sexe très détaillées à partir de ce chapitre et dans les autres à venir...
Pourquoi je désire autant ce type méprisable qui m'a kidnappée et qui, depuis, me garde prisonnière pour je ne sais quelle raison puisque je ne suis même pas celle qu'il recherchait à la base ? Je n'aurais jamais pensé ça de moi. Ô bien sûr, vu mes expériences passées en matière de bonshommes, j'ai toujours su que j'étais attirée par les connards, mais pas à ce point. Lui, il obtient haut la main la médaille d'or.
Pourquoi je ressens ce genre d'émotions à son égard ? Pourquoi je rougis quand il me touche ? Pourquoi mon cœur s'emballe lorsque son souffle m'effleure ?
Il me pince le menton pour me relever la tête et ainsi me forcer à le regarder. Ses yeux ont la couleur de l'océan Indien.
— Sache que je t'ai voulue dès je t'ai vue entrer dans ce bar, m'avoue-t-il d'une voix terriblement sensuelle.
— Mais je ne suis pas cette Nina, tu dois me laisser partir maintenant, s'il te plaît.
— Tu sais, Prune, je suis heureux de m'être trompé finalement, je suis heureux que tu ne sois pas une pute, mais une comptable parisienne canon et innocente.
— Je... je ne suis pas innocente, répliqué-je, un frisson me parcourant avec délice derrière la nuque.
— Ah bon ? Je suis curieux de voir ça.
Il faufile sa main dans mon jean. Une main que je stoppe aussitôt.
— Je... toi et moi, c'est inenvisageable, essayé-je tant bien que mal de prononcer. File-moi du coton et du désinfectant, s'il te plaît.
Il se retourne pour attraper une boîte en plastique rangée dans un meuble blanc jauni par le temps, puis fouille dedans.
— Je n'ai que ça.
Il me tend une fiole en verre toute poussiéreuse et des mouchoirs.
— De l'alcool 90, outch, ça va piquer ! Pas d'eau oxygénée ou Bétadine plutôt ?
— Je n'ai que ça, répète-t-il.
— OK.
Je verse de l'alcool sur un mouchoir. Je serre les dents en m'imaginant à sa place.
— Je te préviens, tu risques de ne pas apprécier.
Il esquisse un sourire en coin ô combien sexy avant de poser sa main sur la mienne pour l'appuyer d'un coup sur sa plaie. Aïe, j'ai mal pour lui. Mais au moins, sa blessure sera désinfectée.
— Pas de pansement non plus, je présume ?
Il fouille à nouveau dans la boîte.
— J'ai du scotch. Avec un mouchoir, t'inquiète, ça fera l'affaire.
— OK, jouons-là donc à la Mac Gyver. Tu n'iras pas te plaindre si tu choppes le tétanos, ou une autre merde, hein ?
— À la quoi ?
Je lève les yeux au ciel.
— Il va vraiment falloir que tu regardes la télé un jour parce que c'est dingue, tu n'as aucune référence.
Il ne me répond pas et approche son visage du mien.
— C'est bon, docteur, je peux me rhabiller ? Ou tu préfères voir aussi sous mon pantalon, si je suis blessé.
Je déglutis.
— Je te l'ai déjà dit tout à l'heure, toi et moi, c'est inenvisageable, tu es... tu es trop dangereux,
J'ai failli rajouter : « et sorti tout droit d'un thriller craignos américain. », avant de me raviser.
— Hum, honnêtement, Prune, depuis que je t'ai rencontrée, je me demande qui est le plus dangereux de nous deux. Ton charme et ton caractère bien trempés sont en train de me rendre fou. Et ton petit cul rebondi aussi.
Il m'attrape les deux fesses et me soulève pour me poser sur le lavabo.
— Je... je...
Mais impossible de rétorquer quoi que ce soit. Je sais que ma façon de le regarder m'a trahie depuis un long moment déjà. J'en ai la chair de poule. Pas celle que l'on ressent lorsqu'on a peur, bien au contraire.
Il m'embrasse sans prévenir. Son baiser est brutal, autoritaire, et étrangement doux et sucré. À peine le temps de savourer qu'il me tire un peu les cheveux pour faire basculer ma tête en arrière. Il me mordille le cou, puis la joue en finissant par revenir sur mes lèvres. Je perds pied, je brûle de désir pour lui, réalisant que c'est trop tard, que ce fulgurant désir va me consumer ici et maintenant.
Sa langue vient caresser la mienne. Ses mains se cramponnent à mes hanches. Mes doigts se posent sur son dos nu et chaud. Sa respiration devient de plus en plus rauque. Je manque d'air, ses baisers me rendent groggy. Il malaxe soudain l'un de mes seins, puis l'autre. Je tente de me raisonner, de me dire qu'il faut tout arrêter, que si on couche ensemble, la suite de cette histoire tordue risque d'être encore plus compliquée, cornélienne. Je n'oublie pas que je suis retenue ici contre mon gré, je n'oublie pas que notre rencard d'hier a mal tourné, que nous ne sommes pas dans son petit duplex près de la tour Eiffel et qu'il ne me cuisinera pas un brunch salé à notre réveil. Je sais au fond que c'est mal et que je flirte avec le danger, mais c'est si bon de le sentir se blottir et se frotter contre mon corps qui ne réclame que ça.
— Hum, je vais te baiser, ma jolie poupée russe.
Ces mots qu'aucun homme avant lui n'avait osé me dire m'excitent au plus haut point. C'est vulgaire, c'est cru et presque malsain, pourtant j'en veux plus. Je le veux lui, je le veux en moi.
Mais qu'est-ce qui m'arrive ?
Il me porte jusqu'à la chambre pour me déposer sur le lit. Alors qu'il est déjà torse nu, il déboutonne son jean puis l'enlève. Il s'allonge sur moi et m'embrasse. Ce baiser dure une éternité, je n'en peux plus d'attendre. Je décide de prendre les devants et d'une main agile, sors son sexe dur de son caleçon. James me sourit. Un petit sourire mesquin.
— Tu es pressée ?
— Je... prends-moi et tais-toi.
Ces quelques mots qui ont osé sortir de ma bouche semblent le transformer, le transcender. Il se dépêche de retirer mon pantalon et ma petite culotte, puis colle à nouveau son corps chaud contre le mien.
— Attends, l'arrêté-je. Tu as de quoi te...
Il ouvre le tiroir de la table de chevet et y récupère un préservatif, qu'il enfile en quelques secondes avant de me pénétrer doucement. Les va- et -vient commencent, jusqu'à ce que je le sente tout entier en moi et qu'il touche un point sensible. Je ne peux m'empêcher de crier. Puis, il accélère la cadence, il donne des coups de reins de plus en plus forts, de plus en plus bestiaux. Il me palpe les seins, il tire dessus, les masse. Il me lèche le cou, l'épaule, l'oreille. Il sait y faire. Il fait tout à la fois, il ne s'arrête pas, ni en haut ni en bas. Je n'arrive même plus à lui caresser le dos, les fesses. Je m'agrippe à ses bras, à ses muscles. Je n'ai même plus envie de penser à lui et à son plaisir.
Pour la première fois de ma vie, je n'en fais pas des caisses, je ne me concentre pas sur l'autre, je ne change pas de position toutes les minutes afin de jouer les femmes fatales.
Pour la première fois de ma vie, égoïstement, je me laisse diriger, je me donne à lui, je ne réfléchis plus, je suis submergée par des sensations nouvelles et extrêmes.
Pour la première fois de ma vie, je jouis dans les bras d'un homme.
Alors que cet homme m'a auparavant droguée, enlevée et séquestrée.
A suivre... :-)
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