Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

21 Retrouvailles




Chapitre 21 : Retrouvailles

Alors que mes lèvres avancent toutes seules dans l'espoir d'être embrassées, James reste en retrait.

— Pourquoi tu es là ? l'interrogé-je, gênée et vexée qu'il n'ait toujours rien tenté depuis nos retrouvailles.

Ni baiser ni câlin. Il attend quoi ? Mais qu'est-ce que je dis ? Je déraille. Pourquoi j'espère quelque chose ? Il m'a sûrement remplacée depuis le temps, pendant que moi, l'éternelle et indécrottable romantique, je l'attendais bêtement sans pouvoir l'oublier.

— Pour être franc, tu ne devais pas me voir ce soir.

— Sois plus clair.

— Pour la faire courte, je veille sur toi depuis un moment déjà.

Je pointe mon doigt accusateur vers lui.

— Je savais que je t'avais vu, que mon imagination ne pouvait pas me jouer des tours aussi réalistes. Tu m'espionnes depuis combien de temps au juste ? m'exclamé-je, sidérée.

— Un moment.

— Waouh, merci, c'est vachement précis, dis-je, haussant le ton.

Ce n'est pas croyable !. Même pas dix minutes que nous nous sommes retrouvés et j'ai déjà envie de le gifler.

— Calme-toi, s'il te plaîit.

— Je me calmerai quand tu arrêteras de me prendre pour une imbécile, putain.

— Tu sais, Prune, ce n'est pas parce que tu n'es plus enfermée chez moi que je ne peux pas te bâillonner avec ma bouche.

Cette phrase me fait l'effet d'un électrochoc. Un étrange frisson se met à me parcourir de haut en bas. Un mélange de colère et d'excitation. Cocktail explosif. James n'est pas un homme normal, il a des démons, beaucoup de démons, et je suis bien placée pour savoir qu'il ne faut pas trop le titiller. Mais en même temps, maintenant que j'ai retrouvé ma liberté, ma vie d'avant, pourquoi je devrais lui obéir et être soumise. ? Déjà que je ne le faisais pas avant, il peut toujours courir.

— Tu es sérieux de débarquer comme ça pour me menacer ? Je te signale que j'étais en train de m'amuser avec un ami et toi, en gros rustre que tu es, tu te pointes, le salues à peine et m'ordonnes de te suivre. Tu es un grand malade !

Sans doute que ce dernier mot était de trop, que j'aurais pu l'éviter, car vu la façon dont James me fusille du regard, je pense qu'il n'a pas particulièrement apprécié ma saynètte.

— Je te propose un truc, on rentre chez toi et on continue cette conversation à huis clos.

Je pars dans un fou rire. Il me prend pour une débile parfois.

— Tu parles, Charles, je te connais, hors de question qu'on aille chez moi. Je veux débattre ici et maintenant, dans la rue, devant des témoins.

— Et pourquoi donc ?

— Tu oses me demander ça ? Parce que sitôt qu'on sera à l'abri des regards, tu ne discuteras plus pardi ! T, tu ne me laisseras pas te dire le fond de ma pensée.

Je sens qu'il est de plus en plus irrité par mon comportement et à deux doigts de craquer. S'il pouvait me plaquer contre la vitrine derrière, il le ferait sans hésiter, et j'aurais adoré. Mais c'était sans compter les quelques passants noctambules autour de nous. Je reprends sans me débiner :

— James, putain, depuis combien de temps tu es revenu sur Paris ?

Il hésite.

— Depuis bientôt trois mois.

— Quoi, tu traînes dans les parages depuis le début ?

— Quasiment, oui.

— Pourquoi ?

— Pour te protéger.

— De Jo, c'est ça ?

— Ouais.

— Et pourquoi, ce soir, tu as tout à coup décidé de sortir de ta cachette ?

— Tu n'as toujours pas compris, hein ?

— Comprendre quoi ?

— Bordel de merde, Prune, t ! Tu t'es vue te trémousser contre ce type ?

Je réalise alors qu'il parle de Simon. Je suis scotchée.

— Mais je le connais depuis l'école, et il ne s'est jamais rien passé entre nous.

— Ce soir, s'il avait pu te baiser, crois-moi, il t'aurait retournée plutôt deux fois qu'une.

James et sa poésie légendaire.

— Tu dis n'importe quoi.

Il me tire soudain contre lui pour m'embrasser. Je sens ses lèvres s'amuser avec les miennes, les sucer, les mordiller, les aspirer. Lorsqu'il me lâche enfin, j'ai vraiment besoin qu'il comprenne que je suis furieuse contre lui et que je ne suis pas sa marionnette ou pire encore, sa poupée gonflable.

— Écoute, je suis crevée, je rentre chez moi. Si tu veux passer boire le café demain, tu es le bienvenu. On rediscutera de tout ça, entre gens civilisés. Pour l'heure, ciao.

Je m'en vais vite avant qu'il ne tente de me retenir. Je regarde droit devant, je ne me retournerai pas. Le connaissant, je suis persuadée qu'il va quand même essayer de me rattraper pour me convaincre de passer la nuit avec lui. Je ne céderai pas, il peut se la mettre derrière l'oreille.

Mais après quelques secondes de marche, je me demande quand même pourquoi il ne m'a pas déjà attrapée par le bras, sa grande spécialité. Tout en continuant d'avancer, je tourne la tête. Personne. Il n'est plus là. Tel un fantôme, il s'est à nouveau évaporé. Je m'arrête, perplexe. C'est étrange. Je le connaissais plus entêté que ça, avant. Peut-être qu'il a compris que j'avais besoin de temps et que pour une fois, il respecte mon choix. Aucun métro à cette heure tardive de la nuit. Ce n'est pas grave, marcher va me faire du bien après ces émotions. Je remonte un peu le col de ma veste. En aAvril, ne te découvre pas d'un fil. Cette année, le dicton semble se vérifier. J'aurais dû mettre un truc plus chaud, ou au moins une écharpe. J'accélère le pas.

Bientôt chez moi, enfin.

Arrivée en bas de l'immeuble, je tape les quatre chiffres du digicode puis pousse la porte que je prends soin de refermer derrière moi. Trois étages à monter. Je cherche mon trousseau de clés dans mon sac à main. Eht merde, la lumière du couloir est en panne. Encore. Je sors mon téléphone portable pour utiliser l'appli lampe de poche. Je suis devant mon appartement. J'éclaire la serrure, concentrée, quand je me retrouve soudain plaquée contre le mur à côté. Je reconnaîtrais ce parfum entre mille. Je sais que c'est lui, je n'ai pas peur. Je viens de prendre un shoot d'adrénaline.

— J'ai vraiment pris sur moi, ce soir, dans la rue. Et je trouve que tu en as un peu trop profité avec ton impertinence.

Un brasier incandescent. Subtil et savant mélange d'une immense frustration et d'un désir inavoué. Voilà ce que je ressens à ce moment précis partout en moi, pendant qu'il se presse un peu plus contre mon corps.

— Tu ne me laisses pas entrer ? susurre-t-il, sa main libre en train de se faufiler dans mon jean et ma petite culotte.

Je m'amuse à lui répondre par la négative parce que je ne sais que trop bien à quel point ce mot de trois lettres le rend fou :

— Non.

Aussitôt, je sens son sexe dur se coller brusquement contre mes cuisses.

— Si tu n'ouvres pas, tant pis pour tes voisins, je te prends dans ce couloir.

— C'est une menace ?

J'esquisse un sourire coquin.

— Eh bien, dis donc, ma jolie, je crois que tu ne m'as jamais autant cherché.

— Peut-être parce que tu m'as manqué, finis-je par souffler entre deux gémissements.

Les actes valent souvent mieux que les paroles. Enfin, j'essaye en tout cas de m'en persuader, de m'en convaincre. Bien sûr, au fond, j'aurais voulu qu'il me sorte « Oh à moi aussi, tu m'as manquée, ma puce », mais je suis consciente que ce n'est pas son genre et que le baiser langoureux qu'il m'offre alors est l'équivalent, sa réponse à lui.

— Tu ne veux toujours pas ouvrir cette fichue porte ?

— Non.

Ce deuxième refus le fait littéralement vaciller. Il me plaque à nouveau contre le mur, plus fort cette fois, et baisse d'un coup sec mon pantalon et le sous-vêtement dessous. Je frissonne tandis que j'entends le bruit de sa braguette en train de s'ouvrir. L'instant d'après, son gland chaud et déjà un peu humide me caresse les fesses puis l'entrée de mon sexe. Je suis prête, je l'attends depuis trois longs mois. Je n'ai jamais été aussi prête que maintenant, sur le pas de ma porte. J'entends le bruit de l'emballage d'un préservatif se déchirer.

— Tu veux me sentir, hein ?

— Non, lui mens-je.

— Oh, tu me rends dingue, Prune.

Enfin, il me pénètre. Doucement d'abord, au ralenti même. Il est patient, sa queue aussi. Ils me connaissent par cœur, lui et elle. À chaque va-et-vient, elle s'enfonce un peu plus loin en moi. Je m'ouvre, je m'offre à lui. J'ai chaud. Je suis en sueur. Ses mains se cramponnent à mes seins, puis à mes hanches. Ses coups de reins sont puissants. Je peine à ne pas crier dans tout l'étage. Cela ferait mauvais genre. Je retiens mon souffle à chaque secousse. Je fais gaffe à ne pas me cogner la tête contre le mur en crépi. Moi aussi, je veux participer. Je me dandine de gauche à droite, de haut en bas. Je dessine des vagues avec mon bassin. James grogne. Des grognements gutturaux. Il entre son pouce dans ma bouche comme pour simuler une pipe. Je m'exécute. Je le suce, le lèche, l'aspire. Il l'enlève et en profite pour me pencher la tête sur le côté afin de pouvoir m'embrasser avec la langue. Alors que je suis concentrée sur sa bouche, il insère avec douceur, et je dois avouer, un certain talent, son doigt dans mes fesses. Étonnée sur le moment et un peu timide aussi, je m'habitue finalement assez vite. Alors qu'il est toujours en moi, des deux côtés, je sens son sexe se durcir davantage encore. Un dernier coup de boutoir. Délivrance. Inoubliables retrouvailles.

— Tu me laisses entrer maintenant ? prononce James en reboutonnant son jean.

Hébétée, je récupère mon trousseau de clés tombé par terre quelques minutes avant, puis j'ouvre la porte de mon appartement.

— Fais comme chez moi, le taquiné-je en l'invitant. Et retire tes chaussures, s'il te plaît.

— Tu es de ce genre-là ? demande-t-il, goguenard.

— De quel genre ?

— Celui des maniaques.

— Mais non, pas du tout !

— Ouais, ouais, c'est ça. Tu as dû être choquée en découvrant l'état de ma maison de campagne.

Je tire ma tête de blasée.

— Crois-tu vraiment que c'est ce qui m'a le plus traumatisée ? Qu'il y ait de la poussière sous le lit sur lequel tu m'as ligotée ?

Il se gratte le derrière de la tête, un peu merdeux.

— Vu comme ça...

— Tu as faim, tu veux manger un truc ? lui proposé-je poliment pour changer de sujet.

— Oh oui, de ta petite chatte, me répond-il sans détour.

Je manque de m'entraver dans le tapis à l'entrée de mon salon.

— Avoue-le, ma poésie t'avait manqué, rajoute-t-il, fier de lui.

— Je crois au contraire que je ne m'habituerai jamais à ta prose salace.

Alors que je lui souris, il m'attrape soudain par le tee-shirt et me tire contre lui pour me câliner.

— Que c'est bon de te prendre dans mes bras. Et te prendre tout court aussi.

Je reste un long moment immobile, ma tête posée sur son torse. Je pourrais rester comme ça, debout dans cette position, le reste de la nuit, le reste de ma vie.

— On va dans ta chambre ?

— OK, mais tu me laisses dormir, d'accord ? Je n'ai plus une once d'énergie à t'offrir.

A suivre

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro