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14 La dispute






Chapitre 14 : La dispute

— Tu as tout écouté, n'est-ce pas ? dit James à mon intention.

— Il est possible que j'aie entendu certaines choses, lui réponds-je en apparaissant en haut des escaliers.

— Allezr, viens manger un bout. Je vais ensuite devoir t'attacher à nouveau au lit. Je dois repartir quelques heures.

Panique à bord. Je deviens livide. Après tout ce qu'il s'est passé entre nous, pourquoi veut-il encore m'attacher ?

— Non, je t'en supplie. Je te promets que je n'essayerai pas de m'enfuir. Tu ne me fais pas confiance ?

— Ne le prends pas mal, mais je n'ai confiance en personne.

Changement de tactique. Changement d'argument.

— Et si j'ai envie de faire pipi ? Que je puisse au moins aller aux toilettes, s'il te plaîit.

— Bon OK, marché conclu. Mais je te préviens, Prune, que si tu tentes quoi que ce soit de stupide, je te retrouverai et te ramènerai ici par la peau des fesses. Des fesses que je n'hésiterai pas à malmener, si tu vois ce que je sous-entends.

Je déglutis. Je crois avoir compris le message.

— Bon, viens manger. Tu aimes les Chocapic ?

— Je préfère les Miel pops, mais bon ça ira, lui réponds-je, la moue boudeuse.

Silencieuse, je m'assois en face de lui et me sers un bol de céréales avant d'y ajouter un peu de lait.

— Tu fais la gueule ?

— Non.

— On dirait pourtant.

Il avale cul sec le reste de la bière qu'il a commencé à boire avec l'autre homme.

— Bon, peut-être bien que je fais la gueule, avoué-je à demi-mot.

— Pourquoi ?

— Parce que déjà, ça me saoule que tu veuilles m'attacher. Et puis, je n'arrête pas de repenser à ta discussion avec l'autre trouduc.

— Haha, trouduc ? Ouais, c'est vrai que c'en est un, tu as raison.

— Tu...

Je ne sais pas comment tourner ma phrase sans paraître jalouse.

— Ben, vas-y, accouche, s'impatiente-t-il.

— ça t'est déjà arrivé d'aller t'offrir les services de... prostitués ?

— Oui.

Sa réponse est sans appel et ça me coupe direct l'appétit. Je repose ma petite cuillère sur la table.

— Pourquoi ? osé-je demander.

— Tu es sérieuse de me poser cette question ? À ton avis, Prune, pourquoi on paye une pute ?

Je change de sujet, très énervée par ses aveux :

— Tu... quand est-ce que tu comptes me libérer au juste ?

J'aurais tellement souhaité me tromper, qu'il ne soit pas ce genre d'homme. Et en même temps, j'aurais dû m'en douter. Qu'est-ce que je peux être naïve quand je veux !. C'était comme si je m'étais fourrée des œillères au moment où nous avons commencé à nous rapprocher. Bien sûr que je le savais au fond de moi, car il y avait déjà plusieurs fois fait allusion, mais je crois que je ne voulais pas que ce soit vrai.

Il se lève tout à coup pour venir se mettre à genoux devant moi. Il attrape affectueusement mes deux mains.

— Écoute, j'ai du mal à te cerner, ça me perturbe. Vu ta réaction excessive, là, j'ai l'impression que tu veux plus. Mais Prune, réfléchis, quel genre de relation pourrais-je t'offrir ? Sois réaliste un peu. Je t'ai droguée et enlevée. C'est ça que tu veux raconter à tes parents et tes potes avant de me les présenter ?

— Je... Bbien sûr que non ! Mais c'est comme ça, c'est plus fort que moi, je ne contrôle pas ce que je ressens, et te savoir en train de payer des femmes, ça me révolte, ça me file la nausée, et c'est illégal.

Il m'embrasse sans prévenir. Un baiser passionné, puissant, presque douloureux. Dès que je parviens à recouvrer mes esprits, je le pousse violemment. Lui qui était en équilibre, accroupi devant moi, tombe à la renverse et finit allongé sur le carrelage marron.

— Ne m'approche plus, James, et laisse-moi partir, putain, j ! Je t'en prie, c'est trop dur.

Je commence à pleurer. Furieux, il se relève avec l'agilité d'un félin et n'a visiblement pas dit son dernier mot. Il se met à gueuler avant de m'attraper par le poignet.

— C'en est trop.

— Lâche-moi, merde !

— Ah mais là, tu rêves, chérie. Tu me rends dingue dans tous les sens du terme, c'est hallucinant. Tu me mets dans un tel état de nerfs à me frapper, me pousser et à me prendre pour un con.

Il m'amène de force jusqu'au canapé.

— Puisque tu es en pleine crise existentielle et que tu es jalouse des putes que je me suis tapées avant de te connaître, je vais te prouver par A + B que toi seule me fais vibrer comme jamais, que toi seule me donnes envie d'être quelqu'un d'autre et qui sait, peut-être même un jour, devenir un mec normal.

Il m'embrasse à nouveau. Alors que ses mains me maintiennent allongée sur le canapé, il pousse ma bouche à s'entrouvrir pour y accueillir sa langue au goût de bière et de Chocapic. J'essaye faussement de le repousser, mais son baiser et les mots qu'il a prononcés avant me déconcentrent.

Alors comme ça, je lui donne envie d'être « quelqu'un d'autre, un mec normal » ? Moi ? Après seulement quelques jours ensemble ? Je sens une chaleur incontrôlable envahir mon ventre, mes jambes, mon sexe. Mon corps entier a envie de lui.

— Tu vas finir par me briser, Prune, si tu continues, chuchote-t-il à mon oreille avant de me mordiller le lobe.

— Non, James, au contraire, je vais tout faire pour te sauver de ce merdier.

Mes mains se cramponnent à lui pendant qu'il retire chaque tissu l'empêchant de me prendre.

J'écarte les cuisses pour le laisser entrer. Il est si chaud, si dur. Je l'attends, je m'impatiente, puis il me pénètre violemment, sans va-et-vient ni préliminaires, en une seule fois. Ça me fait mal, me déchire. Mes ongles dont le vernis rouge est écaillé s'enfoncent profondément dans son dos. Je me venge, je le griffe. Il grogne. Pour m'arrêter, il attrape mes deux bras et les plaque au-dessus de ma tête. Il me baise encore plus fort, plus vite. Je l'entoure avec mes jambes. Je gémis, et lui aussi.

— Embrasse-moi, le supplié-je.

Il s'exécute et presse sa bouche contre la mienne. Toujours fâchée de savoir qu'il a payé des femmes pour coucher, je lui mords la lèvre inférieure. Je le fais saigner. Je ne suis pas tendre, je veux le blesser autant qu'il m'a blessée en m'avouant l'inavouable. Après tout, je suis sa prisonnière, sa captive. Il m'a droguée et enfermée dans sa maison. C'est impardonnable, inhumain. J'ai eu si peur de mourir, de ne plus jamais revoir ma famille, mes amis. C'est le moment pour moi d'extérioriser ce flot d'émotions contradictoires, cette haine et ce stress que j'ai dû emmagasiner sans broncher. Malgré mes attaques perfides, James me pilonne sans jamais se fatiguer, sans ralentir. Il semble en avoir autant besoin que moi. C'est violent, mais libérateur. C'est sauvage et impétueux. C'est notre façon de nous réconcilier.

Je me laisse aller et me perdsdans un orgasme de plusieurs secondes.


A suivre...

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