Chapitre 16 - Crise
Après avoir serré mes parents dans mes bras, j'essuie mes larmes et respire un grand coup. Mon père parle avec le policier et mon directeur, tandis que ma mère reste avec moi. Ma mère me dit de ne me pas m'inquiéter et de ne pas prendre ces menaces trop importantes. Je lui réponds que je veux seulement savoir c'est qui m'envoie ces messages.
J'entends les élèves descendre les escaliers et se dirigent tous vers nous. Mon coeur bat de nouveau rapidement et mes mains deviennent moites. Je me tiens à côté de Monsieur Damoclès et je regarde devant moi. Je remarque mes amis qui me sourient. Discrètement, je leur souris aussi. Je regarde brièvement les élèves et les professeurs, espérant de voir quelqu'un qui utilise leur téléphone.
•M. Damoclès: Bonjour, tout le monde, je vous ai convoqué ici pour vous rappeler que dans ce collège, les menaces envers un étudiant ou une étudiante c'est interdit. Voilà la raison de ce rassemblement.
Tout le monde me regardait et chuchote entre eux. Je regarde ma mère par-dessus mon épaule et elle me sourit en me disant "tout va bien aller" de façon silencieuse. Je suis très nerveuse et je me sentais comme enfermée entre quatre murs avec aucune porte de sortie. Une nouvelle fois, je n'entends plus ce que le directeur dit aux gens du collège. Les gens continuaient de me regarder. Mon anxiété montre à 100%. Je ferme les yeux et je prends de grandes respirations. Une fois calmée, je regarde le groupe à nouveau et Monsieur Damoclès me regarder.
•M. Damoclès: Est-ce que tu voulais émettre un commentaire ?
Je hoche la tête positivement et souris nerveusement. Je reste silencieuse durant un moment alors que les autres attendent que je prenne la parole. Je remarque Lila, debout près d'Adrien et Chloé, avec un sourire provocateur sur ces lèvres.
•Moi: Je souhaite m'adresser à celui ou celle qui m'envoie des menaces depuis ce matin. Oui, je suis Ladybug et vous le savez tous, mais je ne vois pas l'intérêt de me menacer en me traitant de faible. Si tu avais été à ma place, il y a quelque mois, et que tu avais vécu ce que j'ai dû traverser. Peut-être que tu comprendras toute la douleur que j'ai endurée. Alors, voir que tu oses me traiter de faible sans avoir vécu tout ce que j'ai vécu. Et bien, tu ne me connais pas. Tu essayeras de combattre une personne qui veut presque ta mort, en essayant de rester en vie. Tu essayeras de ne pas avoir des cauchemars nuit après nuit et d'endurer des sensations douloureuses tous les jours. Alors, quand tu les auras vécus réellement, tu viendras me voir pour t'excuser de m'avoir traitée de la sorte. Ça va être tout. Merci.
Tout le monde reste silencieux et je vois Lila avec la main levée. Je lui adresse la parole, mais je n'aurais pas dû.
•Lila: Premièrement, beau discours pathétique.
Je serre les poings et la regarde avec colère. Soudain, mes pensées décident de prendre le contrôle de mon esprit. Ce n'était vraiment pas le moment. Ma mère vient à côté de moi et je la regarde. Je me dis à moi-même : « Sérieusement, mes souvenirs me pourrissent la vie ! » Puis, elle me demande si tout va bien et, évidemment, je lui réponds que non.
•Lila: Deuxièmement, arrête de faire ta petite victime. Regarde-toi ! Tu fais ta victime. Ce n'est pas parce que tu es la chère Ladybug qui sauve Paris que tu dois avoir tout le monde à tes pieds. J'ai raison. Tu es juste faible !
Quand j'entends sa dernière phrase, je tourne la tête vers elle et je la fixe droit dans les yeux.
•Moi: Ah oui ? Et si je te dis que je dois endurer la sensation que je me fais poignarder et sentir quelque chose me transpercer et avoir des flashbacks du combat tous les jours ?
•Lila: C'est simple. Tu avais juste à ne pas être Ladybug.
Tout le monde commence à parle à haute voix pendant que moi je regarde Lila dans les yeux. Elle me sourit avec victoire. M. Damoclès essaye de taire les élèves. Rien ne fait effet. J'ouvre ma sacoche et Tikki me regarde inquiète. Je me transforme et le silence apparu.
•Moi: dé-transformation!
M. Damoclès demande au chef de police de leur adresser quelques mots de fin pendant que lui amène Lila à son bureau, encore une fois. Moi, je m'éloigne pour être loin des regards des autres. Ma mère et mon père me demandent si tout va bien. Ma main droite commence à trembler et je pense instantanément au passé. Je me retiens de pleurer et ma mère me demande de me concentrer sur sa voix et d'effacer tous les autres sons. Mon père nous regarde avec inquiétude. Je respire rapidement alors je pose ma main sur mon thorax pour me calmer. Je regarde ma mère en lui disant que je n'arrivais pas à me calmer. Elle me dit de m'asseoir au sol et c'est ce que je fais. Je ferme les yeux et je m'assois sur les genoux, la tête baissée vers le bas. J'essaye de suivre la respiration de ma mère. Derrière moi, j'entendais les élèves parler à hautes voix puis j'entends mon prénom. Je regarde par-dessus mon épaule gauche et je vois Adrien et Alya. Mon cœur se serre et soudain, je ressens cette douleur. Cette douleur précise que j'ai constamment en moment de stress. Cette sensation réelle. Je sens qu'on me transperce le ventre. Je pose ma main sur mon ventre avec la bouche entre-ouverte. Mon souffle est difficile à un point où je cherche mon air. Aucun mot ne sort de ma bouche, seulement des bruits d'agonie. Mon esprit me joue des tours et je le sais. Au lieu de voir ma mère, je vois le Papillon et l'épée qui m'a transpercée. Au lieu de voir mes larmes, je vois des gouttes rouges tombées sur mes mains. Je me sentais étouffée. J'essaye de trouver de l'air, car je n'arrive pas à respirer. J'entends ma mère me dire que tout va bien, que je n'avais rien et que c'était seulement mon esprit qui me montrait autrement. Je secoue la tête de gauche à droite. Dans ma tête, j'entends la dernière menace.
" Tu sais, quand tu t'es fait poignarder, gisant dans ton propre sang rouge comme ton costume et as agonisé de douleurs. "
C'était vrai. J'agonis. Je sens qu'on retire ce qui me transperce, mais mon air ne vient pas. Je serre la main qui est sur mon ventre et me laisse tomber sur ma mère. Mon père interpelle le policier et celui-ci entre dans mon champ de vision peu de temps après. Il demande à mon père de dire aux profs de retourner en classe. Mes paupières sont lourdes, mais le père de Sabrina me demande de les garder ouvertes. Il pose son index et son majeur contre l'intérieur de mon poignet pour prendre ma fréquence cardiaque et sur mon cou. Ma mère était très inquiète. L'air entre tranquillement dans mes poumons, mais je suis entraîne de faire une énorme crise de panique. Mes mains commencent à trembler et mes yeux se ferment tranquillement. Le père de Sabrina dit l'adresse du collège à je-ne-sais-qui puis ma respiration redevient encore difficile. Le regard vers le haut, je remarque une silhouette familière. Je dis d'une voix très faible.
•Moi: Chat ...
Ma mère regarde vers le haut et je vois un sourire sur ses lèvres. D'un geste brusque, je me retourne sur le côté. Je commence à tousser. J'avais mal aux ventres. J'entends des sons de valise qui se ferment et de métal qui se frappent l'un contre l'autre. Puis, je sens une aiguille rentrée dans mon épaule. Je me sens soudainement molle et ma vue se brouille.
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Je me réveille en sursaut, en posant ma main sur mon ventre. Je réalise que je suis chez moi, dans mon canapé, avec une couverture. Ma crise repasse rapidement dans ma tête. Je prends une grande respiration et je me lève pour aller prendre ma douche. J'ouvre ma commode et j'entends quelqu'un frappe ma porte de ma chambre.
•Papa: Salut ma chérie.
•Moi: Hey ...
Mon père se dirige vers mon divan et s'assit dessus. Le dos tourné à lui, je lui dis.
•Moi: Je suis vraiment désolée pour tout à l'heure.
•Papa: C'est correct.
Je me retourne vers lui.
•Moi: Non ce ne l'est pas ! Dès que quelqu'un parle du combat contre le Papillon, j'ai une crise. Dès que quelqu'un me dit que je ne mérite pas d'être Ladybug, je deviens impulsive.
•Papa: Viens ici.
Il me fait signe de la main de venir. Je me dirige vers lui, d'un pas tranquille et je m'assois à côté de lui. Il passe son bras droit derrière ma tête pour mettre sa main sur mon épaule droite. Je regarde le plancher de ma chambre, fixement.
•Papa: Tu sais qu'on va toujours te soutenir, ta mère et moi. Nous savons ce que tu as vécu durant ce combat. Cet événement t'a tellement traumatisé que cela te donne de l'anxiété et de l'inconfort. C'est normal.
Il pose son index gauche vis-à-vis mon coeur et je lève la tête vers mon père.
•Papa: Ça. C'est le tien. C'est ton coeur et tes pensées *pointe mon front* qui te guide. Ne laisse jamais quelqu'un choisir à ta place. C'est tes choix et toi seul peux les décider. Regarde-toi. Tu es fait pour être Ladybug, parce que tu le mérites. Alors, peu importe la façon dont tu réagis, quand quelqu'un parle du combat ou qu'ils disent que tu n'es pas fait pour être Ladybug. Pense aux choses positives que ces moments-là t'ont amenées.
Je souris légèrement en haussant les épaules puis je regarde une nouvelle fois le plancher. Je croise mes mains ensemble puis les pose sur mes cuisses.
•Moi: Mais papa ... Et si ...
•Papa: Tu veux arrêter ?
Je hoche ma tête de haut en bas, timidement. Mon père repositionne son bras droit pour poser sa main droite sur les miennes.
•Papa: Comme je t'ai dit. Toi seul peux en décider.
Je soupire de découragement. Je savais que Tikki est dans ma chambre quelque part et qu'elle a entendu tout ça, mais je ne veux pas la rendre triste.
•Papa: Tu veux avoir mon avis ? Peu importe si tu arrêtes ou non, tu auras toujours cette anxiété. En tant que père je te dirais de continuer, car tu donnes le sourire aux gens en tu sauves Paris. C'est un honneur que tu as là. Par contre, si pour toi, tu penses que ne plus être Ladybug pourrait t'aider davantage alors fait ce qui te semble juste. Je veux seulement ton bien et te voir en santé.
Je reste silencieuse jusqu'à tant que mon père décide de me laisser seule.
Je vois Tikki s'approcher de moi en silence. Je la remercie en souriant tristement et je me lève pour aller dans la douche.
Après avoir pris ma douche, je vais sur mon lit en m'allongeant sur le côté. Je pose ma tête sur mon bras et regarde mon cellulaire. Une sonnerie se fait entendre c'est un message texte d'Alya.
- Alya: Comment vas-tu ?
Juste regarder ce message, j'en ai les larmes aux yeux. Ensuite j'en reçois un d'Adrien
-Adrien: Accident majeur vers la cathédrale Notre-Dame. Viens-tu ?
-Moi: Euh ... Oui je m'en viens.
Je me dis que prendre l'air et d'aider les autres pourrait me changer les idées. Je demande à Tikki de me transformer et je me dirige vers le lieu où Adrien m'a indiquée. Mon yo-yo émet une sonnerie. Je m'arrête sur le toit d'un bâtiment pour regarder le message.
-Chat Noir: Ne te sens pas obligée M'Lady.
-Moi: Je suis déjà en route.
Je continue mon chemin pour ensuite me mettre à côté de Chat Noir, debout près de l'immeuble.
•Moi: Alors ?
•Chat Noir: Le bâtiment est en construction, mais un ouvrier a fait une mauvaise manoeuvre et un mur a cédé. Trois blessés, dont un grave.
•Moi: Donc ...?
•Chat Noir: Les pompiers sont en train de vérifier s'il n'a pas des risques d'incendie au premier étage afin que nous puissions entrer.
Au même moment, j'entends les pompiers dire que tout est sécuritaire.
Avant que Chat Noir et moi entrons dans le bâtiment, un pompier me saisit le bras gauche. Je m'arrête et il me dit à l'oreille : "Il y a un message pour toi au deuxième étage." Puis il s'en va. Je n'ai pas eu le temps de voir son visage. Mon coéquipier me demande ce qu'il m'a dit et je lui dis que ce n'était rien d'important, seulement d'être prudent. Nous entrons dans le bâtiment pour vérifier s'il y a encore des personnes à l'intérieur. Nous regardons les lieux et des boîtes à outils, des planches de bois, des clous, des vis et des galons de peinture sont un peu partout dans la grande pièce. Je dis à Chat Noir de faire attention où il met les pieds. Étant à l'opposé de la pièce, je m'approche vers les escaliers. Je regarde en haut de celui-ci, avec hésitations. Curieuse, je monte au deuxième étage pour voir ce fameux message de mes propres yeux. Je monte les marches tranquillement et prudemment. Une fois à l'étage, je regarde autour de moi. Les murs étaient tous faits, des fils électriques sortaient des murs, des escabeaux traînaient à certains endroits et des lampes éteintes. Je tourne mon yo-yo et je demande s'il avait quelqu'un encore présent et en vie. Aucune réponse. Je me dirige dans les six pièces qui longent le long couloir, pour vérifier. Personne.
Au centre de ce corridor, il y a une septième et dernière pièce. Toujours en tournant mon yo-yo, je m'introduis à l'intérieur. La pièce est grande avec deux fenêtres. Une à gauche et une autre à droite du mur qu'on voit en entrant. Il y a une boîte à outils près de la fenêtre de droite, un petit bureau installé entre les deux vitres et une lampe au centre, devant le bureau, qui tourner pour illuminer le mur de gauche. Je ne voyais pas grand-chose alors je me marche vers la lampe pour l'allumer. Une fois ouverte, je remarque une ligne irrégulière de couleur rouge sur le sol. Celle-ci continue jusqu'au mur qui est devant moi. Mon cœur bat à cent milles à l'heure. Je regarde la ligne des yeux pour suivre son parcours. Le trait rouge s'arrête au milieu du mur. Je fige complètement dès que je vois ces lettres de cette même couleur sont inscrites sur cette surface blanche. Mon regard se pose sur la courte phrase.
" Regarde derrière toi. "
Automatiquement, je fais ce qu'il est écrit. Une fois mon corps devant le mur droit, je commence à paniquer en voyant la continuation du message. L'écriture et la couleur sont identiques au mur derrière moi.
" Tu verras. Je t'aurais de la même façon que celui qui est à côté de toi. "
À la fin de la phrase, une flèche pointant vers la droite est dessinée. En tournant pour voir ce que cette flèche pointait, mon pied se pose dans une flaque rouge, comme celle du message. Je retire mon pied, avec dégoût. Je lève la tête tranquillement afin de voir d'où provenait cette mare brunâtre. Ce rouge est répandu partout. Le plancher et le mur. Je fige instantanément en voyant cette horreur. Effrayée par ce qu'il y a devant moi, je tombe à genoux en criant de toutes mes forces.
À suivre ...
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Coucou,
voilà le chapitre que vous attendez
j''espère que vous l'apprécier
À bientôt
Gen-xx
2605 mots
Publié : 17 janvier 2020
Correction complète : 17 janvier 2020
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