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Scène 5 : Le vrai Baekhyun.

Come a little closer, just once.

A little closerHyorin




Cela faisait une semaine, oui sept jours depuis ton étrange et courte discussion avec Monsieur.

Depuis, tu ne l'avais (mal)heureusement pas revu, mais tu réussissais tout de même à capturer, entre les murs, sa voix nonchalante s'entretenant avec Madame ou ses pas toujours pressés de quitter la maison.

Comme dans tes souvenirs au manoir, Monsieur était un homme occupé, droit et ponctuel.

Le sommeil le quittait toujours dès l'aube, et emmitouflée dans ton lit, tu parvenais bien souvent à distinguer ses mêmes pas lourds contre le bois des escaliers. Parfois, tu l'entendais si proche de ta chambre, sûrement car ces pas-là le dirigeaient vers la cuisine. Tu aurais aimé lui préparer son petit-déjeuner comme tu le faisais si bien avec Madame mais l'idée de te retrouver seule avec lui, alors que cette dernière dormait, te laissait perplexe. Ainsi, Monsieur préparait toujours son premier repas, avec seulement ses quelques refrains connus sur le bout des doigts pour lui tenir compagnie.

Monsieur aimait chanter tous les matins, et toi chaque soir, tu aimais préparer ses vêtements.

Vers six heures, la porte claquait et tu constatais, avec regret, que sa voix semblable au doux son des carillons finissait par s'éteindre.

Et vers minuit, alors que vous dormiez tous paisiblement, Monsieur rentrait enfin, les paupières et les épaules aussi lourdes que ses vains regrets. Il goûtait toujours au repas devenu froid que tu lui gardais, et son assiette vide et toujours lavée en était la preuve.

Cependant, ce jour-là, contrairement à tous les autres, Monsieur était, à midi pile, au milieu du séjour.

- Notre mère nous a quittés trop tôt Baekhyun, quelle personne extraordinaire, et quelle perte ! Se lamenta exagérément Madame.

Oui, ce jour-là était d'exception car Monsieur et Madame allaient rendre visite à Feue miss Byun.

- Elle aimait tant être entourée des autres ! Oh, te souviens-tu comme elle était heureuse quand M. Terazawa venait lui rendre visite ? Ou quand Monsieur Lin lui apportait des fleurs ?

Madame aimait uniquement être entourée de sa famille.

- Je me souviens qu'elle adorait les œillets ! Tu devrais lui en acheter !

Elle aimait davantage les pâquerettes, à la fois simple et belle. « Rares sont les personnes remarquant leur beauté » qu'elle disait.

- Pas besoin, je lui ai déjà pris un bouquet. Répondit-il en tentant de nouer sa cravate noire.

De plus près, Monsieur avait le regard fuyant, vide et si différent du regard nonchalant qu'il offrait d'habitude. Même impassible, tu pouvais voir qu'il était à la fois perdu dans ses pensées et rongé par la croissante douleur.

Monsieur portait les couleurs du deuil, tandis que Madame, s'approchant gracieusement de lui, était vêtue d'une courte robe rouge.

- Tu sais chéri, j'aurais aimé t'y accompagner mais je ne peux malheureusement pas remettre au lendemain ma réunion. Informa-t-elle en l'aidant, à son tour, à nouer sa cravate.

- Ne t'en fais pas, je comprends. Répondit-il en tentant difficilement de sourire.

- Haewon, voudrais-tu l'accompagner ? T'adressa subitement Taeyeon.

- Vraiment ? Je pourrais faire ça, Madame ? Tu demandas à ton tour, l'espoir te faisant écarquiller les yeux.

- Bien sûr, je sais à quel point tu portes mère dans ton cœur. Te sourit-elle sincèrement.

- M'autorisez-vous alors à aller lui acheter des fleurs ?

A cela, Madame s'esclaffa tandis que Monsieur releva enfin le visage, maquillé par la surprise, en ta direction.

- Bien sûr, et tu pourras même lui acheter des pissenlits pendant qu'on y'est ! Se moqua ouvertement Taeyeon.

Monsieur ne répondit pas.





Contrairement à beaucoup d'autres, Monsieur avait fait le choix de ne pas incinérer sa mère. Ne voulant pas que son corps ne soit immédiatement qu'un cumulus de cendres, il tâcha de lui offrir un endroit paisible pour accueillir son corps démuni d'âme. Pour elle, il avait fait en sorte de lui construire l'une des plus belles tombes dans un triste cimetière, à la sortie de Séoul.

A quelques mètres de toi, Monsieur marchait doucement entre les tombes de ce dernier. A ton tour, tu tâchais de ne pas t'approcher de lui, pour ainsi lui offrir ce moment de solitude et de paix dont il avait besoin. A vrai dire, tu n'avais rien à faire ici, ce n'était pas comme si tu étais un membre de la famille. Non vraiment, seul la présence de Baekhyun était requise.

Quand Monsieur pressait le pas, tu ralentissais. Quand il ralentissait à son tour, tu t'arrêtais.

Et maintenant que ses pas hésitants s'approchaient dangereusement de la grande tombe, tu restas éloignée de quelques mètres.

S'agenouillant face à la stèle tombale, Baekhyun n'hésita pas à salir son pantalon noir et ses mains qui délicatement déposèrent les fleurs adressées à la défunte, avant de promener leurs doigts sur les pierres couvrant la terre encore humide.

Et contrairement aux attentes de Madame Taeyeon, tu découvris non pas des œillets mais des tulipes noires, comme endeuillées à leur tour.

Oui, il était certain que Monsieur souffrait encore la perte de sa mère. Lui portant un amour intense, ce dernier se transforma, dès son départ, en une perpétuelle souffrance.

- On dit que tu dois sûrement m'entendre de là-haut. Je n'sais pas si c'est un mensonge, voilà pourquoi je ne suis pas venu te voir plus tôt, tu as dû m'attendre, pas vrai ? Oui, tu as sûrement dû. Je— à vrai dire, je n'arrive pas à trouver mes mots, les bons mots, j'ai l'impression d'être de nouveau cet enfant timide qui se réfugiait dans tes bras dès qu'on le grondait ou que la maîtresse essayait de le faire parler. Tout est si différent maintenant Maman, tout l'est. C'est étrange, j'ai l'impression que tu ne m'écoutes pas. Tu m'entends mais tu ne dois sûrement pas m'écouter. Je—qu'est-ce que j'avais à te dire ? Ah oui, Je vais bien. Il marqua une pause pour lâcher un rire. L'entreprise aussi, Choah aussi. Oui, tout le monde va bien. La petite est encore à l'hôpital mais elle va bien, et comme tu le souhaitais, ses affaires sont encore dans le manoir. Ses larmes commencèrent alors à silencieusement couler. Non vraiment, je vais bien...mais l'attente commence à drôlement se faire longue, Maman. Quand est-ce que tu vas revenir ? Tu avais promis de ne jamais nous quitter, jamais. Mais tout comme Papa, tu ne tiens pas tes promesses, jamais. Tu aurais dû au moins, je ne sais pas, nous prévenir, ou juste nous dire au revoir. Oui, je ne te demande pas la lune, juste revenir et nous dire au revoir une der—dernière fois. Est-ce trop demander ? Bon sang, réponds-moi au moins ! Juste un mot, Maman ou un signe !

Il était toujours plus simple de vivre dans le mensonge que d'affronter la pénible réalité, et ça Monsieur l'avait bien acquis.

Voulant mettre fin à son discours, tu commenças à t'approcher de son corps maintenant prosternée et tremblotant par ses gémissements. T'agenouillant à ton tour, tu posas inconsciemment ta main sur son épaule et te mis à pleurer à ton tour, imitant ainsi ses cris de déchirures. Ta présence l'arrachant brutalement de son moment en compagnie de son deuil, Monsieur te présenta, les yeux rouges, l'image d'un tout autre homme.

Celui-ci, avec ses yeux bouffis, ses mains sales et ses cheveux ébouriffés, était le vrai Baekhyun, et non pas l'esquisse d'un homme parfait, un homme heureux.

Ne sachant quoi faire mais voulant juste empêcher ses larmes de couler davantage, tu commenças alors précipitamment à essuyer celles-ci, et à ta grande stupéfaction, Monsieur te laissa faire et se détendit même en fermant les yeux.

Quelques minutes silencieuses plus tard, Monsieur les rouvrit enfin quand le flot de tristesse prît fin.

Tu repris alors le bouquet de dahlias que tu avais plus tôt dans les mains avant de les offrir à Madame. Tu avais notamment soigneusement cueilli une fleur de cactus pour la lui donner, mais au lieu de cela, tu te retournas à nouveau vers Monsieur, et la lui tendit avant de dire : « Comprenez que Madame n'est plus des nôtres, Monsieur. Pourtant, elle vous aime et là-haut elle continuera de toujours vous aimer. Ne voyez pas son départ comme une fin, mais comme un renouveau. Elle n'avait pas à vous adresser ses adieux, car Monsieur, nous finirons par la revoir j'en suis certaine. Tenez, voilà pour vous. Les fleurs de cactus symbolisent l'amour maternel. Le saviez-vous ? Car, c'est Madame qui me l'a appris ».

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