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Scène 10: le bonheur pouvait exister

you're just smiling again, stop that

It may not seem like it but I'm really nervous

What did you do to me?

I've never been like this before, why am I like this ?

Maybe it's, maybe it's...

PetalA pink

Les fleurs étaient divines.

Le bouquet composé de celles-ci était comme légèrement posé sur la table du séjour, bien à la vue de tout le monde. Il était fait de tes habituelles roses rouges dont la beauté et la couleur écarlate n'avaient nullement d'égal. Elles étaient si belles que tu te demandas, naïvement, pour qui elles pouvaient être adressées. Evidemment tu n'étais pas si sotte, car au fond, tu savais bien que seule Madame en était la bénéficiaire.

Monsieur les offrait à sa femme mais cela ne t'empêcha aucunement de les sentir. Elles dégageaient un parfum si frais qu'on aurait dit qu'elles avaient été cueillies ce matin-même. Est-ce qu'un jour tu recevras, à ton tour, des roses aussi magnifiques ? Si elles sont d'un rouge aussi intense que celui-ci, alors tu seras sûrement détentrice des clés d'un cœur battant uniquement pour toi... oh comme l'idée te paraissait belle ! Tu ne pus t'empêcher alors de glousser telle une petite fille à qui l'on offrait une sucrerie, après des mois et des mois de privation.

Néanmoins ce joli rire prît fin lorsque des bruits de pas te firent sortir de cette rêverie toute aussi jolie. Monsieur, descendant les marches, surprit les fleurs dans tes mains. Sans te faire prier, tu déposas rapidement le bouquet à sa place initiale mais Monsieur ne fit aucune remarque à ce sujet, si ce n'est se forcer à ne pas sourire.

Allant s'asseoir face à cette table et prenant le temps de croiser ses jambes, Monsieur t'adressa : « Bonjour Haewon ».

Et juste par le biais de cette voix, tu te remémoras péniblement les événements de la veille, et sans raison, ils vinrent détruire ta douce et bonne humeur. Soudain, les fleurs ne te semblaient plus aussi belles, leur rouge ne t'évoquait plus la passion ardente de l'amour mais le sang causé par leurs épines, l'odeur était, quant à elle, devenue si infâme voire insoutenable dans la grande pièce.

- Dois-je mettre les fleurs de Madame dans un vase ? Demandas-tu, ignorant ses mots.

- Pas besoin. Répondit-il surpris par le ton de ta voix.

- Elles vont vite se faner dans ce cas.

- Elles ne sont pas pour elles. Soupira-t-il.

- Comment ?

- Les fleurs ne sont pas pour ta Madame.

C'était à ton tour d'être stupéfaite.

- Elles sont pour quelqu'un de spécial. Rajouta-t-il d'une voix presque ennuyée.

A ses mots, tu fronças les sourcils en te demandant, horrifiée, si Monsieur avait une...Ce dernier, parvenant à lire sur ton visage, ne pût contenir son rire.

Il s'agissait là d'un petit rire, d'un rire que l'on pouvait presque ne pas discerner si l'on ne tendait pas assez l'oreille. Ce dernier donnait l'impression d'être en vérité les tintements de quelques petites cloches. On aurait presque dit un ange riant à tes côtés.

- Elles sont pour ma mère. Dit-il enfin tout en étudiant ta réaction.

C'était tout de même drôlement bizarre d'offrir des roses à sa défunte mère. Tu soupiras, déçue de savoir qu'il attachait si peu d'importance à tes mots alors que tu lui avais pourtant introduit quelques notions du langage des fleurs.

- Tu veux venir ?

- Ça ne vous dérange pas ? Demandas-tu oubliant très certainement ta peine de quelques instants.

Est-ce que vous voulez que je vienne ?

Monsieur fit non de la tête avant de prendre son bouquet dans les mains. Avant de quitter la pièce, ce dernier, pris de compassion, te tendit une fleur choisie au hasard au milieu des autres roses. Il n'oublia pas de préciser : « tu semblais les aimer ».

Alors tu es détentrice d'un cœur battant uniquement pour toi.

Prenant place au côté de Monsieur, tu t'attendis à ce qu'il t'ordonne de t'asseoir à l'arrière, mais contre toute attente, il était celui qui t'ouvrit galamment la porte du siège passager. A son tour, Il avança rapidement et prit place à tes côtés, en laissant seul le frein à main vous séparer.

Tout le long du trajet Monsieur garda le silence, et tu n'osais pas le briser. Au lieu de ça, tu pris le temps d'étudier la figure de Monsieur. Tu n'avais rien d'autre à faire, si ?

Il tenait fermement le volant au point que l'on entrevoyait ses muscles se contracter. Il portait un t-shirt près du corps, et malgré la saison froide aucune veste par-dessus. Sa mâchoire serrée, et son regard concentré sur la route qui défilaient, ajoutaient ce petit quelque chose à son charme habituel.

Après avoir opté d'arrêter de scrupuleusement le regarder, tu compris enfin que la route empruntée était définitivement différente. Tu ne reconnaissais pas les bâtiments qui paradaient alors que le cimetière n'était, en vérité, qu'à quelques minutes d'ici.

Cela faisait une trentaine de minutes que vous rouliez, et il était certain maintenant que vous n'alliez pas rendre visite à Feue Madame.

- Où est-ce qu'on va ? Tu demandas avant de soupirer lorsque tu ne reçus aucune réponse.

- Tu verras. Finit-il au moins pas dire.

A ton grand étonnement, vous vous retrouviez face à un hôpital tout aussi grand.

- Choah est ici depuis quelques temps, les fleurs sont pour elles. Je me suis dit que ça pouvait être une surprise pour elle comme pour toi.

Monsieur venait de te révéler une surprenante information, il en savait des choses sur toi et la relation que tu entretenais avec sa famille...bien plus qu'il ne laissait paraître. Mais au lieu de faire attention à ses mots-là, tu soupiras en repensant à la petite malade. Choah, malgré son caractère angélique, se trouvait être de nouveau enfermée dans un centre hospitalier pour ses petits poumons malades. Asthmatique, elle faisait souvent de terribles crises et cela bien avant le départ de sa mère. En vérité, la fillette vivant seule au manoir, entourée de quelques servants pour la guider, était peut-être mieux ici ou peut-être que son cas s'était aggravée, expliquant pourquoi Monsieur l'avait mise de nouveau dans ce lieu.

- Ce sont ses fleurs préférées. Rajouta Monsieur avant de t'ouvrir la porte et de t'adresser un dernier « descends ».

Sans surprise, l'hôpital ressemblait davantage à un hôtel quatre étoiles. Les infirmières, très chics, portaient toutes ce même sourire commercial, le sol brillait presque de mille feux et reflétait les quelques lustres par-ci par-là.

Ces riches... même malades, ils le sont dans le luxe.

- L'ascenseur est de ce côté. T'avertit Monsieur.

Tu acquiesças tout en le suivant rapidement avant que ses portes ne se referment. Monsieur se tenait alors assez loin dans la cabine et regardait, les mains dans les poches, les portes face à lui. Quant à toi, tes yeux, baissés, admiraient uniquement le carrelage éclatant de ce dernier en te demandant quel bon produit pouvaient-ils bien utiliser.

2ème étage.

Plusieurs personnes montèrent à leur tour. Tu te retrouvas vite au coin de l'ascenseur, Monsieur se tenant près de toi, trop près. Tu parvenais même à saisir son parfum si masculin et pourtant délicat. Tu finis tout de même par baisser la tête en jouant avec tes doigts, sentant le rouge te monter aux joues.

3ème étage.

Une nouvelle vague de personnes décidèrent de vous éclabousser au point même de pousser Monsieur, et d'écraser littéralement son corps contre le tien. Tu cessas alors de respirer pour ainsi éviter d'autres tourments.

4ème étage.

De tes mains, tu essayas à ton tour de légèrement pousser Monsieur vers les autres corps, mais rien n'y faisait, ce dernier ne bougeait pas d'un poil. Au contraire, il semblait même s'être rapproché davantage, si cela n'était pas impossible. Fermant les yeux, tu commenças alors à compter le nombre des battements de ton cœur accéléré, en priant pour que personne d'autre ne puisse les saisir. Le temps finit comme par s'arrêter dès que tu sentis son corps presque se mouvoir contre le tien. Ne savant que faire et commençant terriblement à manquer d'oxygène dans ce lieu si étroit, tu déposas ta tête contre son torse et agrippa fermement son t-shirt, il te fallait juste quelque chose pour te supporter au cas où tes jambes finissent par t'abandonner.

5ème étage.

Ton cœur battant toujours la chamade, tu crûs saisir d'autres battements, plus réguliers, l'accompagner.

Respirant un grand coup, tu relevas doucement la tête vers le détenteur de ceux-ci. Tu surpris alors les yeux noirs de Monsieur te scruter attentivement. Ils semblaient même être plus sombres qu'à leur habitude, et le restaient même lorsque tu les sentis parcourir lentement ton visage pour finir par se poser sur tes lèvres. Mal à l'aise, tu essayas vainement de t'éloigner de cette source de tension, car peut-être que tu avais mal dû voir mais Monsieur passa sa langue sur ses lèvres devenues sèches sans jamais quitter les tiens des yeux.

6ème étage.

Tout le monde finit par descendre, t'autorisant enfin à reculer et à respirer librement.

Choah était comme dans tes souvenirs, une petite fille aimable, souriante et croquant la vie à pleines dents. Ses mots étaient toujours tendrement sucrés, tout comme ses beaux sourires. Malgré les longues minutes passées à te narrer de belles choses sur sa vie, tu ne pus t'empêcher de ressentir un pincement au cœur. Cette petite ne méritait pas d'être là, elle devrait être un dans un bel endroit, aussi beau qu'elle et jouer avec les gamins de son âge. Elle devrait profiter de sa jeunesse et ne pas la laisser s'échapper comme d'autres perdent leur enfance à tout jamais. Pourquoi était-ce toujours les bonnes personnes qui souffraient le plus ? Était-ce un moyen pour les divinités de nous récompenser ensuite, ou était-ce juste les malheureux hasards de la vie ?

Une chienne de vie alors, Haewon.

- Tu promets de venir me voir souvent, Haewon ? Dis, tu promets ? Te demanda Choah toute excitée.

- Bien sûr, je te le promets. Dis-tu en souriant tendrement.

- Ne fais pas des promesses que tu ne peux pas tenir. T'adressa soudainement Baekhyun.

Ce dernier était assis à quelques mètres de vous sur un canapé, occupé à admirer la montre autour de son poignet.

- Je tiens toujours mes promesses. Affirmas-tu, très certaine.

- C'est ce qu'ils disent tous. Rétorqua-t-il en continuant de triturer sa montre, sans même prêter attention à ton désappointement.

Dans la voiture de retour, le pincement était toujours là, refusant de quitter ton cœur. Tu ignorais si la cause était due à la condition de Choah ou aux mots malmenés de Monsieur. Là encore, tu étais si perdue dans tes pensées que tu remarquas, bien plus tard, pas que ce n'était en aucun cas la direction de la maison. Dans quel lieu pouvait-il bien vouloir t'emmener encore ?

Sentant ton angoisse émaner, Monsieur t'offrit : « J'ai un peu faim, pas toi ? »

- La maison est plus proche dans ce cas.

- Mon restaurant est bien meilleur.

- Etes-vous en train d'insinuer que ma cuisine n'est pas bonne, Monsieur ? Tu demandas en le regardant, consternée.

- Non, bien sûr que non. Cet endroit et les soupes coréennes me manquent juste. Tu comprendras quand on y sera. Te dit-il, non sans rire.

Dès votre arrivée, tu découvris avec émerveillement le paisible endroit dont Monsieur te narrait les qualités. Au milieu des grands arbres se trouvait un restaurant comme sorti d'un conte de fées. Il avait même l'apparence de la chaumière des sept nains. L'endroit semblait si modeste, et jamais tu n'aurais pensé que Monsieur pouvait apprécier ce genre de petit lieu. Car Madame n'avait-elle pas dit que son mari raffolait uniquement des grands mets occidentaux ?

Sans surprise, la nourriture était elle aussi très modeste, avec non pas des plats de grands chefs étoilés, mais uniquement de simples soupes. Tu appartenais enfin au décor et cette idée te plût grandement, car même Monsieur, vêtu de commodes vêtements, semblait appartenir à cette scène.

Ce dernier était si heureux de déguster sa soupe qu'il ne pouvait contenir ses constants sourires. Tu souris alors, le voir ainsi suffisait à te régaler.

- Vous devez énormément aimer cet endroit.

- J'ai pensé que tu pouvais l'aimer aussi, tu me rappelles étrangement une dame qui travaillait ici.

A sa réponse, tu souris de plus bel, il n'avait pas besoin de réponse pour comprendre que c'était une chose certaine.

A ce moment et à cet endroit-là tu sus, sans peine, que le bonheur pouvait exister.

Et le soir, dans ton lit au chaud, tu rejouas plusieurs fois la scène, ton cœur reprenant à chaque fois là où il s'arrêtait, t'obligeant à sourire bêtement dans le noir.

Néanmoins, ce sourire se fana rapidement lorsqu'une personne vint toquer à ta porte et, sans attendre de réponse, l'ouvrit.

Il était deux heures du matin et Monsieur entra dans ta chambre, un livre à la main.

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