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J'étais sur les sièges arrières, totalement perturbé. Nous avions commencé à rouler depuis une petite minute, une voiture de police nous accompagnait.

Mais alors que j'étais plongé dans mes sombres pensées, je sentis une présence à mes côtés. Je tourna la tête et vis la petite fille dont parlais tout à l'heure les Choi. Leur fille.

Elle avait des cheveux bruns coupés au carré et des yeux noirs. Son visage était sérieux, elle avait cinq ans me semble t'il.

Je me rappelle avoir entendu ChinGi dire qu'elle ne parlait pas beaucoup. Elle avait l'air d'être très calme.

Ses petits yeux me fixaient et elle tendit sa main vers moi. Je ne compris pas sur le moment, puis je leva la mienne à mon tour pour serrer la sienne.

Elle en fut satisfaite et redirigea son regard vers le paysage défilant. J'en fis de même, le trajet fut long, environ 30 minutes mais nous étions toujours dans la ville de Séoul.

Sur le trajet je repensais à ma sur qui devait être derrière les barreaux, à Yoongi et Soosoo qui devait s'en mordrent les doigts. À ma vie d'avant, à ma vie de vagabond.

D'ailleurs en parlant de ça, j'étais pieds nus. Et ça m'apaisait, mais je savais que j'allais bientôt devoir porter des godasses encombrantes sous l'obligation de mes nouveaux tuteurs.

Je souffla par le nez en y repensant. Lorsque la voiture se gara, je leva les yeux et vis une grande maison de deux étages. Je sortis de la voiture et regarda le quartier. Il n'était ni trop urbain, ni trop rural.

Mais les maisons se suivaient, ça devait être un coin de Séoul assez chic juste à regarder l'architecture des maisons. J'étais rendu chez des Bourges, super.

Isul m'ouvrit la porte de la maison avec un grand sourire que je ne rendis point. L'intérieur était légèrement décoré et très familial.

Mais moi j'en avais rien à foutre.

« - Jeongguk?

- Mh?

- Tu veux bien me suivre je vais te montrer ta chambre. »

Alors je la suivis, montant deux escaliers pour arriver en face d'une porte en bois. Elle l'ouvrit et nous y pénétrons.

S'était une chambre toute en longueur avec une très grande fenêtre. J'avais une salle de bain juste pour moi.

« - Je te laisse t'installer! »

Et elle descendit. Je posa mon sac sur le lit et mis mes affaires dans une commode. Tout avait l'air d'avoir été nettoyé pour mon arrivé.

Je remarqua avec surprise qu'il y avait un lecteur hi-fi. Je m'approcha et le toucha du bout des doigts, il avait l'air d'être plus moderne que celui de chez ma sur.

Je sortis alors tout mes CD et les posèrent sur le côté de la chaîne. C'était un petit soulagement.

Je m'assis sur le sol et leva mes mains au dessus de mon visage. Contemplant les deux uvres tatoué sur elles. Ma sur me manquait, j'étais perdu sans elle.

« - T'as des tatouages? »

Surpris, je dirigea ma tête vers la source de ces paroles. La petite Ha Neul était dans l'encadrement de la porte. Je posa mes yeux de nouveau sur mes mains, le regard triste.

« - Oui, c'est ma sur qui me les a faits. Elle s'approcha et prit mes mains dans les siennes, elles étaient minuscules.

- C'est trop beau. Appa ne voudra jamais que j'ai ça quand je serais grande.

- Quand tu seras majeur tu feras tous ce que tu veux.

- Toi t'es majeur? Parce que tu fais tous ce que tu veux...

- Moi non, mais quand j'avais exactement ton âge, je suis parti de chez moi avec ma grande sur pour être libre et faire ce que je veux.

- Je pourrais faire ça?!

- Non, toi tu as des parents qui t'aiment. Moi je n'en ai pas.

- Oh... »

Elle lâcha mes mains et sortit lentement de ma chambre. Je souffla. Elle est spécial, mais je l'aime bien.

J'étais fous de rage, même si ça ne se voyait pas au premier abord. Je décida de prendre une douche, pour pouvoir enlever ma sueur dû au stresse de cette journée catastrophique.

Je m'habilla d'un t-shirt blanc très large m'arrivant au genoux et un pantalon noir slim.

Je tournais en rond, j'avais peur de se qui allait arrivé à ma sur. Pourquoi vouloir la juger? Certes, elle avait beaucoup volé mais ça se comprenait vu notre situation. Le faite d'avoir fui tous simplement la justice est une accusation en plus,...

Sans doute.

« - Jeongguk? Je fus sorti de mes pensées par la voix de Isul. Je... je sais que tout est aller un peu trop vite et je sais que ça doit être très dur. Mais si tu as besoin de quoi que ce soit je suis là.

- Hm.

- Chin Gi est assez froid, c'est son caractère il ne faut pas lui en vouloir. Et dit moi, as-tu des passions? Dis moi les choses que tu aimais faire avant. »

Je la regarda, suspicieux. Elle avait de très courts cheveux teintés d'un châtain clair. Un petit nez pointu et des yeux pétillant. Sa fille lui ressemblait, hormis le regard.

Je serrais les dents en repensant à ma vie d'avant. J'étais en colère de savoir que l'on me retirait tous ces biens.

Mais j'étais décidé à lui dire ce qui me tenais à cur.

« - J'aime,... danser et chanter. Je joue du piano. Je cours souvent et... je fais beaucoup d'étirement.

- Oh je vois! Tu devrais parler plus souvent, tu as une très jolie voix. J'haussa un sourcil à ses paroles. Vu que tu es resté dans ta chambre tu n'as pas pu voir le reste de la maison, nous avons un piano qui ne nous sert pas!

- Vraiment?

- Oui! Tu pourras y jouer quand tu voudras! Si tu veux aller courir tu pourras. Le reste aussi, je n'y vois aucun inconvénient. »

J'étais soudain plus à l'aise et plus rassuré. Je leva ma tête pour la regarder dans les yeux.

« - Merci, Isul.

- Mais c'est normal. »

Elle me fit un grand sourire avant de refermer la porte derrière elle.

Je passa le reste de l'après-midi à écouter mes disques sur la chaîne. Je faisais quelques étirements comme me le conseillait si souvent Annge.

Au départ je ne faisais que de simples gestes et positions après courir. Et puis quand j'avais commencé à danser, mes étirements s'étaient transformés en grand écarts, ponts, et biens encore.

Je suis à présent très souple, Yoongi m'appelait l'élastique.

Alors que j'étais perdu dans mes pensés en faisant une énième fois mon écart droit, je n'entendis pas Isul frapper à la porte.

Elle était alors entrée, et avait poussé un cris de surprise en me voyant dans cette position.

« - Ah! Tu m'as fait peur. Elle ria nerveusement. Je ne savais pas que lorsque tu parlais d'étirement tu insinuait que tu étais un élastique.

- Pardon. Je restais neutre.

- Et bien! Je vois que tu es très talentueux et ne t'excuses pas. Bon c'est l'heure de manger, tu viens à table? »

J'hocha mollement de la tête et la suivis.

Nous descendîmes les escaliers et une douce odeur de viandes et de légumes grillés se fit sentir dans la pièce principal.

« - J'ai préparé du bulgogi avec des légumes! J'espère que tu aimes?

- Oui.

- Parfais, alors à table. »

Le dîner se passa dans un silence lourd pour eux mais reposant pour moi. Je voyais bien qu'il ne savait pas quoi dire.

« - Et donc Jeongguk... tu es d'origine française? Demanda Isul.

- Oui, ma mère l'était.

- Et elle est plus française? La petite Ha Neul intervenu dans la discussion.

- Ha Neul! »

Chin Gi avait haussée le ton, sachant sûrement que ma mère était défunte. La petite baissa les yeux ne comprenant pas pourquoi elle se faisait disputer.

« - Ma Maman n'est plus de ce monde. Lui expliquais je plus simplement.

- Oh... Elle afficha une mine triste.

- Suis je bête. Marmonna Isul. J'avais oublié de te dire que demain nous te remmenions au commissariat. Il faut que tu vois des choses pour ta scolarité, ta santé et tu pourras sans doute revoir ta sur.

- Je vais revoir Annge! Mon ton s'était haussé et mes yeux s'étaient agrandis.

- Sans doute oui. »

Je souffla de soulagement, peut être qu'elle ne sera pas soumis à un procès trop lourd et quel deviendra ma tutrice.

Je l'espérais au plus profond de mon être. Je voulais vivre avec ma sur.

Sur ces pensés, je me leva de table et monta dans ma chambre. J'entendais Chin Gi sortir une réflexion du genre, « il n'aide même pas à débarrasser celui là ».

Je ne sais même pas où est la cuisine et je n'ai pas la tête à ça. Je m'assis sur le lit, j'étais mélancolique, jamais je n'avais vraiment dormi sans ma sur.

Les souvenirs me revenaient, toutes ces fois où nous avions dormi sur le sol dehors en hiver, avec pour seul réconfort un plaide gris trempé par la pluie.

Je n'avais pas envie de dormir sur ce lit deux places. Alors je pris la couverture puis m'allongea sur le sol, m'enroulant dedans.

Je pris du temps à m'endormir, pas à cause de l'inconfort du parquet froid et dur, non. Ça j'y était habitué. Je m'étais remémoré toute la journée dans ma tête.

Le lendemain je fus réveillé par une voie féminine.

« - Jeongguk? Tu es tombé du lit? »

Mes yeux s'ouvrirent difficilement, ma nuit avait été bordé par de nombreux cauchemars. J'ai dû dormir environ trois heures maximum.

« - Non je suis plus à l'aise à même le sol. J'étais d'humeur froide comme la plupart du temps.

- T-très bien... Le petit déjeuner est près. »

Avant de descendre, je m'habilla d'un sweet noir à capuche et d'un pantalon noir troué comme la plupart de mes fringues.

Une fois en bas, Isul me servi un petit déjeuné typiquement coréen. Le genre de bouffe que je n'aimais pas. Annge me faisait beaucoup de plats français, nous étions tout les deux très attachés à ces traditions qui étaient les notre.

Même si je n'y avais jamais mis les pieds. Je fini rapidement mon repas et commença à m'impatienter, m'imaginant déjà dans les bras de ma sur.

Je dû attendre dix longues minutes avant que le couple soit enfin près. La petite était gardée par une nounou, donc elle ne nous accompagna pas.

La route fut longue, personne ne parlait pour mon plus grand plaisir. J'aimais ce silence.

Une fois arrivé, j'ouvris précipitamment la porte de la voiture et m'engouffra seul dans le commissariat. J'arriva devant l'accueil et attendis non sans une pointe d'impatience.

Une femme me reconnu et me demanda de la suivre, elle me conduisit jusqu'à une salle semblable à celle d'hier. J'y entra et m'assis en face du même inspecteur que la veille.

« - Bonjour jeune homme. Je ne répondis pas. Alors... tout d'abord nous allons parler du passeport. Tout est okay sauf votre nationalité, c'était trop compliquer pour vous permettre la nationalité française. Comprenez-vous? Vous pourriez sans doute l'acquérir dans un future proche. »

Je serra les dents et ne dis rien, à vrai dire je m'attendais à un refus.

« - Bien. Pour votre niveau scolaire vous allez passer des tests pour voir où vous en êtes. Si vous avez les capacités d'aller dans le niveau terminal d'étude, cela ne prendra que deux jours et vous serez transféré dans un lycée.

- Un lycée?! Mon sang se glaça.

- Oui. Les tests commencent aujourd'hui, à quatorze heure exactement. » Je regarda ma montre pour y lire neuf heure trente.

« - Et le dernier point que j'ai à vous parler est votre sur. A l'entente de son nom, je me redressa pour être près à l'écouter. Annge Savage est poursuivit en justice, seulement elle est française donc son jugement se déroulera en France. Vous aurez interdiction de la suivre, le procès sera au moins long de dix mois. »

J'étais tétanisé. Il continuait de m'expliquer tout le déroulement et le pourquoi du comment, pourquoi dix moi, pourquoi qu'en France, pourquoi sans moi.

J'étais anéanti, je tremblais.

Mais je ne pleurais pas.

« - Vous avez le droit de lui rendre visite une dernière fois avant son départ. Normalement la procédure fait que c'est interdit mais la Corée du Sud connaît votre histoire, et elle n'est pas banal alors je vous pris de me suivre.»

Sous ses mots je me leva tel un robot et je suivis le policier. Il m'expliqua que la rencontre était surveillé et que je n'aurais pas le droit de lui donné quoique ce soit.

Arrivé devant une porte en métal, un policier me fouilla. Puis ils me laissèrent entrer, c'est là que je vis ma grande sur dans une combinaison bleu. Même avec cette tenu elle était classe.

Elle avait retroussé ses manches, laissant voir sa panoplie de tatouages et elle avait ouvert un bouton du col, ainsi elle paraissait moins sévère. Ses cheveux brun et ondulés tombait en cascade jusqu'au bas de son dos.

Elle était assise sur une chaise face à une table et semblait m'attendre. Et à peine la porte fermer, que l'on se jeta dans les bras respectifs de l'autre. Nous nous asseyons au sol, toujours enlacé parce que nous savions que dans trente minutes nous serions séparés.

Mes grands bras entouraient son corp fin et elle me caressait le dessus de mon crâne. Mon cou s'était logé sous son menton et j'avais fermé les yeux.

Elle commença à me chantonner une comptine lorsqu'elle comprit à ma respiration saccadée que je commençais à faire une crise d'angoisse.

« - Mais Noona, comment je vais faire pendant ces dix mois? Et si je fais des crises d'angoisses! On m'a dit que si mon niveau scolaire était bon, j'irais au lycée mais moi je veux pas y aller. Je veux partir et rester avec toi!

- Jeongguk... je suis désolé mais... Il va falloir être fort d'accord? Je reviendrai et on sera de nouveau ensemble. Pour tes crises d'angoisses j'en ai parler avec l'inspecteur et il m'a dit que si tu vas au lycée, des choses seront mises en place pour toi d'accord? »

J'hocha positivement de la tête. Ma tête était lourde.

« - Il vous reste moins de dix minutes. »

Je tremblais et serra plus fort Annge dans mes bras.

« - Mon cur...

- Hm?

- Tu te rappelles du magazine « National Geographic » ? Celui qui est connu mondialement et que Ji Won collectionnait.

- Oui.

- Et bien regarde. »

Elle leva le bras jusqu'à la table et en tira un magasine. Elle me montra la couverture, je n'en fus pas moins surpris d'y voir une photo de nous deux à Séoul dans les quartiers populaires, en train de courir pieds nus pour aller se cacher.

Nous étions enfants à cette époque.

« - Le journal à gardé cette photo pendant très longtemps. Il aurait pu l'afficher directement mais ils ne voulaient pas que l'on soit découvert. C'est écris là dedans. »

De mes yeux écarquillés, je pris le journal dans mes mains crispés pour regarder la première page.

« - Une minute! » Cria le policier derrière la porte.

Mon souffle se coupa et je baissa mes yeux jusqu'à ceux de Annge. Elle était triste, ses yeux verts allaient me manquer. Je ne voulais pas partir, je ne voulais pas la laisser.

Elle passa ses mains dans sa nuque et décrocha le collier de notre mère pour venir rapidement le mètre autour de mon cou. C'était celui en forme de croissant de lune avec une agate bleu pendant à son centre.

« - Comme ça on sera toujours toutes les deux au près de toi. Et garde ta pierre de lune, elle te représente. » Dit elle en caressant de son indexe ma pierre blanche au reflet bleu.

Soudain la porte s'ouvrît et deux hommes en uniformes entrèrent.

« - Le temps est écoulé, Jeon Jeongguk vous êtes prié de vous rendre à l'entrée, votre famille d'accueil vous attend.

- Non!

- Jeongguk je t'aime il faut que tu y ailles. »

Les deux hommes me prirent chacun un bras et me forcèrent à sortir.

« - Noona!

- Je t'aime. »

Ils me tirèrent à l'extérieur.

« Montre à ce monde qui t'as élevé et qui tu es! »

C'était les derniers mots que j'entendis d'elle. J'étais au fond du trou, désemparé. On m'avait arraché ma seule famille.

Je me retrouva alors dix minutes plus tard, dans la voiture de cette famille, recroquevillé sur la banquette arrière, les yeux grands ouverts à cause des événements précédent.

J'étais en route vers un centre, où j'allais passer des tests médicaux.

Et puis je vais devoir prouver mon niveau scolaire, prouver que pendant toutes ces années de clochard, je n'ai pas fait que gambader dans les prairies à courir après les papillons.

J'ai été élevé par Annge Savage et je vais leur montrer.

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Et voilà un nouveau chapitre clos. J'espère qu'il vous aura plus!
La suite pour très bientôt.

추! 추!

🖤

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