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LIRE IMPÉRATIVEMENT MON MOT DE FIN DE CHAPITRE.

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Nous étions le deux Juillet, date de la dernière épreuve du bac. C'est avec ennui que je m'avança vers les portes d'un lycée français auquel on m'avait convié pour passer l'examen.

Des centaines d'yeux d'étudiants étaient posés sur moi, j'en fis abstraction, me concentrant plutôt sur la voix que j'avais à l'autre bout du fil.

" - Franchement ça me fait chier de devoir passer le bac coréen et non le français... Je soupira.

- En même temps c'est pas le même programme, il est beaucoup plus facile dans ton pays. Fit la voix masculine à travers l'appelle de mon téléphone.

- Justement, j'aurais pu gratter des points! Je l'entendis éclater de rire ce qui me fit sourire, sa présence me manquait terriblement. Taehyung ferma la, je te rappelle que ton épreuve est en même temps que la mienne donc fait preuve de concentration.

- Mais oui c'est ça. Il se foutu d'avantage de ma tronche. T'es pas un prodige non plus, donne pas de leçon gamin.

- Ta gueule.

- Sinon ça fait quoi de se lever à six heure du matin en pleine été? Dit-il en me nargant, sachant qu'avec le décalage, mon épreuve était à sept heure et lui à quatorze heure.

- Ça fait que si je te croise, je te pète le cul.

- Il faudrait déjà qu'on se croise...

- Tu me manques.

- Moi aussi... Je me manque. "

Je lui raccrocha donc au nez, me dirigeant en toute tranquillité vers ma salle d'examen.


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" - Alors cette dernière épreuve?

- Je pense m'en être bien sortit. "

Annge me prit dans ses bras, fière de moi. Je venais enfin de rentrer et une douce odeur de nourriture m'accueillit. Annge venait de préparer des tomates farcies avec l'aide de son copain.

Nous partagions donc notre déjeuné en famille, les conversations divergeaient, s'était vivant et les cris de Marie ajoutaient à cette ambiance chaleureuse une pointe d'attendrissement et de joie collective.

Aujourd'hui j'avais tout, tout pour être heureux et apaisé, mais quelque chose me manquait, je fus donc subitement silencieux, ne réagissant plus aux interactions des deux adultes.

Je fixais mon assiette vide, j'avais le coeur lourd, mes pensées ne souhaitaient pas m'enlever cette touffe bicolore de l'esprit.

Cela faisait deux mois et demi, deux mois et demi que je n'avais pas touché ni embrasser Taehyung, que je n'avais pas entendu sa voix et sentis sa véritable présence face à moi, que nous n'avions pas joué ensemble, qu'il ne m'avait pas fait l'amour.

" Guk? Ça va? "

Les regards inquiets de mes ainés s'étaient arrêtés sur ma personne, je leur offris donc un faux sourire. Il haussèrent d'un même mouvement leurs sourcils, ils ne me croyaient pas.

" - Bien sûr que ça va.

- Ne mens pas, tu ne nous la feras pas celle là. Dit Annge avec évidence. C'est Taehyung? "

Je soupira, à découvert, reculant jusqu'à ce que mon dos touche le dossier.

" - Il me manque vraiment, vraiment beaucoup. Dis-je d'une voix tremblante.

- Je comprend mon grand. Mais il faut que tu patientes encore un peu. Si on en avait les moyens, je t'aurais acheté un billet pour la Corée dès ce soir. Dit ma soeur, impuissante.

- Je sais et ça n'est pas de votre faute, je vais juste supporter la distance. "

Je débarrassa ma table et rejoins ma chambre, j'avais besoin d'être seul pendant un moment. Yoongi et Annge ne dirent rien, me laissant vaquer à mes occupations.

Mais lorsque je ferma la porte, je pu entendre leur conversation.

" - Ça va faire deux mois et demi qu'ils ne se sont pas vu, c'est ça? Fit le blond.

- Oui à peu près, j'aimerais tellement pouvoir les réunir. Soupira de frustration la noiraude. Je sais mieux que quiconque ce qu'à pu traverser Jeongguk dans sa vie. La distance il l'a connu avec moi, et je sais à quel point c'est insupportable. "

Je crus entendre Yoongi parler mais il fut interrompu par sa sonnerie de téléphone. Il alla donc répondre alors que je m'affala sur mon matelas.

Taehyung, j'aimerais tant que tu m'apprennes de nouveaux morceaux à jouer à la basse, que tu m'accompagnes à la guitare alors que je chante à pleins poumons, qu'on fume une clope à ton balcon, que tu me sortes des disquettes avant de m'attaquer de chatouilles, que tu me fasses l'amour sur la table de la cuisine ou dans la douche. Enfin peu importe, tant qu'on le fasse. Qu'on se bourre la gueule avec Jimin et Namjoon, que je te teigne les cheveux et que tu brosses les miens, que tu m'embrasses à en perdre le souffle, que l'on fasse des conneries au lycée. Qu'on soit ensemble enfaite.

Une larme solitaire coula de ma joue, je pleurais facilement maintenant lorsqu'il s'agissait de lui.

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Il était sept heure du matin et j'enfilais déjà mes chaussures. Il fallait que je cours, il fallait que j'évacue, que je ne pense plus à rien.

Cette situation commençait à me pourrir la vie, je devais faire de mon possible pour rester à la surface afin de ne pas perdre la tête.

Parce que oui, je me rendais compte avec la distance que notre relation n'était pas une simple histoire d'amour entre deux jeunes adultes.

C'était si fort... Grâce à lui, j'avais découvert et appris ce qu'était la société qui m'avait autrefois toujours refusé, j'avais tant appris.

Et ça avait été le premier à m'accueillir tel que j'étais, à essayer de comprendre mes agissements, à passer outre des apparences, à m'aimer comme un homme, à me désirer.

Il était mon ange gardien, lisant en moi comme dans un livre ouvert. Taehyung me complétait, il avait réparé mon corps, mon coeur et mon esprit brisé avant que je ne me laisse mourrir.

C'est ce genre d'amour que j'ai pu lire dans les livres, celui qui peu tuer lorsqu'il est mal mené mais aussi réparer quand il est choyé.

Ce genre d'amour éternel qui lie deux êtres jusqu'à la mort, qui ne s'efface pas, jamais.

Quand allais-je le retrouver? Aucun de nous deux possédaient assez d'argent pour rejoindre l'autre, nous étions dans une impasse, mais nous devions tenir.

Mes yeux s'embuèrent, à travers la foule, mes pas s'accélérèrent. Je couru pour tenir bon, pour vider cette humeur négative qui m'étouffait et me rappeler de son visage masculin aux traits raffinés.

Je n'étais pas idiots, je savais que l'on me regardait, me filmait. On m'avait reconnu, mais vous savez, à force de voyager comme nous l'avions fait Annge et moi, on s'habituait à reconnaitre et apprendre par coeur chaque coins de rue que nous traversions.

Pour pouvoir mieux semer le prédateur, parce que nous sommes des proies. Et l'ennemi ne ferait qu'une bouché de nous.

Je m'arrêta subitement. Mes poings se serrèrent et ma mâchoire se contracta de rage.

La dernière fois que j'avais pensé de cette façon, je venais d'avoir dix-sept ans. Dix mois se sont écoulés, aujourd'hui je suis libre.

Mais son absence... Elle me fait perdre la tête.

Je rentra, marchant rapidement vers mon appartement, je devenais fou.

Mes chaussures claquaient contre le béton, leur écho résonnait dans ma boite crânienne. Je devais parler avec ma soeur, elle saura trouver les bons mots.

Je monta les escaliers assez rapidement et fut enfin rendu face à la porte du studio que nous occupions. J'entendis étrangement des voix de l'autre côté. Yoongi était pourtant au travail à cette heure-ci...

Je colla alors mon oreille contre le vieux bois de l'entré et perçu celle de ma soeur et un autre inconnu, elle était assez grave et chaleureuse et je reconnaissais totalement cette voix qui oh mon dieu mais qu'est ce que c'est que je comprend plus rien là non mais j'ai des hallucinations auditives maintenant il faut que j'aille consulter je vais faire un malaise je-

La porte s'ouvrit d'un seul coup et je tomba nez à nez face à Taehyung.

Mes yeux s'agrandirent de surprise, je resta fixe, immobile. Ma soeur était installée sur une chaise de la table à manger avec ma nièce dans ses bras, elle souriait en coin.

Et lui. Il était là. Me fixant du haut de son un mètre quatre-vingt-seize. Sans dire un seul mot.

J'étais ahuris, impossible pour ma bouche de formuler un mot. Non, s'en était incroyable tant la surprise était électrisante.

" - J'ai volé deux-milles euros à mes parents pour prendre un allé simple jusqu'à Paris. Fit-il sur un ton des plus neutre.

- T'es con... Tu cherches les problèmes ou quoi? Lui fis-je sur la même intonation.

- Non, je te cherchais toi.

- Ta gueule.

- Et puis ils ont tellement de tunes qu'il ne remarqueront sans doute pas qu'un deux et trois zéro se sont fait la malle de leur compte.

- T'es un abrutis.

- Abrutis par ton amour. J'entendis ma soeur rire derrière lui.

- Ou de ta connerie.

- Sans doute. "

Je sauta donc dans ses bras, incapable de rester stoïque face à lui. J'inspira de toutes mes forces son odeur. Ses bras me serrèrent plus fort que jamais. Et j'en avais bien besoin pour réaliser sa présence.

" - C'est vrai que c'est beau Paris, mais pas autant que toi.

- Ferme ta gueule. "

Puis j'explosa en larmes, si heureux de le sentir près de moi. J'avais passé des épreuves lourdes loin de lui, canalisant le stresse que j'avais accumulé sans pouvoir en faire part au plus âgé.

Je pleurais de toutes mes forces, étouffant mes sanglots de joies à travers sa chemise blanche. Taehyung ne pleurait pas, il pleurait rarement.

Je me décolla difficilement de lui, et pris son visage entre mes mains. Ses yeux étaient rouges d'émotions et il laissa tout de même une larme couler.

Ses grandes mains vinrent prendre ma taille et son front se posa sur le miens. J'essuya grâce au dos de mes doigts cette goûte solitaire puis je vins l'embrasser, créant ce baisé de retrouvaille dont je rêvais depuis des semaines et des mois.

Mes lippes tremblaient contre les siennes, parfois, elles ne produisaient aucuns mouvements, restant les unes contres les autres et savourant les courants de nos respirations.

Son parfum si important pour moi m'entourait dorénavant, j'étais à l'abris.

Je me tourna vers ma soeur, qui souriait simplement et qui essayait tant bien que mal de cacher son émotion.

" - Taehyung, je te présente Annge, ma soeur et la femme de ma vie. Ils se sourirent et je pris la main de mon compagnon dans la mienne. Annge, je te présente mon petit copain et accessoirement l'homme de ma vie.

- Accessoirement? S'indigna le bicolore.

- Oubli ce détail et dis-toi que c'est un effort surhumain qu'il vient de te faire. Expliqua la noiraude. "

Le guitariste tourna la tête en ma direction et sourit, attendrit. Rouge comme une tomate je leva les yeux au ciel, il posa le côté de sa tête contre la mienne.

" - Enchanté, Noona. "

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" - Tu penses que ta soeur m'aimes bien? Son regard se dirigea vers la cime des immeubles parisiens.

- Je la connais par coeur. Je soupira en souriant. Lorsqu'elle n'aime pas quelqu'un, ses paupières se plisse et elle parle le moins possible pour écouter la personne et s'assurer qu'elle ne se trompe pas. Et c'est assez rare.

- Oh...

- C'est quoi cette réaction? Je lui ris au nez. Elle ne faisait que sourire et te poser des questions. Et tu penses vraiment qu'elle a eu une mauvaise impression de toi?

- En faite... Il se gratta la nuque gêné. J'ai appelé et envoyé des messages à ton beau frère pour savoir si s'était possible qu'il m'héberge si je venais en France te voir. Même si Annge et lui ont accepté sans discussion, je me sens un peu mal à l'aise d'être entré en irruption dans votre vie de famille.

- T'as pas à t'en faire, je lui pris la main et la serra entre la mienne, ils étaient vraiment attristés de ma situation puisqu'ils étaient impuissants. Et tu me l'as dit tout à l'heure, ma soeur était super soulagé que tu sois ici.

- Ouais, si tu le dis. "

Nous continuons de nous balader, discutant de nos amis ou nos petites aventures encore non découvertes par l'autre, nos rires donnaient de l'annimosité à cette douce ambiance.

" - Tu vas rester combien de temps? Cette soudaine idée me vint en tête, ayant oublié qu'il y aurait peut-être une fin à ces retrouvailles.

- Alors... Il racla sa gorge, comme s'il se préparait à me déballer son plus long discours. En début mai, j'ai pris une décision. Je le regarda de travers, m'attendant au pire. Je ne sais pas parler aussi bien que toi anglais mais j'ai mon niveau et il est loin d'être catastrophique. Il soupira. Je pense donc que je vais postulé dans une école d'art de la photographie comme je l'ai toujours voulu mais en France. J'écarquilla les yeux, ne m'attendant pas à cette nouvelle, trop de questions me passaient par la tête mais je décida de l'écouter. J'ai trouvé une petite école supérieur sur Paris, elle accueille des élèves à l'internationale et les cours sont en anglais. Je vais donc profiter des vacances d'été pour travailler.

- Où?!

- Dans un restaurant coréen. Bon le proprio est chinois mais il a des salariés coréens. J'ai déjà déposé mon C.V., j'ai été retenu. Demain j'ai un entretien d'embauche. Il paye assez bien donc je pourrais peut-être me trouver un petit studio dans la périphérie du centre. "

Lors d'une soirée bien arrosé chez Jimin, il m'avait confié, bien qu'un peu alcoolisé, que Taehyung était l'homme le plus débrouillard qu'il n'est jamais connu. Qu'il savait s'adapter à toutes les situations possibles et inimaginables.

Car après qu'il est été jeté dehors par ses géniteurs, il avait été voué à lui même. Heureusement que son père lui envoyait un peu d'argent tout les mois, mais pour lui, s'était un plus.

Il s'était débrouillé à droite et à gauche pour se procurer assez pour survivre dans cette jungle qu'était notre société. Il avait fait toute sorte de petit bouleau comme serveur, aide ménagère pour personne âgé, revente de vêtements d'occasions sur des cites, cours de guitare électrique, vente de drogue douce.

Taehyung savait se débrouiller et il avait tellement de hargne pour s'en sortir et vivre convenablement qu'il réussissait haut la main.

C'était ce genre de qualité qui nous liait, on avait tout les deux connus la misère malgré nos origines opposés, ce sentiment d'être compris en un seul regard...

" - C'est vraiment ce que tu veux? Je lui demanda sur un ton sérieux.

- Plus que jamais.

- Alors tu vas y arriver. "

Un immense sourire étira ses lèvres et il vint me serrer entre ses bras.

" - Et si la ville ne te plait pas? Qu'on s'engueule ou que-

- Je m'adapte. "

Ah oui c'est vrai, tout le monde ne s'adapte pas comme moi mais lui si. Et cette étincelle de courage, de rage de réussir, elle brillait si fort dans ses yeux que n'importe qui y croirait.

" - Ça ne dérange vraiment pas ta soeur et ton beau frère que je sois là? Ils ont Marie maintenant donc je ne voudrais pas les encombrer.

- La prochaine fois que tu dis un truc du genre, je te jette dans la Seine.

- Ah! "

Nous rîmes de bon coeur alors que je lui faisais visiter les rues de notre capitale. Ses yeux s'agrandissaient d'émerveillements, il se voyait déjà me photographier dans tout les coins de rue qu'il trouvait esthétique ou où l'histoire pourrait donner vie à un de ses clichés.

Il devait être dix-huit heure, je lui avais bien évidement proposé de s'arrêter dans un bistrot que j'affectionnait particulièrement. C'est avec hâte que nous nous installions en terrasse autour d'une table ronde en ferraille.

Il prit une bière originaire de l'Ouest de l'hexagone alors qu'un simple Monaco me suffit. Nos discutions varièrent une énième fois, souhaitant rattraper le temps perdu.

" - J'ai déjà assemblé un dossier où j'y ai créé un book, j'y ai vraiment mis mes meilleurs clichés, si je suis refusé j'ai interêt à me remettre en question. Dit Taehyung légèrement angoissé.

- Tu sais très bien ce que j'en pense, si t'es pas pris c'est juste tous des connards.

- Peut-être mais ça ne résout rien. Il soupira.

- Tu ne peux pas commencer dans le milieu du travail sans études?

- Dans la photographie tu as peu de place. Et ça dépend en quoi tu veux te spécialiser.

- Hm... Et si jamais ça arrive, qu'est ce que tu feras?

- Je vais avant tout postuler dans d'autres écoles en France et en Belgique, histoire de rester le plus proche possible de toi. Je rougis et souris, ne me rendant pas réellement compte de tout ce qu'il faisait pour moi.

- J'ai de la chance de t'avoir Tae. "

Surpris par ma réponse, il rit nerveusement. Nous nous fixions donc, sans un mot, profitant juste de la présence de l'autre. Mais une serveuse à la voix un peu trop élevé qui n'était pas la même que tout à l'heure vint poser un petit cendrier ainsi que l'addition à notre table.

" - Do you want something else sir? Fit elle, l'air nonchalant.

- Non ça ira merci. Je fis en relevant la tête.

- Oh pardon... "

Puis elle s'éclipsa honteuse après qu'elle se soit rendu compte que ma langue était la même que la sienne, un soupire s'échappa de mes lippes.

" - Elle a dit quoi? Le plus vieux pencha la tête sur le côté, n'ayant pas compris un traitre mot de notre court échange.

- Tu sais... J'adore la France et Paris aussi mais... Je leva les yeux au ciel. Ici, si tu as les yeux bridés tu es forcement un touriste chinois.

- Ah.

- Ouais comme tu dis.

- Et sinon, toi tu penses faire quoi maintenant qu'on a fini le lycée? Sa tête se posa dans le creux de sa main.

- Et bien je te l'avais déjà dit par téléphone mais il y a un petit paquet d'agences et de maisons de disques qui m'ont contacté pour travailler avec eux.

- Ouais, mais aucune d'entre elles n'ont l'air de te laisser libre droit sur ta production et tes écrits c'est ça?

- Exactement. Et celles qui semblent me donner plus de liberté n'appartiennent pas vraiment à mon registre musical.

- Hm je vois... Il était désolé.

- Mais je pense que j'irais jeter un coup d'oeil dans la moins pire ou celle qui se rapproche le plus de ce que je veux faire.

- Dans tout les cas, tu sais que je serais là.

- Bien sûr et ça vaut aussi pour toi. "

Nous nous sourions amoureusement, n'importe qui aurait pu lui dire que se rendre subitement dans un nouveau pays dont il ne connaissait pas la langue ni la culture serait une folie.

Mais peu lui importait, il souhaitait simplement rester à mes côtés, quoi qu'il lui en coûte.

Je ne sais pas ce que l'avenir nous réservait, mais à quoi bon se prendre la tête. Nous avions tous les deux été dans la galère, mais elle nous avait réuni.

" - Tu sais, il y a plein de petite chose qui me font me sentir à l'aise ici. Il se recula dans sa chaise en osier rouge et brun. Comme pouvoir fumer dans la rue sans qu'on me regarde de travers ou encore te tenir la main sans recevoir des regards haineux. Il rit d'un rire que seul lui avait le secret. C'est la ville de l'amour ici, on ne peut que s'y sentir bien.

- Et aussi des histoires qui finissent mal. Je coupa court à sa rêverie.

- Roh! Mais sois un peu positif, merde! "

Un rire emplit notre petit cocon où cette table de terrasse en était le coeur. Nous aimions nous chercher, c'était un peu la base de notre relation, elle y ajoutait du soleil.

Puis il partit sur un tout autre discours, me racontant son vole plus que turbulent mais purement amusant à écouter.

Mais alors qu'il venait de conclure son anecdote, je sentis mon téléphone vibrer dans ma poche arrière de pantalon. En le sortant, je fronça les sourcils en remarquant que le numéro était masqué.

Je le montra à Taehyung et il me poussa à décrocher. Après cette simple action, je le colla à mon oreille pour engager l'appelle.

" - Allo? Au bout du fil, je n'entendais que des bruits de fond assez désagréable. Il y a quelqu'un?

- Oh! Excugez moa! Je plissa mes paupières, totalement perdu. Bon dieu mais ce restaurant est fabuleux! "

Le guitariste eu un sourire en coin, l'homme possédait un numéro français mais parlait en coréen, malgré ça nous ne connaissions toujours pas la raison de son appelle. Taehyung s'approcha un peu plus de moi pour pouvoir mieux entendre.

" - Je vous demande pardon? J'essayais d'éclaircir cet échange douteux.

- Hm! Excuse-moi! Fit subitement l'étrange personnage.

- Ce n'est rien...

- Tu es bien Jeon Jeongguk Savage? Il dit subitement.

- Euh oui... J'étais déboussolé. Mais comment le savez-vous? Et comment avez-vous eu mon numéro?

- Oh ça on s'en fiche! Et tutoies-moi, je ne suis que de cinq ans ton ainé! "

Nous nous grimacions, le bicolore hocha ses épaules alors qu'un ricanement m'échappa. Cinq s'était beaucoup, surtout pour les coréens.

" - Je m'appelle Kim Seokjin! Autrement surnomé WWH qui veut dire worldwide handsome. Autrement dit je suis l'homme qu'il te faut!

- Euh, c'est à dire?

- Je suis manageur et je suis près à me mettre à ton service! Je sens que nous pouvons faire de grandes choses ensemble! "

Taehyung s'esclaffa et faillit s'étouffer avec sa bière tant la situation était déstabilisante.

" - Ton ami peut rire! Mais sache que tu as affaire à du gros jeune homme! Sa voix me perçait les tympans.

- Ah oui? Dis-je amusé.

- Oui! Bon... A vrai dire j'ai décidé de me lancer dans le management il y a une semaine. Mais lorsque j'ai entendu ta voix! J'ai su qu'il se passait quelque chose!

- Attendez attendez... Le guitarsite me prit mon téléphone des mains. Des dizaines de maisons de disques, de producteurs et de manageurs l'ont contacté pour pouvoir travailler avec lui. Qu'est ce qui lui donnerait envie de faire confiance à un débutant?

- Débutant? Il rit exagérément, m'éclatant l'oreille. Dans ce domaine je le suis! Mais je ne me lance pas sans pistes, sans contactes. En réalité je faisais partie de l'agence JYP il y a encore une semaine. J'ai tout plaqué pour pouvoir travailler avec toi, JK.

- Mais vous êtes malade! Je lui fis en grimaçant.

- Sûrement! Ça doit être ma première qualité ou celle qui suit ma beauté. Nous soufflions exaspérés. À vrai dire j'ai démissionné puisque je trouvais que les artistes n'avaient pas assez de liberté sur leur art. Cela m'a fortement déplu. J'ai donc décidé de donner libre court à l'artiste qui travaillerait pour moi!

- Attendez, c'est bien beau tout ce que vous dites mais j'aimerais avoir des preuves moi. Dis-je, aillant l'impression d'avoir affaire à un charlatan.

- Aucun problème! Je vous envois tout sur votre adresse mail!

- Mais vous ne l'avez p- "

Puis il raccrocha. Éberlué, Taehyung et moi nous regardions. Je soupira de lassitude.

" - Sérieux, c'est quoi ce genre de farce... Tu crois qu'il disait la vérité? Je lui lança un regard ennuyé. "

Mais je fus surpris de découvrir une mine perplexe sur le laciès de mon compagnon. Il semblait réfléchir de toute son âme.

" - Kim Seokjin, Kim Seokjin... Il se pinça la lèvre, le connaissait-il? Ça me dit quelque chose, il faut que j'appelle Hoseok. "

Il se leva de sa chaise et prit le numéro du batteur pour lui téléphoner. Je soupira, légèrement confus. Je regarda simplement le bicolore discuter avec notre ami à travers son cellulaire, certain passant se retournait sur son passage et ça me donnait une envie de meurtre.

Seul moi ai le droit de le mater.

" - QUOI?! "

Je sursauta au cris du Kim, beaucoup de mondes le dévisagèrent, certains le reconnurent. Il frappa la paume de sa main contre son front alors qu'il se tourna vers moi, les yeux ouvert à leur paroxysme.

Je le vis hocher de la tête et il revint à mes côtés. Je n'eus pas le temps de lui demander ce qu'il se passait qu'il me tendit son portable, je vis sur l'écran qu'il était toujours en appelle avec le roux et l'apporta donc à mon oreille.

" - Allo? Fis-je simplement.

- Jeongguk! Je fus surpris de l'enthousiasme débordant que dégageait mon ainé. Est-ce que tu te rend compte de ce qui vient de se passer?!

- Euh non...

- Kim Seokjin bon sang! Il en était presque essoufflé. Ça ne te dis vraiment rien?!

- Je...

- Ce mec est un prodige! Il faisait déjà partit de l'agence JYP à vingt ans! Mais pas en tant qu'artiste! C'était le co-producteur de la plupart des groupes de l'agence! Il connait plus d'artistes que mes parents dans le monde entier. Ce mec c'est un annuaire sur pattes! Il a travaillé avec des maisons de disque aux États Unis! Et il y a une semaine, il a fait une annonce disant qu'il démissionnait subitement de son poste parce qu'il venait de trouver le "meilleur artiste que l'histoire n'est connu". EST-CE QUE TU T'EN RENDS COMPTE JEON JEONGGUK SAVAGE? CET APPELLE, C'EST L'APPELLE DE TA VIE, DE TA CARRIÈRE! CE MEC VA CHANGER TA VIE! "

Mes yeux s'écarquillèrent, je regarda Taehyung qui ne savait plus quoi dire tant il était éberlué. Une vibration émana une nouvelle fois de mon téléphone.

J'ouvris d'une main tremblante les mails que cet homme venait de m'envoyer.

Des contrats, des diplômes, des preuves photos, des preuves, des preuves, des preuves...

Puis deux cris de joie émanèrent soudainement d'un des café les plus emblématique de Paris, deux cris de joies de deux musiciens qui ne se rendaient pas encore compte que leur vie allait être la plus folle qu'il n'ait jamais crus vivre.


~~~~~~



Bon.

Le prochain chapitre ne seras pas le numéro 46.

Ce sera l'épilogue.

Deux ans que j'écris cette histoire et je n'en reviens toujours pas qu'elle s'apprête à toucher à sa fin.

-

L'épilogue sera sans doute long, c'est la conclusion de THE GREEN EYES.


À la prochaine les gars, et merci.

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