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Cela devait faire environ dix minutes que mes bras n'avaient pas quitté ceux de ma soeur. Elle me berçait alors qu'une douce comptine qu'elle me chantait pendant mon enfance apaisait mes oreilles.

« - J'ai tant de chose à te dire. Je murmura, humant son parfum délicat.

- Moi aussi... »

Nous nous assîmes sur son lit, mes yeux ne purent quitter son ventre durant notre action. Je la vis sourire alors qu'elle me caressait les cheveux.

Elle prit alors ma main et la posa dessus, je ris nerveusement, légèrement sous le choc. Mes yeux s'agrandirent lorsque j'y sentis du mouvement, je me baissa donc vers son ventre et y posa mon oreille.

« - Ça bouge. Dis-je chamboulé.

- C'est normal. Elle rit.

- T'as un gros bidon maintenant. »

Elle explosa de rire en me frappant légèrement le dessus de la tête.

« - Pourquoi? Ça te dérange? Dit-elle toujours hilare.

- Nan, tant que c'est pas un bide à bière moi je m'en fous.

- Ne t'inquiète pas l'alcool est interdit ici. Elle me sourit.

- Et la cigarette? Je demanda plus sérieusement, son air amusé se dissipa alors soudainement.

- Non mais... j'ai réussi à arrêter au bout du deuxième mois. Me rassura t'elle. J'hocha donc la tête. Et t'es mal placer pour me demander ça toi. Je déglutis en évitant son regard. Pas la peine d'en vouloir à Yoongi, des paparazzis ont capturé des clichés lorsque tu fumais à la sortie de ton lycée. Et puis tu sens la clope...

- Annge je suis désolé mais... Je baissa les yeux, alors que son regard sévère m'écrasait au fur et mesure du silence que je laissais planer. Mais s'était la seule chose qui me calmait, qui me ramenait à notre vie d'avant. »

Elle soupira et leva les yeux au ciel, ce qui voulait dire qu'elle abandonnait. Étant donné qu'elle savait que je ne fumais pas depuis hier, elle laissa passer.

Mais je savais que je l'avais déçu, quelque part.

« - Je sais que c'est irresponsable. Je suis désolé. Mais à ce moment là j'en avais plus rien à foutre.

- Je suis mal placé pour t'engueuler mais ne fûmes pas toute ta vie, surtout si tu veux devenir chanteur et danseur. »

J'hocha de la tête, retroussant mes manches en évitant toujours son regard.

« - Jeongguk. C'est quoi ça?... »

Devinant qu'elle devait sûrement parler de mon piercing au septum, je baissa encore un peu plus la tête. L'impression d'enchaîner connerie sur connerie me rongeait petit à petit.

« - Ah euh je suis aller me faire percer au salon, je le voulais depuis longtemps et j'y avais bien réfléchis t'inquiètes pas. J'essayais toujours de la rassurer. »

Mais lorsque j'osa relever la tête, une toute autre expression s'était accaparée du visage de ma soeur.

« - Ça c'est pas grave Guk. Son faciès aux airs graves me mena une nouvelle fois dans l'incompréhension. Je te demandais ce que ça c'était. »

Sa voix se brisa à la fin de sa phrase, je vis même sa lèvres inférieur trembler d'inquiétude. Et lorsque je sentis ses mains attraper mes poignets puis ses yeux se poser sur ceux ci, je fus pris de cours.

« - Je... je...

- Me dis pas que c'est ce que je pense. »

Elle remonta mes manches jusqu'à mes coudes et se baissa pour mieux voir mes avant bras. Elle caressa les cicatrices du bout des doigts, mais alors que ses cheveux cachaient son doux visage, je perçu un reniflement puis quelques gouttes tomber sur la surface de ma peau.

« - Pourquoi tu... »

Sans doute se rendait compte t'elle de la souffrance dévorante qui m'avait ronger durant les semaines et mois de son absence.

Mais je voulais lui dire que tout était fini, que ces marques appartenaient au passé.

« - Tu en as déjà des cicatrices. Ses yeux embués de larmes se levèrent vers moi. Ici, elle posa son index sur le haut de ma cuisse, ici, puis sur mon bras, là, sur mon torse, et là, elle caressa le côté gauche de mon visage où ma cicatrice barrait mon sourcil et mon il. Mais surtout là. Elle posa alors sa main sur mon cur. »

Ses yeux fixa ses doigts posés sur ma poitrine, ils semblaient vides ou plutôt essoufflés de douleur.

« - Tu en as assez, tu ne penses pas?... Ça voix s'était faite plus basse et plus aiguë.

- Est-ce que tu veux que je t'explique? Je lui fis d'un ton doux.

- Évidement... »

J'hocha alors la tête, réfléchissant par où commencer.

« - Le fait d'être loin de toi en plus de savoir que tu étais enceinte et que que tu devais aller en prison m'a bouleversé. On m'a mis en maison d'accueil dans une baraque de riche, tout était trop grand. On m'a envoyé dans un lycée avec des gens de mon âge, il y avait trop de monde. C'était un vrai traumatisme. J'attrapa les bouts de ses mèches de cheveux qui reposaient sur ses cuisses, marquant un temps de pause. Mais j'ai rencontré un garçon. J'esquissa un sourire. Un mec qui m'a parlé comme ci j'étais n'importe quel autre camarade, qui m'a mis en confiance, qui m'a soutenu. Pendant les premières semaines je n'avais pas esquissé un sourire, je n'avais même pas ris une seule fois. Et cet enfoiré... Je ricana. Il m'a fait faire des trucs cons mais si drôle. Il m'a fait sourire, on a eu beaucoup de fous rire. Et le jour où... ça a eu raison de moi, je fis un signe de tête vers mes bras mutilé, le jour où j'ai fait un malaise en classe, il a pas hésité à enfreindre les règles et de m'emmener chez lui au lieu de l'infirmerie pour prendre soin de moi. Quand il a vu ce que je m'étais infligé, il m'a juré de m'aider. Je suis tombé amoureux de lui et inversement pour ça part. On est ensemble aujourd'hui et... c'est quelqu'un à qui je dois beaucoup.

- C'est le fameux V que j'ai vu à la télé? Elle sourit en essuyant ses larmes.

- Oui. Il s'appelle Kim Taehyung et il... C'est grâce à lui que je vais bien maintenant. »

Annge caressa ma joue et me serra dans ses bras. Je lui parla alors de Tae et du festival. Nous discutions pendant environ deux heures.

À partir du moment où nous nous étions retrouvés, j'avais sentis un poids immense s'envoler de mes épaules.

Je respirais enfin mais quelque chose d'autre me bloquait le thorax; le procès. Même si nous étions pratiquement sûrs de le gagner, une part de moi savait que rien n'était encore gagné.

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« - Monsieur Jeon Minhyuk n'était pas en état de se défendre! Sa consommation d'alcool à cet instant avaient réduit ses capacités physiques, mademoiselle Savage était à cette époque en âge de comprendre-

- Objection! La capacité physique de ma cliente qui était âgée de neuf ans restait largement inférieur à celle de Monsieur Jeon.

- Objection accepté. Maître Duval, avez-vous d'autres questions à poser à l'accusé?

- Pas pour le moment monsieur le Juge. »

Mes mains tremblaient sur mes cuisses, mes oreilles étaient à l'affût de chaque mots et chaque objections des deux avocats.

Le jours du procès était arrivé à grande vitesse et mes nuits longues et paisibles avaient virées au cauchemar sans que je ne puisse le contrôler.

La main de Yoongi se posait parfois sur mon épaule pour me soutenir, mais je savais qu'au fond, lui aussi bouillait de rage et de stresse.

Aux côtés de son avocate, Annge baissait la tête. De là où j'étais assis, je pouvais la voir fixer son ventre en le caressant. Cette situation l'angoissait plus que tout, et j'étais en colère, en colère que l'on fasse subir à une femme enceinte toutes ces absurdités.

Le procès ne se déroulait pas à huis clos, c'était un choix de la part de ma sur et moi étant donné que la "victime" était décédée.

Il y avait des caméras et beaucoup de journalistes. Je me sentais oppressé autour de tout ce monde, d'ailleurs, des objectifs se braquèrent soudainement tous sur moi.

Je sortis alors de mes pensées et regarda le copain de ma sur avec interrogation.

« - Il faut que tu y ailles. Me murmura t'il alors que des centaines d'yeux c'étaient braqués sur ma personne.

- Aller où? Je fronça mes sourcils.

- Je répète, j'appelle l'unique témoin à la barres, se répéta le juge. »

Je compris alors que c'était mon tour. Je me leva, marcha dans l'allée alors que toute la cours me fixait, puis fis face à la fameuse barre.

Je déglutis et releva la tête vers le juge.

« - Jurez-vous de dire la vérité, toute la vérité?

- Je le jure. Répondis-je contre le micro face à moi, ma voix fit écho dans l'entièreté du tribunal via les hauts parleurs.

- Maître Duval, je vous laisse poser vos questions.

- Bien. »

L'avocat de la partie adversaire se leva, il devait avoir une cinquantaine d'années. Son crâne était dégarni et son visage légèrement ridé, ses yeux sombres me jaugeaient du regard.

Il s'avança vers le juge et lui chuchota quelques mots qui parvint évidement à mes oreilles.

« - Il serait peut-être nécessaire que le traducteur lui éclaircisse mes dires et l'aide à s'exprimer en retour au vu de ses origines... J'écarquillai les yeux, blessé d'une certaine façon par ses mots. »

Je lança un regard à Annge qui n'avait apparement pas entendu, puis je me tourna de nouveau vers le juge qui me regardait lui aussi, ne sachant pas quoi répondre.

Je pris mon courage à deux mains et me pencha vers le micro légèrement trop bas pour ma taille.

« - Je vous remercie de vous en inquiéter Maître mais mes origines ne définissent pas mon éducation. Dis-je en le fixant d'un regard noir. Comme vous pouvez le voir, je n'ai aucune peine à comprendre ce que vous dites. Ce qui implique également les messes basses. »

Le tribunal entier fut interloqué, il y eut un silence puis un brouhaha de paroles fusa dans la grande salle de justice.

L'avocate de ma sur se permit de se lever et de venir jusqu'à moi, je vis d'ailleurs Annge couvrir son visage pour dissimuler son hilarité.

« - Sans vouloir vous offenser Monsieur Jeon, il est préférable que vous évitez toute confrontation. Surtout s'il s'agit de la partie adverse...

- Excusez-moi, je me suis emporté. Ça ne se reproduira pas. Lui affirmais-je.

- Silence je vous pris! Le juge tapa son maillet contre la table pour atténuer et calmer la foule. Bien, reprenons. »

Maître Duval soupira discrètement et revint vers moi, ses mains liées dans le dos, il commença.

« - Le jour de l'incident vous souvenez vous de ce que vous étiez en train de faire avant le meurtre de votre père. »

Je serra les poings, mon père? Sûrement pas.

« - Oui.

- Pouvez vous nous le racontez en détails s'il vous plaît?

- J'étais près de la cuisine, je n'avais pas besoin de chercher loin dans ma mémoire, ce moment m'avait marqué à jamais, je jouais avec des petites voitures. Ma sur était dans notre chambre, elle devait me rejoindre pour jouer avec moi.

- Qu'est ce que votre sur était en train de faire dans votre chambre avant de vous rejoindre? Il demanda.

- Elle rangeait le linge qu'elle avait mis à sécher et elle refaisait les draps du lit. Dis-je sans hésiter.

- Que c'est-il passé ensuite?

- Jeon Minhyuk rentrait du-

- Votre père. Me "corrigea" le maître.

- Il n'a jamais été mon père. Je contenu ma rage.

- Ce n'est pas ce que disent vos papiers. Il me contredit.

- Mes papiers ne miroitent pas mon enfance. J'haussa le ton.

- Objection! Maître Neveu, l'avocate de notre partie, coupa l'échange. Les questions de Maître Duval s'écartent des faits. De plus Monsieur Jeon Jeongguk est en droit de nommer son géniteur par son nom.

- Accepté. Fit le Juge. Le témoin peut continuer son récit. Je souffla, étant déjà épuisé de me faire écraser de la sorte.

- Je disais, Jeon Minhyuk rentrait du bar où il se rendait souvent après le travail. Cette fois ci il était rentré plus tôt que d'habitude et totalement soûl, comme d'habitude. Je me rappel avoir lu sur son visage de la surprise lorsque il me vit seul dans la pièce principale. Il m'a crié dessus, parce que j'avais à ses yeux, mis la maison en dessus dessous. Je ferma un instant les yeux en me remémorant la situation. Il m'a attrapé le bras et m'a balancé contre le mur, il m'a donné deux coups de poings. J'étais recroquevillée sur moi même, et puis j'ai entendu du verre se briser. Je fronça les sourcils. Il avait cassé une bouteille de vin près de moi, des morceaux m'ont coupés au niveau du torse, de l'épaule et de la cuisse. »

On montra alors au jury les photos prisent un peu plus tôt des cicatrices sur les endroit de mon corps que j'avais cité.

Je regarda les clichés avec le visage fermé, montrer cette part de moi à autant de monde me rendait mal, mais c'était nécessaire.

« - Après il criait en balançant ses bras dans tout les sens. Il insultait ma sur et ma mère, et moi aussi. Il disait que j'étais le fruit d'un amour putride, que je n'étais bon qu'à me la fermer, qu'à pleurer... Mes yeux fixaient le sol en silence. Il m'a craché dessus. Et il a essayé de me planter avec un tesson de bouteille. Je me suis reculé à temps mais il m'a quand même touché. »

Je releva la tête et pointa mon il gauche, on projeta à la suite des autres photos celle de la cicatrice sur mon faciès.

J'eus du mal à m'en décrocher, enfaite, c'était la première fois que je racontais à voix haute mon histoire. Je me sentais perdu.

« - Ensuite? Me poussa l'avocat à continuer.

- Ensuite? Ensuite... ma respiration se coupa lorsque des images douloureuses me revinrent. Il... Il m'a pris par le col, ma main se posa sur ma chemise, il a laissé le tesson de bouteille tomber et il a mit ses mains autour de mon cou puis il a commencé à le serrer. Je marqua un silence qui ne plus apparement pas au Maître Duval.

- Poursuivez.

- Prenez votre temps. Fit l'avocate. »

Je posa mes yeux dans ceux d'Annge, elle et moi sachions exactement ce que j'allais dire. Elle me sourit tristement et hocha sa tête de bas en haut pour me dire de poursuivre.

« - Annge est... J'avais l'impression de dénoncer ma propre chaire, mais ses yeux rassurant m'encouragèrent à poursuivre. Elle est arrivée par derrière et a récupéré le tesson avant de le planter dans la nuque de Jeon Minhyuk. Sa tête a ensuite tapé dans le coin du plan de travail. Je ferma mes yeux, lorsque une couleur pourpre vint hanter mes pensées. On a vérifié si il était en vie mais... Je baissa la tête. Mais non. Alors on l'a laissé là, avant de partir. »

Je fixais le vide, énoncer ce moment me donnait la nausée.

« - Pourquoi votre sur avait-elle pris la décision d'abattre votre père?

- Elle n'a pas pris de décision. Je trouvais cette question insensée. C'était de la légitime défense.

- Mais ça n'était pas elle qui était en danger.

- Elle aurait subi le même sort après qu'il m'ait donné la mort. Je maintenais son regard qui se voulait écrasant.

- Pourquoi prendre forcément cette arme et l'abattre à cet endroit précis? Le but n'était t'il pas plutôt de le tuer?

- Elle est arrivé sans réfléchir, elle n'avait que neuf ans. Je crus bon de lui rappeler. Je pourrais vous répondre que non. Que ça n'était que de la légitime défense, rien d'autre. Mais lorsque vous vous faites maltraité par un homme et qu'il arrive un jour où celui ci s'en prend à la seule famille qu'il vous reste, je pense que cette haine et cette peur peuvent y jouer également un rôle. Mais c'est humain.

- Pourquoi êtes-vous parti ensuite? Pourquoi n'êtes-vous pas resté pour appelé la police?

- Je... Je regarda Annge, ses yeux me disaient de raconter la vérité, de ce qu'elle avait trouvé juste de faire à cette époque. Ma sur est de nationalité française contrairement à moi. Elle avait fait des recherches pour savoir si nous resterions ensembles après qu'elle est dénoncée mon géniteur. La réponse était non, et c'était impensable autant pour elle que pour moi d'être séparé l'un de l'autre. Se fut peut-être une grande erreur à vos yeux, mais pourtant je ne la regrette pas. Parce que j'ai été très heureux de grandir à ses côtés malgré les conditions quelque peu inadaptées pour des enfants.

- Nous pouvons comprendre qu'à cet âge, la question de l'éducation, de l'accomplissement des besoins primaires et toutes autres choses aussi importante ne l'étaient pas pour vous. Mais aujourd'hui, Annge Savage a vingt-trois ans. Je pense et j'en suis même sur qu'elle a obtenu une réelle maturité, c'est une adulte. Ma question est: pourquoi ne vous a t'elle pas préservé en vous rendant à la police pour que vous écopez d'une éducation stable et d'une vie saine? Ses sourcils se haussèrent, je sentais bien qu'il essayait de faire passer ma soeur pour une inconsciente et une égoïste. Mais c'était bien le contraire.

- Parce que je le refusais pertinemment. Je ne saurais pas vous citer le nombre de fois où elle a essayé de me convaincre de me rendre afin d'avoir une vie comme tout autre adolescent de mon âge. Elle a persévéré, et ça depuis ses quinze ans. Elle a tout fait en fonction de moi, elle me faisait toujours passer avant elle. J'ai toujours été bien nourris, même lorsque nous vivions dehors, ma sur me donnait toujours la plus grosse part de la seule source de nourriture que nous nous octroyons. Elle m'a instruit des valeurs, elle m'a appris à écrire, lire et parler deux langues différentes. Et lorsque j'étais tombé gravement malade, elle n'a pas hésité à mettre sa liberté en danger pour aller voir un médecin. D'un point de vu extérieur, on peut juger ses actions comme immatures mais quand on sait tout ce qu'il y a derrière... Annge n'est pas seulement ma soeur. C'est aussi ma mère, ma meilleure amie, ma gardienne... C'est une femme courageuse, talentueuse, protectrice, minutieuse... c'est un exemple. Tout ce qu'elle voulait... c'était que je sois heureux. Mes yeux c'était embués et ma tête baissée. Un silence de mort planait dans le tribunal. Je releva la tête, me retenant de pleurer. Vous savez, cette cicatrice. Je pointa du doigts mon il gauche. Elle est imposante, elle fait un peu peur, elle est impressionnante... Et bien se n'est rien comparé à ce que Annge a sur le corps. Aujourd'hui, la plupart de ses marques sont recouvertes de tatouage. Mais quand on l'enlace... On peut sentir que sa peau n'est pas si lisse qu'elle en a l'air. Parce que petit, quand on vivait encore chez Jeon Minhyuk, il la tabassait presque tout les jours. C'était violent, horriblement violent et perpétuel. Il usait de ses poings, de ses pieds, des meubles qu'ils y avaient autour de lui, de ses dents, de... Des souvenirs me revinrent subitement, mes yeux s'écarquillèrent a ses images effroyables.

- Prenez votre temps. Fit le juge d'une voix basse. Je pris une grande inspiration.

- Elle me cachait lorsque ça arrivait, toujours. Dans le placard de la cuisine ou du salon ou de la chambre ou de... de tout les endroits où elle pouvait me cacher pour que je ne vois pas. Pour qu'il ne me trouve pas. Je suis d'accord sur le faite que l'alcool peut changer une personne, peut la conduire à faire des choses dont elle ne serait jamais capable sobre. Mais il y avait ces jours où il était complètement lucide. Mes yeux parcouraient la salle, pour me concentrer au maximum sur ma mémoire afin d'écraser cet enfoiré qui nous avait fait tant de mal. Il ne frappait pas seulement ma sur, il la mordait, il l'étranglait, il lui tirait les cheveux pour la traîner dans les escaliers, il- Je m'arrêta subitement, plantant mes orbites vertes dans celles émeraudes d'Annge. Il prenait des couteaux de cuisines et il la mutilait. Elle pleurait, je lus au bout de ses lèvres tremblantes qu'elle me permettait de tout dire. Car elle n'y arriverait sans doute pas. Partout, les bras, les jambes, le dos et... L'image de moi, enfant, regardant ma seule famille se faire démolirent autant de l'intérieur que de l'extérieur par l'entre bâillement de la porte du placard. Je vins rapidement essuyer la larme qui venait de glisser le long de ma joue et serra les poings. Contractant ma mâchoire afin de supporter le poids des centaines de regards posés sur ma personne. Et les parties génitales. »

J'essayais de reprendre une respiration convenable, je jeta de rapide coups d'il autour de moi. Les mines choquées s'étaient couvertes la bouche de leur main, beaucoup pleuraient, même l'avocat adverse ne disait rien.

« - Alors oui. Oui ma soeur a tué Jeon Minhyuk. Mais il a emporté son âme bien avant qu'il ne rende la sienne. Puis des dizaines de gouttelettes noyèrent mon visage sous mes aveux. Alors pourquoi... pourquoi m'a soeur est l'accusée de ce procès?! J'eus du mal à contenir ma rage. Pourquoi?! »

Je me tus. J'avais fini. J'avais fait mon devoir. J'avais défendu ma sur. D'ailleurs, à ma plus grande surprise, elle me souriait tout en pleurant, mais elle souriait.

Yoongi aussi pleurait, c'était la première fois de ma vie que je le voyais dans cet état. Ne comprenant pas le français, un traducteur était à ces côtés afin qu'il suive lui aussi le procès.

Le jury aussi était terriblement émus, et cela devait jouer en notre faveur.

J'essuya mes larmes mais à ma plus grande surprise, des applaudissements se firent dans l'entièreté de la salle, sauf le juge, les avocat, le procureur ainsi que d'autres métiers de justice.

« - Silence! Le juge tapa son maillet conte la table afin d'atténuer le boucan mais en vain. Il soupira. »

- - - - - - - - - -

« - Mais comme l'a si bien dit le frère de l'accusée, la haine et la peur de ma cliente l'a conduite à faire cet acte. Elle s'est sacrifiée pour le bien de Jeon Jeongguk. »

C'est notre avocate qui clos la plaidoirie contre le maître Duval. Elle avait été pour ma plus grande surprise assez courte, seulement une heure.

Le juge informa alors que le jury pouvait aller décider du sort de l'accusée. Une pause fut donc engendrée, me donnant alors la possibilité de serrer dans mes bras ma soeur.

« - La décision du jury peut se clore aujourd'hui comme dans une semaine. Cela dépendra de-

- Mesdames et messieurs! Le jury a déjà conclu! Je vous invite à regagner vos places dans l'enceinte du tribunal! »

Mes yeux s'agrandirent comme deux billes, je n'avais même pas eu le temps de voir Annge que le Jury avait déjà pris sa décision?!

Je vis alors au loin de longs cheveux noir planer dans l'air, mais avant qu'elle ne puisse se retourner, on l'a conduit de nouveau dans le tribunal.

Yoongi et moi soupirons d'un même souffle. Mon cur battait à une allure inhabituelle, mes mains étaient moites, j'avais peur.

J'étais assis deux rangs derrière ma soeur, celle-ci serrait entre ses mains son collier. Je décida d'en faire de même.

Un membre du jury se leva donc, ses mains serrait une feuille où la sentence d'Annge y était encrée puis il alla la donner au juge. Yoongi et moi nous serrions la main afin de nous soutenir mutuellement.

« - Annge Savage est déclaré... »

J'avais l'impression que mes poumons venaient de subir un marathon, je tremblais et attendais impatiemment la réponse.

Aller.

Aller.

Laissez nous avoir une vie normale.

S'il vous plaît.

Aller. 

Aller!

« - ... non coupable! »

Mes jambes vibrèrent d'émotions. J'entendis Yoongi sauter de joie et crier de soulagement alors qu'un brouhaha incessant remplit la grande salle.

Annge se retourna vivement, tenant son ventre arrondit. Elle nous regarda, un sourire de soulagement étirant ses lippes rosées.

Je marcha tremblant dans l'allée alors que Yoongi rejoignait en courant les bras de la femme de ma vie.

Puis je m'écroula sur le parquet, je m'écroula d'émotion.

C'était fini.

Fini.

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J'ai reussiiiiiiiiiii

Alors désolé le chapitre fait 4000 mots et j'étais grave déterminé à faire quelque chose de puissant.

Alors là je blblbl enfin ptn j'ai réussi à écrire ce maudit chapitre.

Je suis nul en droit!

Mais normalement ce que j'ai écrit est plutôt correcte. Après je sais que tout n'est pas exacte, n'hésitez d'ailleurs pas à venir me le dire en privé parce que je corrigerais toute mon histoire quand elle sera terminée.

Bon dieu j'espère qu'il vous aura touché parce vazy j'y ai donné mon âme.

Pour ceux qui s'inquiète pour le fait qu'on voit plus trop Tae: no soucis!
Normalement les prochains chap devrait vous plaire!

Jk a dit des choses que je n'avais pas écrite dans le déroulé du premier chapitre sur le meurtre et c'est normal.
Sinon ça aurait été trop long.
Wala

Sinon vérifiez que vous avez bien lu le chap précédent, je crois qu'il y a eu un beug!

Aller tchoussse !

🌞

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