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Le photo montage m'a fait rire, vous vous souvenez lorsque Jeongguk parlait des lapins qu'il dépeçait pour manger?
Bah....
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Ma première nuit dans mon pays d'origine avait été aussi immaculé que les murs de ma chambre provisoire. En d'autres termes: une belle nuit blanche.
Mais comment voulez-vous dormir lorsque vous vous retrouvez dans la nation qui partage votre sang, celle à laquelle j'ai rêvé depuis les premières images que j'ai pu admirer durant mon enfance mouvementer.
Ça n'était pas non plus une utopie, la France n'était pas une utopie. Elle avait également ses désavantages.
Mais je l'aimais avec ses défauts et ses qualités.
Le mélange de couleur, la bouffe, la musique, les gens, les droits, l'ouverture d'esprit, le rythme de vie.
À huit heure du matin, je fus réveillé par une sonnerie stridente. Des grognements raisonnèrent dans la pièce voisine alors que le manque de sommeil me criait de refermer mes yeux.
« - Guk... La voix grave de Yoongi s'infiltra jusqu'à mes oreilles. J'ai une grosse pièce à tatouer sur un type ce matin donc je dois partir tôt. Un long bâillement lui coupa la parole. Mais si tu veux rester pioncer y'a pas de problème.
- Ouais si ça te dérange pas... je lui répondis la tête dans le cul.
- Normalement tu dois me suivre partout où que j'aille mais... je vais travailler tout les jours donc je peux juste te conseiller de cacher ton visage et de visiter la ville. Dit-il alors qu'il se préparait une tasse de café dans la petite cuisine. T'as intérêt à faire attention à toi parce qu'on te veut pas que du bien. Et depuis tes prestations à la télé t'as aussi des fangirls qui vont te coller aux fesses. Il sirota sa boisson amère en s'épaulant contre l'encolure de la porte. Je te laisserais de la tune sur la table, fais-en ce que tu veux.
- Merci Yoon... Je lui souris malgré la fatigue qui tirait les traits de mon visage.
- Allez, dors. Et sers-toi dans le placard si tu veux manger quelque chose. »
Puis la porte se referma et je ne tarda pas à rejoindre une seconde fois Morphée, ayant tout de même hâte de me balader dans les rues de la ville des lumières.
C'est vers onze heure que mes yeux se rouvrirent, je m'étira de tout mon long dans les fins draps aux motifs florales puis sortis du lit pour rejoindre la salle principale.
Je ne pris même pas la peine de prendre un petit déjeuné, j'alla prendre une douche et me vêtis d'une longue veste noir semblable à un imperméable ainsi que d'un pantalon moulant.
Mes Dr Martens à plate-forme chaussées, je pris l'argent que m'avait laissé Yoongi et je sortis de l'appartement.
Dans l'ascenseur, mes yeux ne voulaient pas quitter ses billets de dix et de vingt tenus entre mes doigts tatoués. Je les inspectais de tout les côtés.
Je m'extasiais pour un rien mais pour moi, savoir que je touchais pour de vrai des euros et que j'allais pouvoir m'en servir me donnait l'envie de danser.
Lorsque je fus dans la rue, je ne pu m'empêcher de tourner sur moi même au fur et à mesure que j'avançais, m'émerveillant devant l'architecture typique de la capitale.
Mais c'est en croisant une femme d'âge mûr que je revins sur terre. Elle me dévisagea et changea subitement de trottoir.
Je n'avais pas le visage couvert.
Cet action me pinça le cur et me poussa à chercher dans mon sac un masque et ma casquette histoire de me couvrir.
Malheureusement j'avais tant été pressé de sortir que j'en avais oublié mon couvre-chef. Je soupira et mis tout de même un masque noir en tissu puis continua la route.
Je passa dans des rues plutôt bondées, une multitude de café et de magasin s'offrant à moi. Mais la seule chose que je souhait acheter à l'instant était mon petit déjeuné.
Je décida alors de m'introduire dans une enseigne parisienne et vins faire la queue comme le bon citoyen que je n'étais pas. Enfin pas encore. Lol.
Les conversations m'emplirent le crâne, la majeur partie des personnes ici dialoguaient en français et bon dieu ce que ça pouvait me déstabiliser.
Je n'avais jamais entendu d'autre personne que ma sur et quelques personne qui m'avaient accompagné durant mon trajet de la veille parler dans ma première langue natale en vrai.
C'était un plaisir à la fois incompréhensible et délicatement apaisant.
Lorsque vint mon tour, je sentis mes mains devenir moites. Allais-je réussir à bien m'exprimer? Allais-je réussir à me faire comprendre? Et si je n'étais finalement pas assez instruit.
« - Bonjour Monsieur! Une jeune femme aux cheveux attachés en un chignon décoiffé me salua en posant ses yeux sur moi. Que souhaitez-vous? Je retins mon souffle et me força à ne rien laisser paraître lorsque je crus voir à son regard qu'elle m'avait reconnu.
- Bonjour, je vais vous prendre un pain au chocolat et un café au lait s'il vous plaît. »
Intérieurement j'étais fier de moi, ça n'était pas grand chose mais je n'avais pas bégayé de stresse ou sortis un accent des profondeurs coréennes.
Je lui avais parlé comme ci je m'adressais à ma sur et c'était soulageant.
« - Monsieur? »
De toute façon mes résultats au test de français m'avait affirmé que mes capacités étaient à la hauteur d'un français de mon âge.
Je n'avais pas à m'en soucier.
« - Monsieur vous m'entendez? J'écarquilla les yeux me rendant compte que mes pensées s'étaient égarées.
- Euh oui excusez-moi j'étais dans mes pensées... Je racla ma gorge mal à l'aise.
- Ce n'est rien. Elle émit un léger rire avant de me rendre ma commande. Et voici! Ça vous fera quatre euros cinquante. »
Je lui tendis un billet de dix et pris mon petit déjeuné avec hâte déposé sur le grand comptoir.
« - Merci et bonne journée.
- Merci à vous aussi. Je lui adressa un léger sourire derrière mon masque.
- Et... Et bonne chance aussi... Dit-elle un peu plus bas. Je retourna ma tête vers elle légèrement surpris et hocha la tête, reconnaissant de son soutien. »
Je fis demi tour vers la sortie, voulant déguster mes achats sur une table de la terrasse. Mais des dizaines d'yeux s'étaient posés sur moi, je m'immobilisa.
Certains tournèrent la tête, d'autres me dévisageaient et certains me sourire. Je finis par reprendre ma route vers l'extérieur.
Quelle diversité d'opinion!
Je ris intérieurement, les personnes étaient moins biens élevées qu'en Corée mais aussi moins hypocrite. Enfin bon, on était quand même à Paris, des hypocrites ils y en avaient des tas.
Je soupira en m'installant sur une table au soleil, je dégusta mon pain au chocolat, un français, et un bon! De même pour mon café qui n'en était d'ailleurs pas vraiment un.
Une fois mon petit déjeuné tardif fini, je fouilla dans l'une de mes poches et en sortis un paquet de cigarettes pour m'en tirer une.
Mais à mon plus grand malheur, je me rendis compte que j'avais sans aucun doute oublié mon briquet à l'appartement.
Je souffla et chercha des yeux quelqu'un qui pourrait subvenir à mon besoin de nicotine. Ma timidité repris le dessus, bien qu'elle était rare, je n'osais pas accoster l'un des clients de la terrasse.
Si l'un d'entre vous serait en possession d'un briquet, d'une allumette, d'un chalumeau ou bien même d'un incendie, qu'il se présente à moi!
Je soupira la clope au bec, cherchant tout de même encore une fois dans mes poches si l'objet de mes désir ne s'y trouvait tout de même pas. Sans succès.
« - Tu veux du feu? »
Je redressa ma tête vers la personne m'ayant adressé la parole, un jeune homme d'environ l'âge de ma sur.
Il était avec ce qui se trouvait être ses amis autour d'une table, me tendant un briquet vert enfermé entre son index et son majeur.
« - Ouais, si ça te dérange pas. Répondis je gêné tout en m'emparant de l'objet tendu. Merci. J'alluma ma clope et lui tendit son bien.
- Sinon t'es bien Jeon Jeongguk? Il me demanda alors que les trois autres garçons me fixaient toujours.
- Ouais mais je préfère qu'on m'appelle Jungkook, c'est plus simple à prononcer en plus. Lui fis-je, plutôt à l'aise.
- C'est vrai que c'est plus simple. Il rit. On t'a vu à la télé l'autre soir quand tu chantais. Tu vas faire carrière ou pas? Parce que t'es grave doué. Il m'avoua, grattants le haut de sa tignasse châtaigne.
- J'aimerais, et merci c'est sympa. »
Je fini par converser avec eux une bonne trentaines de minutes, ils m'informèrent de certaines choses plus ou moins importante sur la ville.
Je me sépara d'eux à contre cur ayant tout de même l'intention de rejoindre un certain ronchon à son lieu de travail.
Je mis l'adresse du salon sur le GPS de mon téléphone puis marcha en sa direction. Je passa dans une rue vide de monde ou la luminosité du soleil éclairait avec puissance les immeubles parisiens.
Je pensa soudainement au bicolore et à l'une de nos premières discutions sous l'abri du coin fumeur, à cette heure ci il devait être chez lui.
J'ouvris alors mon compte Instagram qu'il m'avait créé quelques semaines auparavant pour pouvoir discuter lorsque nous serions à des milliers de kilomètres l'un de l'autre.
Je pris alors une photo de ma vue, entourant finement à l'aide d'un crayon fictif la cime de la tour de fer qui se dressait derrière les bâtiments.
Je lui envoya puis m'excusa de ne pas lui avoir envoyé de messages plus tôt. Puis je continua ma route, inspirant à plein poumons l'air pollué de la capitale.
Lorsque j'eus enfin trouvé le salon, j'y pénétra sans me poser de question. Je tomba alors sur deux hommes et une femme couvèrent d'encre noir qui discutaient bruyamment jusqu'à ce que je n'entre.
« - Oh Jeon Jeongguk? Fis peu certaine la nana.
- Euh oui? »
Ils sourirent tous les trois et se levèrent pour venir me saluer. Je leur serra la main, souriant poliment.
« - Yoongi n'avait pas menti! Tu es immense. S'exclama le châtain en ricanant. Je suis Lucas, on est les collègues de ton beau frère.
- J'avais crus comprendre. Je souris une seconde fois.
- Je suis Marilou, fit la jeune femme en rentrant ses mains dans ses poches, je m'occupe des clients flash mais je suis surtout perceuse. J'hocha la tête et admira ses dizaines de piercing dorés aux oreilles ressortant avec classe sur sa peau ébène.
- Moi c'est Philippe, sa barbe épaisse cachait quelques poiles gris marquant sa différence d'âge, je suis le patron des lieux. Tu veux peut être que j'appelle Yoongi? Je sais pas si il est encore occupé avec son client. »
Le barbu appela alors mon beau frère dans un anglais à l'accent douteux. Ce dernier lui répondit qu'il n'avait pas encore fini mais qu'il avait besoin de moi.
On m'indiqua alors quel chemin prendre puis je toqua à la porte, une voix coréenne me répondit et je pénétra dans le petit studio.
« - Mon Dieu Guk viens m'aider. Soupira t'il alors que toute son attention était dédié au tatouage imposant bien entamer. Il arrête pas de chialer et je sais pas quoi lui dire... il parle même pas un peu anglais. Râla t'il. »
Je vis alors effectivement un homme dont l'âge ne devait pas dépasser celui du tatoueur, pleurer à chaude l'arme en gigotant sous l'aiguille qui lui perforait la peau.
« - Je veux faire une pause... Pleurnicha le client en français. J'ai trop m-mal.
- Yoongi! Il veut que tu arrêtes. Il a trop mal. Lui traduisis-je.
- Bah fallait le dire plus tôt! »
Je ria à ses mots, sachant pertinemment que l'autre garçon devait lui répéter les mêmes mots depuis un moment dans une langue qu'il ne pouvait comprendre.
L'autre ce calma enfin et le blond platine en profita pour boire quelques gorgés de sa collation amer, m'en proposant un par la même occasion.
« - Je suis désolé il ne comprend pas le français et peu l'anglais mais si vous avez des questions vous pouvez m'en faire part. Expliquais-je a l'homme qui séchait honteusement ses larmes. Ses yeux me fixèrent un moment sans rien dire, m'ayant sans doute reconnu puis il hocha la tête.
- Bon c'est repartit? Je veux pas rater ma pause dej moi. Dit sarcastiquement le coréen dans sa langue natale. Deux paires d'yeux se posèrent sur moi attendant que je traduise.
- Vous êtes près à repartir? De ce que je vois il ne reste pas grand chose, seulement l'ombrage. »
Le français avala sa salive et hocha finalement de la tête en se positionnant sur le fauteuil. Puis c'était repartit, il pleura de plus belle tout en insultant la terre entière.
« - Guk remets de l'encre j'en ai plus. M'ordonna le plus vieux. »
Je pris alors un tube à l'encre ébène et versa trois gouttes dans le petit pot. Puis l'heure suivante je resta aux côtés du clients, le rassurant tout en discutant pour lui changer les idées.
Il repartit plutôt heureux de son tatouage remerciant Yoongi via ma traduction. Je passa alors l'après-midi au salon aidant les tatoueurs à préparer leur matériel grâce à mon expérience.
Au plus grand malheur du platine, je dialoguais en français la majeur partie du temps, faisant plus ample connaissance avec les employés et le patron.
C'est peu avant l'heure du dîner que nous quittions le lieux de travail pour rejoindre l'appartement.
Les jours suivant furent identiques pour mon plus grand bonheur, je me levais plutôt tôt et parcourait le rues de la capitale.
Puis je passais l'après midi à aider bénévolement au salon. Taehyung et moi s'envoyons régulièrement des messages, et pour son plus grand plaisir je lui envoyais les clichés que je faisais lorsque je passais dans des lieux symboliques.
Mais aujourd'hui, c'était différent. J'allais enfin pouvoir voir ma soeur. Yoongi et moi étions en route vers le pénitencier, j'étais surexcité et essayais de le cacher en tapant du pied.
Mon aîné essayait tant bien que mal de me calmer mais rien ne pouvait à l'instant me contenir. Je m'étais levé tôt, très tôt pour être sûr de ne pas manquer de la voir.
Bien que cela ne serve à rien puisque Yoongi m'aurait de toute évidence réveillé. J'avais envie de crier, de courir, de danser. J'étais complète-
« - Bon prends une clope et arrête de gesticuler dans tout les sens. Tu me donnes le tournis. »
Je m'empara avec rapidité de la cigarette qu'il me tendait et ouvris la fenêtre. Deux voitures de polices nous suivaient, intérieurement j'espérais que ma cendre s'écrase sur leur pare-brise et qu'ils aient un accident.
Pas que je ne les aimais pas mais un peu quand même.
Lorsque je vis le grand bâtiment aux grilles gigantesques, je sus que nous étions arrivés. Nous sortîmes du véhicule et je vins éteindre ma cigarette sur la poubelle de l'entrée avant de la jeter.
Des hommes de la sécurité nous ouvrirent les grandes portes électriques et nous firent pénétrer dans la prison.
Je soupira en visionnant les murs et les portes de couleurs ternes et sans vie, me disant que ça n'était pas une façon d'accompagner une femme durant une grossesse.
On nous fit remplirent des papiers avec lesquels je me serais bien essuyés et nous ordonnons quelques règles dont je me ferais le plaisir d'enfreindre.
Puis on nous guida dans des couloirs interminables, j'entendais des cris à certains moments mais rien qui pourrait me faire cillé.
Puis nous entrions dans un espaces un peu plus apaisant, je croisa trois femmes au ventre arrondi qui me sourirent, je leur rendu.
Je vis du coin de l'il Yoongi qui hocha de la tête en signe de bonjour.
« - Annge est très appréciée au sein des détenus, ces femmes sont ses amies. M'expliqua le blond. »
Je souris et hocha la tête, me rappelant alors qu'effectivement, personne ne pouvait haïr ma sur. Puis on nous annonça que nous étions rendu.
Une porte grise pâle s'étendait devant moi, une femme en uniforme la gardait et trois autres de la sécurité nous entouraient.
« - Pour votre sécurité il serait préférable qu'une personne vous accompagne. Fit la gardienne.
- Je vous demande pardon? Je fronça les sourcils et la regardant étrangement. Vous pensez réellement que ma soeur serait capable de me sauter à la gorge? Dis-je d'un air colérique, ne comprenant pas un traitre de ses mots absurdes.
- Se sont les règles Monsieur.
- Les règles je me les fous dans le-
- Jeongguk. Fis soudainement Yoongi. Je sais pas ce que tu dis mais t'as pas intérêt à te mettre en colère. Je me suis déjà fait viré et interdire de visite pour propos agressif. »
Je soupira puis releva la tête, scannant la gardienne de mes yeux révolvers.
« - Est-ce réellement nécessaire? Mes yeux finirent par la supplier. Je n'ai jamais vécu sans ma soeur. Ça va bientôt faire huit mois que je ne l'ai pas vu. Je vous en supplie. »
J'étais à bout de nerfs, tout ce que je voulais, c'était avoir un peu d'intimité. Je voulais la voir sans qu'une paires d'yeux nous scrutent et nous freinent au moindre de nos gestes.
« - Laissez le madame. Une voix âgée fit écho dans le couloir, je me retourna et vis qu'effectivement, une femme dans la soixantaine venait de parler. Vous connaissez bien Annge, c'est un amour. Jamais elle n'enfreindrait vos règles et vous savez très bien à quel point elle a besoin de voir son frère seul à seul. »
Il y eut un silence, des échanges de regards et des soupires. Puis c'est dans un râlement que la gardienne s'exprima.
« - Bon c'est d'accord mais cela reste entre nous. »
J'hocha de la tête puis souris grandement à la femme qui venait de me donner une grande faveur.
« - Vas y seul, vous avez besoin d'être que tout les deux. Me dit Yoongi
La femme a l'uniforme se retourna et déverrouilla la porte.
« - Savage! Vous avez de la visite! »
Puis la gardienne ouvrit enfin la barrière qui me séparait de ma soeur. La lumière soudaine de la fenêtre me brûla quelque instant la rétine puis je finis par m'adapter.
Et c'est là que je la vis, elle se retourna lentement et des yeux se posèrent dans les miens. Ses cheveux noirs et ondulés avaient déraisonnablement poussé et lui arrivait encore plus bas dans le dos. Sa peau pâle couverte d'encre noir et de cicatrices représentant son histoire et parfois la mienne était toujours aussi marquante, elle brillait à l'éclairage naturelle et ses taches de rousseurs marquait toujours ses pommettes et l'arrête de son nez.
Et ses yeux, identiques au miens étaient toujours aussi magnifique, mais quelque peu rougis sous l'émotion.
« - Vous savez que vous pouvez entrer? Demanda la gardienne assez perdu face à l'image qui se présentait face à elle.
- Shut up please. Fit Yoongi pour qu'elle se taise. »
Moi je ne dis rien, puisque mes yeux descendirent petit à petit vers son ventre. Rond. Rond de huit mois.
Ce fut au tour de mes yeux de rougirent d'émotions. Elle se tenait le ventre et essaya d'avancer vers moi mais ses jambes tremblaient.
« - Annge... Ce fut presque un murmure. »
Des larmes coulèrent sur son beau visage puis mes jambes accoururent d'elle même vers mon âme sur. J'inspira a grande goulée son parfum féminin qui m'avait tant manqué et la serra délicatement dans mes bras.
« - Mon cur... Tu as encore grandit... »
Des reniflements du à ses pleures émirent un son adorable pour mes oreilles. Nous tombèrent sur le sol froid dans les bras de l'autre, ma tête se nichant sous sa tête et ses mains entourant mon corps dans une enveloppe maternelle.
Je sentis de doux baisé se poser sur le haut de mon crâne et j'entendis une porte se fermer. De douces caresses dans mes cheveux m'apaisèrent.
J'avais enfin retrouvé ma famille.
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Alors.
Le procès va bientôt se pointer et j'espère que je ne ferais pas d'erreur de vocabulaire lorsque je l'écrirais.
J'espère que vous êtes content!
Lol c'est nul mais c'est important de prendre des nouvelles.
Bref j'espère que vous aimez toujours et vous avez intérêt parce que j'y passe du temps putain.
Mdr.
Aller la bizz
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