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Bonne lecture n'hésitez pas à commenter!

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Cela faisait maintenant deux semaines que nous avions fui le cabinet du docteur Choi. Nous avions l'impression, ma sur et moi, de retourner à l'époque où nous étions partis de la maison.

Mais j'avais au fur et à mesure des jours, l'intuition que notre vie de rue n'allait pas durer seulement trois mois mais bien plus.

C'est comme ça que Annge et moi marchons chaque jour sur les routes sans réel but, sans endroit où aller.

Et tout comme avant, nous passions dans les villes, les villages et autres pour nous ravitailler. Parfois la nuit nous nous introduisions dans les jardins pour voler les tuyaux d'arrosages et nous laver avec.

Quand nous avions le temps, nous lavions nos vêtement. Mais même si nous faisions notre possible pour garder un minimum d'hygiène, nous restions tout de même très sales.

Trois mois étaient passés, nous venions de dépenser nos derniers sous pour acheter de la nourriture.
Alors n'ayant plus le choix, nous volions au départ dans les potagers mais je savais très bien que ça n'était pas suffisant.

Alors ma sur et moi étions passés au niveau supérieur. Je jouais l'enfant admiratif face à tous les bonbons du devant de la caisse. Le caissier surveillait toujours si je ne serais pas tenté de discrètement en piquer un ou deux.

Mais pendant cela, Annge passait dans les rayons et prenait le nécessaire pour pouvoir manger, allumer un feu et se laver. L'employer était distrait et n'y voyait que du feu.

Lorsque nous avions fini notre tour de passe-passe, ma sur sortait en me disant « je n'ai pas trouvé ce que l'on cherchait » et nous partions comme des voleur, c'était le cas de le dire.

Mais malgré tous, chaque moment où nous passions la porte avec ses objets non payés, chaque moment où nous volions nous laissait un goût amère dans la bouche.

C'était mal et je le savais mais pour survivre il le fallait bien.

Pratiquement chaque jour nous continuons de travailler sur nos cahiers, je ne voulais pas abandonner l'école. Noona non plus.

L'hiver se rapprochait et nous étions de plus en plus frigorifiés, mais nous réussîmes à trouver une sorte de maison abandonné où nous nous étions réfugiés pendant quelques temps, histoire de tenir contre le froid.

Les mois passaient, le printemps arriva et nous étions encore sans domicile fixes. Lorsque le temps se réchauffait nous décidions de sortir de notre cachette.

Nous continuons de voler mais Annge me l'interdisait, je ne faisais que participer mais jamais je ne l'avais fait.

Un jour où nous passons une nouvelle fois devant une épicerie pour voler quelque besoin vitaux, nous remarquâmes avec ma sur une nouvelle fois notre tête en plein milieu du journal Chosen Ilbo.

Cette fois si, on pouvait voir nos visage pris en photo par Mr Choi, il avait sûrement du les fournir sous les ordres de la police.

Nous étions beaux dessus, nos deux sourires rendaient le contexte tout autre. Personne n'aurait pu deviner que ces deux enfants fuyaient le gouvernement. Personne n'aurait pu se douter que la jeune fille à mes côtés avait assassiné mon père.

Et pour la deuxième fois, Annge vola discrètement le journal d'une main habile. Au fur et a mesure du temps, elle était devenu doué dans ce domaine, mais elle en était très peu fière, en faite elle avait honte.

Une fois que nous nous étions posé à l'abrit de tous regard, ma sur et moi jetions un coup d'il à ce qui avait été dit sous la photo.

« Les deux enfants Jeon Joengguk et Annge Savage sont toujours recherchés. Ils auraient été hébergé par un médecin pendant trois mois jusqu'à ce que le garçon soit vu par les voisins. La police serait alors venu sur les lieux mais il était trop tard, les deux vagabonds se seraient enfuis avant leur arrivé.
Le médecin est soumis à un procès suite aux accusations, dont la principale: avoir caché deux mineurs recherchés au sein de son domicile. »

Après avoir lu, je fis une crise d'angoisse. Elle fut foudroyante et Annge avait eu très peur. Elle m'avait serré dans ses bras fins et pâles, chantant une mélodie française que j'adorais pour me calmer.

J'étais comme pris de convulsion, je transpirais abondamment et mon souffle était court. Mes yeux étaient vitreux et j'avais terriblement froid.

Mais malgré ça je ne pleurais pas, je n'avais plus le droit.

C'était ridicule, toutes ces histoires nous donnaient envie de vomir. Ma sur et moi avions à ce moment là des remords en vers Ji Won.

On se sentait coupable de l'avoir mit dans une mouise pareille, mais nous savions que son souhait était que l'on continue à avancer comme nous l'avions toujours fait jusqu'à maintenant.

Alors c'est ce que nous ferions.

Deux semaines, deux semaines à avancer dans tous les recoins de la Corée du Sud pour semer les forces de l'ordres.

Nous étions épuisés, nous avons couru avec chacun un sac pesant haut moins vingt kilos. Toute notre vie y était alors hors de question de vidé ne serait-ce qu'un moindre petit objet. Nous étions mort de fatigue.

Je savais juste que nous étions dans les alentours de Wōnju, en clair pas très loin de Séoul. Alors nous avions décidé de prendre un risque un très gros risque: aller à Séoul.

Nous avions entendu parler de personnes qui rêveraient de pouvoir nous hébergé, je trouvais ça ridicule. Rêver? Rêver de quoi au juste? De pouvoir dire au monde entier que l'on cache des « rescapés », pour passer dans une émission de télé ridicule, pour avoir quelque chose à raconter de sa vie merdique qu'est la leur.

Hm.

Je m'emporte, j'étais très énervé à l'époque. Seul ma sur réussissait à me rendre un petit peu moins négatif. Au fur et à mesure des années je m'étais endurci, je ne me plaignais plus de rien, je serais les dents.

Annge avait peur que je devienne introverti, mais après tous ce que nous avions traversé se serait normal, non?

Je souriais moins, je parlais moins. Mais j'étais avec ma sur ce qui était le principal.

Sauf que là, nous étions épuisé. Et je voyais bien que mon aînée flanchait. J'avais toujours un appétit de loup, mais nous n'avions pas beaucoup à manger alors elle me donnais de temps en temps une partie de sa part.

Je refusais mais elle m'obligeait à manger, elle voulait que je grandisse correctement. Alors je me pliait à ses ordres.

Elle me disait toujours qu'elle voulait que je devienne grand, se serait le seul point positif que mon père m'apporterait. Mon géniteur était très grand par rapport à la taille moyenne des coréens, 1m90.

Mais il ne fallait pas oublier que du côté de notre mère, ça n'était pas aussi élevé. Annge m'avait dit qu'elle mesurait un petit mètre soixante.

Tous ça pour dire que ma sur avait à ce moment là fait un malaise. Mais pas un petit où elle se réveillerait dans les minutes venant. Non, une heure plus tard, ses yeux étaient toujours clos.

J'avais tout essayé; lui crier dans les oreilles; lui verser de l'eau sur la tête; juste attendre. Mais rien, alors j'avais paniquer. Du haut de mes 10 ans, je n'avais pas la capacité de la portée, alors j'avais veillé sur elle toute la nuit.

Vers huit heure du matin elle ouvrit enfin les yeux. J'avais tellement eu peur de la perdre que je ne voulait plus la lâcher, mon petit corp serrait le sien dans une étreinte rassurante.

Et même pas trente minutes après, nous étions repartis. Mais je savais bien qu'elle n'allait pas suivre le rythme, elle m'avait tant préservé pendant toutes ces années. A aucun moment elle n'avait pensé à elle, même lorsque nous étions chez Ji Won.

Nous avons marché jusqu'aux banlieues de Séoul, nos visages étaient couverts par un masque chirurgical pour ne pas être suspecté. J'avais même mis mes chaussures, pour une fois me diriez-vous.

Et bien sûr en plein milieu d'une foule j'avais réussi à faire une crise d'angoisse. Je n'étais plus habituer à voir autant de monde à présent, étant bien trop habituer au calme des routes et des villages de campagnes.

Ma sur m'avait porté, encore une fois, jusqu'à un coin isolé où personne ne pouvait nous apercevoir. Annge m'avait allonger directement au sol et avait mis un sac sous ma tête.

Alors qu'elle me caressait le front en chantant ses comptines françaises habituelles, nous entendîmes des pas se diriger vers nous.

Ma sur portait un regard incertain sur la personne s'approchant de nous, ce qui aggrava ma crise. Mais une voix retentit.

« - Écoutez. Je vous ai remarqué dans la rue tout à leur et je vous ai reconnu. D'ailleurs je ne suis pas la seule. Ton frère et toi devraient venir se cacher chez moi, vous serez en sécurité. »

Annge n'était pas sereine, ses yeux la trahissaient.

« - Qui me dit que je peut vous faire confiance? Vous êtes sans doute de la police!

- Je t'assures que non. Je suis une simple professeure de piano et de chant qui vit dans un immeuble parmi tant d'autre. Ce qui vous arrive est injuste et personne ne semble le comprendre. Elle cherchait ses mots. Et je vous avoue que je suis tout aussi déstabilisé que vous mais je fais confiance à mon instinct. Elle soupira. Et il me dit de vous aider.

- Pourquoi vous feriez ça?

- Et pourquoi pas? Je peux vous héberger, à toi de prendre cette décision. »

J'avais réussi à tourné la tête vers cette femme, et lorsque nos yeux se sont croisés j'ai tout de suite eu une sensation de sécurité.

Elle inspirait la confiance je ne sais pas pourquoi mais pour une fois j'avais réellement envie de faire confiance à quelqu'un d'autre qu'à Annge.

« - Annge... »

J'avais réussis à articuler son nom.

« - Pour une fois,... il faut faire un petit peu confiance. Non? »

Elle m'avait regardé, surprise, d'habitude j'étais le premier à me méfier de tous et n'importe quoi.
Alors c'est sans doute pour ça, pour mon regard lancé envers elle, que nous nous retrouvions à monté des escaliers en carrelage d'un vieille immeuble.

Je l'avais convaincu en un regard. Car nous nous connaissions par cur.

La femme qui nous hébergeait s'appelait Park Ji Soo, mais nous l'avions surnommer Soosoo. Elle était bien une professeur de piano comme elle l'avait jurée lors de notre rencontre.

Elle avait 35 ans lors de notre arrivé, et elle était plus que ravit de s'occuper de nous. Elle était impressionnée par notre histoire et avait promis qu'elle garderait le secret.

Soosoo était très expressive, elle souriait tous le temps même trop à mon goût au départ. Annge, qui était très méfiante au début, fini par l'affectionné.

Comme convenu, nous avions continué les cours à domicile. Elle nous fournissait le nécessaire et nous nous débrouillons plutôt bien. Même si nous avions horreur de ça.

Ji Soo m'avait même proposé de m'apprendre à joué du piano. Et j'y trouva alors une grande passion, j'avais appris très vite et au fur et à mesure du temps j'apprenais des morceaux entier de compositeur classique. J'étais assez doué en improvisation aussi.

Et pour mon plus grand plaisir, une grande bibliothèque constituée de disques et de cassettes de toutes sortes de styles débordaient du meuble dans le petit salon. S'était à cette époque là que ma culture musicale s'était élargie.

Ma sur quant à elle continuait de dessiné, ses uvres étaient grandiose. Elle avait un véritable talent et Soosoo ne se privait pas pour lui faire remarqué.

Quand Ji Soo travaillait, j'en profitais pour danser dans le salon en décalant les meubles. Je m'étais des musique de hip-hop, de rap coréen, américain et français aussi mais aussi beaucoup de kpop et de rock.

J'avais parfois le droit d'aller courir dans la rue près du stade, mais je devais porter un bonnet, un masque et même des lunettes de soleil pour ne pas prendre le risque que l'on me reconnaisse.

De toute façon j'allais vite alors...

Une année passa, Noona avait à présent 17 ans et moi 12, Annge avait trouvé un salon de tatouage qui avait accepté de la former. Bien sûr en Corée du Sud, il fallait être un médecin qualifié pour pouvoir exercer ce métier donc tout était illégal.

Mais ce n'est pas comme si c'était la premier fois qu'elle enfreignait les règles. Et on ne dû attendre que deux mois avant qu'elle n'en ressorte avec un tatouage sur la totalité de son épaule droite.

J'avais directement reconnu le dessin qu'elle avait travaillé durant des années sur papier. Une sorte de télévision où figurait un il en son centre. Elle était entourée de pivoine et tout au dessus, le nom de notre mère était écrit en italique en français.

Elle en était très fière et Soosoo le trouvait magnifique. Bien qu'elle soit assez jeune pour le faire.
Mais ce qui avait été le plus surprenant, c'était lorsque nous lui avons demandé qui lui avait fait.

Pour la première fois de ma vie, je la vu rougir comme une tomate. Elle avait balbutié une réponse, du genre:

"- Je-je enfaite c-c'est un ami là bas, un garçon q-qui me l'a fait."

Je n'avais pas compris pourquoi Annge avait bégayé, Ji Soo elle, avait posé plein de questions sur ce garçon. Les seules réponses qu'elle avait obtenu était qu'il avait deux ans de plus que ma sur et qu'il s'appelait Min Yoongi.

Elle avait ensuite fuit la discutions en allant se cacher dans notre chambre. J'avais demander à Soosoo pourquoi elle réagissait bizarrement, elle m'avait expliqué alors que ma grande sur était amoureuse.

Ça se voyait dans ses yeux, je l'avais remarqué moi aussi cette lueur, une sorte d'étincelle de bonheur qu'elle n'avait pas avant.

Un an plus tard, Annge travaillait dans le salon où elle avait été formée. Elle avait énormément économisé pour pouvoir se payer son propre appartement. Bien sûr, dans la procédure, il appartenait en faite à Ji Soo car si on découvrait l'identité de ma sur, nous serions fichu.

Comme ma sur avait atteint sa majorité, elle était en quelque sorte libre.

Mais tant que moi j'étais en dessous de cette barrière qu'était l'âge, j'étais toujours sous sa protection. Et même si elle ne dépendait plus de personne à présent, il ne fallait pas oublier que nous avions beaucoup volé lorsque nous errions et que la principale raison pour laquelle nous restions cachés nous empêchait de vivre comme des citoyens banals.

Alors il fallait rester cacher.

Nous avions emménagé tous les deux, mais on rendait toujours visite à notre sauveur au moins une fois par semaine. Moi je venais souvent au salon avec Noona, j'étais toujours impressionné par ce travail qui pour moi était de l'art.

Comme moyen de déplacement pour aller travailler, elle avait réussi à retaper une moto avec son copain qui lui avait ensuite appris à s'en servir. Mais elle n'avait pas de permis, logique.

J'avais rencontré le fameux Yoongi, il avait des cheveux blond platine et un visage à la fois dure et poupin. Au début j'étais réticent je ne voulais pas que l'on touche à ma sur. Mais lorsque j'étais témoin des regards qu'ils se portaient, la raison ne fit qu'une bouché de mes peurs.

Et après ça, je m'entendis plutôt bien avec lui. Il ne parlait pas beaucoup et était assez introverti. C'était sans doute pour ça que nous nous entendions bien, lorsque Annge avait un client, je restais avec Yoongi et on parlait.

Parler avec lui était vraiment quelque chose de ressourçant, il me conseillait souvent, m'expliquait des choses que je ne comprenais pas, des choses sur le monde et sur les autres.

Il était très intelligent et avec ma sur il était très protecteur. Je m'étais vite attacher à ce personnage et de même de son côté. Il me prenait pour son petit frère adoptif et j'en étais heureux.

J'avais l'impression d'avoir construit une petite famille et ça me réchauffait le cur. J'avais enfin une vie paisible.

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J'espère que ça vous a plus, le prochain pour dans peu de temps!

Si vous avez des questions je suis là!

Bye! ♥

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