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Je poste le premier chapitre et j'espère qu'il vous plaira.
Je prend beaucoup de mon temps pour écrire cette histoire qui me tient à cur.
N'hésiter pas à commenter ou venir me parler en privé si cela vous tante!
Bonne lecture! <3
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Pour comprendre mon histoire il faut d'abord
connaître celle de ma sur.
Annge Savage est née en France. Son père, qui travaillait dans une usine était rarement à la maison. Mais elle me disait qu'il était aimant et très proche d'elle et de notre mère.
Cette dernière devait d'ailleurs travailler pour gagner suffisamment d'argent afin que les mois ne soit pas trop dure. C'était une famille soudée qui malgré les difficultés financières, restait souriante.
Mais un jour, un drame les frappa. Alors que Annge attendait l'arrivée de son père pour pouvoir fêter son anniversaire, deux policiers c'étaient présentés au pas de la porte, leur annonçant la nouvelle.
Le père de ma sur venait de décéder dans un accident de voiture.
Bouleversées, les deux seules femmes de ma vie étaient restées muettes. S'ensuit des journées sombres où la tristesse et les souvenir submergeaient la petite maison de cette famille brisée.
L'enterrement n'en avait pas été moins douloureux.
Mais même si notre mère était ravager, il ne fallait pas oublier qu'elle avait une fille. Une fille qui avait faim.
Alors elle savait que même avec l'argent qu'elle avait reçu après l'accident, cela ne suffirai pas à combler les besoins financier. Encore moins avec un travail de serveuse dans un bistrot où seul les paysans et habitués y venaient.
Alors avec tout l'amour qu'elle portait envers sa fille, elle se débrouilla pour s'installer à Paris et trouver un homme qui succomberait sous ses charmes.
Elle n'en avait point envie, son cur appartenait toujours à son défunt mari. Mais elle n'avait pas le choix.
Même si elle ne l'admettait pas, ma mère était une femme extraordinairement belle et avec en plus de ça, un charme ravageur.
Les rares photos que ma grande sur me montrait peuvent le prouver.
Alors en moins d'un mois, elle avait réussie à trouver un homme qui lui promettait de faire d'elle la femme la plus heureuse du monde.
Il s'appelait Jeon Min Hyuk.
C'était un homme d'affaire coréens, très charmant mais qui cachait ses vrais facettes derrière un beau visage charismatique.
Il avait proposé à notre mère de l'emmener en Corée du Sud, dans son pays pour pouvoir continuer leur vie et même se marier.
Elle lui avoua alors qu'elle avait une fille et qu'elle accepterait de partir avec lui seulement si Annge pouvait les accompagner.
Il accepta, mais amèrement. Ma sur m'avait dit que lorsqu'elle avait appris qu'elles allaient partir du pays, de leur maison, pour rejoindre un homme en Corée du Sud à Busan qu'elle ne connaissait pas, elle avait fondu en larmes.
Mais elle savait qu'elle n'avait pas le choix.
Annge avait quatre ans, quatre petite années et elle avait déjà vécu bien trop de chose pour une jeune enfant.
Dès son arriver, on l'inscrit dans une école française ou elle apprit en plus le coréen. Elle n'eut aucune difficulté à apprendre la langue, les instituteurs découvrirent alors que Annge était une sorte de surdouée. Elle possédait une mémoire d'une grande capacité. Même si elle aimait le pays, la France lui manquait plus que tous, malgré cela elle ne disait rien.
Elle avait peur de Min Hyuk, cet homme était froid et méprisant avec la petite fille qu'elle était. Mais ça n'a pas empêcher notre mère de se marier trois mois plus tard avec lui.
L'année 1997, en Janvier plus précisément, ma génitrice annonça à mon père qu'elle attendait un enfant. Il n'était pas vraiment enchanté à vrai dire, une jolie femme lui suffisait davantage. Déjà que Annge s'était immiscer dans sa vie sans qu'il ne le veuille...
Cette dernière était surprise mais étonnamment heureuse de savoir qu'un petit frère ou qu'une petite sur allait naître. Maman aussi était heureuse.
Annge m'avait dit que la grossesse s'était passé très lentement pour notre mère, elle ne pouvait plus marcher et devenait très faible.
Le dernier jour du mois d'août, elle perdit les eaux. Min Hyuk travaillait alors personne ne pouvait l'emmener à l'hôpital. Annge avait du appeler les pompiers seul alors qu'elle n'avait que cinq ans. Mais ne sachant pas encore parler correctement coréen, les secours étaient arrivés assez tard.
Maman souffrait, elle souffrait beaucoup à cause de moi. Elle accoucha dans la nuit vers 1h du matin. Dans une ambulance.
Je suis née le premier septembre.
Après être venu au monde, ma mère était devenue souffrante et elle succomba de fatigue.
Elle est morte le premier septembre.
Mais avant qu'elle ne ferme les yeux pour toujours, elle glissa ces quelques mots à l'oreille de Annge.
« Aime ton frère et vivez la vie que vous aurez choisi. Je t'aime ma fille. »
Elle avait rejoint son premier et dernier amour en laissant ma sur et moi sur ce monde de malheur.
Six mois plus tard, nous nous retrouvions tous les deux, dans cette grande maison avec un soi-disant père qui avait délaissé son éducation à une nourrice qui n'en avait peu faire de nous mais plus à l'argent versé sur son compte à la fin du mois.
Ma sur était très protectrice, lorsque la nourrice ne s'occupait pas de moi, c'est à dire la plupart du temps, Annge me bordait. Elle jouait avec moi et avait même appris à changer ma couche, me faire prendre un bain, me nourrir.
Mais elle était encore petite et ne pouvait pas tous faire seule. Elle avait cinq ans, ses cheveux poussaient de plus en plus, lui arrivant en bas du dos. Lorsque j'étais bébé, je jouais souvent avec ses longues mèches noir et ondulées.
Elle était triste, très triste mais quand elle était avec moi et qu'elle me regardait dans les yeux, elle y retrouvait une partie de maman.
Tout comme elle et Annge, j'avais de grandes billes vertes claires, ce qui était très rare pour un coréen. Ma sur avait une Voie lactée qui parcourait ses joues et son nez.
En réalité ça n'était que de multiple petites tâches de rousseur, mais j'aimais bien les confondre avec des étoiles.
Mon père était de plus en plus distant avec nous, il était hautain et n'avait pas eux l'air d'être réellement touché par le décès de ma mère. De toute façon, à peine un an plus tard, il avait déjà trouvé une nouvelle femme.
Mais au fur et à mesure des mois, la situation financière de Min Hyuk se dégradait, il travaillait moins, buvait plus. Il criait beaucoup, il criait contre son téléphone, sans doute son banquier, ses clients non satisfaits, ses supérieurs.
Il avait interdit à ma sur de parler français à la maison.
Ma sur ne se préoccupait pas de lui restant à l'écart mais lui obéissait tout de même. Tous ce que je vous dis, tous ce que je vous raconte m'a été en premier cas fait savoir par ma sur, lorsque j'étais apte à comprendre.
Lorsque Annge avait dépassé les huit ans et moi les trois ans, mon père avait commencer à être violant. Pas envers moi mais envers ma sur. Quand elle faisait une bêtise, peut importe son ampleur, il la giflait et l'insultait de sous race.
Elle ne disait rien, préférant se préoccuper de moi dans les premier abords. Mais les jours, les semaines, les mois passaient et il continuait. Il était détestable, même à l'école, les blessures de Annge ne se voyaient pas.
Non il préférait frapper son corps, ça passait plus inaperçu.
Ma sur était devenue adulte à cinq ans.
À huit ans, elle pouvait s'occuper de moi elle même. Et ça Min Hyuk l'avait bien remarqué, alors il en profita pour renvoyer la nourrice. Ça faisait des économies.
Moins d'un an plus tard, la vie était devenu encore plus difficile. Un soir d'été, mon géniteur était comme à son habitude au bistrot du coin. Alors Annge en avait profité pour faire des recherche sur internet.
Je m'en rappelle encore, sans doute parce que j'ai hérité de la mémoire de ma sur. J'étais sur ses genoux, je jouais avec mes propres mèches noir et ondulées à présent.
Elle faisait des recherches sur les familles d'accueil, sur le fonctionnement, elle cherchait un moyen de s'en sortir.
J'ai encore cette vision, sa vision désespérée face à cette écran. Elle m'avait dit que si on partait d'ici on serait forcément séparé, et l'avenir qui nous était réservé dans ce cas là n'était sûrement pas celui que nous aurions voulu.
Elle m'avait alors posé cette question:
« J'ai deux propositions à te faire Joengguk. Soit j'appelle la police et nous serions séparer tous les deux dans des familles différentes ou alors... ou alors j'ai une autre solution mais elle sera très très dure. »
Je l'avais apparement regardé avec de grands yeux avant de sourire et de lui montrer fièrement deux doigts. Jamais, ô grand jamais je ne voudrait être séparé d'elle.
Elle avait sourit.
Nous étions en août 2002, Annge recevait encore les coups de mon paternel mais elle continuait de me protéger. Pendant de long jours, je la voyais plongée dans ses pensées. Elle réfléchissait, analysait, préparait. Elle m'avait dit qu'elle avait une idée derrière la tête mais s'était apparement trop risqué et absurde.
Mes souvenirs ne sont devenus vraiment clair que le jour de mes cinq ans.
Ce premier septembre ci, je venais d'avoir cinq ans. J'étais partager entre le bonheur et la douleur. J'avais compris que Maman était morte en me mettant au monde, alors nous faisions ce petit rituel depuis.
Annge faisait un gâteau lorsque Min Hyuk travaillait, on fêtait secrètement mon anniversaire. Ensuite nous mettions trois bars d'encens dans le fond du jardin et ma sur parlait à ma mère de l'année qui venait de passer.
Nous rentrions dans la maison et nous faisions comme si rien ne s'était passé. Mais cette année la fut différente. J'étais tranquillement entrain de joué avec les petites voitures de ma sur lorsque la porte de la maison fut claqué.
J'avais arrêté de bougé reposant doucement les jouets sur le sol pour me lever. J'allais rejoindre Annge dans notre chambre mais une forte poigne m'agrippa le bras. Je couinais et mon père me cria de me taire, il avait encore trop bu. Il était totalement soûl.
Je ne voulais pas me laisser faire alors je cria le nom de ma sur mais s'était la parole de trop. Il leva le poing au dessus de ma tête et me frappa si fort que mon corps ce propulsa contre le sol.
Je commençais à pleurer silencieusement, n'osant plus faire de bruit. Je sentis sa présence se rapprocher de moi, je savais qu'il préparait un prochain coup.
Le second fut tout aussi violent, bien placé entre les côtes. J'attendais les prochains, recroquevillé sur moi même.
Et je fus tétanisé lorsque j'entendis du verre se briser, des morceaux plus coupant les uns que les autres volèrent autour de moi. J'en senti un me fendre l'épaule droite et un autre la clavicule.
Je ne vis pas arriver mon géniteur qui balançait dans tous les sens ses bras en criant qu'il voulait tuer tout le monde. Il me faisait peur, très peur.
Il s'approcha lentement vers moi, ses yeux ridée et cerné me regardais comme si j'avais créé toute la misère du monde.
Il brandit en l'air son tesson de bouteille et l'abattit sur moi. J'eus juste le temps de me reculer un minimum pour ne pas me le prendre en pleine tête.
Mais cela ne suffit pas et une pointe du verre réussi à me fendre en diagonale le haut du sourcil jusqu'au haut de ma joue. Mon globe oculaire gauche ne fut pas touché par le verre, seule ma paupière subit le coup.
Je ferma instinctivement les yeux suite à cette violence, tremblant comme une feuille. J'entendis soudain le tesson tomber au sol et mon père m'empoigna le col de mon grand t-shirt, s'apprêtant sûrement à me remettre un coup.
Un grand bruit résonna dans toute la pièce, mais je n'avais mal nul par. J'ouvris alors les yeux et vis Min Hyuk au sol, une marre de sang s'élargissait de plus en plus autour de son crâne.
Mon regard s'éleva jusqu'à la personne ayant commis l'acte et je pus voire ma sur, le souffle saccadée, elle regardait la bouteille brisée enfoncée dans sa nuque.
Je regarda ensuite l'homme de la maison, sa tête avait tapé contre le coin du plan de travail après le coup que Annge lui avait porté.
Elle s'agenouilla près du corps évanoui, le retourna difficilement sur le dos et posa son oreille contre le côté gauche de sa poitrine.
Ses yeux se ternir, elle se releva rapidement et me regarda.
« Il est mort »
Elle lâcha l'objet en verre et me pris dans ses bras. Elle me porta jusqu'à notre chambre et me posa sur le lit. Je n'avais pas cligné une seul fois des yeux, je venais de vivre un traumatisme.
Je me rappelle juste qu'Annge avait nettoyé le sang qui coulait de mes différentes blessures, les avaient bandé puis elle m'avait embrassé le front en me serrant dans ses bras.
Et c'est là que je la vis s'activer, son regard sérieux parcourait la chambre du regard. Elle ouvrit le placard et en sortit un grand sac de voyage à bandoulière.
Elle y mis des vêtements pour chaque saison, une grosse couverture, des chaussures, elle pris aussi les photos de sa mère avec son père et une de nous deux. Puis elle ouvris une boîte où se trouvais toute sorte de bijoux.
Elle prit une grosse pierre rose pâle et l'attacha autour de son coup, elle fit la même chose pour une pierre verte et un pendentif de lune avec une agate en son centre. Elle me regarda dans les yeux et me souri, elle s'approcha de moi et glissa autour de mon coup un fil noir ou pendait une pierre blanche aussi pâle que la couleur de nos deux peaux.
Annge se releva précipitamment et me prit la main, perdant son sourire. Nous sortîmes de la chambre et nous nous dirigions vers la cuisine où se trouvait mon père gisant à nos pieds. Nous l'enjambions et ma sur se dirigea vers une boîte cachée au dessus du frigo. Elle la prit et la rangea dans son sac.
Elle me porta dans ses bras et mit en plus le sac sur l'une des ses épaules. Elle me regarda de nouveau dans les yeux et me dit.
« Plus tu grandis, plus tes yeux ressemblent aux miens et à ceux de Maman. Tu es beau Joengguk, ne l'oublie pas. »
Et elle ouvrit la porte du salon dans un fracas qui pour certain, aurait été synonyme de violence, mais qui à nos oreilles, résonnait comme un son de liberté.
Les pieds nus de Annge claquant contre le béton de la route lorsqu'elle courait pouvais le témoigner.
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Voilà le premier chapitre de The Green Eyes, j'espère qu'il vous aura plus!
L'apparition de Taehyung dans l'histoire ne va pas se faire directement, je préviens parce que j'en connais qui zapperont les premier chapitres alors qu'ils sont importants!
Bonne soirée/journée!
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