Bonjour à tous ! Ça fait treeeeeeees longtemps que je n'ai pas publié, je sais, mais comme je l'avais promis, c'est le retour de l'été et je vais essayer de publier un chapitre par semaine, comme avant. Je ne sais pas encore quel jour, sûrement le vendredi ou le dimanche. En tout cas, ce qui est sûr, c'est que je suis très contente de vous retrouver et je vous remercie INFINIMENT pour votre patience et votre soutien❤❤❤

Je vous conseille vivement de reprendre les chapitres de ce tome, histoire de pas trop être perdu. Néanmoins pour les gros fainéants (levez la main 😂🤚🏻) je vais essayer de faire un recap des très gros points:
- L'ombre mystérieuse sévit toujours, sa dernière attaque a laissé Eelen et Ingrid plutôt bien amochées.
- En plus de ça, Ingrid a essuyé une tentative de meurtre par balle, d'une personne tout aussi inconnue (elle me dit dans mon oreillette qu'elle me déteste)
- Vu que je suis plutôt sympa quand même, Leindel et Ingrid ça avance plutôt bien 😏
- Mais pour Camille c'est pas tout beau l'amour, Brenda a disparue en plus d'avoir était accusée de trahison.
- Et enfin, ce deuxième tome a connu l'arrivée d'un nouveau personnage, Tatianna. Qui marque le début de l'apprentissage de la magie pour notre nymphe.

Voilà, je crois que c'est le plus important, mais une dernière fois, je vous encourage à relire les 7 petits chapitres d'avant et au minimum les dernières lignes du dernier chapitre.

Bisous, je vous laisse vous replonger dans ce récit.

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- Alors ? gronde le lion.

Je soupire profondément et attrape le drap pour me couvrir. Je m'enveloppe dedans et me dégage d'un Leindel furieux.

- Écoute, je voulais t'en parler mais j'étais sûre que tu réagirais mal et je ne savais pas trop comment, ni même quand l'aborder.

- Maintenant, ça me paraît bien, répondit-il gravement en me croisant les bras.

- Sans blague, marmonnai-je.

Je m'assoie dans le large fauteuil en cuir de la pièce sous le regard scrutateur du félin.

- Très bien, m'exclamai-je d'une voix irritée en balançant mes cheveux en arrière d'un geste agacé, tu veux du cash en voilà ! Y'a une putain de créature sanguinaire qui me poursuit depuis à peu près... le tout début, riai-je amèrement. La fois où tu m'as appris à courir et que j'ai perdu le contrôle, c'était lui ! La fois où j'ai guéri le Furie aussi !

- Attends, attends, t'es en train de me dire qu'il y a une personne qui est capable de rivaliser non seulement, avec Eelen, mais en plus de ça avec un Furie ?

- Rivaliser ? Elle a balayé Eelen d'un coup de main ! Et blessé le Furie. Je n'appelle pas ça rivaliser, moi, mais écraser.

- Elle ? reprend-t-il en fronçant les sourcils. Tu sais qui c'est ?

- Non, claquai-je de la langue, loin de là. C'est juste parce que je l'appelle l'Ombre. Parce que c'est tout ce qu'on voit de cette créature, qui soit elle. Une silhouette encapuchonné, aussi furtive et silencieuse qu'une ombre. Et aussi flippante, marmonnai-je.

- Qu'est-ce qu'elle te veut ?

- J'en suis pas certaine, mais vu ce que me hurlent mes tripes à chaque fois que je suis face à elle, rien de bon.

- Et donc ce truc, cette ombre, cherche à te tuer et t'as pas pensé mieux que de me le cacher ! grogne-t-il.

- Non mais tu vas vraiment ramener ça à toi ? m'exclamai-je, ahurie.

- Il s'agit pas de moi, mais de toi Ingrid et je suis responsable de ta sécurité.

- Justement non ! Je suis adulte et responsable merde ! Tu crois quoi hein ? Que moi non plus ça ne me frustre pas ? Que ça me fait plaisir de faire des cachotteries ? Mais regarde toi en face ! Je suis pas la seule à qui faut en vouloir ! T'as ta part de responsabilité aussi !

- Responsable, moi ?

Il ose lever les sourcils, comme s'il était vraiment étonné.

- Sérieusement ? Tu demandes vraiment ?

- Mais oui, vas-y, éclaire-moi sur mes erreurs, je t'en prie, lâche-t-il dédaigneux et froid.

Je le fixe dans le blanc des yeux et serre les poings de rage. Voyant qu'il est sérieux, et qu'il ne se sent absolument pas coupable, je me lève comme une furie et me plante à quelques centimètres de lui.

- Réfléchis tout seul monsieur le génie, crachai-je.

Sans rien ajouter je le contourne et sors en claquant la porte. Elle tremble tellement que le son résonne dans toute la maison, mais j'en ai rien à faire ! Je me précipite dans ma chambre et jette en hurlant le drap par terre. Je m'acharne sur mon oreiller avant de me rendre compte que ça me frustre encore plus. Alors je m'effondre en soufflant sur mon lit.

- Qu'est-ce que les hommes peuvent être cons ! crachai-je dans le vide pour me défouler.

Mais seul le silence nocturne me répond. Je fixe le ciel noir pour essayer de me calmer. Noir et sombre comme...

Je me redresse d'un coup, frappé par une idée de génie. Il n'y a pas un proverbe qui dit :' Si le lion fait son ronchon aller illico chez le corbeau "? Non ? Tant pis, je l'invente.

Soudainement plus sereine, je m'habille en vitesse et m'éclipse par la fenêtre. Leindel pourrait s'en rendre compte, L'Ombre pourrait débarquer, et Eelen dormir, mais en fait, je crois que ça n'a aucune importance là tout de suite. Ce que je veux, c'est arrêter pendant un instant de penser à ce qui pourrait arriver. Là j'ai plutôt besoin de plonger dans le passé, mon passé.

Le chemin jusqu'au village et l'air frais du soir me calment les idées. Je me cale sur une branche haute d'un des immenses arbres et inspire profondément avec un apaisement bienvenu.   

- Qu'est-ce qui te faire sourire comme ça idiote ? déclare une voix sortit de nulle. Le danger te plaît ? 

- Eelen, me moquai-je en la voyant arriver vers moi, je te connais depuis peu mais je sais déjà que je n'entendrai jamais une salutation polie de ta bouche. 

- Et alors ? dit-elle en haussant les épaules, nonchalante. 

Je souris pour toute réponse et l'invite d'un geste de l'épaule à s'assoir avec moi. 

Les jambes pendantes dans le vide, on observe en silence les alentours. 

- Qu'est-ce que ça fait de pouvoir voler ? demandai-je soudainement en observant les cieux.

Elle me jette un coup d'œil étonné, surprise par la question. 

- Je ne sais pas trop, j'ai toujours pu voler, répond-t-elle toujours aussi peu causeuse.

- J'imagine que ça doit être unique, continuai-je en fermant les yeux pour imaginer.

-Jouer avec le vent, lance-t-elle au bout d'un moment.  

- Pardon ? 

- C'est comme jouer avec le vent, explique le corbeau. Voler, c'est défier la gravité, c'est batifoler avec les courants d'airs, c'est grisant et unique à chaque fois. 

J'observe avec étonnement un sourire se peindre sur son visage. Alors comme ça même l'austère Eelen peut être joyeuse. 

- Ça doit être formidable, murmurai-je. 

- Ça l'est ! affirme-t-elle. 

On reprend notre contemplation dans un silence très apaisant. 

- Tu aimerais pouvoir voler ? me demande-t-elle finalement. 

Je réprime un sourire en pensant que ça doit faire quelque minute que la question doit lui brûler les lèvres. 

- J'aimerais pourvoir être normale. Pouvoir voler, nager ou qu'importe tant que je ne suis plus seule.

J'entends ma propre détresse dans ma voix, malgré mes efforts pour quelle ne transparaisse pas. Je la vois me regarder attentivement sans rien dire. Je ne bouge pas et crispe légèrement les points. Je n'aurais pas du dire ça, elle va forcément me poser des questions et je ne suis pas sûre de vouloir y répondre. 

- Ouais, je vois, lâche-t-elle finalement. 

Je hausse les sourcils d'étonnement. Elle ne va rien demander ? Je lui jette un coup d'oeil. Elle joue négligemment avec une lame. Je souris. J'aurais du me douter qu'elle est le genre de personne à ne rien prendre si on n'est pas prêt à donner. 

- Et pouvoir se transformer ça fait quoi ? 

- T'en as beaucoup d'autres des questions comme ça ? râle-t-elle pour la forme. 

- Une multitude, riai-je. 

- Génial, marmonne-t-elle en levant les yeux au ciel. 

- Allez dis moi, insistai-je en la poussant du coude. 

- Que dalle ! ronchonne-t-elle. 

- Moi, je suis sûre que c'est génial ! 

- Détrompe toi, y'a des formes pas plus sympa que d'autres.

Je regarde le couteau posé en équilibre sur un de ses doigts. Un léger fourmillement me parcourt la main. Un désir enfantin meurt d'envie de le faire tomber.  

- Tatiana par exemple,continue-t-elle, c'est une tortue.

- Quoi ? m'étonnai-je. Sérieux ? 

- Ouaip, dit-elle toujours concentrée sur son petit jeu d'équilibre. 

- C'est donc une herbivore ? 

Elle confirme d'un hochement de tête. 

- C'est pour ça que c'est elle la doyenne ? 

- Tu veux dire parce que c'est rare d'être un métamorphe herbivore ? 

- Oui, Leindel m'a expliqué que la plupart du temps vos formes animales étaient des prédateurs.  

- Effectivement, mais non, c'est seulement que Tatiana à 200 ans, et qu'elle connait beaucoup de chose. 

- 200... Attends, 200 ! m'exclamai-je ahurie. 

Elle s'interrompt un instant dans son petit jeu pour me lancer un regard moqueur. 

- Eh oui, un des seuls avantage de sa forme. 

- Je ne vois pas en quoi c'est un avantage de vivre si longtemps. 

Son regard me sonde intensément avant qu'elle ne se lève soudainement dans un mouvement fluide. 

- Je crois qu'il est temps de reprendre notre conversation avec elle. 

Sachant qu'elle ne me demande pas mon avis, je ne le lui donne pas et la suis sans un mot. On saute d'arbre en arbre quelques minutes avant d'arriver au sien. On rentre alors dans le tipi perché où une Tatiana toute éveillée nous attend sagement. Eelen salue son ancêtre et la rejoint près de la table basse.

Très bien, que les choses sérieuses commencent !

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Et voilà, c'est déjà finis, mais promis, la semaine pro, je serais toujours là ;)
Mais, je suis toujours autant débordée, pas par le travail, mais par des choses beaucoup plus réjouissantes ! Les potes, les vacances, bref je rattrape le temps perdu ^^ Y'a un but à tout ça, c'est juste que je n'ai pas encore retrouver le  temps de lire, juste pour prévenir. Là encore je trouverais un jour du temps ;)

En tout cas, j'espère que la reprise vous a plu, et je vous fais de grooos bisous ❤❤

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