Chapitre 7
Hyunjin lui tendit une main pour le relever, ce qu'il accepta volontier. Il avait toujours ce sourire rassurant qu'il abordait tout le temps. Changbin resta un moment à le regarder.
- Comment...
- Je suis revenu il y a à peine 1 mois. Ça fait du bien de te revoir tu sais. Je suis souvent passé par là, mais je ne t'es jamais vu.
- Je.. J'habite plus ici depuis...
- Excuse moi.
Le noiraud releva la tête un peu perdu. Pourquoi s'excusait t'il ? Et pourquoi sa mine s'était assombrit ? Ses mains tremblaient aussi légèrement. Changbin le prit dans ses bras pour essayer de le calmé. Généralement, quand elles tremblaient, c'était que Hyunjin avait un trop pleins d'émotions et qu'il ne trouvait pas les mots pour s'exprimer.
- Pourqu...
- Je t'es abandonné au pire moment de ta vie. Je m'en veux tellement si tu savais..
- Tu n'avais pas le choix, ne t'inquiète pas.
Un silence se plaça entre les deux. Un silence de bien-être, pas un silence gênant. Il n'avait jamais vraiment eu besoin de parler entre eux. Hyunjin entraîna le noiraud par la main et marcha jusqu'à un parc proche. Changbin senti son coeur se serrer. Ce contact. Il lui avait manqué. Il avait toujours les mains chaudes et sa main mangeait la sienne tellement elle était petite par rapport à lui. Il se laissa entraîner et s'assit à côté de lui sur un banc.
- Maintenant dis moi qui t'as fait ça.
Changbin soupira. Il savait le jeune homme très gentil mais très protecteur aussi. Et il ne doutait pas qu'il avait remarquer ses blessures. Les yeux de Lynx du châtain claire ne laissait rien passer.
- Ne t'inquiète pas, ce n'est rien.
- Non ce n'est pas rien. Il y a un connard qui t'as frappé. C'est pas rien !
Il se tourna pour prendre le visage du junki entre ses mains, et avoir ainsi un contact visuel les sourcils froncés. Un regard doux mais aussi inquiet. Putain, il lui avait tellement manqué ce regard qu'il posait sur lui.
- Tu sais, depuis ton départ, tout à changé, finit par lâcher le noiraud.
- Ce n'est pas une raison pour te faire frapper.
- Hyunjin...
- Non je déconne pas ! Te laisse jamais faire. Même avec les événements qui sont arrivés. Rien n'était de ta faute.
Changbin détourna le regard en se mordant la lèvre inférieur. Il avait toujours eu ce don de ne voir que le meilleur des gens. Mais pourtant, il devait le mettre en garde.
- Tout à changer, rien ne sera plus comme avant. J'espère que tu t'en rends compte.
- Tu sais que tu as toujours ce tic de retrousser ton nez quand tu es contrarié ? C'est trop mignon.
- Jinnie !
- Oui, c'est bon, j'ai compris! Mais ça ne serais pas bien... D'essayer de recoller un peu les morceaux ?
- Non, les morceaux sont beaucoup trop petit maintenant.
Silence. Encore. Le jeune homme aux cheveux presque blond fini par le briser.
- Tu as un réseau ? Ou un numéro ? Pour que je puisse te contacter.
Le noiraud sorti son téléphone de sa poche et le deverouilla. Il entendit un petit rire.
- Tu ne l'as toujours pas changer ?
- Non.
- Elle te manques, n'es ce pas ?
- Tous les jours.
Il le tendit à l'autre jeune homme qui le pris et ajouta son numéro dans ses contacts.
- Et bien ! Tu n'as plus beaucoup de contact.
- C'est mieux comme ça.
Hyunjin lui rendit et se leva.
- C'est pas que ta compagnie me gêne, au contraire, mais j'en ai pas fini avec mes cartons et j'ai masse de retard en cour. Tu veux me donner un coup de main pour mes devoirs ? Lui dit t'il avec un clin d'œil significatif.
- Désolé Jinnie, mais j'ai redoublé. En plus j'ai un exposé à terminer aujourd'hui.
Hyunjin s'approcha pour lui sourire et déposa un baiser sur le front du plus petit.
- Prend soin de toi Binnie.
Puis il s'en alla, laissant un Changbin déboussolé. Le jeune homme attendit un instant pour reprendre un rythme cardiaque normal avant de se relever et d'aller vers chez Félix. Tellement perdu dans ses pensées, il en oublia de mettre ses écouteurs. Voir Hyunjin lui faisait quelque chose, il ne pouvait le nier. Même si il ne l'aimait plus, il avait été ami très proche puis avait passé plus de 3 mois ensemble. Les meilleurs de sa vie. Tout allait bien à cette période. Enfin à peu prêt. Alors le voir réapparaître comme ça.. C'était étrange. La nostalgie de cette époque le reprit. Et la réalité de ce qu'il lui était arrivé le frappa à nouveau.
En arrivant devant chez Félix, il toqua et celui-ci lui ouvrit avec un grand sourire aux lèvres. Il lui en rendit un plus faible et montèrent en haut. Seungmin était déjà entrain de manger le paquet de biscuit. Félix lui sauta dessus, indigné.
- Mange pas tout ! On en aura plus !
- Roh ! C'est bon, tu manges comme 3 Félix alors je pense simplement à toi.
- Tu insinu que je suis gros ou je rêve ?!
Seungmin lui lança un regard et un sourire pleins de sous-entendu, la bouche pleine et le regarda de haut en bas.
- C'est pas moi qu'il l'est dit...
Le rouquin se jeta à nouveau sur lui mais le brun l'esquiva agilement, tendit le paquet à Changbin et se mit à courir, poursuivi par le roux. Le camé soupira en prenant un gâteau. Ces deux là, vraiment des cas. Il sorti ses affaires et commenca à organiser son exposé. Les deux autres arrivèrent peu après. Ils travaillèrent d'arrache pied jusqu'à ce que tout soit parfait. Chacun savait ce qu'il avait à dire et quand. Ils finirent même par regarder un film. Mais soudain, le jeune homme aux cheveux noirs senti son bras le démanger. Même si son esprit était pour une fois assez silencieux, il avait toujours cette envie de planer, pour tout repousser. Surtout les souvenirs qui essayaient de revenir le hanter. C'était plus fort que lui. Il attrapa une seringue, la ceinture et prétexta aller aux toilettes. Bien sûr, les deux savaient ce qu'il allait faire.
- Tu penses qu'il pourra en sortir un jour ?
- Je ne sais pas, Félix. Mais on va l'aider d'accord ?
- Oui! On va l'aider à sortir la tête de l'eau.
Au final, la soirée s'était plutôt bien passé et Changbin fini par rentrer tard chez lui. Il ouvrit lentement la porte délavé et monta les escaliers. Il regarda le canapé pour y voir un écureuil tout endormi, la bouche un peu ouverte. Changbin sourit face à sa tête toute mignonne avant de secouer la tête. Non, il devait l'oublier. C'était un amour impossible. Le junki lui souhaitait le meilleur. Il ferma la porte de sa chambre en s'y appuyant dessus. Il senti son coeur se serrer. L'oublier. Il l'avait enfin dit. Plutôt penser. Mais le résultat était le même. Il allait devoir ne plus penser à lui. Il se mordit fortement la lèvre inférieur. Non, il n'allait pas pleurer. C'était pas son truc. Mais quand il avait craqué dans les bras de Félix, il s'était senti bien. Parce qu'il n'avait pas pleurer depuis la mort de sa petite sœur. Impossible de les laisser couler. Et d'un simple geste, un simple cadeau, l'australien avait réussit. Il sourit tristement avant de s'allonger sur son lit. Demain, c'était le grand jour. Et même si il aurait voulu dormir, une boule au ventre le prit violemment. Cette sensation qu'on vous broyes l'intérieur, que tout vos organes se noue entre eux, d'eux même. Et la drogue diminuait à peine la douleur, la rendant plus illusion pour son esprit. Pourtant elle était belle et bien présente. Ça faisait une éternité qu'il ne l'avait pas ressenti. Mais après tout, ça allait être la première fois depuis plus de 2 ans qu'il allait parler devant toute une salle. Pleine de personnes malveillantes. Et alors qu'il se laissait happer par le sommeil, les cauchemars le prirent d'assaut.
Lui, au tableau, seul. Seul face à toute sa classe, à tout ses proches. Ils rigolaient tous de lui. Pourquoi? Il ne savait pas. Mais leur rire lui vrillait les tempants. Il se boucha les oreilles mais impossible ne serais-ce que de ne plus les entendre. Ils l'observaient. Des visages plus ou moins familiers. Dont celui de sa sœur qui le méprisait du regard.
- Tout ça c'est de ta faute Changbin. Tout.
Le camé détourna les yeux mais il se posèrent sur Jisung, dans les bras de quelqu'un, une ombre immense. L'écureuil abordait un sourire mesquin.
- Tu as vraiment cru qu'on allait pouvoir être ensemble ? T'es vraiment ridicule Changbin ! Tu seras jamais mon type de mec. T'es trop un cadavre.
Son cœur frappait sa poitrine dans l'espoir dans sortir soudainement pour ne plus les entendre. Il manquait d'air. Changbin n'arrivait plus à respirer, la douleur trop présente. Il tomba à terre subitement. Quand il releva la tête, se fut pour voir Minho sourire diaboliquement au-dessus de lui.
- T'es qu'un minable Changbin. T'aurais dû prendre sa place. Elle, elle était merveilleuse. Toi t'es un déchet.
Il se recroquevilla sur lui-même. C'est alors que, pensant que tout était perdu, une main se tendit ainsi qu'une voix qui lui demandait de se relever. L'espoir se mit à renaître au fond de son cœur. Il l'attrapa timidement en souriant à Hyunjin en face de lui, le même sourire éclatant. Mais lui, brusquement, ne souriait plus amicalement. Non. C'était un de ses sourires qui faisait comprendre qu'il n'avait pas bien joué, qu'il était prit dans le piège et que se débattre ne servirait qu'à resserrer les chaînes autour de lui. Il le lâcha soudainement. Et le pauvre Changbin tomba. Tomba encore. Dans le néant. Tout était noir, il était en pleine chute libre, le sol porté disparu. Mais aucun repère. Seulement du noir. Il tombait, c'est tout ce qu'il savait. Et les voix qui le prenaient d'assaut n'aidaient pas. Absolument pas. Alors il ferma les yeux espérant que son calvaires se finirait vite. Et alors qu'il avait abandonné tout espoir de vivre, une voix, plus forte que les autres, cria.
- Arrêtez ça ! Ça suffit !
La voix était grave, rassurante mais aussi autoritaire et il l'aurait reconnu entre mille. Son coeur loupa un battement tandis qu'il rouvrait les yeux. Et alors qu' il pensait que tout était perdu, il ne se senti plus tomber. Comme si il avait toucher le sol délicatement. Et au-dessus de lui, un soleil. Oui, un soleil, il n'y avait pas d'autre terme.
Le soleil avec une tête de Félix qui lui souriait. Il senti son coeur battre plus fortement. Plus de cris, seulement le silence et la lumière de Félix.
- Je serais ta lumière dans l'obscurité. Alors ne me lâche pas.
Changbin allait répondre mais il se fit haper par les ténèbres, la douleur et les cris. Et il vit le soleil disparaître petit à petit. Les mains qui le traînait le griffajt jusqu'au sang. Chaque trace sur son corps le brûlait jusqu'à l'os. Il criait dans l'espoir que tout s'arrête.
Changbin se réveilla en sursaut, et en sueur. Putain, il était en manque. Il avait du mal à se calmer. Il ne se rappelait plus du cauchemar, mais là, il en avait besoin de la drogue. C'est d'une main tremblante qu'il attrapa la seringue. Il galéra à mettre la ceinture mais réussit finalement. Et dès que la drogue entra dans son organisme, il soupira, le calme s'emparant de lui. Il resta un instant à fixer le plafond avant d'aller à la douche. Le miroir brisé en face de lui, toujours à lui donner la même image. Même si son visage revenait à peu près naturelle, il n'en restait pas moins minable. Il soupira en retournant dans sa chambre. Et alors qu'il allait prendre un pull, il remarqua une vieille chemise à carreau noire et vert foncé. Il ne savait pas pourquoi mais il était attiré vers elle. Ce serait la première fois depuis longtemps qu'il n'avait pas mis de chemise. Peut-être était t'il temps de changer ? Il enfila un t-shirt noire avant de la mettre par dessus et de regarder un instant son reflet. Il sourit légèrement. Si on faisait abstraction des blessures, on aurait dit le lui d'avant. Au même moment, une voix derrière le fit sursauter.
- Wow, et bien, tu sors le grand jeu Binnie ! Si je n'étais pas pris, je t'aurais trouvé sexy comme ça !
Il rigola tandis que le noiraud se tendit. Il aurait sourit voir même rougit. Mais le '' si je n'étais pas pris '' l'avait soudainement ramener à la réalité. Son coeur se serra. Il devait l'oublier. Voyant que son ami ne bougeait pas, le dealer s'approcha. Mais d'un regard froid, il s'abstint de refaire un pas. Ce regard que lui jetait Changbin, il en frisonnait à chaque fois. Il ne l'avait eu que 2 fois avec lui, et ça c'était beaucoup trop mal passé. Alors il se mordit la lèvre en détournant le regard.
- Je m'excuse pour..
- Jisung, tait toi. Je ne veux rien savoir, vis ta vie et foux moi la paix le temps que je t'oublies.
Le blond parti sans un autre mot, sous le soupire du plus vieux. Et bien, il ne lui avait pas manquer. Il enleva la chemise qu'il rangea soigneusement avant de remettre un pull. Il n'était pas prêt à se mettre en chemise. Le junki prit ses affaires, vérifiant qu'il avait tout pour l'exposé. Il sorti ainsi du bâtiment à l'abandon. Le jeune homme vissa ses écouteurs avant de sortir une clope et de la fumée sur le chemin. Comme ça, pas de Félix pour lui arracher des mains. Il l'a fini tranquillement, son esprit devenu beaucoup plus calme. Sa boule au ventre, il ne l'a sentait plus du tout, et c'était mieux ainsi. Le camé arriva devant le lycée, un léger sourire. Se trouvait en face de lui Seungmin entrain d'essayer de s'enfuir de l'étreinte d'un Félix heureux. Quand l'australien aperçu le noiraud, il lui sourit en voulant le prendre dans ses bras. Mais Changbin le retint.
- Pas maintenant. Pas avec tout ses gens.
- D'accord. Alors, tu es prêt pour l'exposé ?
- Hum... Je stresse un peu.
- T'inquiète pas ! Ça va aller !
Les 3 jeunes montèrent à leur classe en discutant de tout et de rien. Seulement des sourires, et le regards des autres avaient disparu. Du moins pour Changbin. La sonnerie allait retentir dans quelques minutes quand le junki vit quelques choses bouger du coin de l'œil. Dans un réflexe, il poussa Félix au sol pour se prendre le poing violemment sur l'épaule. Il perdit presque l'équilibre. Mais réussit à rester debout. Toujours et encore Minho, il n'y avait pas d'autres possibilités. Il lui souriait mal sainement.
- Binnie, tu devrais savoir qu'il ne faut jamais se mettre en travers de ma route. Tu t'es trop longtemps reposé. On reprend nos petites bagarres ? Ça me manque de voir ta gueule éclaté.
Le noiraud regarda Félix qui avait l'air apeuré. Il grimaca en voyant sa tête. Le pauvre, il ne l'avait pas poussé gentillement. Mais au moins, il n'allait pas être frappé. Il l'avait protégé. Alors que le plus âgé allait lui lancer son poing en pleine figure cette fois-ci, une personne se mit à crier.
- Ça suffit ! Aller tous en classe, la cloche à sonner.
Tout le monde se tourna vers la jeune femme brune au cheveux court. Il était difficile de savoir si c'était une femme ou un homme. Pourtant, tout les élèves s'écartèrent. Elle attrapa Minho par le col et le décala pour avoir un contact visuelle.
- Pourrais-je savoir ce que vous étiez entrain de faire ?
Minho l'observa avec un regard mauvais. Un prof osait se mettre entre eux? Elle devait être nouvelle.
- Je ne crois pas vous connaître alors je vais vous éduquer. Cette petite merde ruine la réputation de cet établissement en plus d'être un meurtrier.
La prof fronça les sourcils en fixant toujours le jeune homme.
- Que je ne vous y reprenne pas. Retenez bien mon nom : madame XiChen. Retournez en classe maintenant.
Minho, surpris, sourit en coin. Elle lui plaisait énormément. Mais il allait gagner. Il le savait.
- Vous aimez le danger. Très bien, je retiens.
Et il parti sans dire un mot de plus, à la plus grande surprise général. Le groupe qui s'était formé se dissipa et la professeure tendit sa main à Changbin.
- Ça va jeune homme? Vous voulez allez à l'infirmerie ?
Le camé se releva seul, un regard dur. Même si elle n'avait pas forcément de mauvaises pensées, elle allait le détester. Comme tout le monde. Alors autant ne pas paraître amicale.
- C'est bon. Viens Félix.
Il attrapa la main du plus jeune et l'entraina dans la salle de classe sans un mots de plus. Ils entrèrent dans la salle et Changbin alla s'installer au fond en lâchant la main du roux, qui était confus par son comportement plus que étrange. Jamais il ne l'avait vu aussi froid. Il en aurait presque fait peur.
- Et bien, vous vous faites remarquer et arrivez en retard le jour de votre exposé monsieur Seo. Au tableau avec vos partenaires.
Le noiraud arrêta ses écouteurs, sorti ses affaires. La boule au ventre étant revenu, il eu du mal à marcher. Tout les regards sur lui, il détestait ça. Mais le sourire chaleureux de ses deux amis le rassura. Il fixa ses pieds en attendant que Seungmin qui commençait finissent sa partie. Discrètement, le rouquin lui frotta le dos, ce qui l'aida un peu. Puis vint le tour de Félix, qui fit de gros effort pour ne pas divaguer. Depuis le début, tous avait écouté en silence, visiblement intéressé. Le professeur notant parfois des choses mais un petit sourire aux lèvres. Finalement, Changbin releva la tête et commenca à parler après que Félix eut terminé sa phrase. Il expliqua la situation, ce qu'il se déroulait à l'arrière pendant la première guerre, en donnant quelques anecdotes comme le fait que c'est après cette période qu'on a commencé à croire aux problèmes psychologiques et à les étudiez. Mais tout ça aurait été trop beau. Si tout c'était passé comme ça, que le professeur les remercies pour finalement leur demander de retourner à leur place.
Ce que Changbin eut, c'était des rires, des moqueries pendant qu'il parlait, des regards mauvais de tous, et des réflexions ou des questions idiotes de la part de leur professeur pour essayé de le déconcentrer. Des questions qui n'avaient parfois pas de rapport avec le thème qu'il avait choisit.
- Puisque vous parlez des hommes qui retourne dans leur famille, que devienne t'il ces soldats ?
- Une minorité ne retrouvera pas une vie normale, demandant plus de sang et prenant le partie politique de l'extrême droite, certains seront même renier de leur famille, à cause de séquelle psychologique. Comme je l'ai dit, à l'époque, l'étude du mental n'existait pas. Sans parler des nombreux traumatismes et de l'apparition des '' gueules cassées '', un terme pour désigner les soldats défiguré pendant la guerre.
- Et qu'en est t'il du cas de la Russie ? Qu'est-ce que tout ça a apporté à l'Allemagne ?
Félix fronça les sourcils. La Russie ne faisait pas parti du thème. Et le regard assassin du prof sur le camé en disait long sur son envie de le voir en difficultés. Il allait répliquer mais Changbin lui lança un regard significatif. Ce n'était pas son combat. C'est en regardant à nouveau le professeur qu'il répondit.
- Comme vous le savez si bien, en 1917, une révolution civile de la part de Lenine, dit bolcheviks ou léniniste renverse le régime tsariste de Russie. Ce qui permet à l'Allemagne de n'avoir à combattre que d'un côté. Mais la ruine du pays, la famine rattrape l'Allemagne qui doit abandonner la guerre pour éviter une guerre civile. Dans tout les cas, je ne voit pas où est le rapport entre le front de l'Est opposant la France et L'Allemagne à celui de l'Ouest qui est un autre exposé. Si vous voulez donc bien arrêter d'essayer de me piéger, je vous en serais reconnaissant.
Silence. Oui, Changbin sourit face à la colère du professeur.
- Votre insolence dans ce cour n'est pas toléré. Veuillez sortir immédiatement. Ce comportement sera retenue sur votre note individuelle.
Alors qu'il allait retourner à sa place, l'australien lui retint le bras.
- Monsieur, sans vouloir vous offensez, vous vous en prenez à lui sous prétexte qu'il est différent. Il a réussit à répondre à toutes vos questions. Ne voyez donc vous pas qu'il est doué dans cette matière ? Nous nous sommes démené pour cet exposé, je pense que vous devriez revoir votre jugement sur lui, s'exclama Seungmin, étonnant plus d'un dans la classe.
Le professeur fit mine de réfléchir. Finalement il gromela dans sa barbe et demanda au prochain groupe de passer. Les trois garçons sourirent. Seungmin avait le chic pour faire douter tout le monde. Et le noiraud senti un poids peser en moins sur ses épaules. Oui, il avait réussit à passer devant tout le monde et à en moucher plus d'un. D'ailleurs, certains regards étaient rester sur lui. Mais il s'en fichait. Il continua d'écrire jusqu'à ce que la sonnerie retentisse. Alors qu'il allait sortir de la salle, une main se posa sur son épaule. Il sursauta et se retourna pour voir son professeur d'histoire le regarder de haut en bas.
- Vous avez des capacités. Je vous donne une seconde chance de remonter. Ne la gâchez pas.
Il lui tendit un papier qu'il attrapa. Le camé sorti, remerciant le professeur, les sourcils froncés. C'est alors que Félix lui sauta dessus.
- C'est quoi ça?demande t'il, curieux.
- Je sais pas.
- Regarde alors !
Le noiraud soupira en retournant le papier pour y vois une appréciation de la part du professeur ainsi qu'une note. Son coeur rata un battement tandis que Félix le serrait fort.
- Mais c'est géniale ! Tu vois, on a réussit !
Le visage du jeune homme s'illumina pendant qu'il senti son coeur se serrer. Non, il ne pleurerait pas. Mais ce dire qu'après tout ce travaille, ça avait payé, et qu'il aurait une chance de remonter sa moyenne grâce à ce 18/ 20, ça le rendait heureux. Ouais, il avait des amis, et sa première très bonne note depuis très longtemps. Il se laissa entraîner par un roux particulièrement joyeux jusqu'à son cour suivant.
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Bonjour ! Voici donc enfin ce chapitre de sorti, en espérant que ça vous plaise encore !
Alors ? La relation entre Changbin et Hyunjin ? 🙃
Je préviens, le prochain risque d'être un peu plus court, m'en voulez pas ! TwT
Normalement, si j'ai bien compté, cette fiction fera 20 chapitre à peu près. Donc on est même pas à la moitié X)
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