Chapitre 35
Pacienter. Encore et encore. Ça en devenait insoutenable. La peur et l'inquiétude rongeait Félix de l'intérieur. Allait t'il le perdre à jamais ? Allait t'il réellement le perdre ?
Il ne pouvait imaginer un monde sans Changbin. Tout les souvenirs avec lui remontait à la surface, accompagnés par ses larmes. Il ne pourrait pas se rebâtir. Si il le perdait, il perdait une partie de lui. Le noiraud était devenu trop important dans sa vie. Le noiraud l'avait sauvé tellement de fois qu'il n'arrivait plus à les compter. Toujours dans des situations plus que dangereuse. Et jamais un seul instant il n'avait hésité. Il ne pouvait pas perdre Changbin.
Quand le jeune homme s'était effondré devant lui, il avait paniqué. Il s'était jeté à terre pour appuyer sur la zone touché et essayer de calmer l'hémorragie. Chan était arrivé derrière lui, en boitant difficilement, recouvert de noir et visiblement affaibli. Mais toujours en vie. Félix n'arrivait plus à voir, ses yeux embués de larmes. Alors le blond s'était accroupie pour prendre sa place.
- Ça va aller Lix. Va chercher les médecins derrière. Ils doivent être arrivés. Je m'occupe de lui.
Sans réfléchir un instant, il avait fait le tour de la bâtisse, en tombant plusieurs fois. Ses jambes étaient encore faibles et il ne pouvait se permettre de courir aussi vite. Mais il devait le faire. Ou Binnie pouvait mourir. Chaque seconde à terre était chaque seconde où le sang du noiraud coulait. Alors il se relevait. Encore et encore. Déterminé à le sauver. Le blond, pour sa part, appuyait sur la plaie du plus jeune en priant pour qu'il reste avec lui. Il ne pouvait pas le perdre comme ça. Changbin était devenu bien plus qu'un simple client. C'était un ami. Très précieux. Qui avait été là pour lui. Si il ne l'avait pas connu, il n'aurait jamais rencontré l'autre australien. Et il aurait encore été avec Woojin. Il n'aurait donc jamais rencontré BamBam. De cette simple rencontre c'était déroulé des événements qui avait bouleversé à jamais la vie le blond. Alors il ne pouvait pas s'imaginer Changbin mort. Félix, enfin arrivé près de l'entrée, était tombé nez à nez avec les pompiers et une ambulance. Sans réfléchir, il s'avança vers eux. Ils voulaient le prendre en charge directement mais le rouquin protesta. Sa priorité était le noiraud. Il attrapa un des urgenciers pour l'amener devant le noiraud et le barman rapidement.
Le chemin à partir de là avait été très mouvementé. Ils étaient partis dans la même ambulance après qu'il est récupéré le noiraud pour essayer de refermer la blessure, sous le regard perplexe et inquiet des deux australiens. Puis l'ambiance avait démarré. Et Félix avait passé son temps à tenir la main du noiraud, qui avait les yeux fermé. On aurait pu penser que le noiraud dormait, qu'il avait été fatigué par ce qui c'était passé. Mais absolument pas. Sa vie était en jeu. Entre la vie et la mort. Le son du moniteur, de la sirène, des paroles, des ambulanciers faisaient un vacarme affreux. Le roux était totalement désorienté, perdu, ses sentiments s'entrechoquaient comme des auto-temponeuse. Voir son noiraud comme ça lui faisait tourner la tête. Il était tellement en lui, tellement déboussolé qu'il en perdit la notion de temps. Tout lui paraissait loin, très lent. Comme si il regardait un film en vitesse 0.5. Il ne savait pas combien de temps il avait passé dans l'ambulance. Il ne savait pas ce qu'il s'était passé. Il n'arrivait pas non plus à entendre les voix autour de lui clairement. Chan lui avait peut-être parlé, peut-être qu'il lui avait frotté le dos pour le réconforter un peu. Il ne se souvenait de rien. Tout était flou. Comme après avoir trop bu. Ce n'était pas un total flou mais il était autre part. Dans un monde à part. Et puis l'ambiance s'était arrêté. Et tout s'était accéléré. On avait fait descendre le jeune homme et Félix avait suivit. Il avait accompagné le noiraud, lui tenant toujours la main. Il marchait rapidement dans les couloirs. Mais il ne voulait pas le lâcher. Pas maintenant. Jusqu'à une salle où il ne pouvait pas entrée. Une salle d'opération.
Comprenant soudainement la tournure des événements, il resta pétrifié avant d'exploser en sanglot comme jamais. Il avait peur. Non. Il était plus que apeuré. Plus que terrifié. Le terme pour décrire cette boule au ventre qui menaçait de sortir, qui lui tordait l'estomac au point de presque l'obliger à se plier en deux pour essayer de calmer cette douleur, n'existait pas. Il fallait la ressentir pour la comprendre. Comprendre l'attachement de Félix pour Changbin. Le rouquin allait poussé la porte. Rentrer dans la pièce. Sur un geste instinctif. Mais des bras l'avait entouré pour le faire reculer. Il avait alors hurlé dans un élan de désespoir:
- Binnie! Ne m'abandonne pas !
Cela faisait maintenant plus de 2 heures que Félix attendait. Et aucune nouvelle. Chan avait été ensuite prit en charge mais il ne savait pas où. Il était perdu dans tout ce qui venait de se passer. Et il attendait. Encore et encore. Sur un petit fauteuil, les jambes contre lui. On ne l'avait pas prit en charge encore. Et il allait sûrement être oublié. Le rouquin ne ressemblait plus à rien avec les cheveux en batailles, le visage tout sali et ses vêtements n'étant pas dans un meilleur état. Il soupira en repensant à cette femme. Comment tout ça avait pu déraper ? Comment en était t'il arrivé là?
Plusieurs heures avant tout ce merdier, Félix était parvenu à entrer dans le bâtiment encore une fois. Le nombre de ses tentatives avait été à chaque fois vaine. Mais cette fois, au lieu de s'être fait jeter dehors, un des gardiens lui indiqua de passer derrière le bâtiment en silence. Comprenant la manoeuvre, l'australien fit semblant de partir avant de faire le tour pour retrouver le gardien qu'il avait vu derrière l'autre con la première fois. Il était plus vieux que lui, dans la 30 aîne, adossé au mur.
- Tu veux vraiment savoir ce qu'a vécu Changbin ?
- Oui.
Le gardien soupira puis sourit mélancoliquement. C'était une chose qui le rongeait encore. Mais il n'arrivait plus à se taire. Le nombre de problème dans l'établissement chaque jour se comptait par dixaine. Et le cas du noiraud était celui qui l'avait le plus marqué.
- Mes mots vont être durs.
- Je m'en fou. Je veux savoir.
- Quand on nous l'a apporté, on nous as dit qu'il était fou et dangereux. Il était endormi la première fois qu'on l'a vu. Alors on l'a simplement attaché pour éviter des problèmes de comportement. On avait déjà du monde à gérer et tu dois connaître la réputation de ce bâtiment. On passait notre temps à le droguer au départ. J'aurais voulu au moins apprendre à l'aider, à savoir ce qu'il avait réellement. Mais je n'avais pas le droit. Donc on essayait pas de prendre la peine de dialoguer avec lui. Et puis un jour, avec un collègue, on est arrivé et on avait vu quelque chose qui n'aurait jamais dû se passer.
Il soupira à nouveau en passant la main dans ses cheveux, agité. Un frisson lui parcouru quand les images remontaient dans son cerveau. Mais il devait continué. Le rouquin voulait absolument savoir tout ça. Et il avait besoin de le dire à quelqu'un. Il osa à peine le regarder droit dans les yeux.
- Quand on est arrivé dans la salle, Jimin était sur lui entrain de... de lui toucher entre les jambes en le faisant taire de l'autre main. C'est comme ça qu'elle faisait avec ses autres victimes. Je pense que si on n'était pas arrivé à ce moment, il se serait fait violer.
Félix ne pu retenir un hoquet de surprise, au bord des larmes.
- Mon Binnie... il...
- Jimin est connu pour être une psychopathe qui adore le feu et qui s'amuse à violer les gens. On pensait pas qu'elle réussirait à entrer. Pour mon collègue ce n'est rien. Pour moi, ça a détruit une personne ce jour là. Je suis désolé pour toute ses révélations, j'aurais aimé qu'elle ne soit jamais arrivé.
Un silence s'installa entre les deux. Félix resta quelques minutes silencieux, perdu dans ses pensées. Il essayait tant bien que mal de repousser cette vague de tristesse qui le submergait. Alors son binnie avait vraiment vécu un enfer. Pire que ce qu'il pensait. Pourtant il releva le regard, plein de détermination. Il avait besoin de la rencontrer. De comprendre. Même si ça ne menait à rien. Qu'il puisse à jamais graver le visage de cette femme dans son cerveau.
- Je veux la voir.
- J...vous êtes sur ? Je ne pense pas que ce soit une bonne idée. Demanda le gardien très surprit par sa phrase.
- Oui.
Le gardien soupira. Il savait bien qu'il ne pouvait pas aller contre le rouquin maintenant qu'il lui avait tout dit.
- Très bien. Revenez dans 3 heures. Il faut que je prévois tout.
Sans un mot de plus, Félix couru en dehors du bâtiment, entra dans la voiture, et éclata en sanglot dans les bras du blond. Il avait réussit à tenir jusqu'à là, mais maintenant, les larmes ne voulaient plus s'arrêter de couler.
- Je suppose que tu as eu tes réponses.
Le rouquin hocha la tête. Il lui fallu 30 minutes pour enfin se calmer totalement et expliquer de manière contrôler et d'une voix non-brisée la situation.
- C'est ma faute tout ça. Si je ne l'avais pas poussé sur la route ce jour là, si je ne lui avait pas adressé la parole, on en serait jamais arriver là. Il a presque été violé et je n'es pensé qu'à moi. Je suis tellement un bon à rien. Je le mérite pas Chan. Comment j'ai pu lui faire la gueule alors qu'il souffrait ?! Comment j'ai pu le faire autant souffrir ? Je me déteste tellement... Rien ne serait arrivé si je n'avait pas perturbé sa vie.
Chan lui prit la tête pour le regarder dans les yeux, en colère. Le voir dire des choses comme ça le mettait toujours sur les nerfs. Félix pour lui était comme son petit frère.
- Lee Félix. Je t'interdis de dire ça. Si tu n'étais jamais rentré dans sa vie, jamais je ne l'aurais vu aussi joyeux. Tu lui as redonné espoir. C'est pas rien ça ! Et sans toi, je serais encore avec Woojin à ce moment précis. Tu as accompli tellement de chose que tu ne t'en rend pas compte. C'est ton amour pour lui qui l'a sauveé de cet endroit glauque. Qui serait venu le chercher si tu n'avais pas persévéré pour le retrouver ? Et le nombre de fois ou tu l'as sauvé d'une mort certaine comme à Noël ? Tu accomplis tellement de bien pour lui, pour moi, et même aux autres ! On est une famille Félix. Et tu es plus important que tu ne le penses. Si on n'y pense, cette femme aurait pu faire pire comme le détruire littéralement. Mais tu as réussis à lui redonner courage Lix et à le faire avancer. Malgré tout. Tu es extraordinaire. N'en doute jamais.
Le roux lui sourit, les larmes aux yeux, touché par les paroles du plus vieux. Chan avait toujours été là pour lui remonter le moral et il lui devait énormément.
- Merci.
- Je viens avec toi la voir.
Et 2 heures plus tard, ils sortirent de la voiture que Chan ne ferma pas pour faire le tour du bâtiment et arriver devant le gardien qui était toujours contre le mur. Il ne fut même pas surprit de voir qu'il était deux.
- Suivez moi.
Ils obéirent sans broncher, empruntant plusieurs couloirs jusqu'à une chambre. Le stresse avait serré le ventre du rouquin. Mais le blond avait prit sa main pour essayer de le calmer, ce qui avait en parti marché. Le gardien se stoppa puis ouvrit la porte lentement. C'est à ce moment qu'il l'a vit pour la première fois. Félix frémit. Elle n'était pas attachée.
- Pourquoi...
- C'est sa requête. Soit ça, soit je ne pouvais pas vous amener sans qu'elle fasse rappliquer tout les gardiens. Vous entrez ?
- Oui.
Felix posa un pied dans la pièce, suivit de chan. La tension était palpable. Elle avait des cheveux long bouclés, des yeux de psychopathe et un sourire à faire pâlir les morts. Elle se leva d'une démarche féline pour les regarder, dans les yeux.
- On m'a dit que vous étiez des amis à mon Chouchou ! Il est venu me revoir c'est ça ?
- Pourquoi avoir voulu violer Changbin?
Elle se tut, légèrement surprise par son ton froid. Elle pencha la tête, curieuse, son sourire toujours présent. Elle avait l'impression d'avoir un con en face d'elle. C'est comme si on demandait à une mamie pourquoi elle tricotait. Totalement absurde.
- Et bien parce que j'avais envie. Il était si sage dans son petit lit, à ne rien dire. C'était excitant. Et puis il n'a pas dit non.
Si Chan n'avait pas été là, le jeune homme lui aurait pété la mâchoire. Il essayait de se contrôler tant bien que mal. Mais la colère était monté d'un seul coup. Le rouquin contrôla sa voix pour ne pas qu'elle soit trop forte.
- Est-ce que vous vous rendez compte ? Mon Binnie était seul, terrorisé et vous avez voulu le violer ! Mais vous êtes tarée!
- C'est un peu le lieu, non?
Jimin rigola à sa propre blague. Que ces gens pouvaient être éphémères. Ce monde dans lequel elle était. Rien n'était drôle, on l'empêchait de tout faire, de vivre. Mais son calvaire se finiraient bientôt. Parce qu'elle allait sortir de là. Avec Changbin. En faite, elle allait sortir maintenant. Elle s'approcha du rouquin doucement, mains dans le dos, tout sourire.
- J'ai hâte qu'il vienne se joindre à la fête. Cour petit lapin. Pendant qu'il en est encore temps. Je vous laisse 3 secondes.
Et c'est alors que la pièce commença à s'enflammer. Le briquet avait été jeté sur un linge mouillé et montait rapidement. Le gardien stupéfait, les fit très vite sortir.
- Partez d'ici! Je m'occupe de Jimin.
Sans se faire attendre, Chan tira Félix avec lui et s'en suivit une course contre le feu. Même si il le voyait prendre de la place. Le stresse était monté. Mais soudain, une foule les sépara. Tout le monde courait. C'était la panique. Le chao. Jamais encore il ne s'était senti aussi impuissant. Des gens tombaient, des cris, des bruits de pas amplifiés, des corps tombant au sol. Les flammes ne s'arrêtait pas. Il fit donc demi tour. Il courait pour trouver une sortie mais rien. Et alors qu'il allait casser une vitre, Chan le vit, heureux d'avoir retrouver son rouquin. Il voulu s'approcher de lui mais une poutre tomba sur sa jambe. Surprit par le cri de son ami, il se tourna. Son coeur rata un battement puis il couru l'aider malgré les flammes.
- Channie, ça va ?!
- Lix, va t'en ! Maintenant !
- Pas sans toi! Je vais dégager la poutre.
Et c'est alors qu'il attrapa la poutre pour essayer de la soulever. Une premier fois. Puis une deuxième. Énervé et inquiet, il essaya une fois encore. Il était hors de question qu'il laisse Chan ici. C'était sa faute si il était là. Chan releva la tête pour voir un homme s'approcher de Félix avec une seringue.
- FÉLIX ATTENTI....
Trop tard. Le seringue avait atteint le cou du rouquin qui il mit immédiatement sa main dessus.
- C'est quoi ce...
Soudain, ses jambes le lâchèrent pour tomber dans les bras de l'homme. Félix arrivait à peine à bouger, comme paralysé.
- Mais qu'est-ce que vous faites...
Et sans plus d'explication il le traina avec lui, sous le regard et les cris du blond qui ne pouvait rien faire. Quelques secondes après qu'il soit parti, la porte fut bloqué sous les débris tombés soudainement. Chan était désespéré et n'arrivait toujours pas à se libérer. Une larme coula le long de sa joue tandis qu'une toux sec le prit. Le feu prenait de la place et se rapprochait du blond.
Quant au rouquin, il arrivait à peine à se débattre. Il reconnu la cantine, seule salle assez grande. Le feu commençait à peine à entamer la pièce. L'homme l'installa de force sur une chaise avant de lui attaché les mains dans le dos. Le jeune homme grimaca quand l'homme tira un coup sec sur la corde rugueuse. Une tête rousse apparu devant lui. C'était Jimin. Il pâlit légèrement quand elle montra son couteau d'un sourire terrifiant.
- Je t'ai attrapé petit lapin! C'était très excitant comme jeu! Je devrais le refaire la prochaine fois.
- Qu'est-ce que vous m'avez fais ?
- Oh, juste un petit anesthésiant, ne t'inquiète pas, les effets se dissipent rapidement. Enfin bref. Plus qu'à attendre mon Chouchou! Tu ne trouves pas ça... excitant ?
La femme se mit en califourchon sur le rouquin qui essaya de se reculer. Mais les deux mains de l'homme le maintenaient fermement sur la chaise. Elle passa ses bras autour de son cou, se rapprochant un peu plus du visage de l'australien. Il tourna un peu la tête. Cette femme était flippante, son coeur ne manquant pas de le lui rappeler. Il devait néanmoins lui dire qu'il ne viendrait pas.
- Changbin s'est évanouie. Il ne viendra pas.
- Oh tu crois? Moi je crois plutôt qu'il va venir ramener son petit cul pour te sauver.
-Mais vous êtes totalement....
Jimin plaqua sa main sur la bouche du roux, exaspérée par son comportement cassant l'ambiance, surprenant l'australien. Son coeur se mit à s'emballer à nouveau par la peur. Il avait mal jouer en venant ici. Et il allait sûrement mourir dans cet endroit. Sans qu'il n'est pu dire à ses proches qu'il les aimait. Sans qu'il n'est pu dire à Changbin qu'il l'aimait. Sans avoir sauver Chan.
- Je te jure que si tu m'insultes encore, j'utiliserais ma lame. Et on sait tout les deux que ce serait dommage. Oh et puisqu'on y est ! Tu serais pas amoureux de lui par hasard?
Il ne dit rien. De toute manière elle n'avait pas relâcher sa prise. Bien sûr que oui qu'il l'aimait. Même si il voulait dire non, son corps entier aurait dit le contraire. Mais le regard foudroyant qu'il lui lança l'a fit rire. Elle savait maintenant qu'il serait un appât parfait.
- C'est bien ce que je me disais. Je suis désolé de t'annoncer qu'il va mourir.
Félix se figea littéralement. Comment ça mourir ? Elle voulait sérieusement... il essaya de bouger mais les mouvements étaient trop lents pour le laisser s'échapper. Jimin finit par se relever en enlevant sa main, prête à faire son discour de méchante comme dans les films qu'elle avait toujours rêvé d'interpréter. Elle prit la pause, jouant avec sa voix.
- Et oui, je suis démoniaque! Je vais terminer le travail qu'on m'a empêcher de faire, parce que je sais qu'il en a envie autant que moi! Sinon il m'aurait repoussé. Il tombera amoureux de moi. Mais cet amour sera impossible parce que mon coeur n'appartient à personne! Alors je l'emmenais près d'une rivière et je le tuerais pour jeter son corps dedans. Un plan parfait! Et toi tu es l'appât. Puisque je sais que vous devez avoir une relation très forte car tu es là, il viendra te sauver! Ce sera un échange tu vois?! Ça va être grandiose ! Oh la la j'ai si hâte !
- Vous n'y arriverez pas.
Le rire froid et glaçant de la femme raisonna dans la pièce en feu. Ses yeux fusillèrent ceux du rouquin qui frémit.
- Et qui va m'en empêcher ? Toi?
- Il ne viendra pas puisqu'il s'est évanouie, je vous l'ai dis!
Elle fit voler ses cheveux dans les airs d'un air désinvolte en fixant la porte. Jimin pencha la tête avant de s'avancer pour mettre des objets et encombrer l'entrée. Félix ne fit rien, ne sachant que faire. Et puis au bout d'un moment, elle revint vers lui un sourire à faire frissonner tout le monde.
- Voilà ! Là il devrait ne plus pouvoir sortir! J'ai hâte qu'il vienne.
Le jeune homme secoua la tête, revenant au présent. Il devait éviter de repenser à tout ça. C'était du passé. Une main se posa sur son épaule. En relevant la tête, il vit des mèches de cheveux roux, comme les siens. C'est alors que son visage passa de neutre à triste et les larmes coulèrent, trop longtemps retenu. Sa mère le prit dans ses bras.
- Tu n'as rien ? Demanda t'elle.
- Non...C..Binnie m'a sauvé.... dis moi qu'il va bien maman... Je t'en supplie...
Elle lui prit le visage entre ses mains pour le regarder droit dans les yeux.
- Je n'en sais pas plus. La blessure est profonde. Et ce n'est pas mon domaine.
- Oh maman.... Je veux pas le perdre... Il... il m'a sauvé tu sais... il avait l'air d'un super héros quand je l'ai vu rentrer dans la pièce en feu.
Il essayait l'humour pour se rassurer. Il ne voulait pas que son premier baiser avec lui soit le dernier. Il voulait revoir son adorable sourire. Son visage souriant. Ses yeux noirs sombres. Maintenant qu'il s'était reconsilié, il ne pouvait pas le perdre. Sa mère essuya un peu son visage avec sa manche.
- Chaton, il faut que j'y retourne. Tu peux aller voir Christopher si tu veux. Il est dans la chambre 34 de cet étage.
Il hocha la tête en séchant rapidement ses larmes. Sa mère l'embrassa sur la tête avant de partir. Le rouquin soupira en se levant et rejoignit la pièce dans laquelle se trouvait le blond. Il ne savait pas ce qu'il était devenu. Quand il entra dans la pièce, le blond était allongé sur le lit, la jambe maintenue en l'air. Quand il vit Félix, il se redressa en lui souriant.
- Lix! Tu n'as rien !?? Viens me voir!
A peine s'était t'il approché que déjà le barman le regardait sous tout les angles pour être sûr qu'il n'était rien. Il soupira, soulagé de n'avoir vu que des égratignures.
- Tu...penses qu'il va s'en sortir...?
La question était tombé tel une pierre dans l'eau. D'abord une surprise puis la douleur de ne pas savoir. Chan ne savait pas quoi dire. En faite, il pensait que le noiraud pourrait ne jamais se réveiller. Bien sûr, il espérait vraiment qu'il s'en sorte. Et il l'espérait du plus profond de lui. Il ne pouvait pas être pessimiste.
" prends soin de mon sunflower pour moi"
La dernière phrase que Changbin lui avait dit quand Félix était parti chercher de l'aide. Il voulait encore croire qu'il allait s'en remettre. Le rouquin senti les larmes monter sans qu'il ne puisse les arrêter.
- C'est ma faute Chan. Si il est allé là-bas. Il m'a sauvé la vie parce que j'ai fais une connerie.
- Écoute Félix. On ne savait pas qu'elle était armée d'accord ? Et puis on serait mort tout les deux si il n'avait pas été là.
- Je sais... mais... comment il a fait pour savoir pour...
A cet instant, des sauvages entrèrent dans un bruit immense. Seungmin sauta littéralement sur le rouquin, le faisant presque perdre l'équilibre. Hyunjin levait les yeux au ciel tandis que son copain alla voir Chan pour savoir si il de sentait bien. Jisung et Mihno arrivèrent quelques secondes plus tard. Un vrai zoo.
- On peut savoir qui est le crétin qui a eu l'idée d'aller faire une petite fête dans un hôpital psychiatrique en feu?!? Râla Mihno.
- Ça ne devait pas se passer comme ça, déclara Chan.
- J'en ai rien à foutre, vous avez faillit y passer bande de... Arg ! Je vais prendre un café !
Le brun sorti de la pièce en colère. Jisung soupira de lassitude en se grattant l'arrière de la nuque.
- Il est comme ça depuis qu'il a apprit que vous étiez à l'hôpital. Il a plus peur qu'autre chose. Et c'est vrai qu'on a vraiment eu peur quand on l'a apprit! Évitez la prochaine fois de partir sans nous. Il y aurait pu avoir bien pire qu'un blessé...
- Ce n'est rien, je comprend sa réaction. Répondit Félix, la gorge sèche. Mihno a raison. On aurait pas dû. Si Binnie n'avait pas été là...
Seungmin le serra un peu plus fort, sachant pertinemment qu'il allait se remettre à pleurer. Et Félix craqua comme prévu. C'était trop dur. D'être dans ce doute perpetuel. Alors le brun l'emmena à l'écart pour discuter tandis que Hyunjin, jeongin et Jisung restèrent avec le blond. Et alors qu'il discutait tous joyeusement depuis un moment, essayant de ne pas penser à leur ami, Chan recu un appel. Surprit, il regarda qui pouvait bien l'appeler et surtout à quel moment son téléphone avait pu survivre à l'incendie. Il rougit violemment quand il vit le nom s'afficher, avec un sourire niais. Il décrocha presque immédiatement, se demandant bien ce qu'il voulait.
- Salut B....
- CHAN T'ES OÙ?! JE ME SUIS PAUMÉ DANS LE BÂTIMENT, JE PIGE RIEN AU FLÈCHE C'EST UN BORDEL ! ÇA VA AU MOINS ?! QUI C'EST QUI T'A FAIT ÇA ?!?! JE VEUX DES NOMS ET JE TE JURE QUE JE VAIS ME LES FAIRE 1 PAR 1 !
Le blond rigola face à l'énergie du jeune homme. Il lui avait envoyé un message pour lui dire que leur rencard était annulé juste avant l'accident sans en rajouter plus. Mais sur le comment il avait su où il le trouvait actuellement, cela restait un mystère.
- Ne bouge pas BamBam, je t'envoie quelqu'un te chercher vers l'accueil.
- D'ACCORD MAIS GROUILLE TOI !
Il raccrocha, souriant. Un vrai enfant. Le blond montra une photo de lui et du brun à Jisung qui parti juste après, avec un air de débile, tel fan boy sur le visage.
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Il était maintenant 2 heure du matin. Félix était resté dans la chambre de Chan. Il ne restait plus qu'eux puisque les heures de visite était terminé. Quand il avait annoncé ça à BamBam, le jeune homme avait presque prit feu de l'intérieur, ne voulant pas laisser Chan seul, avant de finalement céder, tout triste, sous le rire du barman. Maintenant que la nuit était tombé depuis un moment, tout était calme. Un calme qui faisait du bien. Le plus âgé des deux s'était endormi tandis que le roux n'arrivant pas à faire pareil, réfléchissait à beaucoup de choses. Trop de pensée. Un bordel dans son cerveau. Il soupira en fermant les yeux.
Et puis soudain, la porte s'ouvrit. La lumière s'infiltra un peu dans la fente ainsi qu'une tête rousse. Félix fronca les sourcils avant de se lever pour aller voir sa mère qui avait un immense sourire collée aux lèvres. Le rouquin ne comprit pas trop pourquoi sa mère était comme ça. Sans un mot, elle lui prit la main pour l'entraîner avec elle dans les couloirs.
- Maman, Qu'est-ce...
Elle lui fit signe de se taire. Alors le roux ne dit plus rien. Ils marchèrent un moment, évitant le plus possible le personnel, avant qu'elle ouvre une porte, embrasse son fils sur le front et la referme. Félix soupira en se tournant pour regarder la pièce. Sa mère avait le don de toujours avoir des plans.... Son coeur bondit dans sa poitrine. Il retirait ce qu'il disait. Sa mère était un génie!
Il sourit, les larmes aux bords des yeux. Changbin était dans le lit d'hôpital, des machines autour de lui. Mais ça ne l'empêchait pas de sourire et de tendre les bras vers le rouquin. Sa mère savait parfaitement qu'il était interdit de voir les personnes après une opération. Mais elle avait contre-dit les règles de l'hôpital pour lui. Pour qu'il puisse voir son âme soeur. Félix senti les larmes monter alors qu'il s'approchait pour le prendre dans ses bras. Et il éclata en sanglot, soulagé. Changbin n'allait pas l'abandonner. Il était là maintenant. Contre lui.
- Tout va bien pour toi ? Demanda le noiraud.
- O....oui... promet moi de ne plus... recommencer.
- Si je devais le refaire pour te sauver, je le referais Félix.
Le silence s'installa, seulement couper par le pouls de Changbin. Et puis, le roux finit par se relever pour le regarder droit dans les yeux.
- Ne m'abandonne plus jamais.
- Je te le promet Sunflower.
Ils se rapprochèrent doucement, leur lèvr se toucherèrent sous la lumière protectrice de la nuit. Un doux baiser, sans violence. Et Et la lumière argenté comme compagnie. La fréquence cardiaque du plus vieux s'accélèra, ainsi que le moniteur en même temps que leur lèvre. Le bryit devenait presque trop fort pour leur oreille. Félix sourit en s'écartant un peu pour reprendre son souffle.
- Je te fais autant d'effet que ça Binnie ?
- Tu n'as pas idée...
Leur lèvres s'unirent à nouveau dans un autre baiser plein de promesse et de tendresse. Maintenant, ils seraient inséparables.
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Bonjour tout le monde !
Alors déjà je suis désolé de posté aussi tard. J'aurais voulu le poster mercredi mais je n'avais plus de connexion chez moi TwT
On arrive bientôt à la fin de cette histoire, j'ai envie de pleurer! Mon bébé va bientôt se terminer TwT
Alors ? Ce chapitre ? Pas mal hein? UwU
Ils sont trop adorables à la fin TwT Oh et puis BamBam qui débarque comme un fou XD
J'espère au moins que mon histoire vous aura plu jusqu'au bout ! Le prochain chapitre sera le dernier, et j'aimerais m'appliquer. Il doit y avoir une fin digne de ce nom !
Bye UwU
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