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Chapitre 34


    En dévalant les escaliers, la mère de Félix, assit dans le canapé se réveilla en sursaut. Elle tourna la tête juste à temps pour voir Changbin, debout, prêt à sortir. Elle l'arrêta avant qu'il ne sorte, surprise et inquiète par son état.

- Mais Changbin, tu viens à peine de te réveiller et...

- Je n'ai pas le temps madame Lee. Je dois sauver Félix. Merci de m'avoir sauver à Noël et pour m'avoir ramener chez vous mais...

- Quoi? Mais c'est Félix qui t'a ramené à la maison.

Il se stoppa un instant. Alors il avait menti. Sûrement parce qu'il ne voulait pas qu'il est une dette envers lui. Il ne voulait pas qu'il le voir comme son sauveur, qu'il s'inquiète pour lui alors qu'il l'avait rejeté tellement de fois. Il avait toujours été là pour lui. Et c'était à son tour maintenant. Il posa une main sur l'épaule de Sunny avant de dire:

- Je vous ramènerais Félix, Sunny.

- Tu es autant important que Félix, Changbin. Alors reviens avec lui d'accord?

La mère avait aussi ce mauvais présentiment. Mais elle croyait en lui. Et elle savait qu'ils reviendraient tout les deux, quoi qu'il arrive. Elle l'espérait du plus profond de son coeur. Changbin hocha la tête et sans plus de parole, il sorti en courant, les idées totalement chamboulées. Il était perdu dans ses sentiments, avec ce que Sunny avait dit. Mais là, maintenant il avait besoin d'une rapide discution avec San. Tout mettre au claire. Savoir si son coeur appartenait vraiment à Félix entièrement.

Quand le jeune homme arriva près de la maison du brun, il reprit un instant son souffle, ayant couru le plus vite possible, avant de toquer à la porte. Celle-ci s'ouvrit immédiatement. Comme si il l'attendait. Avant qu'il n'est le temps de dire un mot, il se trouvait à l'intérieur contre un mur, San très proche de lui.

- Tu m'as manqué si tu savais...

Changbin senti son coeur bondir dans sa poitrine. Il l'emmenait par la main dans le salon. Le noiraud se débatti un peu en vain, prit dans les bras plus épais du brun. Il soupira en commençant à protester.

- San je...

Quand enfin il leva les yeux et qu'il vit le visage du jeune homme, il fronca les sourcils.

- Qu'est-ce qui t'es arrivé ?

- Ton rouquin m'a prit en grippe en pensant que t'étais chez moi. Une furie je te jure. Il n'arrêtait pas de dire qu'il allait assumer ses erreurs et tout. Tu devrais couper les ponts avec lui sérieux. Et puis de toute manière, tu m'as moi.

Changbin n'eut pas le temps de répondre que les lèvres du brun se posèrent sur les siennes. Son coeur s'emballa, dû à la surprise. Mais pas de papillon. Pas de joie intense. Et surtout pas de sentiment fort. Pas d'amour. Il en était sûr maintenant. Il n'aimait pas San. Il aurait aimé le savoir avant. Mettre au claire que même si leur relation était spéciale, il n'était pas fait l'un pour l'autre. Son futur était au côté de Félix. Son petit Sunflower. Ce surnom le faisait sourire. Comment avait-il pu oublier le surnom qu'il lui avait donné? Le surnom qui faisait de lui son âme soeur jusqu'à la fin? Comment avait-il pu jusqu'à oublier que l'âme soeur ce n'est qu'une fois dans une vie? Même avec les disputes, les rires, les larmes.

Et il n'était plus un jeune homme terrorisé. Il n'était plus celui qui pleurait et faisait des crises d'angoisses pour n'importe quel motif, 2 mois auparavant. Il n'était plus celui là. Non. Parce qu'il avait vécu des choses. Et qu'il avait retrouvé tout ses souvenirs. Avec son expérience. Qu'il avait apprit à surmonter les difficulté. Alors il le repoussa sans broncher, sans sourire. Le brun le regarda, surprit avant de tenter de l'embrasser à nouveau. Une gifle le ramena à la réalité. Et le regard remplit de noirceur de Changbin encré dans le sien. Celui qui lui avait tant manqué. Il comprit à ce moment qu'il avait retrouvé la mémoire. Et qu'il allait partir.

- San, ça suffit. Je ne joue plus, d'accord ?

- Moi non plus. Je veux sortir avec toi et je le ferais. Tu vas quand même pas suivre un dégénéré parce que vous avez partager des moments forts ? Il n'arrête pas de te considérer comme un objet, toujours à dire que tu es à lui, qu'il te possède. Il a déjà eu son tour, il a perdu. Tu ne pense pas qu'il serait temps pour nous ? D'enfin concrétiser notre relation? J'ai toujours été patient avec toi. Mais là tu commences à me gonfler.

Changbin ne céda pas du regard. Pour qui ce prenait-il ? C'était sa vie. Ces choix. Et personne ne lui imposerait. Il était déterminé à mettre les choses au claire. Tout.

- San. Est-ce que tu m'as un jour demander des choses personnels? Est-ce que tu sais ce que j'ai vécu ? Est-ce que tu t'es une fois intéressé à mon passé et pas à mon corps ou au fait que je me fasse dominer facilement ?

- Bien su..

- La vérité c'est que tu fondes tes espoirs en moi. Mais c'est finit. J'ai les idées claires et les sentiments aussi. Il a raison de dire que je lui appartiens. C'est la vérité. J'aime Félix. Plus que ma propre vie. J'ai pensé le protéger de moi. Ça n'a fait qu'empirer. Alors je vais retrouver mon Sunflower. Trouve toi quelqu'un. Ton pote aux cheveux gris avait l'air d'attendre quelque chose de toi.

Et sur ses mots, il sorti de la maison, laissant San totalement perturbé avec des images du jeune homme en question.

- Attend... Wooyoung...?

Changbin reprit sa course contre la montre juste après. Il se demanda déjà chez qui aller. Sa première réponse fut que Seungmin devait être au courant. Mais le brun habitait trop loin. Alors il pensa tout de suite à l'écureuil et couru jusqu'à chez Jisung, au QG, puis toqua. Reprenant son souffle, son corps le faisait souffrir. Surtout ses jambes. Jisung ouvrit la porte quelques minutes plus tard, étonné de voir le brun devant chez lui alors qu'on lui avait dit qu'il s'était évanoui il y a de cela 3 jours et qu'il ne s'était pas réveillé.

- Où est Félix ? Demanda le noiraud directement.

- Je...Je sais pas, pourq...

- Ok. Préviens Minho. On va devoir parler de certaine chose tout les deux. Mais d'abord je dois sauver Félix.

Sans plus d'expliquation il parti, laissant le blond plus que perplexe. Il n'avait presque rien comprit de leur échange. En retournant à l'intérieur, le brun qui venait de descendre le prit dans ses bras pour l'embrasser dans le cou dans un geste de bienveillance.

- C'était qui ?

- Changbin. Il est parti comme une furie mais il m'a dit que vous deviez parler de certaines choses plus tard. J'en sais pas plus.

- Hm. On verra plus tard. J'ai faim. Et c'est pas de la nourriture qu'il me faut...

- Sérieux Minho ? Tu pourrais pas être plus subtile parfois ?

Un mec un peu gauche passa, un regard plein de sous entendu. Jisung soupira. Il avait l'habitude maintenant. Le brun balançait à tout va leur vie sexuelle sans scrupule. Alors il l'embrassa. Parce que même si il l'énervait parfois, il l'aimait plus que tout.

Changbin, continuant à courir, cherchant chez qui aller maintenant. La première chose fut d'aller chez Hyunjin qui était plus proche que Chan et Seungmin. Sa respiration commençait vraiment à être douloureuse. Mais il devait continuer. Il ne pouvait pas abandonner. Arrivé devant l'appartement, il toqua vigoureusement. C'est un châtain claire ensomeillé qui ouvrit la porte en baillant.

- Hyunjin, tu sais pas où est Félix ?!

- Bonjour Bonnie, moi aussi je vais bien merci, et t...

- J'ai pas le temps ! Il est en danger et je sais même pas où bordel!

Il rala en partant, bouleversé. Personne ne savait où il était à part peut-être Seungmin? L'heure tournait et il ne savait toujours pas où était son petit rouquin. Il laissa le jeune homme devant sa porte, un peu perturbé. La drama queen soupira en refermant la porte et en boitant jusque dans sa chambre où il s'écroula sur le lit, à côté du noiraud qui était toujours sous la couette bien au chaud.

- C'était Binnie ? Il voulait quelque chose ?

- Je sais pas trop. Il voulait savoir où était Félix et qu'il est en danger mais il ne m'en a pas dit plus. J'aurais aimé l'aider...

- Tu te souviens de ce soir là ?

Les souvenirs de cette nuit remontaient doucement. Tandis que Changbin était à l'hôpital à cause de son accident de voiture, lui avait sauver la vie à son petit noiraud.

- Si tu n'avais pas agit je serais mort. Et même si tu le sais je te remercie.

- Tu n'as pas à me remercier. Pointer une arme sur son fils parce qu'il aime les garcons n'est pas normal.

- Il aurait aussi pu te tuer.

Hyunjin soupira. Tout revenait. Il avait raison, il aurait pu mourir. I.N. avait prévu de faire son coming out seul avec ses parents ce soir-là, insistant sur le fait qu'il voulait être seul. Hyunjin lui avait dit qu'il était d'accord. Mais ayant un mauvais présentiment, il avait préféré passer la nuit dans sa voiture devant la maison. Juste au cas où. Il avait donc regarder la scène de loin. Et ça avait rapidement dégénéré. Des gestes, des cris qu'il entendait presque. Son sang n'avait fait qu'un tour en voyant le plus jeune replié sur lui-même face à son père. Il était hors de question de le laisser encore une minute de plus dans cette maison. Sans hésiter, il était sorti en vitesse, pour ouvrir violemment la porte. Le père s'était tourner vers lui, armé et en colère. Sentant immédiatement le danger et sans penser au conséquence de son geste, il s'était placé entre les deux, en tenant le noiraud, terrorisé et tremblant dans son dos.

- JE PEUX SAVOIR CE QUE TU FOU CHEZ MOI?! C'EST TOI QUI A RENDU MON FILS GAY C'EST ÇA ?!

- Poser votre arme monsieur, vous pourriez faire un blessé.

- J'EN EST RIEN À FOUTRE, JE VAIS LE BUTER !

- Il faudra déjà me tuer avant.

Son ton de voix n'avait jamais autant été déterminé, ce que le noiraud n'avait jamais vu chez lui auparavant. Il se sentait en sécurité à ses côtés. Il l'avait toujours été. Mais ce soir, il avait en face de lui non pas une drama queen, mais un jeune homme prêt à mourir pour son amour. Jeongin était tellement touché. Le père n'avait rien dit de plus, enragé au point dans perdre les mots.

- J'aime votre fils plus que ma propre vie. Je ne vous laisserais pas lui faire du mal.

- Laisse les partir, dit calmement la mère en faisant baisser l'arme du père dans un geste lent mais doux.

Il avait mit un moment avant de finalement optempérer en serrant les dents.

- Toi tu dégages de ma vue. Si je te revoie chez moi, je te tue. Pigé ? T'as 5 minutes.

Sur ces dernières paroles, Hyunjin avait prit les affaires du plus jeune dans sa chambre et l'avait emmené dans sa voiture puis chez lui pour le rassurer et calmer ses pleurs tout le reste de la nuit. Le châtain claire secoua la tête pour revenir au présent.

- Je sais. Mais je suis là maintenant.

Il se tourna pour se placer au dessus de I.N. avant de grimacer fortement.

- T'y es allé un peu fort hier.

- C'est toi qui voulais que je sois sauvage. Maintenant t'assume.

Il soupira en s'étalant sur le noiraud qui rala en le poussant. Hyunjin rigola, heureux d'être simplement avec le petit noiraud. Et dans un élan d'amour, il l'embrassa avec passion.

- Je t'aime Jeongin.

- Je t'aime Hyunjin. 

°×*__________________*×°

    Changbin continuait toujours sa course contre la montre. Il devait voir Seungmin maintenant. Lui serait forcément au courant. Quand il pense au temps perdu à faire les autres.... Il commençait sérieusement à être épuisé mais l'adrénaline dans son organisme le faisait avancer toujours plus. Arrivé devant chez le brun il toqua. Une fois. Puis deux. La panique l'envahi. Ou était t'il ? Était t'il seulement chez lui?! Et puis sa main se posa sur son téléphone. Mais oui. Qu'il était con. Il avait totalement oublié qu'il pouvait le contacter. Il composa son numéro. Une sonnerie. Deux. Il insista en le rappelant. 3 fois. Au bout de la 4eme il finit par enfin décrocher.

- Oui ?

- Dis moi que tu sais où est Félix sinon je te jure que je fais un meutre.

- Heu.... il m'a dit qu'il était parti avec Chan chercher des réponses à l'hôpital psychiatrique.

Il pâlit violemment. Pourquoi avait t'il fait cette connerie ? Pourquoi retourner dans ce lieu maudit ? Et maintenant son présentiment se concrétisait. Il était hors de question de laisser Félix avec cette psychopathe. Mon dieu, qu'il ne lui soit rien arrivé !

- Je t'en supplie. Dis moi que tu as l'adresse.

- Ouais pourquoi?

Changbin soupira en lui demandant de lui envoyer. Après cet échange, il continua sa course pour retourner chez Hyunjin tout en appelant Chan. Il ne serait pas de trop. Mais celui-ci ne répondit pas à ses nombreux appelles pendant sa course moins puissante, la fatigue commençant à le faire ralentir. Il pesta en poussant les gens pour arriver de nouveau en face de la porte. Il ne fallut cette fois que quelques secondes.

- Qui c'est encore.... Changbin !? Mais...

- Il faut qu'on aille sauver Félix. J'ai pas le temps d'expliquer mais il est en danger. Je t'en supplie, je ne veux pas le perdre encore. Je ne veux pas qu'il meurt et que lui aussi m'abandonne.

La drama queen eut le souffle coupé. Changbin n'aurait jamais mentir. Et ses larmes témoignaient de ses paroles. Il était désespéré. Il ne fallu que quelques autre secondes pour que le châtain claire attape un t-shirt et ses clefs.

Dans la voiture se trouvait I.N.  Changbin et Hyunjin. La route était en ligne droite et cela faisait un moment qu'il roulait, presque au dessus de la limitation. Le plus vieux soupira après son discour. Il venait de tout leur raconter.

- Tu veux dire que c'est ta soeur qui t'a prévenu ? Mais c'est impossible.

- Je sais. Le problème ce n'est pas que ce soit elle ou non. Mais que j'ai un très mauvais présentiment. Des souvenirs que j'ai, c'est un lieu où il y a beaucoup de problème d'évasion. Si Félix y est allé, je n'imagine même pas ce qu'il peut se passer en ce moment...

Et après ses paroles, le jeune homme se tue. Il avait trop peur. Trop peur de son imagination. De la réalité qu'il allait bientôt affronter. Peut-être qu'il n'avait rien. Peut-être que si. Tout pouvait se passer. Mais le noiraud devait rester concentré. Et être prêt à tout. Voyant que le jeune homme n'avait pas l'intention de poursuivre la discussion, Hyunjin accéléra pour arriver rapidement vers le lieu de l'hôpital.

- C'est juste à droite normalement, dit le plus jeune en vérifiant sur le GPS.

C'est sur ses paroles que les 3 fixèrent le bâtiment, leur visage terrifié. Ce n'était pas possible. Pourquoi fallait-il que ce soit toujours ses mauvais présentiments qui se réalisent ?

Sous les cris des autres, Changbin était déjà sorti pour fixer le lieu entrain de brûlé.

Des flammes gigantesques en sortaient, effayantes, incontrôlées. Et le rouquin à l'intérieur, prit au piège. Il en était sûr. Pouvait-il seulement s'imaginer le corps du jeune homme sans vie.... Hors de question. Si il le perdait, il perdait tout. D'un coup d'oeil, il remarqua la voiture de Chan. Que faisait t'elle ici? Il s'approcha, essaya d'ouvrir. À sa surprise, elle n'opposa aucune résistance. Et à l'intérieur son téléphone et celui du roux. Aucun doute possible maintenant. Les deux étaient pris au piège dans le bâtiment.

Son esprit fusait à mille à l'heure. Est-ce que Félix en valait le coup ? Le coup de mettre sa vie en danger et de peut-être mourir ? Oui. Il n'avait même pas hésité, la réponse était venu naturellement. Félix était son tout. Il lui avait tellement donné et apporté. Jamais il ne pourrait le laisser là-bas,  surement terrifié par les flammes. Hyunjin placa une main sur son épaule.

- Binnie, je...

- Appelle les pompiers. Maintenant.

Dans son regard, la drama queen comprit. Il comprit que rien de pourrait le faire changer d'avis. Comme quand il avait sauvé Jeongin ce jour-là. L'amour pouvait faire faire de drôle de chose parfois. Alors il hocha simplement la tête. Et dans sa nouvelle course, Chanbin s'enfonçait dans le bâtiment en flammes.

La première sensation fut de voir sa vue se troubler et la respiration devenir compliqué. Le bâtiment en feu ne s'était pas encore écrouler, à son plus grand bonheur. Il espérait au moins réussir à les retrouver. Il toussa en arrivant dans le hall et en gueulant le prénom des deux australiens. Rien. Il soupira de frustration en continuant,  passant par différentes salles. Il regardait minutieusement chaque fois, la peur lui tirayant le ventre. Perdu dans ses pensées, il eut juste le temps de s'arrêter avant. Une poutre coupa alors son chemin en tombant lourdement. Il plissa les yeux un instant avant d'analyser la situation. Il essaya de passer sans pour autant y arriver. Mais il n'abandonnerait pas. L'air était étouffant, sa gorge et ses yeux le piquait affreusement. L'ambiance était digne d'un film de guerre ou d'action. Il rebroussa chemin pour trouver une autre entrée. Et en passant dans une des pièces, il put facilement casser la vitre et passant par dessus.

Mais il ne s'attendait absolument pas à ça. Il n'avait rien trouvé de suspect avant, le bâtiment étant vide. Pourtant au sol, il avait trouvé des corps. Peut-être mort. Peut-être vivant. Et même si ça lui faisait du mal, il n'avait pas le temps. Son objectif n'était pas eux. Mais les australiens. Félix. Il n'avait pas le temps de vérifier chaque corps. Il priait juste pour que celui du rouquin et du blond ne soit pas parmi ce massacre. Il continua son chemin. Il le devait. Esquivant quelques planches qui s'était effondrées, le feu qui continuait à prendre de l'ampleur, il arrivait à avancer tout de même sans trop se blesser. Puis soudain un gémissement. Et des insultes en Anglais. Il ne voyait rien, mais la voix était reconnaissable entre toute. Enfin! Son petit coeur se sentait déjà plus léger. Il était encore envie !

- CHAN !

- Bi...Binnie ?.. je suis là !

La voix se trouvait derrière un morceau de plafond au sol qui cachait un peu tout. Il fit le tour, faisant attention à ne pas toucher le feu qui était à cette endroit plus présent. Et c'est à ce moment qu'il vit le barman au sol, la jambe bloquée et le visage tout sale, le feu encore plus présent que dans les couloirs. Il devait être proche de l'origine de l'incendie. Il toussa un long moment avant de révéler un peu la tête.

- Mais qu'est-ce que tu fais là ? On m'a dit que....

- On a pas le temps Chan. Je te sors d'ici.

Il se baissa pour voir la poutre sur sa jambe. Il l'a prit dans les mains, avant d'annoncer:

- Ok à 3, tu enlèves ta jambe.

- Compris.

Le noiraud fit un décompte très lent, prenant la poutre dans une bonne position. 1......2.......3........ Il souleva la poutre de toute ses forces. Mais celle-ci trop lourd pour sa force fragile, il fut obligé de la relâcher trop vite à son goût. Heureusement le blond avait réagit tous de suite pour l'enlever, oh soulagement des deux qui soupirèrent. Changbin l'aida à se remettre debout en passant son bras autour de son cou puis il regarda dans toute les directions pour trouver une issus de cet enfer qui devenait de plus en plus insoutenable. La porte de sortie devait sûrement être condamné. C'est alors qu'il l'aperçu. Plus loin, une fenêtre assez large. Puisque le bâtiment était à 1 seul niveau, ça pouvait le faire. Il entraîna le blond à sa suite pour se rapprocher. Il laissa Chan sur le côté pour créer leur issus. D'un geste vif du coude, il cassa la fenêtre fragiliser par le feu. Il grimaca. Le noiraud avait dû se couper au coude. Mais il n'avait pas le temps. Il reprit le barman et le fit passer par le trou. Dans une manoeuvre maladroite et dangereuse, il réussit néanmoins à le faire sortir sans trop lui faire mal. Puis il l'emmena un peu à l'écart du bâtiment pour l'asseoir dans l'herbe jauni.

- Binnie... Félix est avec elle... soit prudent. Elle l'a drogué avant de l'emmener, je n'es pas réussis à l'arrêter. Elle allait près de la cantine la dernière fois que je l'ai vu.

Sur ses mots, il senti son coeur se serrer. Alors elle était encore là. Et elle avait son rouquin. Son Sunflower. La pitié n'existait plus en lui. La rage remplaçait la peur. Un chao total s'empara de lui. Elle voulait donc la guerre. Si elle avait touché un seul de ses cheveux, il serait capable de faire des choses horribles, il le savait. Alors le noiraud hocha la tête et promit au blond de le ramener sain et sauf. 

Il s'avança, déterminé vers le bâtiment. D'une seule main, il passa par dessus la vitre cassé. Il n'avait plus peur de l'incendie. Ça allait être son terrain de jeu. Changbin continua son avancé dans les flammes et la poussière, avec une agilité surprenante. Il se baissa souvent pour éviter les flammes ou le plafond qui s'effondrait, rampant même parfois pour réussir à traverser certaines zones du couloir encombré. Son souffle était court mais sa détermination sans faille. Une lueur meurtrière brillait au fond de ses prunelles ténèbres. Elle l'avait brisé mentalement, jusqu'à le rendre terrorisé par les gens, par les femmes. Elle avait faillit le violer en profitant de sa faiblesse. Elle avait maintenant son australien. Le jeune homme savait. Il n'y avait qu'une seule issue. Il devait gagner contre elle. Quelque soit le moyen. Il n'avait pas le droit à l'erreur.

Il finit par tomber sur la cafétéria. La porte était fermée. C'était trop facile. Un piège. Mais il s'en foutait. Il devait rentrer dans cette pièce. Tout ce qu'il voyait était de la fumée. Le noiraud avait passé trop de temps à l'intérieur du bâtiment. Mais il n'allait pas abandonner. Changbin essaya d'ouvrir la porte mais quelque chose l'a bloquait. Forcément. La poignet était brûlante. Alors il prit son pull pour l'ouvrir. En forçant un peu, une ouverture commença à se créer. Sans hésitation il s'y engouffra. C'était peut-être sa seule chance de traverser. Son corps passait juste, il s'était fait mal au bras, mais il était passé. Juste après, la porte se claqua dans un bruit retentissant jusque dans son âme. Prit au piège. En regardant la salle, il resta un instant interdit. La pièce était en feu. Même si elle n'atteignait pas encore le centre. Et au milieu de ses flammes se trouvait cette femme. Cette femme avec un sourire digne d'un joker, un couteau dans la main et un homme. Cet homme qui tenait Félix fermement assit sur une chaise par les épaules. Le jeune homme se débatait légèrement en vain, les mains liés dans le dos. Chan l'avait prévenu. Elle l'avait drogué. Peu puisqu'il arrivait à bouger. Mais assez pour le tranquilliser. L'envie de l'a poignarder montait en lui. Mais elle n'était pas sa priorité. Il croisa ses bras dans un position de provocation. Il était prêt à l'affronter. Un regard plus que noir adressé à la jeune femme.

Félix s'était tue. Il tentait encore de se débattre mais il savait que ça ne menait à rien. Et quand il avait entendu la porte se pousser, il était resté figé par l'étonnement de voir le noiraud rentrer dans cette pièce. Comme par magie. Des tonnes de question tournait. Comment était-il là? Comment avait-il su? Comment s'était-il réveillé? Un peu essoufflé, tout sale, le coude en sang. mais un regard déterminé. Imposant. Son coeur rata un battement. Ce qu'il pouvait être beau son mec en colère. Il ne l'avait jamais vu comme ça. Avec autant de confiance en soi. Son Changbin avait bien changé. Il avait combattu sa peur. Et il était là. Pour lui. Le rouquin toussa un peu à cause de la fumée, avant de reprendre pied. Il secoua la tête. Il n'aurait pas dû venir. C'était un piège. Et à cause de lui, il l'avait aussi mit en danger. La panique s'empara de lui. Non. Tout mais pas ça. Il se rappela du couteau. Et du plan de la femme. Elle voulait le violer et le tuer derrière. Cette cinglée avait tout prévu. Il devait le prévenir.  Maintenant.

- Changbin, part maintenant c'es...

Un coup dans le ventre le fit taire. Le noiraud eu un geste pour s'avancer mais se stoppa. Il fixa la femme, froidement, qui elle continuait à sourire. Non, son traumatisme était passé. Il n'avait plus peur, il ne tremblait plus. Il n'aurait plus jamais peur d'elle. Il ressortirait de ce bâtiment avec Félix. Point. Alors il lui lança:

- Qu'est-ce que tu veux ?

- Tu as finis par revenir vers moi! Je savais bien que tu voulais le faire finalement ! Je veux simplement reprendre la on s'en était arrêté.

Elle s'approcha du rouquin, le couteau placé sous sa gorge. Il recula légèrement la tête mais l'homme le tenait fermement sur cette foutu chaise. Son pouls s'emballa.

- Mais tu vois... il y a que ton ami qui veut nous séparer. Il m'a traité de malade! Je ne suis pas malade! J'aime le sexe, c'est différent ! Et il m'a menti. En disant que tu ne viendrais pas.

- Écoute, si tu veux on peut s'arranger. Laisse le en dehors de ça. C'est entre toi et moi. Lança le noiraud.

Elle se tourna vers lui, son regard s'illuminant. À ce moment, le roux senti les larmes monter. Non. Il ne pouvait pas le laisser faire. Il essaya à nouveau de se débattre en tirant sur ses liens et en demandant au noiraud de partir loin. Sa voix était à moitié déraillée. Le couteau laissait une marque rouge sur la peau du rouquin. Et voyant bien que sa seule chance de partir avec Changbin pour le tuer était de garder l'australien en vit, elle fit un signe de tête à l'homme qui placa sa main sur la bouche de Félix pour le faire taire. Le choc lui coupa un instant le souffle.

- Tu vois petit coeur. C'est toujours mieux comme ça ! Alors, tu as quoi à me proposer en échange de l'autre !?

- Si vous laisser Félix partir, vous pourrez sortir de cet hôpital et vivre votre vie. Quoi de mieux ?

- Mais moi, c'est toi que je veux.

Il eut un mouvement de recule avant de sauter sur le côté. Une poutre s'effondra à l'endroit même où il se tenait quelques secondes plus tard. Il regarda à nouveau le rouquin, d'un regard attendrit. Avec un léger sourire. La colère était parti de ses yeux quelques instants en voyant sa détresse. L'australien était terrorisé et il avait de quoi l'être. Il le sortirait de là. C'était une promesse silencieuse. Il le sortirait de ce lieu. Par tout les moyens.

- D'accord. Très bien. Pourquoi pas,  après tout. Mais lui tu le sors vivant de l'établissement.

Le coeur du roux accéléra ainsi que sa peur. Il secoua la tête violemment mais une main sur ses cheveux le tira en arrière et eut raison de sa révolte. Il se sentait impuissant face à cette situation. Une impuissance terrifiante. Comme avec ses filles. Il savait se battre et pourtant, il était attaché, anesthésié à moitié sur cette chaise. Et il allait voir son amour se sacrifier pour lui. Cette idée était intolérable. Comment pourrait t'il se regarder à nouveau dans le miroir en sachant qu'il l'avait condamné ? Il ferma les yeux qui commençait lui faire mal avec les flammes et la chaleur commençait à lui monter au cerveau. Comment en était-il arrivé là? Alors il allait vraiment le perdre à cause de cette connerie? Il ne pouvait s'imaginer continuer à vivre après ça. Et puis soudain, plus de main sur sa bouche. Il cru qu'il rêvait à cause du dioxygène dans ses poumons.

- Ça va aller Sunflower. Je suis là maintenant.

La voix avait été si prêt de son oreille qu'il sursauta. Une voix douce et réconfortante. Qu'il reconnaîtrait entre toute. Il ouvrit les yeux et regarda de tout les côtés. La femme était au sol. Il n'arrivait pas à savoir si elle était encore en vie ou non. Et l'homme neutralisé au niveau des partis vu ses petits gémissements. Ses liens se défirent et il sauta immédiatement sur Changbin qui venait de lui tendre la main pour la lui prendre. Sauf que ses jambes le lâchèrent. Heureusement, Changbin le maintenait contre lui. Il lui sourit en essuyant les larmes qui coulait sur les joues sales du roux, un sourire soulagé. Il avait réussit à le sauver. Il allait s'en sortir.

- Tu m'as manqué mon chat.

C'est à cet instant que la réalité lui revint. Le feu avait progressé à une vitesse allusinante. Elle les encerclait maintenant de très près. Dans le feu de l'action il ne s'en était pas aperçu. Mais maintenant avec la chaleur et le manque de O2, il ne pouvait plus l'ignorer. Et il ne pouvait pas sortir par la porte. Il n'y avait qu'une possibilité. Encore. La fenêtre.

- Tiens moi au cou, d'accord?

Le rouquin hocha la tête. Il s'accrocha au noiraud comme si sa vie en dépendait. Ce qui était le cas. Le jeune homme le tenait fort aussi contre lui et marchait en zigzag pour éviter les poutres et le feu. Il finit par arriver devant la fenêtre et cassa la vitre pour passer par dessus. Ils se retrouvèrent au sol. Changbin se releva puis s'écarta du bâtiment, toujours le rouquin contre lui. Quelques secondes à peine plus tard, une explosion de flamme se produisit, sortant de leur issue de secours improvisée. Les deux soupirèrent de soulagement, très proche l'un de l'autre. Le plus vieux aida le rouquin à au moins se mettre debout. Ses jambes tremblaient légèrement mais il arrivait à au moins tenir sans aide.

- Ça va aller ? Elle ne t'a rien fait rassure moi ?! Demanda le noiraud, inquiet, en l'observant sous tout les angles pour être sûr qu'il n'est rien.

- Ouais, ça va, je n'es rien. Et je crois que l'adrénaline à fait disparaître l'anesthésiant de mon corps.

Leur regard se croisèrent un instant. Un petit silence s'installa. À peine quelques secondes. Et sans un mot de plus, Changbin happa les lèvres de Félix dans un baiser urgent. À la fois doux et sauvage, mélange des sentiments les plus puissants. Ils unissaient enfin leur croissant de chair. Pendant quelques instants. Un instant de joie intense. Voilà. C'était ce sentiment là, l'Amour. Les papillons dans le ventre, le cerveau qui fondait en un instant, le désir de vouloir montrer ses sentiments. Et chacun le ressentait. Ce feu ardant qui les consumaient à cet instant. Un feu que personne n'arrêterait cette fois. Quand enfin le rouquin s'écarta pour reprendre son souffle, son visage s'illumina. Changbin était son âme soeur. Aucun doute possible. Mais une question trottait encore dans sa tête.

- Et San ?

- Rien de plus qu'un ami. Il n'y a jamais rien eu. Je pensais pouvoir t'oublier mais c'est impossible. Et l'autre blond qui t'a embrassé?

- Sanha ? Un ami aussi. Rien de plus, chéri.

Il l'embrassa à nouveau dans un geste un peu plus doux. Changbin finit par s'écarter, l'air grave, un sourire triste sur les lèvres. C'est à ce moment que le rouquin remarqua sa pâleur, et ses lèvres tremblantes. Il fronca les sourcils, inquiet.

- Je suis désolé Félix d'avoir mit autant de temps pour comprendre. Mais...

Le regard du noiraud se posa sur son ventre. Le rouquin suivit la trajectoire du regard. Sa main était en sang. Ou plutôt son ventre. Qui ne s'arrêtait pas. Son autre se plaça sur la joue du rouquin qu'il caressa.

- Avant qu'elle s'effondre, elle m'a touché. Mais je ne pouvais pas partir sans t'avoir sauvé. Pardonne moi Félix.

Et soudain, ses yeux partirent et son corps tomba. Il entendit seulement son petit rouquin hurler son prénom puis le noir total.

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AH AH AH JE SUIS DÉMONIAQUE !

Ah ce chapitre je l'aime trop TwT quand je l'ai écrit j'avais une boule au ventre affreuse ToT

Alors !? Quand avez vous pensez ? De Changbin qui fait toute les maisons et sa rupture avec San?

De la révélation par Hyunjin ?

De simplement Changbin qui va dans le bâtiment ? :3

Ah ah! Et je voulais un peu de suspense et puis de toute manière ce chapitre est déjà beaucoup trop long TwT

Enfin bref! Plus qu'un chapitre ! Et le prologue UwU je suis fière ! Je vous remercie d'être toujours la à lire ce livre :3

Bye!

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