Chapitre 25
Jisung était toujours un peu sous le choc de ce qu'il venait de se passer. Comment il l'avait regarder, terrorisé. Son regard le glaçant sur place. Minho l'avait prit dans ses bras pour le réconforter en l'emmenant en dehors de la pièce.
- Ne t'inquiète pas, il a juste fait une crise.
- Je sais mais... C'était impressionnant...
- Je sais, je sais. Ça va aller mon écureuil.
Félix réussit à sortir en laissant Changbin dormir sur le lit sans le réveiller. Il ferma la chambre doucement en soupirant. Pourquoi dès qu'il s'agissait du noiraud, il perdait tout ses moyens et avait ce besoin de lui venir en aide ? Changbin avait plus de pouvoir sur lui qu'il ne l'imaginait. Minho s'approcha du rouquin, en colère.
- T'as merdé mec. T'avait qu'une seule chose à faire.
Seungmin se plaça entre les deux, sentant la tension monter à nouveau. Il voulait éviter une guerre civile dans le couloir. Et il était hors de question que le brun laisse son meilleur ami se faire insulter et rabaisser sans rien faire.
- Hey, lui parle pas comme ça.
- Pourquoi ? Parce qu'il a fait tout le contraire pour avoir Changbin. Je devrais le féliciter tu penses pour l'avoir mit dans cet état ?
- Et alors ? Tes conseils sont peut-être pourri. Il a réagit par colère, ça arrive à tout le monde.
- Non justement. Pas quand on veut quelqu'un. On réfléchit un peu, c'est de la logique.
La tension montait entre les deux sans que personne n'ose agir. Alors Chan, le plus âgé et mature dans ce genre de situation, se plaça entre les deux pour ramener le calme.
- Ça ne sers à rien de s'énerver pour ça. Ce qui est fait est fait. Point. Maintenant, il faut simplement aider Félix à se réconcilier avec lui.
- Parce que tu crois que ça va marcher ? Tu as vu comment il vient de réagir, tu penses vraiment qu'un '' pardon d'être jaloux de San " va suffire ?
- Minho n'a pas tord. Avec ou sans sa mémoire, c'est une tête de chien brisé de l'intérieur. Dit Hyunjin.
Celui-ci n'aimait pas donner raison au brun mais il ne pouvait nier qu'il avait raison. Changbin avait totalement changé depuis ses 4 mois. L'ignorer n'était pas possible. Jeongin le prit dans ses bras. Oui, ça lui faisait mal. Mal de se dire que son ancien petit noiraud avait disparu parmi toute cette peur. Félix soupira. Tout partait en n'importe quoi. Les cris montaient. Alors que lui voulait juste être seul. Le jeune homme parti sans plus prêter d'attention aux autres. Il sorti pour se changer les idées. Il marcha, plongé dans ses pensées. Pourquoi fallait-il que ce soit comme ça ? Pourquoi ? Il resta un moment à vaguer sans but dans la rue.
Du côté des autres, les disputes s'enchaînaient. C'est Seungmin qui finit par gueuler un grand coup, ce qu'il détestait dans ses moments là, pour ramener le calme.
- SI VOUS LA FERMER PAS, JE VOUS DÉGAGE TOUS À COUP DE BALAIS DANS LE CUL. VOUS AVEZ MÊME PAS REMARQUÉ L'ABSENCE DE FÉLIX ?! AU LIEU DE SAVOIR QUI A RAISON BANDE DE MOULE DÉCÉRÉBRÉE.
Le silence revint immédiatement. On aurait pu entendre une mouche voler. Ils regardaient tous le brun qui les fusillait du regard. Son meilleur ami venait de partir à cause d'eux. Et ça le mettait très en colère. Minho soupira.
- Il a merdé. Point. Bon, j'y vais, puisque la discution est fermé.
Il se détourna pour aller vers la porte de sortie. Jisung hésita et fini par le suivre malgré tout. Il savait Seungmin apte à gérer le rouquin. La situation était totalement catastrophique. Pendant ce temps, à l'étage, Changbin était réveillé. Et il entendait tout depuis un moment. Les larmes coulaient mais il ne dit rien, plaçant les mains sur sa bouche pour étouffer le bruit. Il avait seulement envie de disparaître. Tout ça parce qu'il avait pensé bien faire. En invitant San. D'ailleurs, il reçu un message de lui. Il hésita un instant avant de l'ouvrir.
De: San le dieu vivant
J'espère que tu vas bien. Je pensais pas mal, tu sais ? Félix m'a énervé en disant que tu n'étais qu'à lui. Tu as le droit de faire ce que tu veux de ta vie. Si tu as un problème, je suis là. D'accord ? N'hésite pas à appeler.
Le jeune homme sourit face à son téléphone. Mais il devait déjà réglé ce problème. Comment ça, il était à Félix ? Il n'avait jamais donné son accord. Félix lui plaisait. Certe. Ce n'était pas une raison. Il ne sortait pas ensemble. Il soupira. Mais il ne voulait pas se disputer avec lui. Encore.
Le soir même, Le noiraud fit semblant de dormir quand il entendit la porte s'ouvrir. Des pas silencieux. Et la porte de chambre qui s'ouvre. Le rouquin marmonait dans sa barbe avant de partir dans la salle de bain. Quelques minutes plus tard, il sentit la couette se soulever. Félix était au bord du lit, dos tourné au plus âgé.
- Bonne nuit Binnie. Murmura t'il.
Changbin sourit. Au moins, il ne l'avait pas senti en colère. Il avait du faire baisser la colère avant de revenir.
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Durant les jours qui arrivaient, les deux ne se parlait pas, s'ignorant délibérément. Changbin essayait de venir lui parler. Mais Félix ne voulait rien entendre. Alors il avait finit par le laisser de côté et pleurer quand le rouquin n'était pas là. Avait-il vraiment fait quelque chose de mal ? De vouloir simplement apprendre un peu plus son passé ? C'était de base une idée de l'australien. Comment pouvait t'il lui en vouloir autant ? Il avait donc décidé de sortir seul. Même si il était totalement pétrifié. Il voulait prendre l'air. En enfilant ses écouteurs très fort dans ses oreilles et en évitant de regarder autour de lui. Son coeur battait tellement fort. Soudain, sa poche sonna. Il y jeta un coup d'œil pour y voir le prénom de San s'afficher. Il décrocha, regrettant déjà sa décision de sortir seul. Sa tête commençait à le tourner violemment.
- Salut Binnie ! Je...
- Aide moi...
-Tu es où ? Demanda très sérieusement le jeune homme au bout du fil, inquiet.
- J... J'ai voulu prendre l'air... Il y a tellement de gens... J.. J'ai peur... Et je veux pas que Félix me croit dessus...
Sa phrase s'était terminée en pleure. Il regardait tout autour de lui, en plein milieu du trottoir, une soudaine panique montant en lui. Il allait faire une crise. C'était sûr.
- Binnie ? Tu m'entends ? Je suis en route, j'arrive. T'es où ?
- Devant un parc, réussit t'il à dire avant d'hyperventiler.
Sa tête commençait à lui tourner encore plus, ses jambes se dérobant sous lui. Il essaya du mieux qu'il pu de se concentrer sur la musique mais les gens était trop proche de lui. Il sentait leur regard. Il sentait certaines bousculades. Et il repensait à l'hôpital. A cette femme. Il trituba pour finalement tomber en arrière. Il commençait à réellement manquer d'air. Pas comme les autres fois. Cette fois, il avait comme quelque chose qui bloquait l'air. Il tomba au sol, essayant de récupérer sa respiration. Tout en lui était terrifié et paniqué par la situation. Et puis soudain, quelqu'un le porta. Il avait les yeux trop embué de larmes pour voir la personne. Mais là, pour le moment, il avait simplement besoin de partir.
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- Ne vous inquiétez pas. Il va s'en remettre. C'était une grosse crise. Si ça recommence, qu'il prenne de la ventoline. Ça devrait le calmer un peu.
- Merci docteur.
Un homme assez âgé avec des grosses lunettes et un sourire de papy ours raccompagnait Changbin et San en dehors du cabinet. Le jeune homme l'avait trouvé au sol quelques minutes après qu'il l'ai appelé et avait immédiatement paniqué. Il l'avait prit dans ses bras et avait directement pensé à l'emmener à l'hôpital, mais il connaissait sa phobie. Alors il l'avait emmener dans un cabinet. Et heureusement, il n'avait rien. Arrivé dans la voiture, un silence. Changbin était tellement embarrassé qu'il dû le faire déplacé. Une main le fit tourner la tête. C'était San qui le regardait tendrement. Son coeur rata un battement.
- Excuse moi. J'aurais dû t'emmener avec moi ce jour-là.
- Hm... Ce n'est rien.
- Si. J'aurais dû prévoir qu'il allait s'en prendre à toi et te faire du mal. Tu sais quoi ? Viens chez moi. On va s'amuser, tu verras. Il n'y aura pas cette ambiance que tu déteste.
- Je peux pas, il va s'inquiéter... Je
- Hey, Binnie, tu penses que c'est une vie de se prendre la tête avec quelqu'un qui veux seulement que tu lui appartiennes ?
Changbin se tut. Il ne savait pas quoi vraiment dire. Il était seulement perdu. San soupira.
- Bon, laisse moi au moins te proposer d'aller à la salle d'arcade.
Il hésita avant de hocher la tête. Plus il mettait de temps loin de Félix, mieux se serait. Alors il lui sourit et le brun lui répondit d'un même sourire en démarrant la voiture. Le chemin se fit un peu plus chaleureux. Jusqu'à présent, il discutait joyeusement. Sans arrière pensée. Seulement des rires, de la joie. Quand il se gara, les deux sortirent de la voiture. San prit le bras de Changbin qui sursauta. Mais se laissa faire. Il avait cette confiance qui apparaissait comme si elle avait toujours été là. Ils rentrèrent à l'intérieur et s'amusèrent ensemble aux différents jeux. Pendant un bon moment. Et le noiraud oublia l'australien pour seulement profiter. San ne mettait pas mal à l'aise Changbin, même si l'envie de l'embrasser, de le prendre par la taille, était tentant. Regarder les yeux rayonnant du noiraud lui donnait le sourire. Il avait l'air plus léger. Sans ses souvenirs. Et ça lui plaisait. Même si la noirceur qui émanait de lui avant lui manquait, certe, un peu.
Puis ils s'installèrent dans le café d'à côté après s'être amusé. Le brun n'avait pas prit de cadeau pour le coup. Changbin commanda un chocolat.
- Alors, tu t'es bien amusé ?
- Oui, beaucoup. Merci San.
- Mais c'était rien !
Un peu plus loin, un brun se promenant avec un blond marchait tranquillement, main dans la main. Le petit écureuil, toujours à rire. Quand soudain, le plus âgé se stoppa.
- Tout va bien ?
- Non. Regarde qui est là.
Jisung pencha la tête pour voir Changbin sourire et rire à côté de San. Il se figea en tenant un peu plus la main de son petit ami.
- Tu penses qu'on devrait...
- Non. Si on agit on va juste empirer les choses. Préviens juste Félix.
Le jeune homme hocha la tête. Il aurait aimé agir mais Minho avait raison. Si il y allait, il ne ferait qu'aggraver leur relation. Il prit simplement une photo pour l'envoyer à Félix.
L'australien qui regardait un film au bas dans le canapé entendit la notification. Il l'ouvrit, intrigué et son coeur rata un battement de cœur. Il grimaça, la colère présente dans son être. Il allait le ramener par la peau du cul si il le fallait. Comment ce faisait-il qu'il soit sorti sans même le prévenir ? Il était sensé avoir peur de la foule! Le jeune homme allait partir quand un message de Jisung l'interrompit dans son geste.
De: Tête d'écureuil triso que j'aime ❤️
N'y vas pas. Attend qu'il rentre et parle lui calmement.
Felix grogna. Il allait sérieusement devoir attendre? Il détestait ça. Et il n'allait pas attendre calmement. La colère était trop présente. Elle commençait à le bouffer à petit feu s'en qu'il n'arrive à s'en empêcher. Il tourna alors en rond, pendant quelques minutes avant de se décider à aller voir son grand frère de coeur. Oui. C'était toujours mieux que de se lamenter sur lui-même. Il attrapa sa veste et sorti pour y aller à pied. Et durant le trajet, sa colère s'était peu à peu volatilisé, avec l'aide de la musique. Quand le rouquin entra dans le lieu, il frisonna. Une sensation désagréable le submergea. Il entra, se posa. Le blond n'était pas là. Vraiment, il ne se sentait pas bien. Personne dans le bar à cette heure là. Encore pire. Mais que c'était t'il passé ?
- Chan?
- Yes! I come.
Le jeune homme fit alors son apparition. Le coeur de Félix se serra. Il savait. Il l'avait vu assez de fois pour savoir. Ce sourire, cette mèche qui cachait son visage. Il savait. Pas besoin de voir les traces pour savoir qu'il y en avait sur tout son corps. Le rouquin se leva et regarda le barman, froidement. Jamais de sa vie il n'avait lancer un tel regard à son aîné.
- Qui est l'enculé qui a osé lever la main sur toi?
Le plus âgé se stoppa un moment, totalement perdu, la panique à son comble. Ses oreilles prenaient une jolie teinte rouge. Il était mal à l'aise. Et le regard de Félix n'aidait pas vraiment.
- Mais personne voyons! Qu'est-ce qu..
Sans demander son reste, il passa par dessus le comptoir en balançant des jambe de l'autre coté pour atterrir devant lui et souleva les cheveux du blond pour laisser apparaître sur son œil et sa joue un bleu. Son arcade était rouge et des traces noires sur le début du cou dans il releva le col de sa chemise. Un frisson le parcouru avant de croiser le regard de l'autre autralien, qui était aux bord des larmes.
- C'est rien Félix, je...
- C'est rien?! Tu te fous de ma gueule ?
Chan voulu protester mais le rouquin ne lui laissa pas le temps.
- Non. Ça suffit. Arrête de mentir. Ce n'est pas rien. Quelqu'un te frappe Chan. Et toi tu dis rien! Tu vas encore me sortir une connerie comme '' la vie c'est compliqué ''. Non. J'en ai marre de vos phrases de merde. Ma mère m'a fait la même quand mon connard de père l'a frappait. À chaque fois, elle venait vers moi, le sourire aux lèvres pour me dire que tout allait bien, que c'était aussi ça l'amour. Mais non bordel ! Quand on aime on ne frappe pas. Tu crois que ça me faisait quoi d'entendre tout ses cris, ses engueulades, toute cette haine par amour ? Le sourire de ma mère, ses pleurs, les traces qu'ils y avaient sur son corps, hein ? Alors je te jure que si tu ne me dis pas qui c'est, je me met à hurler.
Les larmes lui étaient montées aux yeux. Repenser à tout ça le mettait mal. Il avait enfin réussit à ne plus y penser. À sortir cet homme mauvais de sa vie. Alors pourquoi faisait-il que ça recommence? Encore ? Pourquoi ? Pourquoi les gens était toujours aussi mauvais ? Le barman se pencha pour prendre Félix dans ses bras. Dans un geste doux et simple. Il se figura un instant avant de lui rendre son étreinte. Le silence complet. Mais tout les deux en avait besoin. Bien plus qu'il ne le pensait. Se sentir autant connecté. Oui, il se considérait comme frère. Bien plus que des amis. Une famille.
- Lix, ce n'est pas de ta faute. Je l'ai mis en colère. J'aurais dû réfléchir à comment lui parler.
- C'est Woojin, c'est ça?
Un silence. Félix se décala pour voir Chan baisser la tête.
- Il est où ?
- Quoi ? De quoi tu parles ? Ce n'est rien je te jure, j'ai juste fais une connerie d'accord? Il n'a rien fait, c'est...
-Non. Rien n'est de ta faute. D'accord ? Ce soir tu viens dormir à la maison.
- M...
- Il y a pas de mais Chan. Tu fermes ton bar plus tôt et on y va.
Chan soupira en passant une main dans ses cheveux. Les yeux humides. Ce bar, c'était tout ce qu'il avait. Il ne pouvait pas le laisser comme ça. C'était comme l'abandonner. Même si ce n'était qu'une journée. Mais Félix n'avait pas l'intention de lui laisser le choix. Alors il alla chercher ses affaires sous le sourire du plus jeune. Les deux parlèrent en anglais de tout et de rien, évitant le sujet. Comme si le lieu ne s'y prêtait pas. Quand finalement ils arrivèrent chez Félix. En poussant la porte, il fit rentrer le plus vieux et s'installèrent dans le salon. Encore un silence. Mais de bien être. Alors la question tomba, le brisant brusquement.
- Depuis quand ?
Chan soupira. Il savait qu'il allait devoir répondre à la question. Et il n'avait pas franchement envie. Mais Félix était tellement blessé qu'il pouvait lui dire la vérité.
- 2 ans.
- Quoi ?! Je..
- Laisse moi terminer. Ça fait 3 ans qu'on est ensemble. Au début, tout allait bien. Mais depuis qu'il est parti faire ses études, je le sens différent. Quand il a été prit, il venait me voir dès qu'il le pouvait. Mais peu après, il a commencé à me délaisser. J'avoue ne pas m'en être rendu compte, j'avais un bar tenir. Et puis il y a eu ce jour là. J'étais entrain de faire la cuisine, il était au téléphone et le ton est monté. Alors je suis allé voir. Je voyais bien qu'il était en colère. Je me suis approché pour lui demander ce qui n'allait pas. C'est là qu'il m'a giffler. Tellement violemment que je suis tombé au sol. Il hurlait des paroles que je n'entendais pas. C'est à ce moment que ça a commencer à se dégrader. De plus en plus. Je ne sais pas pourquoi. Et j'essaye de comprendre. La dernière fois, on parlait de ça justement. Hier soir. Je lui ai demandé si j'étais le problème, pourquoi il était violent comme ça. Il m'a seulement regardé de haut en me disant que je n'avais rien à dire. Que si je n'étais pas comme ça, il ne serait pas violent. Voilà.
Félix réfléchissait en tapant du pied, énervé. Cet enfoiré le frappait depuis maintenant 2 ans ? Il allait lui refaire le portrait. Pour sûr.
- Déjà tu me quittes ce connard.
- I can't Lix.
- Quoi ?! Mais ce connard te frappe sans jamais te laisser de repos et tu...
- Je l'aime. Ce n'est pas quelque chose qu'on peut effacer comme ça, tu sais. Même si il s'en prend à moi, l'amour c'est un lien plus fort que ça. Quand c'est la bonne personne, on ne peut pas juste partir. Parce que ça nous détruirait plus que de rester. C'est aussi simple et douloureux que ça.
Son cœur rata un battement. Il avait l'impression que Chan ne racontait pas seulement son histoire. Qu'il essayait de lui faire passer un message. Il secoua la tête en allant chercher la trousse à pharmacie.
- C'est pourtant simple. Tu le quittes et point. Non...? Murmura t'il pour lui-même.
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Quelques heures plus tard, la nuit était tombé. Changbin avait bien rigolé mais pourtant, une boule se formait dans son estomac, dans la voiture de San, qui le remarqua.
- Tout va bien ?
- j.. J'ai peur. Peur que Félix me face encore la tête.
- Ne t'inquiète pas. Félix est juste en colère contre moi.
- Mais pourquoi ? Tu es adorable et tu m'aides. Pourquoi t'en voudrais t'il?
San se garra un peu plus loin de la maison du rouquin et se tourna vers le noiraud pour lui pincer les joues.
- Adorable, hein?
Il rougit, se rendant compte de ses mots. Le brun rigola en lui lâchant les joues.
- Qu'est-ce que tu lui as dit ce jour là ?
- La vérité. Mais il ne l'a pas accepté.
Changbin pencha la tête innocemment en lui demandant silencieusement de continuer. Il ne put s'empêcher de sourire face à sa bouille en soupirant.
- Il t'a fait du mal. Vraiment. Il t'a briser le cœur d'une manière horrible. Et pour l'oublier, tu es venu à une fête. Le destin nous as réunit et...
- On l'a fait à ce moment là, c'est ça ?
- Oui. Mais c'était avec ton consentement. C'est toi qui m'a demandé. Mais tu le sais déjà.
L'ex-junki senti son coeur se serrer. Alors San l'avait déjà fait avec un garçon ? Il ne se souvenait plus si San lui avait dit oui ou non. Tellement d'élément lui avait totalement fait oublier. Pourtant au café, il en avait parlé la première fois. Peut-être qu'à ce moment là il ne voulait pas assumer. Alors pourquoi se l'imaginer le perturbait? Pourquoi sa respiration commençait à prendre le dessus ? Pourquoi les larmes montaient ? Voyant dans l'état dans lequel se mettait le noiraud, il le prit dans ses bras en lui caressant la tête.
- Hey, je suis là d'accord ? On va y arriver. Je te le promet. Félix ne t'en voudra pas. C'est moi le problème, d'accord ?
Il hocha la tête en silence, se contrôlant un minimum. Maintenant, il y arrivait. À son plus grand plaisir. Au bout de quelques minutes, il se sentit prêt. Il sorti de la voiture, faisant un signe à San avant de toquer à la porte. Aucune réponse. Il chercha alors ses clefs, les plaça dans la serrure puis ouvrit. Il y avait de la lumière, c'était déjà ça. Le noiraud ferma derrière lui pour aller dans le salon éclairé. Félix était assit à côté de quelqu'un sur le canapé.
- S.. Salut.. Lança t'il faiblement.
Le blond se retourna pour lancer un sourire rayonnant pour Changbin. Ainsi que des pansements. Son coeur se serra. Mais le rouquin ne se retourna pas pour autant. Voyant bien qu'il était de trop, il monta directement dans la chambre pour prendre une douche. Les idées tournaient dans sa tête pendant que son cœur lui faisait mal.
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Bonjour ! Alors ? Ce chapitre ?
La révélation de Chan ? Que Changbin avait repérer depuis longtemps ? La révélation de Félix ? La relation de Changbin et San?
Bon! Je tiens à préciser ! important ! Que j'ai fait Woojin violent non pas parce qu'il a fait des actes horrible dans la vraie vie et que je voulais le dégager, parce que après tout c'est une fanfic ! Mais parce que ça m'a donné l'idée pour mettre des péripéties avec Chan, c'est tout UwU
Donc je n'incite pas à la haine!
Voilà ! C'est tout pour moi UwU
Bye !
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