Petit à petit, les deux s'était beaucoup rapprochés en 2 mois, depuis sa sortie de cette hôpital psychiatrique. Il avait réapprit à parler un minimum, même si il préférait ne rien dire. Et les séances avec son psy lui faisait énormément de bien. Même si il ne parlait pas beaucoup, il se sentait bien. Comme si enfin, il pouvait être en sécurité autre part que chez Félix. D'ailleurs, celui-ci était obligé de continuer à le suivre, à être présent à ses côtés à cause de ses nombreuses crises d'angoisses qui ne semblait pas disparaître et sa peur de tout. Il essayait de la dompter un peu plus tous les jours. Mais c'était encore compliqué. Arrivé à contrôler sa respiration, à ne pas se laisser aller à ses émotions, à tenir sur ses jambes, ne pas sentir cette soudaine oppression sur vous comme un voile invisible qui vous serrait si fort le corps.

Félix rentra dans la chambre qu'il partageait maintenant avec le noiraud et déposa un sac. Curieux, le jeune homme s'approcha en penchant la tête, délaissant ses dessins.

- Je suis aller faire un tour chez Jisung. Tu sais, ton meilleur ami et celui qui t'hébergait? Et bien j'ai récupéré des affaires à toi. Sers toi.

Changbin hésita un instant avant de regarder. Sentant que ça ne le regardait pas, l'australien sortit en fermant la porte. Il y avait deux cahiers, une trousse, quelques photos, deux peluches, des pulls et quelques mots. Il attrapa tout d'abord le cahier qui avait l'air d'être le plus abîmé. Quand il feuilleta, son coeur s'alourdit. Il y avait au début des petits textes, vraiment de mauvaises qualités. Des petits poèmes. Mal écrit, avec des fautes et beaucoup de rature. D'abord pas très joyeux. Mais comme dans la vie de tout les jours.

" J'aimerais un peu de paix,

Mais ma sœur est trop gai.

Ça m'énerve de voir son sourire,

Mais je l'aime trop pour lui dire."

Il sourit. Il devait être enfant. Les textes étaient vraiment très petit. Parlant de tout ce qui l'énervait. Et puis, soudainement, les textes ont prit un tournant terrifiant. Chaque mots le faisait frissonner. Même si l'écriture était encore maladroite, les mots faisaient froid dans le dos. Voir des idées comme celle-ci dans son propre esprit l'effrayait un peu. Qu'est-ce qui lui était arrivé pour écrire des idées comme sur le suicide, la dépression et la drogue? Était-il aussi perdu avant ? Il ne savait pas. Comment un enfant pouvait t'il passer de détester les choses banale comme les gens qui parlait trop fort au téléphone dans les transports en commun à l'hypothèse qu'un bus pourrait le tuer d'un seul coup si il avançait au bon moment ? Comment pouvait t'il décrire avec autant de détail comment se passait la drogue dans son organisme? Son regard se posa alors sur son bras. C'est d'une main tremblant qu'il souleva la manche jusqu'en haut. Il sursauta en se cachant les yeux. Il les avait vu. Même si elle commençait à disparaître, elles étaient toujours là. Il mit un moment à se calmer. Étrangement, pas de crise de panique. C'était positif. Changbin remit sa manche en secouant la tête. Il voulait lire la suite. Voir à quel point il avait été traumatisé. La fin du cahier c'était terminé avec ce vers :

" Que ma vie prenne fin au plus vite. "

Une drôle de manière de conclure. Le deuxième cahier était similaire. mais petit à petit, les textes devenait un peu plus joyeux.

" Tu as été l'ange sauvant le condamné,

Tu ne réalise pas que ta présence m'a sauvé "

Son coeur s'accéléra. Cela ne pouvait être que Félix. Alors il l'avait réellement aidé, plus que sa propre vie. Un des textes racontaient comment il s'était rencontré. " Un soleil parmi les ténèbres " qui lui avait offert une opportunité qu'il avait déjà repoussé. En fait, il n'avait pas besoin de se souvenirs. Dans ses cahiers se trouvait le résumé de sa vie d'avant. Un enfant ayant perdu deux membres de sa famille, qu'il soupçonnait être sa soeur, la fille qui lui ressemblait sur les photos, et son père, puisque sa mère était décrite comme une alcooliques, et qu'il avait sombré dans la drogue, l'alcool et les cigarettes. Il avait vécu du harcèlement, avait été maltraité, ce qu'il pouvait vérifier avec toutes ses traces sur son corps. Et puis Félix était arrivé. Il l'avait d'abord repoussé pour ne pas le faire tomber dans son enfer, puis avait ouvert la porte petit à petit. Et l'australien lui avait briser le coeur, lui torturant l'esprit. Il y avait une allusion à du sexe mais il n'était pas sûr que ce se soit déroulé. Et puis, le dernier poème non fini. Qui parlait de comment il trouvait Félix. Et il comprit. Que ses sentiments ne pourrait pas s'estomper. Même avec une perte de mémoire. Il avait tout de suite fait confiance au roux, sans aucune raison. Ses sentiments n'avaient pas disparu.

Non. Même si pour lui tout était rapide, il ne pouvait nier qu'il trouvait le rouquin adorable. Pourtant il avait envie de recommencer. Avoir une nouvelle vie. Peut-être avec lui. Peut-être sans lui. Mais il voulait devenir indépendant. Il ne pouvait pas passer sa vie à être effrayé de tout. Une chose était sûr, il ne parlerait jamais de ce qu'il avait subit à l'hôpital psychiatrique. Pour n'effrayer personne. Et ne surtout pas mettre le rouquin en colère. Il regarda ensuite les peluches. Un Ronflex qui avait l'air tout à fait en bonne état. Et un Mwu. Il avait l'impression que le deuxième avait l'odeur de l'australien. Peut-être. Les photos étaient majoritairement sur Félix. Quelques unes avec le brun, et d'autres gens qu'il ne reconnaissait pas. Et une qui était parfaitement bien prise. Lui aidant Félix, souriant, à tenir sur des patins à roulette. Leur complicité traversait carrément la photographie. Il l'a mit dans sa poche avant de les reposer sur le côté. Les quelques mots, il les laissa de côté pour regarder les pulls. Ils avaient une histoire. Rien que de les regarder, le jeune homme les voyait. Soudain, une voix dramatique surgit de nul part, le faisant sursauter.

- COMMENT ÇA JE N'AI PAS LE DROIT DE LE VOIR? VOUS VOULEZ QUE JE M'ÉVANOUISSE DANS LES ESCALIERS OU QUOI?!?

Le camé sursauta à nouveau en voyant la porte s'ouvrir violemment sur un châtain claire. Qui lui disait clairement quelque chose. Oui. Il l'avait vu sur les photos. Le plus jeune s'approcha, les larmes aux yeux. Mais Changbin recula. Son coeur commencait à s'emballer et la peur à monter.

- Bonnie, tu nous as fait tellement peur! J'ai cru que tu étais.... Ils nous ont interdit de te voir à l'hôpital et puis après, Félix voulait pas nous laisser rentrer et....

- Calme toi, nae salang, il ne se souvient plus de toi. Laisse le respirer.

Un noiraud était venu le prendre par derrière pour le faire reculer. Le jeune homme put à nouveau respirer. Ce jeune homme était... dramatique, rien à dire là-dessus. La tête du chiot passa par la porte.

- Désolé Binnie, il est rentré sans que je ne puisse rien faire. Même en le menacant d'un vase. Du coup je te présente Hyunjin, la drama queen, et derrière...

-Je..je m'appelle Jeongin...son petit...copain, répondit t'il timidement en se cachant un peu.

- Bon bah voilà. T'inquiète pas, Félix revient dans quelques minutes alors ne nous refait pas de crise. D'accord?

Le noiraud hocha la tête, essaya de respirer calmement, avant de s'assoir sur le lit à une distance raisonnable.

- Tu n'as peut-être pas envie de parler avec moi... je comprendr...

- Assit toi. Mais...S'il te plaît...pas de câlin ou de gestes busques et à distance raisonnable.

Un sourire réapparu sur le visage du plus jeune. Même si il aurait voulu le prendre dans ses bras, pleurer, lui crier dessus pour ce qu'il avait osé faire, il pouvait le voir. Vivant. Et ça, c'était déjà important pour son petit coeur. Il s'assit alors au bout du lit, le petit noiraud collé derrière lui.

- Donc tu es un ami, c'est ça ?

- Ouais, on peut dire ça. Comment vas-tu, toi? J'ai appris que tu n'étais pas encore aller voir Jisung. Cet écureuil taré en fait voir à son copain comme pas possible. Tu devrais juste aller jeter un coup d'oeil. Ça lui ferait plaisir.

- Hum. Et sinon vous êtes ensemble depuis longtemps?

Ils rougirent tout les deux en se regardant. Adorable. Ils étaient mignon ensemble. Pas de doute. Le plus jeune répondit par 1 mois. Et ils discutèrent tout les 3 un bon moment. La peur le quitta petit à petit, le laissant profiter un peu de ses retrouvailles. Mais toujours pas de souvenirs. Des idées flou qui s'était formé. Mais rien de bien extraordinaire. Il avait réussit à seulement voir des images floues, majoritairement du roux et quelques phrases qui lui étaient revenu. Mais ce n'était vraiment rien. Une quarantaine de minutes plus tard, le rouquin entra. Il fut d'abord surprit puis content. Pendant son hospitalisation, beaucoup de choses s'était passé. Dont leur réconciliation avec Hyunjin. Qui n'avait eu que des effets bénéfiques. Hyunjin et lui s'étaient expliqués ensemble et avait trouvé un terrain d'entente. Ils s'étaient expliqués sur tout, sur leur relation avec Changbin. Et maintenant ils étaient ensemble pour aider le noiraud, quel que soit son choix, si il choisissait de vouloir rester vers eux ou non. C'était à lui de prendre cette décision et ils étaient prêts à l'encourager dans n'importe quel voix.

La discution finit comme toujours par partir en n'importe quoi et I.N. dû emmener le chatain claire de force parce qu'il ne voulait pas s'en aller. Mais avant de disparaître, il lança :

- On devrait faire un sorte de repas ou de fête avec tout les amis de Binnie. Enfin si il est d'accord.

- Ouais, ça pourrait être sympa. Répondit Félix.

Le noiraud trouvait aussi l'idée plutôt intéressante. Mais qui inviter si il ne savait plus qui étaient ses amis ? Le rouquin senti immédiatement le malaise du jeune homme. Il le poussa pour qu'il tombe sur le lit avant de tomber sur lui et de lui prendre les mains qu'il plaça au-dessus de sa tête. Le coeur du plus vieux avait été prit au dépourvu et ses joues s'étaient embrasées. Le rouquin avait ce sourire craquant qu'il abordait quand il était heureux. Mais il restait un peu de cette peur. De ses images de cette femme qui l'empêchait de complètement profiter du moment.

- Ne t'inquiète pas, on invitera seulement ceux que tu veux. D'accord?

Il finit par hocher timidement la tête en détournant le regard. Alors l'australien s'amusa à lui caresser le visage avec ses cheveux tombant. Son coeur était dans le même état que Changbin. Mais il aimait ça. Être proche de lui. Comme avant. Mais il voulait aussi lui faire comprendre qu'il était là, peu importe ce qu'il avait vécu.

- Détend toi Binnie. Je ne te ferais jamais de mal. Jamais je ne ferais quelque chose si tu ne veux pas.

L'ex-junki senti son coeur se serrer et les larmes monter un peu. Était-il au courant? Non impossible. Même son psy ne le savait pas. Alors... avait-il deviné que quelque chose n'allait pas? Il ne savait pas. Et il ne voulait pas savoir si Félix était au courant. Il secoua la tête en changeant de sujet.

- On ira les rencontrer demain. Je suis fatigué.

- Mais il est à peine 15 heures.

Sans demander plus de question, le plus vieux réussit à faire basculer le roux pour qu'il perde l'équilibre. Quand il s'étala sur le lit, avant de lâcher un cri peu viril, le jeune homme aux cheveux noirs s'accrocha à lui comme un koala et ferma les yeux. Au début, le plus jeune tenta de le faire lâchée prise. Mais rien à faire. Alors il soupira en abandonnant. Même si secrètement, il avait le ventre en vrac ainsi que ces sentiments. Son coeur et son corps était à un 14 juillet de France. Il était tellement heureux. Heureux de pouvoir reprendre les câlin avec lui. Sentir les bras de Changbin autour de sa taille lui faisait du bien. Alors il se laissa aussi aller au bras de Morphée.

C'est à 2h30 que les deux se réveillèrent sous le cauchemar de Changbin qui recommençait une crise de panique. Félix, maintenant habitué, l'aida à reprendre une respiration correct en le calinant doucement. Cette fois-ci, la crise avait été rapide à contrôler. Ne pouvant retrouver le sommeil, le rouquin s'était redressé.

- Ça te dirait d'aller voir quelqu'un?

- Ah cette heure là? Mais...

- Il gère un bar, ne t'inquiète pas. Et je pense que ça lui ferait énormément plaisir.

Il hocha la tête. C'était mieux que de tourner en rond toute la soirée. Alors ils s'habillèrent, Changbin ayant prit un pull au plus jeune qui avait rigolé en voyant qu'il était trop long, enfilé leur chaussure puis était sorti. La nuit était fraiche. Heureusement qu'il avait tout les deux prient de gros pull. Ils marchèrent en discutant un peu.

- On va voir qui déjà?

- Il s'appelle Chan. Et c'est un barman. Tu allais tout le temps boire là-bas avant. Tu verras, il est adorable, même si il est plus âgé.

Le noiraud hocha simplement la tête. Il devait aussi le connaître pour en parler comme ça. Finalement, les deux garcons tombèrent sur un bar illuminé, comme à son habitude. Changbin pouffa face au nom. À quel moment on appelait son bar "Matryoshka" alors qu'on était en Corée? Énorme. On voyait à travers la vitre la salle vide et le barman ranger ses verres. Félix lui prit la main pour l'entraîner à l'intérieur. Un petit son raisonna, comme une clochette. Le blond qui était de dos, leur lança:

- Désolé, je ferme, il est presque 3 heures passé. Je rouvre à 14 h si vous...

- Oh com'on bro. I have a suprise for you!

Le plus âgé se retourna alors, les yeux grand ouvert en fixant Changbin d'un grand sourire. Le jeune homme se sentait un peu mal face à ce regard intense mais il ne dit rien.

- Oh my god. Binnie... c'est bien toi?!

Il passa rapidement derrière le bar pour prendre le junki dans ses bras, sans qu'il n'est le temps de répliquer. Celui-ci senti sa respiration s'accélérer et une crise de panique l'attaquer. Mais la main du roux tapant un rythme régulier sur la sienne et le barman qui avait une chaleur réconfortante, rassurante, le calma. Chan le regarda un moment en silence, les yeux brillant. Un soulagement s'était emparé de son cœur. Enfin. Le noiraud était sain et sauf en face de lui. Il en avait tellement rêvé de ce moment. Et il était enfin là, devant lui.

- J'ai eu tellement peur cette nuit là. Même si je n'étais pas au première loge, je t'ai vu te faire rentrer dedans par la voiture. J'ai eu tellement peur...

- Je vais bien maintenant. Grâce à Félix.

Il sourit simplement en les invitant à prendre place vers le comptoir. Il leur servit un chocolat chaud et ils discutèrent de tout et de rien. Changbin sentait comme une agréable chaleur en lui, dès qu'il avait posé les pieds ici. Elle émanait de la pièce, mais aussi du plus âgé. Il comprennait pourquoi il avait aimé venir ici. Même pour se bourrer la gueule.

- Et sinon avec Woojin, tout va bien? Demanda le rouquin.

Le sujet sembla déstabiliser le blond qui détourna le regard en se tenant le bras. Changbin avait comprit. Pas besoin de plus pour savoir ce qu'il s'était passé. Mais il ne dirait rien. C'était au blond de le dire.

- Pas vraiment, nan. On s'est embrouillé hier. C'était pas beau à voir. Alors il a décidé de partir quelques jours chez ses parents.

- Oh. Desolé.

- Nan, ce n'est rien. C'est de ma faute de toute façon. J'ai du mal encore à gérer ma colère. Il n'y a que lui qui arrive à m'apaiser. Mais j'ai encore tout fait foirer à cause de mon comportement.

- Il te connait Channie. Il va revenir. Ne t'inquiète pas. Et puis vous êtes fait pour être ensemble alors tout va bien!

Changbin qui sirotait son cacao écoutait la discussion avec intérêt. Donc Chan était gay. D'accord. Et il avait un tempérament de feu. À retenir. Même si il n'y croyait pas. Il ne croyait pas du tout le blond. Son geste avait clairement montré ce qu'il redoutait. Et son sourire. Faux. Aucun doute. Alors il avait décidé de mentir pour le protéger. Il se leva puis demanda les toilettes.

- Au fond à droite. Tu peux pas les rater. Dit le blond.

Les deux garcons le regardèrent partir avant qu'ils reprennent la parole.

- Et ça se passe bien vous deux?

- Oui, plutôt bien. Maintenant on communique et il me laisse le caliner sans faire de crise d'angoisse. J'espère que ça va durer.

-Pour moi, aucun doute. Il t'aime encore.

- Qu..quoi?! Comment ça?

- Il a pas arrêté de te regarder en souriant. Et il t'a suivi jusqu'ici tard dans la nuit.

- C'est vrai..

- Mais tu ne sais toujours pas ce qu'il sait passer pendant qu'il a disparu, n'est-ce pas? Et tu as peur qu'il lui soit arrivé quelque chose ?

- Can you please stop reading my mind ?!

Chan rigola en l'entendant. Mais reprit son sérieux rapidement en voyant la tête du roux.

- Tout va bien?

- J..j'ai peur qu'il lui soit arrivé quelque chose de terrible en plus de son traumatisme. Il a déjà été enfermé 4 mois et attaché à cause de sa phobie. Puis drogué à son inssu. Mais... j'ai l'impression qu'il lui ai arrivé quelque chose dans cet hôpital psychiatrique. Je ne sais pas... c'est mon instinct qui me le dit.

-Alors mène ton enquête. Tu n'as rien à y perdre de toute manière.

Félix avait déjà réfléchit à cette idée plusieurs fois. Mais il ne pouvait pas laisser le noiraud tout seul sans surveillance. Il allait forcément arriver quelque chose en son absence. Mais pourtant, il devait le faire. Dès qu'il pourrait, il irait voir l'hôpital. Changbin revint à ce moment. Quelques minutes plus tard, ils décidèrent de partir. Sur le trottoir illuminé par des lampadaire, ils marchèrent en silence. Jusqu'à ce que le noiraud le casse.

- Ce serait sympa de l'inviter à la fête.

- Alors tu es d'accord ? Tu as une idée de quand tu veux le faire ?

- Samedi. À la maison, je serais plus à l'aise. Mais on pourra aller dans un lieu symbolique après.

- Oui, tu as raison. Et bien il y a un restaurant où on allait ensemble. Les autres doivent aussi le connaître.

Il hocha la tête. Et puis, il y eu un parc en face d'eux. Et le camé senti son coeur se serrer un peu plus fort. Pourquoi ? Aucune idée. Pourtant c'est là que ce dirigeait le roux. Alors il se dépecha de le rattraper. Pas un seul bruit. Il se sentait de plus en plus mal. Alors qu'il passait devant un lampadaire, une ombre apparu. Elle sorti de l'obscurité pour attraper l'australien par le bras. C'était une jeune fille qui avait l'air d'être bourré. Elle s'accrochait au jeune homme de plus en plus.

- Hey mon mignon! Viens ! J'ai une chambre bien chaude si tu veux.

- Laissez moi s'il vous plaît...

Félix gémit en sentant ses ongles s'enfoncer dans sa peau. Changbin était totalement paralysé en voyant la scène. Le roux se faisait agresser. Et deux autres filles arrivèrent pour aider l'agresseuse. Mais elles avaient l'air de savoir ce qu'elles faisaient.

- Mais foutez moi la paix! Hurla le roux.

Le noiraud tremblait de tout son corps tandis que Félix essayait de demander de l'aide avec le regard au jeune homme. Il le remarqua alors terrifié. Il fronça les sourcils et allait se remettre à parler quand la fille qui le poussait plaqua sa main sur sa bouche. Il n'était pas très costaud de base. Et les 3 filles avaient l'air plutôt expérimenté pour contrôler quelqu'un.

- Tait toi mon chou, c'est plus existant comme ça.

Un frisson parcouru les deux jeunes hommes. Sauf que pour Changbin, se n'était plus de la peur. Il était en colère. D'être impuissant. Et il était hors de question de perdre le rouquin. Alors il serra les poings, suivant son instinct. Il attrapa la fille qui était derrière le garçon et d'un coup sec lui tira les cheveux en arrière. Elle se mit à crier, surprise. D'un croche pied, elle se retrouva au sol. Alerté, la deuxième se retourna. Au mauvais moment. Elle se prit un poing sur la joue. Il l'a détacha du jeune homme avant de la faire reculer violemment. Pour la dernière, il attrapa la main de la jeune fille qui était planté dans le jeune homme avant de lui retourner le poignet. D'un coup de pied dans le ventre, elle tomba sous le choc. La scène n'avait duré à peine une dizaines de seconde. Changbin se mit entre les agresseuses et le plus jeune homme, totalement sous le choc.

-Dégager ou j'hésiterais pas à appeler la police.

Elles détallèrent rapidement. L'ex-junki luttait pour ne pas s'effondrer. Comment savait-il faire ça ? Aucune idée. Mais il était redevable à sa mémoire instinctive. Il prit la main du plus jeune et l'entraîna sur le banc éclairé. Il regarda le bras de celui-ci. Il était rouge et saignait à quelques endroits. Changbin grimaca. Si il avait agit avant, ce ne serait pas arrivé.

- Tout va bien ?

Le roux resta un moment silencieux. Alors le plus âgé le força à le regarder dans les yeux. Et il dû lui demander.

- Il s'est passé quelque chose dans cet hôpital psychiatrique ?

Prit au dépourvu, il senti sa respiration s'accélérer. Non. Pas question de faire une crise de panique. Pas ici.

- J..ton bras ne te fais pas trop mal ?

Il secoua la tête. Si Changbin ne voulait pas lui dire, il irait chercher les réponses à ses questions seuls. Le junki était totalement perdu dans ses pensées à fixer... Le visage de l'australien. Il le trouvait magnifique. Même de nuit. Et Félix le remarqua. Il rougit, sans rien dire. Tout ce disait à travers les regards. Le plus âgés rapprocha lentement leur visage. Ses yeux fixant ses adorables petites lèvres. À chaque secondes, leur cœur battait encore plus fort dans leur poitrine. Il ferma les yeux, un peu crispé, ne sachant ce que le noiraud allait faire. C'est à cet instant qu'il sentit ses lèvres. Le contact était doux.

Changbin enleva ses lèvres de la joue du roux, doucement. Il avait pensé à l'embrasser, mais avait finalement poser ses lèvres sur sa joue. Et comme si de rien n'était, il dit:

- Ta peau est douce. C'est agréable.

Félix ne savait pas quoi dire. Il avait d'abord été prit au dépourvu. Alors il avait pensé qu'il allait l'embrasser, il avait fermé les yeux. Jamais il ne s'était senti aussi excité et apeuré en même temps. Mais finalement, il lui avait embrassé la joue. Il avait l'air bête à avoir fermé les yeux. Et peut-être un peu déçu. Mais il n'avait rien dit. Après tout, Changbin ne se souvenait pas de lui. De leur relation. Ou... Non. Il ne voulait pas penser que le jeune homme ne pouvait plus avoir de sentiments pour lui. Son coeur se serra mais il ne montra rien. Il sourit, au contraire. Sans un mot de plus, Changbin se leva, attrapa la main du plus jeune et l'entraina. Il ne savait pas où aller, mais loin de cette endroit. Il avait l'impression qu'il s'était passé quelque chose dans ce parc. Plus que l'agression. Comme si son coeur voulait bannir ce lieu. Mais il voulait aussi mettre le jeune homme en sûreté alors il se laissa guider par ses pieds. Et le rouquin ne dit rien. Sa main était toujours ridiculement petite dans la sienne. Mais il aimait ça. En plus, leur pull leur couvrait les mains. Ce qui avait quelque chose d'intime. Il calma son coeur en suivant le jeune homme.

×°*____________*°×

Bonjour !

Alors oui, déjà, ce chapitre est assez mouvementé ! On est d'accord ?

Mdr, Hyunjin qui débarque en mode drama queen, Chan qui nous cache un truc, Félix qui se fait agresser...

Enfin bref ! J'ai encore rajouté des choses et vous êtes pas prêt, mais bon vous avez l'habitude !

Oh ! Il y a aussi quelqu'un qui va revenir, vous aller me maudire XD

Enfin ! J'espère que ce chapitre vous auras plus, comme d'habitude!

Bye