Chapitre 20
Lol. L'histoire venait faire 20 chapitres non? Bah il y en aurait beaucoup plus, sorry ToT
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Le jeune homme ouvrit les yeux. Sa tête lui faisait un peu mal. Mais sa vue revint vite. Bien trop vite. La chambre... n'était plus toute blanche. Mais la panique prit trop de place et il essaya de se relever. Sauf qu'une ceinture lui retenait le torse. Sur le lit. Encore. Il gémit en essayant de s'en défaire. Quand un grand "boom" le fit sursauter. Quelqu'un à côté de lui était tombé. Terrifié, le noiraud qui avait toujours le cœur battant, regarda le sol avec méfiance. Un éclat de rire. Il ouvrit grand les yeux. Un éclat de rire? Puis une tête rousse apparu. Il était... rayonnant.
Comme un petit enfant. Pas de doute. Avec un grand sourire innoncent. Son coeur rata un battement parmi sa peur. Il était apparu si précipitamment.
- Salut Binnie! Tu m'as tellement manqué!
Il s'approcha pour se mettre sur le lit et se mettre au-dessus de lui. Le jeune homme paniqua encore plus. Il blêmit. Non. Que ça ne recommence pas. Pas encore. Les images de la femme tournait bien trop dans sa tête. Comme un violent vertige. Le noiraud se sentit tout de suite mal et sa respiration s'accéléra. Il se mordit la lèvre inférieur en essayant de calmer sa respiration, mais rien à faire. Il voulait seulement partir. Il regardait la ceinture qui le retenait et essayait de l'enlever sans perdre le roux des yeux. Le rouquin comprit alors. Il s'arrêta dans son geste puis s'assit sur le lit pour défaire la ceinture, sous le regard méfiant et craintif du noiraud.
- On l'avait mit parce qu'on nous as dit que tu étais violent dans ton sommeil. Mais c'est pas vrai. T'avais juste peur de l'hôpital.
Quand la ceinture fut défaite, Changbin se releva pour s'éloigner. Mais dès qu'il posa un pied à terre, ses jambes se dérobèrent sous lui. Elles n'avaient pas fonctionnées depuis un petit moment. Félix grimaca et voulait le prendre dans ses bras. Il se mit alors à quatre pattes pour aller se mettre à l'abri près de l'ours en peluche au fond de la chambre. Il était devenu méfiant. Parce qu'il ne le connaissait pas. Et qu'il était dans un lieu qu'il ne connaissait pas non plus. Finalement, le roux fit le tour du lit pour l'approcher. Le regard qu'il lui lançait lui faisait mal. Il avait l'impression de ne pas vraiment le reconnaitre. Changbin se colla un peu plus contre le mur. Quelques tremblements le prirent et il commencait à vraiment avoir des difficultés pour respirer. L'australien soupira en s'asseyant lentement au sol, à une distance raisonnable. Il avait cette impression d'approcher un petit lapin craintif.
- J'avais oublié. Tu as perdu la mémoire.. Excuse moi.
Félix baissa les yeux, perdu dans ses pensées. Le jeune homme aux cheveux noirs fronça les sourcils. Il avait perdu la mémoire... Il... c'était pour ça qu'il ne se rappelait de rien? Qu'il n'arrivait pas à comprendre ce qu'il lui arrivait ? Mais... Comment... Comment avait-il pu l'a perdre ? Des questions commençaient à tourner dans sa tête. le roux releva soudainement le regard, le sourire aux lèvres, le faisant sursauter.
- Mais je vais t'aider à te rappeler de tout! Je m'appelle Félix et toi c'est Changbin. Tu as 17 ans. J'en ai 16. Enchanté.
Il lui tendit une main. Changbin hésita un instant. Pouvait-il...lui faire confiance? Il ne savait pas. Et il n'avait pas envie de revivre ce qu'il avait vécu... là-bas. Il ne voulait pas devenir une nouvelle bête de foire. Voyant que le jeune homme ne bougeait pas, il se douta qu'il réfléchissait. L'australien devait d'abord le mettre à l'aise. Alors il se leva pour prendre son téléphone poser sur le fauteuil, suivi du regard du noiraud, et le déverrouilla. Il alla dans l'onglet galerie puis posa le téléphone au sol pour le lancer dans la direction du plus vieux.
- Tien, regarde. On se connaissait bien. On était même très proche.
Le noiraud prit rapidement le cellulaire pour regarder la photo, toujours en fixant le rouquin, de peur que ce soit un piège. Il posa son regard sur l'écran. Oui. C'était lui. Aucun doute. Enfin il le pensait. Parce qu'il ne s'était pas vu dans un glace depuis un moment. Enfaite, il n'avait pas de souvenir de s'être vu dans une glasse. Alors, c'était lui ? Il ne se trouvait pas vraiment beau. A côté de lui, le roux était là, souriant. Il était magnifique. Comme un rayon de soleil. Il fit défiler les photos, petit à petit pour remarquer qu'il y en avait beaucoup de eux deux. Avec un brun parfois. Des vidéos s'affichèrent. Le jeune homme regarda Félix qui hocha la tête en signe d'approbation. Alors il cliqua dessus. Tout de suite, la vidéo se lança. Ils étaient dans un parc à jeux et quelqu'un filmait le brun des photos entrain de pourchasser le rouquin qui gueulait. Et un rire derrière avec une voix retenti, faisant sursauter le noiraud.
- Félix, si tu arrives à t'en sortir vivant, je t'offre à manger.
Le roux s'était mit à accélérer joyeusement tandis que le brun finit par être trop fatigué et abandonna en gromelant. La caméra se tourna alors sur ce qui devait être lui, souriant.
- Maintenant on va enfin pouvoir rentrer. Enfin. Il faut déjà qu'il est capté que je lui ai piqué son..
- Hey! Mon téléphone!
La tête du noiraud se décomposa. Il lanca un " Merde " avant de courir à son tour sous les éclats de voix de Félix. La vidéo se terminait sur lui, au sol et le roux au-dessus de lui, qui attapa le téléphone sous son rire. Le noiraud releva la tête avant de le faire glisser vers son propriétaire. Il ouvrit la bouche et essaya de parler pour la première fois. À réellement parler.
- T...tem..ps...c..com..b..ien..
Sa voix était faible, presque inexistante et totalement cassé. Il n'avait pas entendu le son de sa voix depuis... jamais en fait. Les larmes montèrent dans ses yeux. Mais Félix comprit, même sans entendre. Il se gratta l'arrière de la tête avant de demander à Changbin si il voulait vraiment le savoir. Ce pouvait être un choc pour le jeune homme mais il espérait qu'il refuse. Pourtant, il hocha la tête. Le temps lui avait paru trop longtemps éphémère. Et il voulait en apprendre plus sur lui.
- Et bien... tu as été 3 mois et demi dans le coma. Et 1 mois et demi en hôpital psychiatrique.
Le rouquin fit une pause. Il ne voulait pas que ce soit trop soudain pour le noiraud. Changbin sentait son coeur de serrer. Oui, ses souvenirs là, il s'en rappelait. De ses paniques, du noir, du " bip" incessants. Le malaise et les souvenirs étaient enbrumés, comme si un voile lui avait caché les yeux. Mais le plus vieux voulait savoir. Alors il continua de l'observer en attendant la suite. L'australien soupira, avant de reprendre:
- Tu as eu un accident de voiture. Je suis venu te voir tout les jours, dès que je le pouvais. Ça a duré un moment avant que tu te réveilles. Quand tu t'es enfin éveillé, tu étais totalement paniqué et tu m'as griffé en hurlant.
Changbin se mordit la lèvre. Il avait été là pour lui et la seule chose qu'il avait été capable de faire, c'était de l'agresser ? Il baissa la tête le cœur soudainement lourd. On lui avait fait du mal, mais il en avait fait aussi. Peut-être qu'en fin de compte, c'était normal ? Il ne savait pas. Le rouquin se reprit immédiatement. Son but n'avait pas été de le faire déprimer. Il s'en voulait déjà de lui avoir raconter.
- Mais je n'ai rien! Regarde mon bras, ça a déjà disparu ! Ne t'inquiète pas! J'aurais dû savoir que ta phobie allait se manifester, et que tu allais perdre pied. Tu as toujours détesté les hôpitaux. Même si tu devais y aller pour te faire soigner, tu refusais toujours.
Alors il avait la phobie des hôpitaux? C'était ça cette sensation de malaise qu'il avait ressenti ? C'était ça qu'il lui demandait intérieurement de fuir cet endroit ? Il n'avait jamais voulu y être. Puisque cet endroit était phobique pour lui. Tout s'emboitait petit à petit. Voilà pourquoi il avait agit violemment. C'était la panique qui avait prit les rennes. Il comprennait un peu mieux sa réaction. Félix reprit:
- Après cet épisode, ils t'ont attachés. J'ai essayé de leur expliquer mais il ne m'ont pas écouté en disant que cette phobie n'existait pas. Et que les phobies ne faisait pas agir violemment mais poussait à la paralysie. Mais j'ai bien vu que c'était pire. Combien de fois j'ai pensé à te faire sortir de là ? Il s'amusait à te piquer pour te tranquilliser pour ne pas s'occuper de toi. J'avais juste envie de...
Le rouquin reprit son souffle. La colère montait et il ne voulait pas effrayer le noiraud plus qu'il ne l'était déjà. Les images lui revenaient en mémoire. De mauvais souvenirs. Il secoua la tête.
- Et puis, deux jours avant que tu sois transféré et que tu disparaisses, ils m'ont empêché de te voir. Et quand je suis revenu le troisièmes jours, tu avais déjà disparu. Je t'ai cherché partout mais on n'a rien voulu me dire.
Le rouquin se rappelait de la panique qui l'avait envahi. Il se rappelait de cette journée comme de la première fois. Quand il avait vu la chambre vide, il avait parcouru le bâtiment, à bout de souffle, demandant à quiconque travaillant à l'hôpital où se trouvait Changbin. Mais personne ne réussit à répondre. Ou ne voulait pas répondre. Au bout de quelques heures, le roux était tout simplement rester immobile, en larme devant la chambre vide. Repensé à tout ça lui faisait du mal. Il secoua la tête, priant pour que ses yeux ne deviennent pas brillant. Pourtant, Changbin ressenti sa tristesse. Il avait un peu de peine pour lui. De devoir de rappeler de tout ça, alors que lui ne se rappelait de rien.
- Ils n'ont rien voulu me dire. Ni à moi ni à ma mère. Alors elle a volé ton dossier médical pour te trouver. Et on a du visiter au moins 5 hôpitaux psychiatrique en tout pour finalement te trouver. Je peux te dire que tu nous en a fait bavé. T'es pas facile à trouver ! Mais bon, je t'aime trop pour t'en vouloir.
Le rouquin avait décidé d'une note d'humour pour que ce soit moins dure à Changbin s'encaisser tout ça. Le noiraud senti son coeur se serrer fort. Ses pensées tournaient en boucle. Alors... Ça faisait 5 mois? 5 mois. 5 long mois où il avait été drogué à son insue et presque... un frisson le parcouru. Il tremblait encore. Mais cette fois, le froid y était pour quelque chose. Félix le remarqua. Alors le roux lui lança un pull jaune poussin à la figure.
-Tiens, met le.
Il hocha simplement la tête avant de l'enfiler. Pour Félix, il avait un pincement qui lui faisait mal au coeur. Comment pouvait-il dire à son amour, la personne qui représentait sa moitié, qu'il l'avait presque tué en le poussant dans la rue? Comment lui dire que tout était de sa faute? Voulait-il seulement se souvenir de tout ça ? De sa vie antérieure? Voulait-il seulement.... encore de lui? En tout cas, il était adorable dans le pull jaune trois fois trop grand pour lui. Il rigola sous la tête curieuse et innocente que lui tirait Changbin. Il devait lui demander. Savoir si Changbin voulait retrouver vraiment la mémoire. De ce qu'on lui avait dit, son traumatisme était grave mais ses souvenirs pourraient revenir. Mais... voulait-il vraiment s'en souvenir? Avec... tout ça?
- Je voudrais te demander...
Il hésita un instant en baissant les yeux, mettant le doute au jeune homme qui ne comprennait pas tout ce que le roux voulait dire. Et il n'avait pas non plus l'intention de se rapprocher de lui. Il avait beau savoir qu'il l'avait connu, ça ne voulait rien dire pour lui.
- Tu es loin d'avoir eu une vie facile. Et du peu de ce que je sais, tu as eu beaucoup de malheur et de mystère. Alors... veux-tu vraiment retrouver la mémoire?
La question était rester en suspend dans les airs. Le jeune homme n'y avait encore jamais pensé. Mais... il ne pourrait pas fuir son passé, non? Il allait devoir... se rappeler ? De tout ? Et si... ses sentiments changeaient ? Et si il ne retrouvait pas tout? Il voulait déjà retrouvé sa voix. Ce serait déjà un exploit. Ce qu'il avait articuler n'était pas parler. Ce n'était qu'un bruitage que même un chien pourrait faire. Mais...il avait aussi peur. Peur qu'on s'en reprenne à lui. Physiquement. Comme cette femme. Il ouvrit la bouche mais aucun réel mot ne sortait.
- ÇA SE RÉVEILLE ET ÇA APPELLE MÊME PAS?! JE VAIS T'ENCASTRER DANS UN MUR LIX!
La voix fit sursauter le jeune homme qui se colla un peu plus au mur tandis que Félix se leva en marmonnant pour ouvrir la porte et gueuler à son tour:
- MAIS FERME TA GUEULE EN FAIT. TU FAIS PEUR À BINNIE ESPÈCE DE CHIOT PSYCHOPATHE DÉGÉNÉRÉ !
- CHATON, TON LANGUAGE!
- OUI MAMAN! DÉSOLÉ!
Changbin était totalement sous le choc... il venait de se passer quoi exactement? Dans quel maison de tordu il était tombé? En tout cas, ce n'était pas des gens normaux. À moins que tout le monde soit comme ça ? Le regard que lui lanca le roux le rassura. Il était apaisant.
- T'inquiète, on s'y habitue vite. Lança t'il comme simple explication.
Une tête rentra alors. Un brun avec un sourire. Un sourire entre un petit chiot et un psychopathe. Là était toute la question. Celui des photos.
- Salut Binnie! Tu jouais à la belle au bois dormants ou quoi sérieux ? Je t'aurais bien botté le cul pour te réveiller mais bon. T'était pas bien. Alors je vais me venger.
Changbin se figea. Il n'arrivait pas à dire si il était sérieux ou non. Mais il se recula un peu plus contre le mur au cas où. Ce qui eut juste le don de lui faire mal au dos. Il grimaca mais ne dit rien. Comme un petit agneau sans défense. L'australien le remarqua. Le voir aussi craintif lui serrait le cœur. Et il devait aussi prévenir Seungmin. Même si il allait mourir. Il posa une main sur son épaule en voyant qu'il allait s'approcher du noiraud.
- Minnie... j'ai oublié de te dire...
- Quoi?
- il... a perdu la mémoire.
Blanc. Tout se figea un instant. Seungmin regarda le plus vieux, un peu désolé, avant de se tourner à nouveau vers son ami. Son regard lançait des éclairs. Le rouquin avala difficilement sa salive. Il pensait pouvoir s'en sortir.
- ET TU ME LE DIT QUE MAINTENANT ESPÈCE DE CHAT DE GOUTTIÈRES ? !
- MAIS TU M'AURAIS AUSSI FRAPPER DE TOUTE MANIÈRE !
- COUR POUR TA VIE LIX! Dit t'il en attrapant la première chose qui lui venait sous la main, c'est-à-dire la chaise de bureau.
Félix couru en dévalant les escaliers, suivi de ce malade mental. C'était... réellement ses amis?... le rire d'une personne retenti alors près de l'entrée. Son coeur sursauta. Quelqu'un poussa la porte. C'était la femme qui l'avait prise dans ses bras. Il put respirer à nouveau normalement. Pour une raison inconnu, elle ne lui faisait pas peur. Elle s'assit sur le lit et invita le noiraud à en faire de même. Il hésita un instant avant de s'assoir lui aussi, à distance raisonnable.
- Ces deux là sont des vraies cas. Ils sont toujours comme ça. Et quand tu étais là, c'était pire.
Il hocha simplement la tête, un peu triste. Ne se rappeler de rien Était-il une si mauvaise chose ? Il ne savait pas encore vraiment si il voulait réellement les récupérer.
- Ne t'inquiète pas. Ta mémoire n'est pas effacé pour toujours. Mais il faudra du temps pour la débloquer. Avec le choc psychologique que tu as enduré, ça pourrait être plus long.
Il se tourna vers elle, le coeur lourd. Il voulait vraiment la remercier. Pour l'avoir sorti de là.
- m..mr..c..i..
Le son ressemblait plus un gromelant. Elle lui sourit en ouvrant ses bras. Elle avait un sourire si chaleureux.
- Ce n'était rien Binnie. Ce qu'ils ont fait était inhumain. Personne ne devrait subir ça. Tu comprends? Encore moins toi. Alors je vais m'occuper de toi avec Félix pour que tu puisses t'en remettre. Mais il faudra sûrement que tu ailles voir des professionnels pour te soigner totalement. D'accord?
Il s'approcha tout doucement avant d'être à côté d'elle. Elle referma ses bras sur lui et il se figea un instant. Avant de comprendre qu'elle ne lui voulait pas de mal. Il se laissa faire en se laissant s'endormir sans s'en rendre compte.
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Un cri retenti dans la nuit. Un cri de terreur. Félix sursauta en tombant encore de son fauteuil. Changbin était en sueur et totalement perdu. Il avait encore rêver d'elle. Qu'elle.... il se mit à pleurer à chaude larmes sans pouvoir s'arrêter. Félix s'approcha mais le noiraud se recula, terrifié. Il n'était que tout les deux à la maison, mais le roux devait trouver un moyen de le calmer. L'entendre continuer de crier lui brisait le cœur. Alors il alla chercher le téléphone du plus vieux qui n'était pas cassé, par miracle, prit les écouteurs avant de se jeter sur lui. Surprit, le noiraud essaya de se défaire de l'étreinte du rouquin qui ne le lâchait pas. Il lui murmurait des paroles réconfortantes qui le calma un peu au bout d'un moment. Ses cris se transformant en sanglot bruyant et incontrôlé. Et puis il lui mit un écouteur et lança la playlist en le déverrouillant avec sa propre date de naissance. Comme il le faisait avant. La musique douce se diffusa et laissa ses idées s'envoler. Il se calma avant de se rallongé. Félix le relacha et allait se relever pour retourner à son petit fauteuil quand une main se posa sur la sienne. Changbin ne le regardait pas, mais il voulait qu'il reste. À distance raisonnable! Mais sa présence lui apportait plus de réconfort qu'il ne le pensait. Le rouquin sourit en se mettant aussi sous la couette. Changbin se recula pour laisser plus de place et en ne le regardant pas. Finalement, il de rendormi. Ses rêves étaient mouvementés mais ils avaient réussit à mieux dormir. Sans calmant.
Quand il rouvrit les yeux, le soleil s'était levé. La panique le prit soudain. Il se releva. Mais pas de ceinture. Rien pour le retenir. Il soupira en calmant son coeur. Non. Il n'y était plus. Il était sorti de cet enfer. Le jeune homme se releva en se grattant l'avant-bras. Une petite démangeaison le dérangeait depuis un moment. Mais il n'avait pas eu le temps d'y penser. Et encore maintenant, il avait d'autres choses à penser. Comme... non. Il n'avait rien à penser puisqu'il avait tout oublié. Mais... sa vie d'avant était si horrible que ça ? Pour que Félix lui demande? Il ne savait pas. Mais.. il voulait seulement vivre un peu et oublié tout ça. Tout son temps dans le noir, à l'hôpital. Il voulait que ça disparaisse. la porte s'ouvrit alors, faisant sursauter le noiraud qui de recula, au cas où. Mais ce n'était que le roux un sourire rayonnant sur son visage.
- Tu viens? J'ai fais à manger!
Il lui attrapa le bras. Changbin se figea mais se laissa faire. Il n'avait plus vraiment de force de toute manière. Arrivé au bas, Félix l'installa à table devant un bol de riz et de la viande. D'abord hésitant, il commenca par manger doucement avant de se jeter dessus. Le repas n'était pas forcément exceptionnel. Mais il avait toutes les bonnes intentions du monde. Une larme coula le long de sa joue. Comment... il pouvait l'aider? Pourquoi se donnait il autant de peine pour lui?...
- Depuis qu'on se connait, je ne t'es vu pleuré que très rarement. Seulement 4 fois. Et les 4 fois était de ma faute. Mais je ne t'ai jamais vu aussi craintif. En fait, te voir comme ça, à avoir peur de tout, me fait mal au coeur. Il... s'est passé quelque chose dans cet hôpital psychiatrique ?
La cuillère du noiraud resta en l'air pendant qu'il restait pétrifié en l'air. La femme. Sur lui. Le déshabillant. Pour... il secoua la tête énergiquement, voulant oublier tout ça et recommenca à manger, les mains tremblantes. Il devait ne rien montrer. Même si il n'avait plus faim. Mais le roux n'était pas dupe. Et il le découvrirai. Par tout les moyens.
- Bon! Sinon il faut te réapprendre a parler. Et... voudrais-tu revoir tes proches?
Il regarda l'australien, à moitié dans ses pensées. Est-ce que c'était ce qu'il voulait vraiment? Il n'en savait rien en fait. Peut-être que oui. Ou bien non? Il...si sa vie d'avant n'était que malheureuse, pourquoi vouloir s'en souvenir? C'était bête. Pour l'instant, il ne voulait pas. Il voulait... en fait il ne savait pas. Il était totalement perdu, sans repère. Et il détestait ça. Se contredire autant. Un moment, il voulait totalement les avoir, dans un autre non. Son esprit le torturait de l'intérieur. Comme des lames qui lui poignardaient son être. Une main se posa sur la sienne. Il sursauta en l'enlevant rapidement.
- Pardon...je ne voulais pas...
Félix se gratta l'arrière du crâne. Ce qu'il était maladroit. Il lui avait tellement manqué qu'il oubliait son traumatisme et le besoin de se re-découvrir. Mais...il l'aimait encore plus. Pouvoir s'occuper de lui tout les jours. Car il avait passé les tests en avance, et on lui avait donné le reste du mois. Donc il avait 3 mois rien que pour aider Changbin. Et il espérait vraiment pouvoir l'aider à redevenir qui il était. Mais il avait aussi peur. Par ce qu'il avait dit le soir de l'accident. Qu'il soit près à mourir si il l'aimait trop. Mais... et si il ne l'aimait plus? Si les sentiments s'étaient envolé...? Il secoua la tête. Non. Il le ferait retomber amoureux. Par tout les moyens.
Trois semaines se passa alors, en plus des quelques jours qui s'était écoulé depuis son réveil. Les deux garcons n'étaient pas sorti mais avait passé du temps ensemble. Du moins, sans leur contact habituelle, leur calin, leur humour douteux. Il avait simplement discuter. Même si ça ressemblait plus à un monologue. Mais Félix allait à son rythme. À la fin, les cauchemars du noiraud c'était un peu estompé. Il ne hurlait presque plus, seulement des réveilles agités. Mais il avait aussi développé des sortes de crise d'angoisse qui le prenait n'importe quand. La première fois que celle-ci était arrivé, l'australien avait paniqué. Comment allait t'il gérer ça? Il avait simplement donné les écouteurs au noiraud qui avait finit par se calmer. Mais elle devenait un peu plus présente chaque jour. Et il refusait tout médicament, qui le terrifiait sur place. Non. Changbin n'était plus qui il était. Il était devenu une version fragile et sensible de lui. Comme si... quelque chose de pire que la mort de sa sœur c'était passé et qu'elle avait remplacé son traumatisme par un autre. Mais il comptait bien tout découvrir. Il ne pouvait pas le laisser dans cet état.
Il lui rappelait aussi petit à petit comment parler. En lui donnant des livres, en l'encouragant à parler. D'ailleurs, une fois, pendant que le rouquin écrivait, un bruit l'avait surprit. Un tout petit bruit. Une onomatopées. Quelque chose de si mignon et fragile qu'il cru rêver. Quand il se retourna, il remarqua Changbin, sur le lit, un sourire aux lèvres et les joues rouges. Il ouvrit la bouche pour reproduire le son, un peu plus long.
- Yooo...
Félix senti son coeur fondre dans sa poitrine et il se mit à répéter le son qui était plutôt mignon. Et il réussit, en s'amusant à exagérer à tirer le premier petit sourire du noiraud.
La semaine qui suivit, il l'emmena chez un psy que lui avait recommander sa mère. Le sortir de la maison avair été un vrai calvaire. Parce que Changbin ne voulait pas sortir. Il avait peur de tout. Mais il ne pouvait pas vivre comme ça. Et pour ça, le plus jeune était prêt à tout pour le retrouver. Alors il lui avait proposé un deal. Il l'emmènerai sur son dos avec sa capuche et ses écouteurs jusqu'au cabinet et en échange, il ferait le retour à pied. Il avait d'abord hésiter. Puis avait finit par céder. Pour le rouquin, c'était une occasion en or. Si au bout de presque 1 mois il acceptait le contact avec lui, il avait tout gagné. Le jeune homme monta alors sur son dos en lancant la musique et en fermant les yeux, la peur lui broyant l'estomac. Le pas régulier du plus jeune le bercait. Il cala sa respiration sur le rythme pour ne penser à rien d'autre. Il ne voulait pas voir le monde. Parce qu'il pouvait être.. comme elle. Terrifiant. Fou. Violent. Et il ne voulait pas le revivre. Quand il senti que le garcon s'arrêta, il paniqua légèrement. Était-il... arrivé? Il ouvrit un oeil craintif. Effectivement. Il était dans le cabinet. Enfin il supposait. Se trouvait devant eux un homme allant dans les 30 ans, une bouille enfantine. Il lui souriait. Et son sourire était contagieux. Il lui en rendit un plus timide. Félix le fit descendre de son dos doucement. Mais le noiraud resta un peu cacher derrière lui. Le rouquin rougit légèrement, trouvant son geste beaucoup trop mignon.
- Bonjour, je m'appelle Kim Myung-jun. Et je suis ici pour t'aider. Tu es d'accord pour me laisser te poser des questions?
Le jeune homme hocha la tête. L'homme indiqua le canapé tandis qu'il s'installa dans le fauteuil d'en face. Changbin y alla donc avec le plus jeune. Mais le roux savait très bien qu'il ne devait pas se trouver ici, que c'était confidentiel. Même si il aurait aimé rester. Mais quand il voulu se lever, une main aggripa la sienne et un petit coinement retenti. Changbin l'incitait du regard à rester, à ne pas l'abandonner tout seul face à cet inconnu qu'il ne connaissait absolument pas. Il ne voulait pas être seul avec quelqu'un qu'il ne connaissait pas. Alors le rouquin se rassit et les questions commencèrent:
- On m'a dit que tu avais perdu la mémoire, est-ce exacte?
Un hochement de tête.
- Et de ce que je sais, tu as été drogué à ton insue 5 mois ?
Un autre hochement de tête.
- Te souviens te pourquoi tu as la phobie des hôpitaux? Ou de quelque chose de ta vie avant le traumatisme?
Il réfléchit un instant, fouillant dans sa mémoire. Seulement des " bip " incessant, le noir, une silhouette dans un lit et la panique qui lui faisait tourner la tête. Il ne se rappelait que de ça. Était-ce....normal? Il secoua la tête.
- Et, te souviens-tu de choses durant ses 5 mois? Ou tu étais constamment déconnecté de la réalité ?
Il se figea, serrant un peu plus la main de l'australien. Son coeur s'emballa, sa respiration s'accéléra. Il refaisait une crise d'angoisse. Les images et les sensations revenaient dans sa tête. La voix horrible à son oreille qui lui murmurait des atrocités. Il ferma les yeux en se mettant en boule. Son ami le pris contre lui pour le bercer sous le regard analysateur du psy. Il gémissait, avait du mal à trouver sa respiration, il suffocait. Quand sa crise fut passer, le psy reprit la parole:
- Votre réaction est très bien. Dans ses moments là, il a besoin de réconfort de la part de quelqu'un en qui il a confiance. J'ai remarqué qu'il avait déjà beaucoup d'attachement pour vous alors que ca ne fais...que 1 mois qu'il est sorti, c'est ca?
- Exacte. On se connaissait d'avant et nous étions vraiment proche.
- Il n'y a pas que ça. Vous vous aimiez, je me trompe? Même avec un lien d'amitié fort, la confiance doit être totalement recrée à partir de rien, voir elle ne renaisse pas. Mais pourtant, il a besoin de vous dans ses plus grands moment de faiblesse. Comme une bouée au milieu de l'océan. Et vous êtes là, à le soutenir.
Félix rougit en détournant le regard. Pouvait-il le dire à voix haute? Changbin, lui, était un peu perdu. Amoureux? Cela voulait-il dire...qu'il aimait les garçons? Et qu'il était tombé amoureux de... il rougit à son tour, s'imaginant toute sorte de scénarios plus délirant les uns que les autres. Le rouquin inspira pour se donner du courage, expira.
- Notre relation... était compliqué. Le soir de cet accident, on remettait de l'ordre dans celle-ci. Mais je suis ici pour l'aider. Qu'il décide ou non de retrouver la mémoire.
La détermination dans le regard du plus jeune surprit le psy. Et bien, ces deux là allait bien ensemble, pas de doute là-dessus. Il leur sourit.
- Et je vais faire tout mon possible pour l'aider. Ne vous inquiétez pas.
Changbin avait regardé Félix, les joues rouges. Il devait avoir eu une place importante dans son cœur. Il sourit un peu avant de détourner le regard vers Myung-jun.
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Bonjour ! Alors oui, beaucoup de mot, j'ai presque écrit 5000 mots ToT
J'espère que l'histoire vous plaît toujours autant ! Je précise aussi qu'il doit y avoir des fautes d'orthographes, j'espère pas trop mais bon, désolé pour ça !
Ils sont pas trop chou quand même ? Avec Seungmin et la chaise aussi 😂😂
Je trouve aussi que ça va trop vite mais j'ai pas vraiment d'idée, parce que c'est un processus long et pas forcément intéressant. TwT
Voilà ! Bye :3
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