Chapitre 19
Ok alors ce chapitre risque d'être compliqué à comprendre, je ferais un résumé a la fin.
______________________U_U
Noir. Les ténèbres. Sentir son corps mais ne pouvoir rien faire. Comme paralysé. Pourquoi? Je ne comprends pas. Je suis là, dans les ténèbres. Je peux sentir que je suis allongé mais je ne peux pas bouger. J'entends parfois des '' bip '' stridents qui tape fort. Qui résonne. Comme dans une pièce à résonance. Et l'écho reste, ne s'estompe pas. Il reste dans un temps infini avant de se reproduire. Et puis il devient de plus en plus nombreux.
Chaque son reste dans mon esprit. Et il devient bruyant. Jusqu'à ce que je n'entende plus rien. Que cette torture s'arrête comme elle est arrivé. Que moi-même je me demande si je suis là ou non. Comme si je disparaissais pour réapparaître. C'est étrange comme sensation. Parfois, j'entends des sons. Des sons des morceaux de voix. Des phrases. Mais tout est confus. Je ne comprends presque rien. Mon esprit n'arrive pas à les discerner.
Et le temps?
Quel temps?
De quoi tu parles?
C'est quoi le temps déjà?
Une succession de secondes qui forme des minutes puis des heures. Et c'est ce qui nous permet de vivre. Non?
Mais comment on le calcule ici?
Où sommes nous déjà? Quand? Comment?
Est-ce que c'est réel tout ça?
Pourquoi il fait si noire? Pourquoi?
Ca n'a aucun sens.
Comment?
Où?
Pourquoi?
Tout est en désordre et se bouscule dans ma tête. Je ne comprends plus rien. Plus rien n'a de sens. Est-ce normal?
Peut-être.
Non.
Sinon pourquoi?
Des questions sans réponse, qui vole dans le vide. Comme des petits papillons.
Mais les mots sont donc important?
Important pour qui?
Pour quoi?
Est-ce qu'ils m'entendent ces mots? Est-ce qu'il comprenne?
Mais qui pour comprendre que j'ai mal. Mal. Et puis d'ailleurs, où sommes nous?
Nous?
Où suis-je?
Suis-je seul ici?
Oui. Je crois bien.
Si il y a bien une chose que je suis sur c'est que je suis seul. Personne pour me répondre. Seulement ma voix. Ma voix ? Puis-je seulement entendre ma voix ? Je ne sais pas. Mais je suis seul. Seul de chez seul.
Seul.
Perdu.
Désorienté.
Je ne comprend pas.
Je ne comprends rien.
Suis-je mort?
C'est ça la mort?
Les ténèbres le noir et la solitude?
Mais alors pourquoi j'entends ses voix?
J'ai l'impression qu'elles m'appellent.
Ou non?
Elles sont trop loin de toute manière.
Ça ne sers à rien.
Rien.
Mais...
Une question...
Flottent...
Seule...
Dans mon esprit..
Je..
Qui?
Je veux dire...
Qui je suis?
D'où je viens?
Pourquoi ses ténèbres ?
C'est ça?
Être fou?
La folie, mais qu'est-ce que c'est?
Pourquoi je parle d'elle?
Une amie?
Je délire.
Ou bien non?
Qui suis je?
Ai-je un prénom?
Pourquoi je ne m'en rappelle pas?
Pourquoi je ne me rappelle de rien?
Ai-je un problème?
Suis-je...
Sans nom?
Est-ce possible?
Je ne sais pas...
Pourquoi...
Mes pensées flottent?
Elles passent en volant dans le noire.
Je ne les vois pas.
Mais je les sens. Au fond de moi.
Comme une berceuse rassurante.
" 1 mois "
Qu'est-ce que ça veux dire?
Un 1 mois?
Ses mots sonnent différemments que dans ma tête. Ils sont...
Moins bruyant.
Lointain.
Je les entends mieux..
C'est une voix.
Extérieur?
Elle ne viens pas de moi.
Elle est loin.
Et pourtant si près.
Je ne comprends pas...
" Reviens "
Reviens?
Mais où?
Qui?
On m'attend?
Quelqu'un...
Veut me sortir de là?
Pourquoi?
Les ténèbres sont noires.
Mais chaleureuses...
Parfois même lumineuse.
Elle me chuchote de la suivre.
Mais je ne veux jamais.
Je sens que quelqu'un m'attend.
Que je ne peux pas partir.
Sinon elle sera malheureuse.
Et puis...
Je suis bien.
Dans la solitude.
Non?
Est-ce la folie qui parle?
Mais non. Je ne suis pas fou.
Pas encore.
Encore?
Je le suis?
Je ne sais pas.
Pourquoi?
Il n'y a que le noir ici.
Mais je veux partir.
Je veux partir?
Mais où?
Je suis...
Quelqu'un?
Je ne comprends pas.
Pourquoi rien?
Pourquoi je ne me rappelle de rien?
Suis-je...né ici?
Et je l'ai oublié?
Non.
Oui.
Peut-être.
Je ne comprends plus rien.
Mes pensées tournent. Elles me font mal à force de tourner. Je ne comprends rien. Je n'arrive plus à bien pensées ? Tous se mélange. Le sens, tout. Combien de temps je suis là ? Je sais que je ne suis pas né ici. Je m'en rappellerais non ?
Le bruit augmente.
Je sens quelque chose.
Quelque chose...
Me tenir.
Quoi?
Hum... la main?
Mais où se situe la main déjà?
Je ne sais plus.
Et puis...
Soudain...
J'entends...
Mieux.
Je sens mon corps.
Un peu.
Comme...
Connecté.
La main...
...Est plus bas.
Plus bas que l'esprit.
Je crois ?
Je ne sais pas trop.
Je ne vois rien.
Toujours dans les ténèbres.
" bip"
Régulier.
Qui s'intensifie.
Je sens...
...Mon corps.
Mon corps bouger.
J'ai mal.
Un peu partout.
Mais surtout à la tête.
Je sens ma respiration s'accélérer.
Et puis...
J'ouvre doucement les yeux..
Ma vue est encore trouble. Je ne vois presque rien. Tout est... blanc? Je ne sais pas. Je n'arrive pas encore à bien distinguer les choses. Mais quelque chose s'empare de moi. Un sentiment. Une angoisse. Qui grandit de plus en plus. Je ne me sent pas bien ici. Ou suis-je? Je sens les '' bip'' s'intensifier. Je ne comprends pas. Pourquoi je suis ici? Pourquoi....on est où déjà? Ma vue devient alors mieux. Je suis sur un lit. Blanc. Et j'ai des électrodes sur moi. Et... Une sorte de masque? Je..je panique. Enfin je crois.
Tout est blanc dans cette chambre...et ce bruit devient insupportable. J'en ai peur. Les '' bip '' continuent de bourdonner dans ma tête jusqu'à me prendre la tête. J'ai peur. Je veux partir loin d'ici. Ce sentiment ne s'estompe pas avec le temps. Je sens quelqu'un poser une main sur mon bras. Que j'enlève rapidement. Une aiguille part avec, s'arrachent sous le choc. Ça fait mal cette connerie.... Je vois du sang coulé de la petite plaie. Ma tête tourne un peu. Mes yeux reste rivé dessus un instant sans que je ne décide d'enlever ce qui me retient à ce lit.
J'ai peur. Je ne sais pas pourquoi. Cette endroit me fou les jetons tellement fort. C'est pire que de la peur. Je sens littéralement tout mon être trembler et vouloir fuir. Quitte à passé par la fenêtre. J'entends la voix d'une personne. Je ne sais pas où elle est, ma vue ne s'habitue toujours pas. Et je suis bien trop occupé à enlever les électrodes. Elle est grave et rassurante. Et.. elle me parle? Je ne sais pas... je... veux juste partir de là. Maintenant.
La porte s'ouvre alors en grand. Deux personnes rentrent alors que j'allais me lever. Elle vienne immédiatement me maintenir au lit, mais je me débat. En vain. Je veux simplement partir. Loin. Je gueule des mots. Je ne sais pas quoi. Mais je gueule mon opposition. J'ai peur. Je sens ma tête soudain tourner violemment. Quoi? Je vais retourner dans le noir? Non...je ...non! Je ne veux pas ! Pourquoi ils veulent que j'y retourne. Ce n'est pas mon monde ! Mon coeur ralenti, je sens ma respiration se calmer contre mon gré. Pourtant c'est toujours la panique dans ma tête.
- Pitié...S'il..v..vous plait...
C'est les seuls mots que j'ai réussis à murmurer avant de m'effondrer. Dans le noir. Encore.
Mais.
Pourquoi?
Ca ne ressemble pas au premier noir.
Celui là est vide.
De tout.
Rien.
Je n'arrive plus à bien m'entendre.
A entendre le dehors.
Je...
J'ai perdu connaissance?
Je crois bien.
Tout est flou.
Je ne comprends pas.
Comme si..
Je pouvais bouger mais que quelque chose m'en empêchait.
Je veux partir.
Partir loin de ce lieu.
Maintenant.
Mes yeux se rouvre doucement. Tout est encore flou. J'ai la vision trouble. Mais j'ai l'impression qu'elle ne veut pas partir. Pourquoi? Je me met à gémir. Enfin je crois. J'ai tellement mal. Il faut que je sorte d'ici. Dans un élan d'effort, j'essaye de lever ma main. Mais rien. Quelque chose l'en empêche. Je lève un peu la tête... Je me fige. On...on m'a attaché?...je... Je ne comprends pas... Qu'est-ce que j'ai fais de mal? Je veux juste partir d'ici. C'est trop demandé?
Je sens mon coeur taper contre mon corps douloureux tandis que de toute mes forces, j'essaie de me libérer. La peur est tellement puissante qu'elle finit par me paralyser. J'ai des flashs. Je vois quelqu'un sur un lit... Il...ne va pas bien. Je crois...? Non... Il ne va pas bien. Je n'arrive pas à avancer vers lui. J'ai peur. Le mot est trop faible. Je suis terrorisé. Pourquoi cette homme...est là? Il a fait quelque chose de mal? Pourquoi... Il dort? Non? Je ne sais pas.
Je rouvre les yeux et ma respiration se coupe. J'ai du mal à respirer. Je ne comprends pas pourquoi. Je ne comprends rien... Pourquoi personne ne m'explique? Pourquoi? Mes joues se mouillent. Je..pleure? Peut-être. Il faut que je continue de me débattre. Je veux partir de cette enfer. J'entends des gens venir essayer de me calmer, je suppose. Ils disent des mots mais je ne comprends rien. Je veux juste partir. Je suis fou? Peut-être. Pourtant, je sens à nouveau mon corps se détendre contre mon gré et mes yeux se fermer. Et merde.
Je ne compte plus le nombre de fois où je me suis réveillé pour ensuite me rendormir par la force. On me fait des tests. Je ne sais pas trop. J'ai juste un peu plus mal à chaque réveille. Ma tête tourne à chaque fois. Même dans le noir j'ai mal. Il est devenu si silencieux. Je ne sais pas qu'elle monde est le mieux. Le noir ou l'éveil. Et à chaque fois, les liens me retienne au lit pour ne pas que je puisse fuir cette torture. Ce lit que je maudis de tout mon être.
Pourquoi on ne me laisse pas partir simplement? Ce lieu... est trop angoissant. Je ne sais pas pourquoi. Je ne me souviens de rien. Je ne comprends pas. Pourquoi on me drogue? C'est ça non ? Si on m'oblige à dormir, c'est qu'on me drogue non ? J'ai peur. C'est humain, non? De ne pas vouloir rester dans un lieu qui nous terrifie. Alors pourquoi insister? Avais-je fais quelque chose de mal pour qu'on me fasse subir ça ? Pourtant, je ne me souviens de rien. Même quand j'essaye de me souvenir. Rien.
Mes yeux se sont rouvert encore une fois. Mais je n'étais pas dans le même endroit. Non. Ça bougeait. Je sentais des à-coups. Des petites vibrations. J'ai essayé de lever ma main. Mais toujours rien. Elle était devenu molle. Je n'avais pas encore vraiment retrouver mes esprits, ma vue était beaucoup trop trouble. J'ai juste vue une silhouette se pencher pour ensuite perdre connaissance. Encore. Et merde.
Je ne veux plus retourner ici.
Le noir me fait peur maintenant.
Il est terrifiant.
Et si silencieux...
Je veux partir d'ici.
Pourquoi on ne veut pas me laisser?
C'est trop demandé?
De me laisser partir loin?
Je ne comprends toujours rien.
Je veux simplement qu'on me relâche.
J'ai passé je ne sais pas combien de temps dans le noir. On m'a attitré une autre pièce. Bien moins belle mais toujours autant effrayante. Elle est toujours blanche. Mais il n'y a plus d'électrodes. Et le lit est plus bas. Moins confortable. Ma vue revient un peu, et je vois avec difficulté, cette fois, au lit, qu'ils ont rajouté des...ceintures? Autour de ma taille et au cou, en plus de mes poignets attachés et mes pied. Et ils sont trop serrer pour que je ne puisses vraiment bouger.
Sans même les regarder, je sens leur présence. Leur pouvoir qu'elles ont sur moi. Qui m'empêche de fuir. Et ça, ça me terrifie encore plus. Et aussi parce qu'à chaque fois que je me réveille, un mec qui me fait froid dans le dos vient me parler. Sa voix est méprisante, méchante. Mais je suis tellement terrorisé qu'aucun mot n'arrive à sortir de ma bouche. Alors il monte un peu le ton parfois, mais je n'arrive toujours pas à dire quelque chose.
Les mots sont comme bloqués. En plus, mon cerveau tourne au ralenti. Je ressens les choses tous en ralenti. Ou en déformé. Et à chaque fois, ce même homme me force à prendre des médicaments que je suis obligé d'avaler. Sa main me fait trop mal à la machoire pour que je puisse résister. Et à chaque fois, c'est encore ce même noir, toujours aussi terrifiant.
Encore.
Et toujours.
L'obscurité.
Petit à petit...
J'ai finis par me taire.
Ne plus laisser ma voix sortir.
Elle s'est éteinte.
À l'extérieur.
Petit à petit.
Mais au bout de je ne sais combien de temps. Le temps est devenu... subjectif? Je ne sais même pas quelle heure, quelle jour, quelle année on est. Maintenant, je peux tout voir. Les médicaments ont peut-être changé. Je ne sais pas. Je ne peux pas bouger mais je suis conscient. Je passe mes journées à fixer le plafond. Il n'y a que ça à faire. Rien d'autre.
J'arrive seulement à savoir si il fait jour ou non suivant si mon plafond est noir ou non. Et les nuits, ce même homme terrifiant revient pour me droguer à nouveau et je m'endors juste après. J'ai même fais une théorie sur le fait qu'il y a 5 pillules. L'une doit servir de nourriture, une autre à me paralysé, une pour me calmer mentalement. J'en suis sûr, parce que je n'es jamais réussit à m'énerver. Ou à paniqué de dehors. À l'intérieur, c'est l'inverse.
Un jour, une jeune femme est arrivée. Sa voix avait l'air d'être assez jeune. Je n'ai pas pu voir son visage. Mais elle a commencé à me parler. Sans que je ne réponde quelque chose. Je ne pouvais et ne voulais pas. Elle parlait de chose bizarre. J'aurais aimé qu'elle parte. Mais elle reste. Elle est revenu deux ou trois fois. Et je n'es jamais vu son visage. Je ne pouvait pas vraiment voir son visage. Elle ne s'était pas rapprocher assez pour que je puisse la voir. Mais elle avait l'air d'être assez dérangé. De plus en plus folle.
Et puis il y a eu ce jour. Ce jour où elle est venue. Comme d'habitude, elle a toqué avant de fermer la porte. Elle s'approchait, je le sentais. Et soudain, tout mon corps se tendit. Pourquoi ? Mon instinct qui voulait que je fuis cette femme le plus vite possible. Mais mes liens étaient bien trop attachés. Il les avait resserrer d'un cran depuis ce matin. Ce qui avait le don de me faire un mal de chien. Je ne pouvais même pas tourner mes poignets.
Elle s'est assise sur mon lit et a commencé à parler. De tout. Et de rien. Et puis, la discussion s'est précisé.
- Tu sais, tu m'a l'air appétissant depuis que je t'ai vu. Tu restes toujours ici attaché. Je ne sais même pas pourquoi. Mais tu n'es pas très bavard et j'aime beaucoup ça.
Sa main se balade le long de ma jambe. Puis elle remonte doucement. Mon sang ne faisait qu'un tour. J'essaye de bouger. Mais elle continue en parlant. Ces gestes sont tellement lents, ils me dégoutent. Soudain, je sens sa main sur quelque chose qu'elle n'aurait jamais dû toucher. J'ai envie de crier, de me débattre. Mais je suis totalement à sa merci. Elle me murmure des mots qui me font froid dans le dos. Je frissonne. Je n'ai pas envie. Je veux qu'elle parte. Qu'elle me foute la paix. Elle me caresse doucement l'entrejambe sans que je ne puisse rien dire. J'ouvre la bouche, mais rien ne sors. Pire qu'un film d'horreur. Parce que celui-ci est réel. Les médicaments me tenait fermement immobile. Si j'avais pu fuir, je l'aurais fait. Même si c'était pour retourner dans ce noir si terrifiant.
Je ne sais pas combien de temps ça a duré. Une éternité avant qu'elle décide d'enlever sa putain de main. Elle rigole froidement avant de dire dans mon oreille, sans que je puisse voir des traits:
- La prochaine fois mon chou, je te pénètre. Tu es tellement à croqué comme ça. Attaché, sans pouvoir parler ou hurler. Ça me change des autres. Tu es mon préféré dans cet établissement. À demain mon chou~
Puis elle ferma la porte doucement. Un silence de plomb. Comme si tout ça n'avait été qu'un rêve. Les larmes coulaient toutes seules. Est-ce vraiment arrivé ? L'avait-elle vraiment... Attouché? Personne n'était venu l'arrêter. Les sensations et les images tournaient en boucle dans ma tête. J'étais maintenant horrifié de mon propre corps. Je ne pouvait plus penser qu'à ce qu'elle m'avait fait.
La porte se rouvrit. C'était l'homme qui s'occupait de moi. Sans un mot gentil, sans que je ne puisse toujours rien faire, il me fit avaler ses médicaments, me plongeant à nouveau dans le noir.
Est-ce que je suis fou?
Je ne sais pas.
Je ne sais plus.
Pourquoi?
Pourquoi moi?
Quand je me suis réveillé, la peur me tenait le ventre. Mais je ne pouvais toujours rien faire contre. Des tonnes de questions tournaient dans ma tête. Pourquoi moi? Elle s'était permis des choses qu'elle n'aurait dû. Et les souvenirs me tournaient autour. Avais-je rêvé de ça ?
Et ce qui me terrifiais arriva alors. La porte s'ouvrit tout doucement puis se referma. La jeune femme est revenu. Je n'es pas besoin de la voir. Je le sens au fond de moi. Elle s'est approché et avant que je ne puisse voir son visage, elle me bande les yeux. Elle s'approche de mon oreille et murmure:
- On va bien m'amuser, tu vas voir ! Ça serait plus exitant de ne pas me voir mon chou. Et comme ça, je suis sur que tu ne pourras pas me reconnaître ! J'ai tellement envie de ça, si tu savais! Les autres ne sont pas drôle, ils ne veulent pas. Mais toi tu voudra ? Hein ? Bien sûr que tu veux.
Le noeud me faisait mal derrière la tête. Mais aucun mot sorti. Je sentais ses mains sur son corps, descendre tout doucement. Puis elle baissa doucement mon pantalon et mon caleçon je ne sais pas comment. Tout se figea en moi. Je devais l'a faire arrêter. Je réussis à gémir, je ne sais comment. Pour protester. Lui faire comprendre que je ne voulais pas. Qu'elle arrête ! Pitié !
Et directement ensuite, sa main se claqua contre ma bouche dans un geste sec et violent. Comme si elle voulait me faire taire. Je pouvais la sentir moite, mais puissante. Elle était assez grande pour presque m'attraper la mâchoire. Elle était fisceuse. Et mes lèvres n'arrivaient plus à se décoller. J'avais envie de pleurer. Les larmes se ramenaient au coin de mes yeux.
- Ne dis pas un mot mon chou. C'est moins amusant. La prochaine fois je te bayonnerais. Et je vais te faire mal pour te punir de m'embêter. Je croyais qu'on s'entendait bien moi. Je te bayonnerais. C'est mieux. Comme ça, j'aurais les deux mains libres.
Je me suis figé sous ses mots. Tout mon corps était raidit. Est-ce que c'était moi qui était fou? Alors que c'était elle qui voulait me... me faire des choses? J'avais envie de hurler. De crier. J'étais sur le bord de la crise de nerf. Son autre main pris violement ma partie entre ses mains. Je sursaute face à tant de violence. Elle me fait mal. Elle s'amusait à le serrer et à faire des va-et-vient. Comment pouvait t'on faire ça?... je voulais qu'elle retire ses mains de là. Elle ne devrait pas être là. Elle devait partir.
Pourquoi ne partait t'elle pas ?... Je ferme les yeux en essayant de penser à autre chose. Je ne voulais rien sentir. Ne plus exister. Partir loin. Pourquoi ? Pourquoi moi? Les larmes coulaient le long de mes joues et mon visage me faisait mal à cause de sa main. Elle serrait trop fort. C'était une femme brutale, sans raison. J'en était sûr. Je n'étais pas fou. C'était elle. Elle qui voulait me faire la pénétrer. Je voulais juste partir.
Le temps passait tellement lentement. J'ai l'impression qu'elle est là depuis une éternité. Je ne bougeais pas. Je ne pouvais pas de toute manière. Et puis soudain, des cris, des pas, des hurlements me vienne à l'oreille. Je sens ses mains dégoûtantes disparaitre de mon corps. Avant qu'elle n'est pu terminer l'horreur qu'elle voulait me faire.
Cette femme criait qu'on la relâche comme une hystérique. Qu'elle était dans son droit et que j'étais consentent. Qu'elle ne m'avait pas assez punit et apprit à lui faire l'amour. Que j'étais à elle et que rien ne nous séparerait. Et d'autre chose. Mais le soulagement m'empêche de bien écouter. Enfin. Quelqu'un est venu à mon secours. Je peux rouvrir les yeux maintenant. Même si je ne voyais toujours rien. Quelqu'un est penché au dessus de moi. J'étais entrain de réaliser doucement. Comme si je me réveillais d'un rêve que je n'étais pas encore sorti.
- Merde, on est arrivé à temps. Putain, Jack devait se charger de surveiller cette folle en permanence. Tu imagines ce qui aurait pu arriver si on ne l'avait pas remarqué?
- Elle l'aurait violé. Et ça nous serait retombé dessus.
- Mais t'es con ou quoi? T'imagine l'état du patient ? Espèce de trou duc.
- Quoi ? Ils sont tous tarré de toute manière.
- T'en sais rien, on sait même pas pourquoi ils nous l'ont envoyé.
Le tissu qui m'empêchait de voir fut retiré. Et je pus voir un homme jeune, peut-être dans la vingtaine, les cheveux bleu, un visage assez mignon, me sourire doucement. Il n'y avait rien de mal qui émanait de lui. Il avait un regard attendri. Comme si il s'en voulait. Il me regarde en disant:
- On est désolé pour ça. Ça ne se reproduira plus. Je te le promet.
Il ébouriffe mes cheveux alors que j'étais totalement pétrifié. Il m'avait... sauvé? Mais.. je.. les larmes coulaient encore tandis que je sens mon sous-vêtement et mon pantalon être remis à leur place. Sa main essuya mes joues. Mais j'essaye de me dégager. Le contact me faisait horreur maintenant. Je ne voulais que personne ne me touche. Il comprend. Enfin je crois. Il enlève sa main et continu:
- Bon, excuse moi mais je vais devoir te donner des calmements pour t'endormir et essayer de te faire oublier ça. Tu es d'accord?
Je hoche la tête. Que tout disparaisse. Sa main prend ma mâchoire pour la mettre en arrière avant de me faire avaler les médicaments. Je ne voulais pas vraiment en fait. Mais je ne m'étais pas débattu. Je voulais oublier cette affreuse femme. Le noir est revenu. Le calme aussi. Mais quand je m'étais réveillé cette fois, plus de lit. Je n'étais plus couché mais assit au sol. Et...quelque chose de blanc me retenait les bras.
Pourquoi? La pièce est moelleuse. Rose. Avec des cousins partout. Je ne sais pas si c'est plus terrifiant que la chambre mais je ne me sens pas bien. Ma tête tourne violemment. Des gens me parlent mais je ne comprends pas. Je ne les entendent pas. Certains sont venu essayer de me prendre pour m'emmener mais je me suis débattu de tout mon corps, sans un mot. Sans un cri. Alors ils m'ont laissé là.
Au moins, la jeune femme ne reviendrait plus. Elle ne pouvait plus. Du moins, je l'espère de tout mon coeur. Qu'elle ne me touche plus. Je passe mon temps à pleurer en silence en repensant aux évènements. À repenser à tout ça. Et j'avais faim. Mais tout tentative de me faire manger avait été vaine. Je ne voulais pas. Je voulait seulement la paix. Je ne me souviens pas de combien de temps je suis là. Mais je ne veux pas bouger. Je veux rester dans ce lieu sécurisé. Je passe mon temps à repenser à ça. À elle. Et je pleure. Je me laisse aller. On m'oblige à avaler des médicaments pour que je mange maintenant. Enfin quand il arrive à m'attraper.
Quand la porte brisa encore une fois le silence, je me raidit. Une femme. Mon coeur tapa fort dans ma poitrine. Était-ce...elle? Non. Je ne voulais pas. Elle s'approche mais je me recule du mieux que je peux au sol. La panique me bloquant totalement. Je réussis néanmoins à me reculer. Mais le mur du fond est bien trop proche. Alors je me recroqueville comme je peux et ferme les yeux très fort. Non. Je ne voulais pas. Je tremblais comme une feuille et les larmes s'était remises à couler. Un petit animal blessé et faible. C'est ce que je suis devenu. Une proie, comme elle l'avait dit. Je sens alors ses bras. Ses bras s'enrouler autour de moi. Elle me prend contre elle et me murmura à l'oreille:
- Je t'ai enfin retrouvé Changbin. Ne t'inquiète pas, cet enfer est fini. On va sortir d'ici. D'accord?
Cette voix...est si rassurante. Elle me disait quelque chose... j'ai confiance en elle. Alors je me laisse aller et sanglote dans ses bras alors qu'elle me berce contre elle en répétant la même phrase.
- C'est terminé maintenant.
*_------------------------------_*
Qui veut me casser la tête? D'accord j'ai compris X)
Plus sérieusement, ce chapitre m'a prit du temps. Je voulais qu'il soit différent. Qu'il vous mette mal. J'espère que ça à marcher! Même si je trouve m'avoir un peu raté TwT
Aussi, j'ai bien relu mais si il y a des fautes, n'hésiter pas à me le dire.
Et en gros, pour ceux qui n'ont pas tout compris:
Changbin est dans le coma et a perdu totalement la mémoire. Mais pas sa phobie. Alors quand il se réveille, il panique dans le lieu où il se trouve. Vous aurez remarqué que Félix est aussi dans la chambre la première fois. En plus il a plus de mémoire donc il ne comprend rien et ont le fait s'endormir. Les gens essaye de voir ce qu'il a en lui faisant des batteries de test...hard. je spoil pas!
Et puisqu'il a la phobie des hôpitaux et qu'il ne s'en souvient pas , il finisse par abandonner et le prenne pour un fou. Donc il l'interne dans un hôpital psychiatrique pour comprendre. Et c'est là que bah voilà quoi. Voila en gros :3
Voilà! Je pouvais pas finir en mode " Il se réveille, il reconnait Félix, ils s'embrassent et hop!" Trop simple. Et puis il faut de l'emmerde. Sinon vous voudrez plus lire si c'est trop fleur bleu UwU
Enfin bref, au prochain chapitre! Bye~
Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro