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Chapitre 1

    Une aiguille traversa sa fine peau. La douleur était devenue une habitude. Pourtant à chaque fois, la surprise de la sensation était présente. Une pression du pouce. La drogue coula dans ses veines pour se mêler à son propre sang. En quelques secondes, elle atteignit son cerveau, le rendant un peu mieux, mentalement, et physiquement. La chaleur présente dans son corps en si peu de temps, il en avait l'habitude. Depuis maintenant plus de 3 ans. Il allait entamer sa 4e année. Il laissa sa tête tomber en arrière en soupirant. Le plafond était sale, jauni par le temps. Il devait en avoir vu du monde.

Des pensées sereines lui firent perdre la notion du temps. Ça faisait déjà 20 minutes qu'il restait là, à fixer le plafond, comme un con. Il enleva rapidement la ceinture sur son bras, attrapa un sweat à capuche, l'enfila et prit son sac au passage. L'heure des cours était proche, et s'il voulait fumer avant, il devait y être en avance. Il descendit les escaliers, couinant sous son poids. Il trouva un jeune homme, ressemblant étrangement à un écureuil avec ses petites joues, assoupi sur un canapé défoncé en plein milieu de ce qui ressemblait de loin à un salon. Sans vouloir le déranger, il sortit sans faire de bruit.

Oui, le jeune homme se droguait et fumait. En plus de cela, il buvait de temps en temps. Souvent seul la majorité du temps. Il avait vissé ses écouteurs sur ses oreilles, pour se défaire de ce monde de merde. De ces gens hypocrites qui l'entouraient. Tous les regards se tournaient vers lui. Comme d'habitude. En Corée, les droguées, les alcooliques, et les fumeurs étaient mal vus. Très mal vus. Comme des pestiférés, des personnes anormal parce qu'elle n'était pas comme tout le monde. En plus de ça, le jeune homme était gay. Il avait touché le Jack pot niveau social. La musique douce qui passait dans ces oreilles lui permit de relativiser. De disparaître le temps d'une chanson dans son esprit. Il remit sa capuche, l'enfonçant à nouveau sur sa tête et baissa celle-ci pour se couper totalement. C'était son ami Jisung, toujours dans son fidèle canapé - parfois, il se demandait même s'il savait utiliser ses jambes - qui lui avait conseillé.

'' Post Malone est vraiment un artiste qui pourrait te plaire. Tu me diras ce que tu en penses ''

Et tout de suite, le jeune homme avait accroché avec sa façon de chanter, ses musiques et ce qui s'en dégageait. Enfin, il arriva devant les portes de l'enfer. Mais la drogue dans son organisme lui avait presque fait oublier ça. Il se plaça devant les grilles noires du petit lycée, où il en sorti de sa poche une cigarette qu'il alluma. Déjà, la nicotine faisait effet. Il le savait pertinemment du danger d'utiliser les deux poisons en même temps. Mais pourtant, il trouvait que ce remède était magique. Il arrivait à tout lui faire oublier. Les douleurs, les sentiments, les blessures, les mots, les cris, les larmes. Tout. Et plus rien de négatif émanait de lui. Il était comme neutre face à tout ça.

La fumée s'envolait de sa bouche pour se diriger vers le ciel. Il souria face à cette scène. La fumée, c'était un peu comme lui. Il se laissait partir à petit feu. Alors qu'il allait prendre une nouvelle taffe, un coup de poing dans le ventre le fit se plier en deux en lâchant sa cigarette. Un autre poing, cette fois dans la figure, le fit tomber au sol. La douleur était presque comme éphémère pour le jeune homme. Il en avait tellement l'habitude maintenant, il n'était plus à ça près. Un autre coup dans le ventre lui fit cracher un peu de sang au sol et fit tomber ses écouteurs. Un rire, venant de son agresseur se mit à retentir à son oreille.

- Bah alors Changbin ? Tu continues toujours à venir ? Mais pourquoi faire sérieux ? Tu n'as plus rien ! T'as plus de famille, t'es un drogué et en plus de ça, tu viens alors qu'on s'est tout les deux que t'es vraiment une merde en cour.

Le dit Changbin ne répondit rien. Non, il était même à deux doigts de sourire, dû à la drogue dans son organisme. D'un regard haineux, Minho se redressa, non sans lui asséner un dernier coup de pied.

- J'ai hâte de pouvoir cracher sur ta tombe ! Finit-il par lancer.

La sonnerie retentit. Le jeune homme soupira en se redressant, avec quelques difficultés. Au moins, il n'avait rien de cassé. D'un pas lent, il se dirigea vers sa classe, la musique revenu dans ses oreilles. Il toqua à la porte et entra en faisant le moins de bruit possible. Le professeur ne lui prêta pas attention et il s'assit donc tout au fond, prêt de la fenêtre, le regard perdu. Ça lui arrivait constamment depuis des années. Personne n'arrivait à le faire sortir de ses pensées. Ou plutôt personne ne voulait l'en sortir, de ses pensées sombres.

Il se mit alors en tête de mettre ses pensées en parole. Un de ses rêves était de devenir rappeur. Même s'il chantait plutôt bien, il préférait le rap. Ça avait quelques choses de si beau dans cette passion. Les mots, il fallait les ressentir au plus profond, avoir le rythme et la dynamique. Alors il laissa aller sa plume, corrigeant, changeant de mot pour faire rimer, pour que ça sonne mieux.

Il n'avait pas écouté le cour. Pourtant, s'il l'avait écouté, il aurait su qu'il allait devoir faire un travail de groupe à trois. Et qu'on avait annoncé son groupe. C'est pour ça qu'à la fin de l'heure, quand il revint sur terre, en enlevant son deuxième écouteur, il fut surpris de sentir une main se poser sur son épaule. Son corps se tendit entièrement. Il ne l'avait jamais frappé dans sa classe, ça allait être la première fois. Et même si la douleur ne lui faisait pas peur, il appréhendait. Le junkie releva lentement les yeux, et resta un instant choqué. En face de lui quelqu'un. Mais pas Minho ou un des mecs qui le frappait. Non. En face de lui, se trouvait un jeune homme brun, un air blasé sur le visage, assez mignon. Il mit un instant avant de comprendre que non, il ne s'adressait pas aux personnes autour de lui. Mais bien à lui. Les mots restèrent bloqués dans sa gorge. Pourquoi voulait-il lui parler ? Pour lui balancer des insultes ? Non, ses crétins préféraient les messes basses, pour ensuite jouer les innocents. Alors quoi ? Il lui annonçait qu'il allait être son nouveau sac de frappe ? Des tonnes de pensées plus insensé les unes que les autres tournaient dans sa tête.

Voyant la non-réactivité du noiraud, le brun soupira. Devoir se mettre avec lui n'allait pas être une partie de plaisir. Et il ne voulait pas vraiment lui parler. Il savait, par les rumeurs, que ce n'était qu'un drogué. Et déjà, toute la classe les regardait comme s'ils étaient des bêtes de foire. En même temps, c'était la première fois que quelqu'un venait adresser directement la parole à Changbin. Et ça, le brun en avait bien conscience. Qu'est-ce qu'il ne ferait pas pour son ami, trop peureux pour le faire lui-même. Il lui devra une glace la prochaine fois.

- Si tu avais écouté le cours, tu serais qu'on a un exposé à faire ensemble.

Habituellement, les professeurs le mettait tout seul et s'amusaient à lui poser des questions en dehors du sujet. Parce que, eux aussi, le méprisait. Pourtant, dans le regard du brun, il ne décela pas une once de méchanceté. Plutôt de la frustration. Sûrement parce qu'il allait devoir se mettre en groupe avec le mec qui faisait tâche dans la classe. Le pestiféré. Et il comprenait tout à fait son ressenti. En plus de ça, si Minho l'apprenait, il les mettrait en difficulté. Changbin se leva en prenant ses affaires avant de regarder le jeune homme, sans animosité ni même colère. La drogue le mettait trop bien pour qu'il est des réactions violentes.

- Ne t'inquiète pas, je vais en parler au prof, pour qu'il m'enlève du groupe. Dit t'il simplement avant de se diriger vers le bureau de celui-ci.

Mais encore une fois, une main vint lui agripper le bras. Il se tourna, de nouveau tendu, vers le jeune homme qui tourna la tête pour éviter son regard, gêné.

- Nan, si tu fais ça, Félix va me maudire... Dit t'il à voix basse.

Son regard se porta alors sur la classe qui les regardait, avec dégoût et méprit. Mais comment ce mec voulait t'il faire un travail avec lui, avec tous ses gens qui le détestait ? Comment quelqu'un voulait vraiment faire un travail de groupe avec le junkie du lycée ? Son regard tomba par hasard sur un jeune homme, qui surprit, se cacha dans le couloir. Il avait seulement aperçu ses cheveux roux.

- Tu sais que je ne suis pas une lumière hein ?

- Au moins, tu le reconnais, sourit le brun avant de reprendre. Ce soir à la bibliothèque du lycée ?

Il soupira avant de hocher la tête et de se dégager de son emprise. Sans un mot de plus, il se dirigea vers son prochain cour, où il se passa cet événement en boucle dans sa tête, déformé en majorité à cause de son précieux remède.

Bien vite, l'heure de la cantine arriva. Un vrai calvaire, que ce soit pour la queue que pour trouver de la place. Mais puisqu'il arriva en avance ce jour-là, il y eu très peu de monde. Donc peu de regards méprisants. Il alla s'installer à sa table habituelle, celle au fond, qui avait un banc cassé et qui n'était presque jamais lavé. Il prit un mouchoir pour le laver rapidement avant de poser son plateau et s'asseoir. Il savait bien que tous les regards de dégoûts étaient sur lui. Toutes les mesquineries lui étaient adressées. Mais il avait mis sa capuche et ses écouteurs. Alors il était dans son monde. Par contre, son bras commençait à le gratter sérieusement au niveau de son avant-bras, vers le pli du bras. Il allait devoir en reprendre. Alors qu'il avait fini, le jeune homme enleva ses écouteurs juste à temps avant de se prendre de la sauce de viande sur la gueule. Changbin n'avait pas bronché. Non, il s'en foutait pas mal en fait. L'habitude sûrement. Alors, un rire méchant éclata à son oreille.

- Ça n'a pas changé. Toujours un drogué. Faudrait que tu penses à arrêter. Mais je suis con, tu peux pas, sinon tu te suicides, comme la pauvre conne qui te servait de sœur! Ce ne serait que mieux, tu sais. Ça aurait dû être toi à cette corde Changbin. Ne l'oublie pas.

Le jeune homme soupira. Il n'y avait rien à dire. Ses paroles lui déchiraient le cœur, encore plus vu qu'il ne planait plus. La colère montait. Contre lui et tous ses connards. Sa précieuse petite sœur s'était suicidée face à toute cette pression scolaire et à la maison. Mais avec tout ce qu'elle avait subi, il ne lui en voulait pas. Sa sœur, c'était son monde à lui, sa petite perle qui avait toujours le sourire et qui arrivait à tous surmonter. Mais on lui avait demandé de trop encaisser et jamais personne ne l'avait aidé. Toujours plongé dans son silence, il n'avait pas vu sa souffrance. Et les moments où elle pleurait, il n'avait pas agit, ne se doutant de presque rien. Favorisant son petit bonheur. Pourtant, il savait qu'elle avait subi pas mal de traumatisme. Mais était-ce leur mère, le harcèlement ou encore son terrible secret qui l'avait tué ? Pour Changbin, ça avait été les trois. Et il en était en partie responsable, de ne pas avoir été assez là pour elle.

Son cerveau était en train de lui demander de s'échapper de cette douleur et de ses souvenirs. Son corps aussi. Le cœur serré, tellement qu'il avait du mal à respirer, il se releva pour débarrasser, sous les rires et critiques des autres de la salle.

Il n'y avait aucune pitié dans ce monde. Personne sur qui vraiment compter. Tous, des personnes ignorantes, ne savants que s'en prendre au plus faible. Voilà, ce monde était autant pourri que ce qu'il faisait subir à son corps. Il alla s'enfermer dans les toilettes, le cœur au bord des lèvres. La chute était toujours horrible pour lui. Quand il devait revenir à une réalité plus que sombre. Alors, de ses mains tremblantes, il roula la drogue pour se l'a mettre entre les doigts et l'allumer. Il ne lui fallu que 2 minutes avant de ressentir les effets. Mais 2 minutes, c'était déjà trop. Ses pensées volèrent autour de lui, comme des corbeaux assoiffés de chair humaine. Ils ne voulaient qu'une chose, le faire sombrer, le détruire, comme ce monde, pour pouvoir se rassasier avec son cadavre.

Tout de suite, un voile de bien-être vint se répandre en lui, doucement mais sûrement. Alors, il était comme préservé de tous ses petits problèmes. Plus rien ne pourrait l'atteindre, son mal de tête et de cœur disparu ainsi que ses démangeaisons à l'avant-bras où on pouvait voir différentes traces de seringues. Il enleva ensuite son sweat noir, tâché de sauce, et sorti de la cabine pour se placer devant les lavabos et les miroirs. Il se lava le visage pour enlever la sauce sur son visage et un peu sur ses cheveux. Quand il releva la tête vers le miroir, il grimaça.

À vrai dire, il était vraiment d'une pâleur extrême, ça en faisait presque peur. Mais à part pour aller en cour, et encore, il ne se mettait jamais au soleil. Il avait les joues quelque peu creusées, des cernes immenses noires voir violettes, dû à ses innombrables insomnies, des lèvres étant craquelées, et un regard vide. Il en faisait peur. Même pour lui. Et l'état de son corps n'était pas mieux. Les traces de seringues sur les deux plis du coude, de veilles cicatrices au niveau des poignets, et s'il soulevait son t-shirt à manche court noir, des blessures, des bleus violacés et des cicatrices sur le dos et le torse, montrant une extrême violence déployé sur lui. Pourtant, il était jeune. Bien trop jeune quand il avait subi tout ça.

Il soupira, mit en boule son sweat qu'il rangea dans son sac. Comme un con, il avait oublié d'en prendre un de rechange. Encore un soupire. Il regarda un instant l'évier, perdu dans le flux de pensées qui s'était calmé légèrement, concentré. Tellement concentré qu'il ne remarqua pas un jeune homme, les cheveux noirs et des yeux sombres en amande entrée. Il fixa quelques instants Changbin, qui, dans un coup irréfléchi, balança son poing dans le miroir. Un peu apeuré, il détourna le regard, nerveux.

Changbin releva les yeux en entendant le bruit. Le miroir était fissuré, sa main en sang. Il secoua la tête. Son geste n'avait pas été intentionnel. Pourtant, ça lui avait permis de faire taire ses tourments pour se concentrer sur la douleur de sa main, qui était presque inexistante. Ça l'étonna un instant, avant de se rappeler des bien faits de l'héroïne sur le corps. C'était son remède, son précieux remède contre tout ça, contre ce monde.

D'un geste rapide, il attrapa son sac, sans même regarder le garçon qui l'avait vu, puis alla à son prochain cour. Tous les regards sur lui étaient décuplés maintenant. Il avait l'impression d'être une putain de bête de foire. Tous ses regards, ses murmures, ses remarques, il préférait les noyés dans la musique en regardant le sol. Il s'en voulait vraiment de ne pas avoir pensé à un pull de rechange. Parce que maintenant son corps était à découvert. Et il détestait ça. Le camé soupira en partant s'asseoir au fond de la salle, les écouteurs vissés sur les oreilles, à écrire.

Plongé dans son monde, il ne remarqua plus les dizaines de regards posés sur lui, les critiques sur son physique, les remarques des professeurs, voyant qu'il n'était pas concentré, mais le laissant tranquille. Il ne remarqua pas le regard d'un jeune homme roux en particulier. Lui, il n'avait aucune haine, aucun préjugé. Seulement un peu de peine et de tristesse. Il n'arrêtait pas de se demander comment les gens pouvaient le traité comme ça sans le connaître. Le rouquin soupira, quand son voisin de table lui donna un coup dans les côtes. Il grimaça avant de se tourner vers lui. Et s'en suivi alors entre ses deux-là une discussion plus que passionnée. L'un disait qu'il devait prendre leur distance avec lui, pour ne pas se faire détester par tout le monde, eux qui en avaient chier pour ne plus être des bêtes de foires et se faire accepter. Et l'autre voulait absolument l'aider, ou au moins lui redonner le sourire.

La sonnerie retenti alors. Changbin ne l'entendit même pas. La fin de son rap était bien trop importante. Il ne lui restait plus qu'une rime. Mais il avait beau se torturer l'esprit, rien à faire. Il releva ensuite la tête en soufflant et remarqua que celle-ci était vide. Il rangea ses affaires, prit son sac pour se rendre à la bibliothèque.

Il ne comprenait pas pourquoi ils avaient décidé de se mettre avec lui. C'était insensé, à moins de vouloir se livrer à un enfer permanent. Et peu y survivait. Ou alors, c'était seulement des gens qui voulaient le détruire. Encore plus qu'il ne l'était déjà. Ça ne pouvait être que ça. Un pari stupide sur qui le tuera en premier. De toute manière, en comprenant son état, ils finiraient par lâcher l'affaire. Mais bon, avoir un peu de compagnie ne lui ferait pas de mal.

Il arriva alors à la bibliothèque et se mit à une table. S'il avait bien compris, c'était leur professeur d'histoire qui leur avait demandé ça. De toute manière, il fallait bien qu'il trouve de quoi s'occuper. Alors il ouvrit son cahier pour écrire. Il ne se rendit pas compte de la bibliothécaire qui venait d'arriver, paniquée, vers lui. Elle lui tapa sur l'épaule assez énergiquement. Il enleva un écouteur en baissant le son et se retourna. Elle avait l'air vraiment effrayée.

- Jeune homme, votre main va finir par tacher la table ou pire, les livres ! Prenez ce torchon ! Allez voir l'infirmière, elle vous soignera !

Le junkie mit un instant avant de réaliser que sa main était vraiment en sang et qu'il en mettait partout. Il haussa un sourcil. Il ne l'avait pas senti, ni vu vraiment saigner. Alors c'était peut-être pour ça qu'il avait la tête qui tournait depuis le début de l'après-midi et non pas à cause de la drogue. Le plus rassurant était qu'il y avait à peine quelques gouttes de sang sur son cahier, qui ne cachait pas ses mots. Il attrapa le torchon et se l'enroula autour de la main, en remerciant la femme d'un hochement de tête.

L'heure passa tranquillement sans qu'il ne le remarqua vraiment. Il avait enfin trouvé la rime qui lui manquait.

" Fleur de mon malheur, de ma douleur, de ma souffrance, oh douce ténèbres,

Mon souffle est plus court que jamais face à ce qui se trouve sur mon crâne, ce calibre ''

Il sourit légèrement, fier de lui. Maintenant, il devait trouver des livres d'histoires. En jetant un rapide coup d'œil au temps qui passait, il soupira. Encore. Ils n'étaient toujours pas présents. Cela voulait probablement dire que ses camarades s'étaient simplement foutus de lui. Il en avait l'habitude. Changbin attrapa dans différents rayons des livres d'histoires qu'il posa sur sa table. Petit à petit, une pile, puis deux pour finir par en avoir partout sur la table. Il commença à feuilleter un premier livre, en plaçant un écouteur par-dessus son oreille. Comme ça, il ne sursauterait pas si on lui parlait.

Son bras glissa légèrement, laissant tomber un livre. Il grogna en se penchant pour le rattraper. Une main se posa alors sur son épaule. Il sursauta violemment, se tapant la tête contre la table dans un bruit sourd. Le jeune homme grimaça en se frottant l'arrière de la tête. Quand son regard se posa sur l'auteur de ce geste, celui-ci se morfondait en excuse. C'était le garçon qui s'était caché dans le couloir quand tout le monde les regardaient en cours d'histoire. Sa couleur de cheveux étant unique, il n'y avait pas de doute dessus. Il le regarda un instant. Le rouquin était mignon à gesticuler dans tous les sens avec cette petite mine adorable. Changbin finit par définitivement enlever ses écouteurs, sans le quitter de ses yeux d'un noir profond. Le brun de ce matin rentra dans son champ de vision à ce moment. Celui-ci avait posé son regard sur les livres.

- Je vois que tu as déjà commencé sans nous !

Un petit silence se plaça entre eux. Comme si le temps s'était arrêté. Changbin n'attendait qu'une chose. Une petite. Une présentation, pour ensuite commencer leur travail. C'est le rouquin qui se tapa le front pour ensuite lui sourire.

- Désolé ! On ne s'est même pas présenté ! Moi, je m'appelle Lee Félix, mais appelle moi Félix ou Lix. Et le grognon, c'est Seungmin. Et toi ?

Son cœur rata un battement face au si beau sourire du jeune homme. Tellement de joie émanait de lui que s'en était perturbant. Il hésita un instant. Tout le monde le connaissait. Tout le monde savait que c'était lui le camé du lycée, le petit trou duc qui faisait baisser la note de popularité du lycée, le pestiféré de la première 2. Mais il joua le jeu quand même. Il lui lança un regard avant de le reposer sur le livre.

- Changbin, enchanté. Murmura t'il

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